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Marc T.
266 abonnés
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3,5
Publiée le 28 juillet 2017
J'aurais tant voulu aimer ce film jusqu'à la dernière seconde tellement la photo est somptueuse, l'ambiance oppressante à souhait, et les acteurs justes (mentions spéciales à Dane DeHaan et Mia Goth). Mais voilà, pourquoi sombrer dans le guignolesque avec un final aussi bâclé, raté, démonstratif, et dénotant complètement avec l'esthétisme du reste du film ? La "grande" révélation sur les personnages principaux de cet établissement suisse est éventée dès la première moitié du film, donc je m'attendais à un final bien plus sobre et tortueux qui nous aurait révélé des secrets autres que ceux déjà appris lors des (trop) nombreux indices parsemés tout du long. Il y a aussi bien trop de questions restant sans réponse quant à la nature de ce sanatorium et de son eau "magique". Reste un bon film dans son ensemble de part sa qualité mais qui méritait sérieusement un meilleur traitement scénaristique, et notamment sur la fin.
Depuis l'échec cuisant de "Lone Ranger" en 2013, Gore Verbinski n'est plus le réalisateur chéri des Studios Disney qu'il était devenu en réalisant les deux premiers épisodes de la saga "Pirate des Caraïbes". Son crédit n'ayant pas complètement disparu, il profite de ce trou d'air pour se lancer dans un projet plus personnel qui l'amène a s'intéresser à nouveau au genre horrifique qu'il avait abordé en 2002 avec le remake de "The ring", le film du japonais Hideo Nakata (1998). Il nous emmène dans les Alpes suisses où dans un château rappelant ceux de Louis II de Bavière (en réalité le château de Hohenzollern), un docteur énigmatique (Jason Isaacs) propose à de riches industriels et hommes d'affaires une cure réparatrice aux accents new age dont ils ne reviennent jamais. Lockhart (Dan Dehaan) jeune cadre ambitieux sans scrupule est envoyé de New York par sa firme pour en ramener le PDG qui a annoncé par une simple lettre son intention de rester définitivement sur son lieu de cure. Le propos initial fort bien mené diffuse un parfum certes déjà connu ("Traitement de choc" d'Alain Jessua en 1972, "Morts suspectes" de Michael Crichton en 1977, "Shutter Island" de Martin Scorsese en 2011) mais toujours prometteur d'un sentiment d'angoisse excitant lié à la peur de l'enfermement. Si les bonnes intentions sont bien présentes et l'imagerie à la hauteur des ambitions affichées grâce au chef opérateur Bojan Bazelli déjà présent sur "Le cercle" et sur "Lone ranger", le scénario de Justin Haythe ne parvient pas à agréger toutes les promesses initiales autour d'une intrigue charpentée dont la progression conduirait à un climax justifiant les 2h30 que dure le film. N'ayant pas su trouver une direction claire qui permettrait de donner une issue aux différentes pistes explorées, Verbinski et son scénariste font du surplace, laissant progressivement le spectateur derrière eux. La conclusion à la tonalité gothique évidente qui se veut un hommage aux films de la Hammer s'avère en complet décalage avec le propos liminaire et flirte quelquefois avec le ridicule. Verbinski trop ambitieux a oublié que les Terence Fisher, Roger Corman , Roy Ward Baker et autres Freddie Francis savaient ménager leurs effets en observant une stricte concision narrative à laquelle certains comme Corman ajoutaient d'une bonne dose d'humour qui permettait de faire passer comme une lettre à la poste les incohérences inhérentes au genre. Dommage pour Gore Verbinski qui avec ce nouveau fiasco commercial n'aura sans doute pas de sitôt l'occasion de trouver le financement pour son expression personnelle.
A cure for life est un film avec un visuel absolument magnifique, probablement parmi les meilleures de cette année, mais un scénario certes original, mais blindé de défauts, les motivations des méchants, on voit tout venir, et ça sort du film, mais il y a des points forts notamment son acteur principal Dane DeHaan qui est un très bon acteur et parmi les meilleurs de sa génération, la musique reste dans la tête mais tourne assez vite en dérision surtout le thème principal qui m'a plus fait rire qu'autre chose, malgré cela A Cure For Life reste un divertissement honnête avec un message sur la société de consommation mais pas très subtil et mal amené qui fait qu'on restera sur sa soif à après le visionnage même si ce n'est pas indigeste. 11/20
A cure for life est un thriller angoissant avec une ambiance malsaine. Dès le début on est intriguée par cette "cure" dans ce bâtiment isolé, l'attitude figée des soignants, les techniques et les soins. Le film rappelle un peu Shutter Island. Les effets spéciaux sont peu recherchés mais je pense que c'est voulu.
