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    Le Grand jeu
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    125 critiques spectateurs

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    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2016
    On aimerait encourager Nicolas Pariser, jeune quadra qui vient de réaliser son 1er "long".... Au moins pour sa relative originalité : quand la plupart des primo-réalisateurs pour le grand écran livrent des films où ils se regardent complaisamment le nombril, lui paraît vouloir placer la barre plus haut, avec une réalisation "politique". Las, "Le grand Jeu" délaisse très vite la matière potentiellement intéressante, quand on suit "Joseph P." (André Dussolier), sorte d'éminence grise contemporaine (notons au passage le clin d'oeil malicieux.... "le père Joseph", le nom en religion de François Leclerc du Tremblay, ne fut-il pas le conseiller très spécial de Richelieu ?...), "facilitateur" mercenaire cependant, au rebours de son devancier, fidèle à un seul maître. Quand les manigances de JP se retournent contre lui, et que son "disciple" (ou plutôt sa créature ?), l'écrivain d'un seul livre Pierre Blum (Melvil Poupaud), menacé, s'enfuit dans une ferme-phalanstère façon Tarnac, on s'enlise aussi sec dans la parlote mao-écolo, à peine relevée par une "romance" pâlotte (avec Clémence Poésy, alias "Laura")... spoiler: Quand les méchants gendarmes viennent arrêter les gentils ultra-gauchos, idéalistes et propres sur eux (indigne manipulation du pouvoir de droite - façon écran de fumée), on retrouve un instant Joseph - qui finit cependant sans délai façon Robert Boulin (en 1979), "noyé" en forêt, dans une flaque d'eau.
    .. Et ça repart (évidemment sans transition...) dans la parlote, entre Laura et l'ex de Pierre, toujours très présente dans sa vie - là, façon "souvenirs intimes", et portrait flatteur de ce dernier, spoiler: à nouveau en fuite (cette fois-ci tout seul, et de l'autre côté du "Channel").
    On "recommandera" tout particulièrement les 5 dernières minutes.... où culmine le grand n'importe quoi, ce qui procède probablement de hautes ambitions, intellectuelles et morales... Prétentieux et bien mauvais, tout ça....
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2015
    "Le Grand Jeu" est un film audacieux et courageux, plutôt en phase avec l'actualité sur les manœuvres politiciennes dont nous faisons bien sûr les frais en tant que citoyens anonymes et bien impuissants...
    Ce qu'essaie de "planifier" Joseph Paskin (fabuleux André Dussolier) avec la contribution de cet écrivain Pierre Blum, ceci juste après l'avoir recruté (Melvil Poupaud, tout aussi épatant), est édifiant dans les explications données même si au fond de nous, on est déjà convaincu de ces procédés bien particuliers !
    Comme par exemple utiliser la liberté d'expression pour contrer et nuire à celle-ci, qui représente une tactique dont ce Paskin en souriant malicieusement, est ravi de mettre en scène !
    C'est en effet une très belle démonstration de ce qu'est devenue notre démocratie, c'est à dire un faux semblant ou un pastiche de ce qu'elle prétend être.
    D'ailleurs de nombreux moments clé l'illustrent parfaitement tel ce parallèle entre la politique et le sport, que fait ce Général à propos des élections !
    Unique vraiment en pleine période électorale !
    Les acteurs jouent tous leur partition avec beaucoup de conviction, et un sentiment de crédibilité évident se met vite en place à propos de chacun d'entre eux...
    Les dialogues très bien écrits sont savoureux et intelligents, quels que soient les situations et les échanges, tous aux enjeux décisifs.
    Le scénario quant à lui, suit un schéma classique qui sied bien à l'histoire, dont le fonctionnement et la narration nous tiennent vraiment en haleine jusqu'au bout.
    S'inspirant de loin ou de près de l'affaire Boulin avec une allusion à la communauté de Tarnac, il n'en reste pas moins que ce cinéma réaliste et assez gonflé, est riche d'enseignement et nous met dans tous les cas dans un état de désillusion totale...
