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2 critiques
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4,5
Publiée le 19 septembre 2023
Excellent film et dialogues, mise en scène, excellents acteurs. Encore une fois Melvil Poupaud enchaîne les très bons films qui sortent des sentiers battus.
Très beau film, où un fil rouge relie magnifiquement les deux parties, tout aussi politiques l’une que l’autre : le parcours du personnage, de la désillusion et du retrait du monde à l’obligation de « jouer » d’où éclot finalement la possibilité de retrouver le désir : d’aimer, de tisser des liens, d’écrire, et pourquoi pas le désir de transformer le monde….
En refusant ce qui constitue la représentation la plus banale de l’époque, et qui a abouti à des motifs esthétiques devenus académiques – l’hystérie, la vitesse, le refus de ce qui constituerait un véritable dialogue -, le film parle en profondeur et en finesse de notre époque : de la désillusion d’une génération, des différences entre trois générations de militants d’extrême- gauche (années 67/70, années 90 avec l’altermondialisme, années 2000 et plus avec Tarnac, une certaine frange de l’extrême-gauche intellectuelle) dans leur rapport à l'Histoire et à l'Etat, mais aussi d’une société où le complot, la conspiration est moins une réalité qu’un symptôme (paranoïa de l’Etat, paranoïa de ses opposants, paranoïa des citoyens). Un film qui parle plus largement de la méfiance généralisée à l’égard du politique, tout en racontant l’histoire très émouvante d’un retour à la vie.
excellent film à tous points de vue, de très beaux dialogues, il fait réfléchir mais sans être trop cérébral, on peut se laisser porter par l'intrigue politique, ou chercher à lire plusieurs strates de sens, les personnages sont très travaillés, très émouvants. A aller voir absolument si on se pose quelques questions sur une époque très incertaine.
Les dialogues sont succulents, certaines tirades évoquent des citations d'Oscar Wilde, c'est dire … ; les acteurs sont convaincants, André Dussolier en personnages ambitieux et cynique est délicieux. On notera quelques imperfections ou quelques lenteurs que l'on pardonnera rapidement tant l'intrigue nous tient en haleine, et puis il y a là des réflexions intéressantes sur la société, celle que nous voulons, celle que nous construisons, notre mode de vie, nos choix, nos ambitions … Un film riche malgré des imperfections, un réalisateur prometteur.
Film haletant, servi par des acteurs au sommet de leur art (Dussolier hilarant en vieux renard rompu à l'art de la manipulation, Poupaud stupéfiant de naturel et de justesse, Cattani aussi) et des dialogues tantôt drôles, tantôt profonds. La référence à l'affaire Tarnac et à l'extrême-gauche actuelle est claire, mais à mon avis c'est aussi une histoire d'amour très troublante, et une réflexion sur l'influence que les livres et les idées peuvent avoir dans nos vies ordinaires. Franchement brillant (à part peut-être la toute fin un peu plus brouillonne, mais il faut aller le voir pour se faire un avis!)
D'une manière générale, les films sur fond politique j'aime. Et de manière tout aussi générale André Dussolier, j'aime aussi. Mais là, ça n'a pas pris. Insipide, ennuyeux, compliqué. Si compliqué que j'avoue que je ne saurais pas trop raconter. Je ne suis pas le seul : à la sortie de la salle, j'ai entendu une spectatrice demander à sa voisine de lui expliquer.
On pense pour le scénario aux films de politique fiction des années 70's. On pense à Pierre Granier-Déferre ou à Laurent Heynemann pour la froideur de la mise en scène. Ou à Polanski période "Ghost Writer" (il y a d'ailleurs une séquence qui lui est entièrement pompée) Mais au final on se trouve face à un film assez vain, se voulant une réflexion sur le pouvoir, sur un mouvement contestataire ou sur la difficulté d'écrire. C'est un peu comme un cours sur la rhétorique. Ça parle, ça parle et à la fin on ne sait plus quel est le sujet. La lumière est digne d'un téléfilm, sans recherche, sans personnalité. Seul intérêt du film, les comédiens qui, on ne sait par quel miracle, s'en sortent avec brio, donnant vie à un dialogue, pour une fois, extrêmement bien écrit.