Enfin un film américain qui ose prendre des risques! Avec sa narration qui opte pour l'absence de logique, son atmosphère gothique très sombre, ses thématiques osées autour de l'inceste et ses scènes un brin casse-gueule, A Cure for Life fait du bien et met un grand coup de pied dans ce cinéma de studio ultra-formaté qui commence à nous gonfler. Ici, point de reboot de franchise, point de super-héros à la gomme, mais simplement un délire visuel et auditif de toute beauté. Que les critiques passent à côté d'un tel film nous rappelle leur incompétence dès qu'il s'agit de repérer les grands films cultes de demain (qui se souvient que Blade Runner était considéré comme un navet par la majorité de la presse française à sa sortie en 1982 ?). C'est bien dommage car Gore Verbinski s'impose ici comme un auteur à suivre de près. Très près.
un cadre propice à une belle photographie et une réalisation plutôt soignée pour ce thriller horrifique, mystérieux et intrigant. avec un air de shutter island, un scénario qui aurait gagné à plus de clarté et à être davantage condensé mais le spectateur est tenu en haleine. Dane DeHaan propose une fois de plus une prestation convaincante.
J'y suis allé jusqu'au bout ! La durée du film est un vrai handicap car malgré ce point extrêmement faible, le film tient plutôt bien la route. L'histoire avec la jeune fille reste cependant trop en retrait, au même point que le but du personnage principal à sa venue dans la "Cure". S'en suivent donc des scènes relativement fébriles, où ni tension, ni sursaut apparaissent. Par contre, quand les scènes provoquent, c'est admirable pour le film. Le jeu d'acteurs est par contre particulièrement bien dressé avec des personnages qui ne semblent plus vraiment dans leur état,et ça c'est bien joué ! Par ailleurs, dommage que l'univers de cet endroit, qui se voulait austère, manque clairement de jeu dans la réalisation comme les meilleurs réalisateurs ont pu faire par le passé. La scène de fin était particulièrement inutile
Une ingéniosité niveau cinéma. On regrettera juste les parties d'incohérence scenaristique et la fin bâclée. Pour le reste, le mystère est bien entretenu et on appréciera le jeu des acteurs et actrices dans un environnement rendu efficacement angoissant. Un bijou modeste mais un bijou cinématographique quand même.
Un très bon film très angoissant ! L'histoire est très satisfaisante et l'univers fantastique est bien élaboré ! Dane DeHaan est très convaincant dans son rôle et Jason Isaacs est très satisfaisant. Mia Goth est très convaincante avec son côté énigmatique et tous les autres acteurs sont très corrects. Les images sont très bonnes et les effets spéciaux sont bien réalisés. Les décors sont formidables et il y a par moments de beaux paysages, l'institut est vraiment super ! Les tenues des personnages sont convenables et les acteurs sont assez bien maquillés. L’ambiance est très sombre et dérangeante mais plaisante et la bande originale est très bien composée et rajoute des frissons ! Certaines scènes sont absolument incroyables et surtout très bien faites ! Le suspense est haletant, le mystère est très bien maîtrisé avec des rebondissements très surprenants et beaucoup de tension ! Le talentueux Gore Verbinski signe donc un thriller psychologique vraiment très réussi qui est esthétiquement superbe avec un côté horrifique soigné et une intrigue stressante mais prenante, accompagnée d'une prestation absolument géniale de Dane DeHaan ! On sort lessivé de cette cure !
un film très décevant! Avec des idées sans liens entre elles. Ce film fait penser à un remake de shutter Island. Je trouve dommage de jouer sur plusieurs plan entre "un centre de remise en forme" , l inceste, "des animaux surnaturel", une forme de réalisme dans le film en mélangeant sans finesse du surnaturel. Bref je ne le regarderais pas une deuxième fois.
Ce film égrène son ambiance anxiogène petit à petit, les plans et les séquences sont millimétrés pour nous conter une effroyable histoire de sanatorium. Un bon film à réserver à un public averti. Gore Verbinski nous démontre tout son talent de cinéaste, certains plans sont impressionnants avec des jeux de miroir, de loupe...etc, mais surtout avec les fantastiques décors...
Gore Verbinski confirme ici qu'il n'est pas un metteur en scène subtil et c'est bien dommage pour ce film d'ambiance qui aurait pu fonctionner à merveille avec un Polanski ou un Fincher. Avec ses gros sabots, Verbinski nous offre tous les poncifs vus et revus sur le monde de l'hôpital glauque, même Jessua faisait bien mieux dans les années 70 avec son "Traitement de choc". Mise en scène gâchée car trop appuyée, scénario exagéré et donc peu crédible, des acteurs un peu trop en roue libre et peu convaincants. Quant au final, outre un dénouement énorme et pourtant un peu attendu, le metteur en scène passe la vitesse supérieure, donnant carrément dans le grotesque. Personnellement, je vous conseille de revoir un bon vieil Argento, vous perdrez moins votre temps.
"A cure for life" est un film fantastique à la photographie soignée. Si la mise en scène reste le point fort du film, le scénario lui est assez loufoque et malheureusement peu crédible; le résultat final est très mitigé...
« A Cure for Life » bénéficie d’une histoire intéressante, mais d’un développement trop long, qui finalement fait souffrir les spectateurs que nous sommes. L’ensemble bénéficie d’un style visuel bien orchestré, mais gaspillé à travers une histoire dérivée d’autres films et en fin de compte prévisible. Les twists et les effrois proposés ont tous déjà été traités plus efficacement par le passé. La distribution offre de bonnes prestations et la photographie est plaisante. Un film bizarre…