    Jeux de pouvoir avant tout, rapports de force et d'argent, avec ce film prometteur, Nicolas Pariser, nous prouve bien que la politique et ses jeux de passe-passe sont bien loin de nos attentes et aspirations personnelles !
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Le grand jeu est un premier film qui témoigne d'une belle ambition. Déjà dans ce mélange très rare dans le cinéma français du romanesque et du politique. Le personnage incarné de merveilleuse façon par Melvil Poupaud est le reflet de cette double appartenance, héros balzacien, plutôt passif, manipulé, espoir déchu de la littérature. Il est aussi symbole d'une génération entre deux, sans autre posture que celle de l'ironie, faute de combat à mener. André Dussollier, dans les allées du pouvoir, et Clémence Poésy, dans l'alter mondialisme, remarquables également, représentent eux deux autres générations. Thriller cérébral, elliptique, Le grand jeu se démarque par de longs dialogues, très bien écrits, mais qui ne sont pas loin d'emmener le film vers la théorie dialectique. N'empêche, c'est un premier film élégant et gonflé qui augure bien de la future carrière de Nicolas Pariser.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2015
    Premier film étonnant et sujet original. Inspiré de l'affaire de Tarnac où les services antiterrorismes s’intéressent à des gauchistes altermondialistes plutôt inoffensifs, c'est aussi le portrait d'une génération de trentenaires qui militent s'en avoir connu mai 68. Le sujet est assez casse -gueule et Nicolas Pariser ne s'en tire pas mal, même si la fin est un peu confuse. Dussollier est parfait dans son rôle de barbouze.
    Un film un peu difficile mais qui mérite le détour.
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    Premier long métrage écrit et réalisé par Nicolas Pariser qui s'était fait connaitre par le court métrage "La République". La République, il en est question dans ce premier film qui s'inspire de l'affaire Tarnac, qui a éveillé en Pariser un idée. Malheureusement le thriller politique prend l'eau à la moitié du récit pour se transformer un romance impossible sur fond politique. A mi-film on tombe sur 30mn d'ennui profond dans une ferme écolo-anar où notre romancier nègre oublie ses déboires pour une fille. On frôle le hors sujet. En soi un bon film qui se regarde, mais qui râte sa cible et trompe notre envie par un ennui qui grandit au fur et à mesure qu'arrive la fin.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Le réalisateur prometteur Nicolas Pariser nous sort le grand jeu avec ce suspense à la fois politique et littéraire, parsemé de dialogues finement ciselés et porté par deux comédiens au sommet, le cabotin André Dussollier en homme de l’ombre manipulateur, et Melvil Poupaud, écrivain dandy tombé dans l’oubli, charmeur désillusionné qui vit avec une certaine ironie de la vie, dépassée pour un quadragénaire... son grand rôle, enfin ! Sorti de l’ombre de ses références, ce thriller romanesque semble pourtant inabouti, Pariser laissant une grande place à l’imagination du spectateur en suggérant un danger latent, une tension palpable... Audacieux sur le fond, "Le grand jeu" s’intéresse donc plus aux effets psychologiques dramatiques subis par son héros, un homme sans attaches qui plonge malgré lui dans une histoire mystérieuse qui le dépasse, qu’aux faits réels de l’actualité politique en France, qualifiée de mascarade générale pour servir en pâture aux médias et à la population.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Une plongée longtemps captivante dans les arcanes du pouvoir et accessoirement celui des alter-mondialiste. Tout est opaque, renfermant des secrets, les dialogues sont gouleyants. Lorsqu'il quitte les salons parisiens, le film est moins convaincant, tentant de dresser le portrait d'une génération désengagée. Tres bons acteurs, à noter le second role de Sophie Cattani.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2015
