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ferdinand
14 abonnés
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1,5
Publiée le 1 janvier 2016
scénario foutraque qui mélange Tarnac et Boulin plus une parano parfaitement invraisemblable... Le réalisateur, ex journaliste, a eu à sa disposition de bons acteurs, qu'on excusera d'avoir l'air paumés dans cette fumeuse histoire. A éviter!
Bien faible film. Tarnac et l'affaire Boulin appelés à la rescousse d'un scénario bancale, de dialogues plaqués, artificiels (ah l'interminable dialogue dans la nuit dans le "camp"!), le "happy ending", Poupaud qui fait la même tête du début jusqu'à la fin.....
On cherche le grand jeu .. mais le realisateur nous perd vite dans un focus autour de la personnalité jouée par Melvil Poupaud. Dommage, Dussolier est très bon comme d'habitude.
Après une première heure mystérieuse et réussie, à base de complots et de dialogues ciselés, "Le grand jeu" bifurque sans trop savoir où aller (polar, pamphlet politique, romance ?) et perd son intrigue en route. Il devient confus et les dialogues s’étirent.
Un thriller politique original et intrigant, pouvant compter sur le talent de Melvil Poupaud et André Dussollier. Dommage qu'une approche parfois "intellectuelle" vienne légèrement diminuer la portée du récit, restant globalement de bonne tenue.
J'ai adoré ce film dans la première partie : il renoue avec la tradition du polar politique barbouze français des années 70, s'inspire d'une affaire récente où les pouvoirs publics se sont ridiculisés - et continuent à se ridiculiser - (Tarnac), les dialogues sont excellents, les acteurs au niveau de l'ambition... Voilà, très bien, j'aime les films français qui sortent de l'introspection familiale ou individuelle glauque et qui s'intéressent à leur environnement politique. Malheureusement, dès que le film quitte Paris, il patine un peu, même si le dialogue entre le gauchiste de 68 et les comparses de Julien Coupat mérite d'être relevé. Bref, ça part sur les chapeaux de roue, mais la distance n'est pas tenue ; dommage, mais réalisateur à suivre.
Loin des milliards de Star Wars et son battage médiatique, qu'il est bon de découvrir un premier film français aussi maitrisé que passionnant ! Ce premier long de Nicolas Pariser est un thriller politique à l'ambiance paranoïaque, distillé par une mise en scène impeccable, un splendide travail sur la photo et des dialogues bien écrit. La grande réussite du film est de faire naviguer un personnage, plus ou moins has been littéraire, des arcanes du pouvoir à une petite communauté d'extrême gauche, se retrouvant au coeur d'un conflit d'intérêt politique, entre raison d'état et instinct de survie. C'est brillant, haletant, avec un vrai discours en arrière plan sur la remise en question des idéaux... Le tout servi par de très bons acteurs. Melvil Poupaud, dont d'habitude je ne suis pas fan, révèle ici un charisme et une conviction parfaitement crédible. Dussolier, lui, excelle dans le rôle de Joseph, l'homme de l'ombre au service de la république... Sophie Cattani et Clémence Poesy sont assez justes, même si le personnage de cette dernière arrive dans le film un peu comme un cheveu sur la soupe... Seul vrai bémol : le final en forme de course poursuite, pas assez explicite à mon sens. Mais ce n'est pas bien grâve, j'ai passé 1h30 vraiment réjouissante. A suivre de très près, ce monsieur Pariser !!
Ouh mazette que je suis tombé de haut !! Le début est si plaisant et si intrigant, comment ce film a-t-il pu devenir si rasoir en si peu de temps ? C'est lourd, c'est pompeux, c'est tiré par les cheveux, c'est creux, c'est lent... bref c'est l'horreur ! Le thriller politique qui ne sert à rien... à oublier !
Bof... pas de quoi pavoiser. Si l'intrigue démarre bien et investit vraiment le spectateur, notamment parce qu'elle se déroule dans les sphères des secrets d'état, ça se dirige trop rapidement dans un no man's land ou une sorte de grand n'importe quoi... Notre écrivain se retrouve au milieu des champs avec des écolos gauchistes, et notre politicien abandonne son projet. Dommage car certains dialogues ou idées sont intéressants. En tout cas André Dussolier a un peu mieux réussi dans ce genre du polar politique avec L'exercice de l'état ou Une affaire d'état.
Premier long métrage de Nicolas Pariser, "Le Grand jeu" est un film noir à l’ambiance froide et inquiétante sur les coulisses du pouvoir, entre mensonges, mystère et manipulation.
Librement inspiré par l’affaire Tarnac, ce thriller à la veine réaliste mélange plusieurs univers, tantôt film d’espionnage, tantôt film politique ou encore douce romance : « J’ai compris qu’il était possible de construire un récit mêlant l’appareil d’État français, la police et des militants d’extrême-gauche. Cela m’a permis de joindre les deux extrémités de la politique : des gens au pouvoir qui, en réalité, ne parlent jamais d’idées politiques et des gens qui ne parlent que de ça mais qui ne sont jamais au pouvoir » révèle le réalisateur.
Servi par une distribution impeccable – Melvil Poupaud, convaincant en écrivain misanthrope à la gloire passée, André Dussolier, parfait diplomate aux pratiques douteuses -, Le Grand jeu se présente comme une partie d’échecs redoutable et complexe où les principaux protagonistes ne sont à leur insu que de simples pions. Hélas, le propos bien souvent nébuleux prend le pas sur la mise en scène pourtant soignée, tout en tension
Une histoire d'amour naissante entre deux "gauchistes", sur fond de complot politique peu crédible. Une bonne première partie, la deuxième, le film s'enlise, dommage.2 étoiles !
COMPLOTS. Ce film est un jeu de cartes dont le coeur n'est jamais l'atout. Agaçant, confus et artificiel. Une grande illusion où je cherche encore mon chemin.
Polar politique, probablement inspiré de “ l’affaire de Tarnac “, mais sans grand suspense ni actions musclées. Par contre des dialogues superbes, authentiques, dans une histoire alambiquée – comme toute affaire politique –, parsemée de faux-semblants subtils et de personnages désabusés et floutés. Avec deux interprètes magistraux, Melvil Poupaud surprenant de talent et André Dussollier toujours excellent en manipulateur doucereux. Un film brillant qui peut captiver ou ennuyer, c’est selon ! Une seule tare : un son dégueulasse – pratique dans les nombreux dialogues !! –, imputable à la prise de son ? à la post-synchro? on ne sait mais c'est trop courant dans les films français ou VF !
Pendant la première demi-heure, la mise en scène a des accents de Melville (Jean-Pierre, pas Poupaud), puis la séquence à la ferme tire en longueur (encore une demi-heure) et le thriller s’éteint pour se figer dans des échanges sans intérêts. La fin essaye de rattraper le coup sans y parvenir. Déçu !