Le film semblait très prometteur au début car il démarre avec une scène très intrigante. Malheureusement, le développement de l'idée de départ est décevante. On assiste implacablement à un décrescendo de la tension initiale. Dommage car le film contient des idées et certaines ambiances bien filmées mais le potentiel de cette histoire aurait dû être mieux exploité.
L'action répond aux meilleurs critères du genre : que d'ombre ! Chacun des personnages renferme un peu de nos propres existences : d'authentiques secrets privés. Le Grand jeu est à classer dans l'anthologie du film noir ... ou bien du thriller politique ... au choix !
L'idée originale semblait belle, manipulations et dérives politiques, le tout sans verser dans les effets d'un succès commercial pour ce genre de sujet.
Sauf que le résultat n'est selon moi pas à la hauteur de ses ambitions, les différentes phases du film manquent de liant, on a parfois du mal à voir où le réalisateur veut en venir.
Le film manque de rythme, la musicalité se veut pesante mais les actes ne suivent pas.
En résumé, une bande annonce bien faite, mais déception car le film ne suit pas les promesses que celle-ci laisse imaginer.
Il arrive que la vision d'un film vous mette en colère. Particulièrement lorsque vous croyez aller voir un film susceptible de vous passionner, vous qui vous intéressez à la politique (Mais oui, il en reste !), et que vous vous ennuyez pendant 1 heure et 39 minutes face à un film au scénario tellement alambiqué qu'il est difficile, voire impossible, d'y comprendre quoi que ce soit, un film dont de nombreuses scènes font plus que frôler le ridicule tellement il est impossible d'y croire une seule seconde. Les rôles principaux sont tenus par André Dussolier (En roue libre et qui n'a pas l'air de trop croire aux dialogues qu'on a mis dans sa bouche) et Melvil Poupaud, dont le charisme est très proche de celui d'une endive. Les autres font ce qu'ils peuvent ! Alors que l'on ne peut qu'approuver le choix de "Fatima" pour le Prix Louis-Delluc, on reste atterré que le prix Louis-Delluc du premier film soit allé à ce film prétentieux et raté, alors que figuraient dans la présélection "Bébé Tigre" et, surtout, "Mustang".
Très bon premier film à ne pas rater ! Les bons films ne sont pas légion et c'est toujours dynamisant de voir qu'il existe encore des réalisateurs exigeants, avec eux comme avec leur public !
lent , compliquer pour pas grand chose, beaucoup de magouilles !! une histoire beaucoup trop alambiquer alors que le résultat est plutôt simple !!
une légère déception !! les acteurs sont bon , la réalisation aussi , il y a quelques idées de mises en scènes bien trouvée mais c est long et lent !! des scènes qui s éternisent notamment un dialogue sur une barrière de plus de 10 min pour aucun avancement a l histoire !
bref un film qui a les idées mais qui brouillone le tout pour un résultat assez mitige !! le prochain sera le bon !! http://avis-cine. over-blog. com/
Si les 30 premières minutes sont intéressantes, la suite est une caricature du film bobo à la mode. Cette fois sur le registre politico policier. Mais ça ne marche pas et la fin tourne en désastre. Heureusement que la magie Dussolier opère toujours.
Récemment couronné du prix Louis Delluc du premier film, Le grand Jeu part avec un lourd handicap. Comme deux ou trois autres films français, il sort le même jour que Star Wars VII. La salle était tout de même pleine en ce samedi. Voilà un film assez particulier. De par son rythme d'abord : c'est lent et même très lent. De par son thème ensuite, mélange de politique, de littérature, de romance. La mise en scène est sobre, les dialogues solides et la direction d'acteurs impeccable. C'est assez fascinant sur le coup, on ne s'ennuie pas. Même si ma voisine de gauche a dormi tout le long. Mais bizaremment, cela ne décolle en fait jamais vraiment. Le film sort complètement de la tête aussitôt sorti de la salle. Il fera les beaux soirs d'Arte qui le produit...