    Pour son premier long métrage, Nicolas Pariser a choisi de plonger dans les coulisses du jeu politique à travers une histoire de manipulation plus ou moins inspiré par la communauté de Tarnac et ses invraisemblances, avec aussi quelques références à l’affaire Boulin…un politique Joseph Paskin (André Dussolier) homme de l’ombre et des réseaux veut discréditer le ministre de l’intérieur, son ennemi…pour ce faire il commande à Pierre Blum ( Melvil Poupaud) , un ancien écrivain à la gloire éphémère, la rédaction d’un manifeste révolutionnaire qui mettrait en danger le ministre de l’intérieur et une communauté d’altermondialistes dont il a été proche dans le passé…Joseph Paskin, en Méphisto des temps moderne, tisse sa conspiration avec des airs mystérieux, des fréquentations toutes autant mystérieuses, toujours avec onctuosité et exquise urbanité…la conspiration ne se déroulera pas comme prévu… Pierre Blum se réfugiera dans cette communauté autogérée qu’il a implicitement trahie dans son manifeste de commande, refuge des désillusions d’une génération des années 90, qui regrette les années 68 de leurs parents…La fin est énigmatique et finalement c’est au spectateur de l’imaginer…c’est plutôt prenant, fluide, un peu moins fort quand Joseph Paskin sort du jeu…Ce n’est pas aussi maitrisé que l’Exercice de l’état de Pierre Schoeller mais cela reste efficace…ce film a reçu le prix Louis Delluc du premier film…
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    Le film de Pariser n’est pas dénué d’intérêt, essentiellement dans sa première partie, sa partie la plus politique, la mieux écrite et la plus maîtrisée. Ensuite, le film se délite lentement pour aboutir à une fin tortueuse et embrouillée. Après une scène d’ouverture silencieuse et à laquelle on ne comprend pas grand-chose, le décor est rapidement planté et franchement, toute cette première partie du scénario est réussie. Si Melvin Poupaud compose plutôt bien un Pierre Blum qui semble trainer sa vie derrière lui comme un boulet, revenu de tout et foncièrement seul et désabusé (à un point qui frôle la caricature quand même !), c’est André Dussollier qui impose son personnage mystérieux comme le centre du film. Dussollier est un acteur de grand talent qui ne s’encombre pas de mauvais films et surtout de mauvais rôles. Et même quand le rôle est un peu faible, son charisme emporte le morceau. Franchement, dans la première partie du « Grand jeu » il est à son affaire. Les dialogues sont particulièrement bien écrits, certaines répliques sont même particulièrement savoureuses comme « Tu es comme de ces révolutionnaires qui veulent changer le système en préparant les concours de la Fonction Publique ? », ou bien encore « Tous ces gens qui vivent en collectivité et en autarcie dans cette ferme, ça va finir en suicide collectif au solstice d’hiver ! ». La trame du film a beau être complexe, elle n’est pas tortueuse et c’est surtout grâce au personnage de Dussollier qui a le chic pour expliquer clairement (et avec un humour à froid tout à fait efficace) les plans machiavéliques. Je ne sais pas si les manœuvres décrites dans le film sont avérées ni même si elles sont crédibles, je n’ai pas envie en tant que spectatrice de cinéma ni en tant que citoyenne de choisir d’emblée entre naïveté et cynisme, je me méfie des certitudes et des présupposés. Mais en tous cas, on comprend tout de ce coup de billard à trois bandes et on comprend surtout très vite que cela va mal tourner. Et une fois que le vent a tourné pour Joseph et pour Pierre par ricochet, le film devient subitement moins intéressant, beaucoup moins clair et subtil. Que ce soit toutes les scènes dans la ferme, et pire encore les scènes en Angleterre, on a l’impression que le film s’est perdu en route et ne va plus nulle part. Les personnages deviennent moins profonds et moins intéressants et les scènes de dialogues interminables se succèdent. Au final, il faut bien le reconnaitre, Pariser nous livre un film bavard et dont on a l’impression qu’il finit par « s’écouter parler ». Les gens qui composent la communauté sont montrés comme des anarchistes plus attentistes et passifs que révolutionnaires, qui plantent des choux et se contentent de refuser le système et « la presse bourgeoise » (« On ne sait même pas qui est Président ! », la bonne blague…), un poil paranos, moralisateurs et assez pathétiques mais franchement inoffensifs malgré les airs sérieux qu’ils se donnent. Là encore, je ne sais pas si c’est avéré ou crédible, pour ma part j’ai juste trouvé ces gens assez navrants, mais ça n’engage que moi… La toute fin du « Grand jeu » se veut cynique (avec une discrète allusion à la vieille affaire « Boulin ») et mystérieuse mais en réalité, elle est fumeuse et incompréhensible. Avec pour paroxysme une course poursuite et une scène de gare à laquelle, même en y réfléchissant, on ne comprend pas grand-chose ! Un film qui nous laisse sur une mauvaise fin est un film qui laisse sur une mauvaise impression, dommage, au vu de la première partie il méritait mieux. Reste que Nicolas Pariser maitrise son sujet point de vue réalisation, à défaut d’avoir été constant dans son scénario. C’est bien filmé, la musique est bien utilisée, il y a quelques plans assez beaux et percutants : il aime jouer avec le hors-champs et il le fait bien. Il a soigné son casting, il a tenté de mettre en image une histoire récente et bien tordue comme la politique française en regorge, je lui fais crédit de cela sans discuter.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2015
    Il y a de l'idée dans ce "Grand Jeu", premier long-métrage de Nicolas Pariser. On y plonge dans les troubles de la politique actuelle où Joseph, un homme mystérieux (André Dussolier, impeccable) contacte Pierre, un écrivain depuis longtemps inactif suite à la publication d'un premier roman pour écrire un texte incitant à la révolte. Jusque là, pas de quoi bousculer le pouvoir en place. Mais à mesure que Joseph dévoile les arcanes de son plan à Pierre, celui-ci réalise qu'il sait ce qu'il fait. Jusqu'au jour où Joseph subit une contre-mesure, poussant Pierre à quitter Paris. Habilement construit et globalement très intéressant dans le portrait qu'il fait de son personnage principal, un cynique qui réapprend à s'attacher aux gens, le film manque tout de même de saveur, oscillant entre thriller politique ou romance sur fond de cynisme et de révolution. Pas de quoi fouetter un chat mais tout de même un bon moyen de dresser un portrait acerbe du monde moderne, porté par Melvil Poupaud.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2015
    Je suis allé voir ce film, un peu comme ça, sans grande conviction, je savais juste que ça parlait de politique... Et franchement c'est du bon. Alors ce n'est pas génial, surtout en terme de mise-en-scène, disons que c'est correct mais c'est assez simple, l'important pour lui c'est le texte, le discours, et les personnages, ça se sent, mais ce n'est pas déplaisant. Le film se scinde clairement en deux avec une première partie très politique et une deuxième très politique aussi mais finalement plus humaine (donc sociale ?). Et je dois avouer que j'ai aimer la première partie, parce qu'au fond l'une est un constat et l'autre un proposition de changement. Le changement je m'en fout, parce qu'un vrai changement ne se planifie pas, tout ça ne reste à mes yeux que des utopies ou de la politique politicienne. Mais les analyses sont toujours très intéressantes pour comprendre le monde qui nous entoure. Du coup je suis un peu déçu qu'on ne développe pas plus que ça le personnage de Dussolier, qui est tout à fait fascinant. Poupaud n'est pas en reste non plus mais finalement on voit très vite clair dans son jeu. Bref, je pense que le film aurait gagné à avoir plus de mystère. Il y a une scène qui m'a beaucoup marquée c'est celle dans le bar tout de rouge teinté avec ces lumières tamisées jaunâtres et ces miroirs, c'est typiquement le genre d'endroit que j'adore, très sombres qui dégagent une atmosphère mystérieuse à la limite de l'étrange. Mais au fond je trouve qu'encore une fois il ne va pas au bout du truc. Bref, ce film m'a pas mal parlé parce que j'adore l'idée de construire une petite communauté. J'ai pas mal ri aussi à des blagues bien de gauche. Enfin il y a plein de choses à en tirer mais je trouve qu'il ne va pas au bout du truc, enfin j'aimerais en tout cas qu'il aille plus loin et qu'il ne choisisse pas le chemin déjà si balisé de l'amourette même si celle-ci est tout à fait honorable. En gros c'est bien mais j'aurais pas fait comme ça. En tout cas le discours politique est intéressant et puis on a des personnages féminins superbes, évidemment Clémence Poesy mais je pense surtout à la fille qu'il rencontre dans la librairie, bon sang, on a du vrai du beau, et puis même si la réalisation ne va pas très loin, il sait filmé ses acteurs du coup on a de longs plans sur leurs visages, on croirait pouvoir les toucher c'est vraiment beau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Pour son premier long-métrager, Nicolas Pariser fait preuve d'une grande justesse autant dans l'écriture que dans la réalisation. Le choix d'un montage très classique offre une belle leçon de cinéma et renoue avec un cinéma très années 1970. On est d'abord perturbé par ce choix bien loin des techniques actuelles avant d'être emporté par cette oeuvre parfaitement maîtrisée.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Jeux dangereux

    Le Grand jeu trompe en quelque sorte son spectateur dans ses premières images. Tout commence comme dans un film muet, où un ballet de portes s’ouvre. On y croise des personnages qui entrent et sortent d’une pièce où semble d’abord se jouer une arrestation feutrée dans un hôtel périphérique. Bientôt, c’est une fuite qui s’invente. La caméra survole toute cette scène, sans s’attacher à un personnage en particulier (nous recroiserons la plupart des figures esquissées par la suite). Passée cette scène, on entre dans le vif du sujet. La caméra s’arrête sur Pierre (Melvil Poupaud) et Joseph (André Dussolier). Leur rencontre apparaît d’abord comme un pur hasard. Mais nous découvrirons très vite que le film ne laisse rien au hasard, les cartes sont jouées d’avance, pourtant les personnages semblent toujours avoir un coup de retard sur le metteur en scène tout puissant. Jospeh apparaît comme celui qui tire les fils de l’intrigue (c’est lui qui décide où va Pierre), mais il les tire très mal, de manière si désarticulée que la réalité lui échappe. Finalement, Le Grand Jeu est un film très bavard avec des dialogues très bien écrits et un sens de l’ironie où chacun en prend pour son grade. La définition de la politique – et du rôle des journalistes politiques ici assimilés à des «commentateurs sportifs» – est assez savoureuse. Car la politique est au cœur du film. Pourtant, si le point de départ du film est l’affaire Tarnac, l’objet purement politique est assez vite évacué. Le réalisateur s’intéresse avant tout aux personnages, à leurs mots, à leur interactions, à leurs dilemmes personnels. Pour cela, il a minutieusement choisi ses acteurs, de Melvil Poupaud à Clémence Poesy, en passant par Sophie Cattani, tous sont parfaitement dans leurs rôles.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2016
    c'est quoi ce film sans queue ni tête !!!! franchement ça ne vaut pas le déplacement. on s'ennuie. on s'endort. c'est une calamité que les critiques mettent 3 et 4 étoiles pour un navet pareil. les acteurs jouent "par obligation". le scénario nul et le montage bravo !!!! ça ne vaut pas mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2016
    C'est le grand ennui! Film inutile, aberrant, absurde à mourir! Nicolas Pariser est-il au courant que l'on craint plus les djihadistes que les gauchistes aujourd'hui! Comment imaginer concurrencer un thriller américain en étant aussi mauvais. J'espère que Dussolier a touche un bon cachet pour accepter de jouer un tel navet avec autant de conviction!
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