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Entre le navet, le radis et le couscous cinématographique, "A cure For Life" noie le talent manifeste de ses acteurs principaux dans un torrent de mauvais goût.
Un scénario imbitable qui pour se couvrir martèle un symbolisme tape à l'oeil et bourratif.
Un scénario imbitable qui pour se couvrir martèle un symbolisme tape à l'oeil et bourratif.
A Cure for Life bénéficie certes d'une esthétique et d'une photographie quasi parfaite,mais enfin 2h30 pour nous mener à une conclusion finale qu'on avez deviné 1h avant et qui en plus je trouve décevante pour ma part c'est frustrant!le film est beaucoup trop étiré sur la longueur et on a du mal à adhérer à sa logique par moment où à sa cohérence comme par exemple le fait que Lockhart insiste pour retrouver Pembroke alors qu'il s'aperçoit très bien qu'il y a quelque chose de très malsain dans cet établissement et donc ne cherche pas à fuir...mais aussi par rapport à un manque d'explication qui nous laisse sur notre fin,notamment sur les expériences.Enfin tout n'est pas jeter non plus mais je n'ai clairement pas accroché.2/5
Un film dont le sujet central est le cauchemar. Le genre de film que vous adorerez si vous avez aimé des films tels que Mulholland Drive, Enemy ou encore Cloud Atlas. Le genre de film qu'on regarde, et qu'on comprend après, en dénouant les mystères soi-même, en réfléchissant aux informations disséminées durant l'histoire, en élaborant des théories. Un film à voir à plusieurs, pour pouvoir en débattre après.
spoiler:
Pour ma part, afin de donner un sens à ce film, j'ai trouvé une théorie qui me semble être la clé de l'histoire: Après l'accident (avec le cerf), Lockhart tombe dans un espèce de coma, et toute la suite du film est en fait son cauchemar. Réflechissez bien:
1) La montre de Lokhart ne fonctionne plus à son "réveil" à l'hopital. Le temps est arrêté, comme si on sortait de la réalité.
2) Avant l'accident, si on y réfléchit à deux fois, rien n'est vraiment louche dans toutes les scènes que l'on voit: le médecin explique à Lokhart le but du sanatorium, qui semble tout à fait bienveillant. Les patients semblent sereins, les infirmières sont professionnelles, le jardinier, bien que patibulaire, jardine...
3) A partir du moment ou Lokhart se réveille dans son lit d'hopital, sa perception de la réalité prend le dessus sur la réalité, et se base sur ce qu'il a vu dans la journée : les infirmières sont sexualisées (l'infirmière qui montre ses seins, l'insistance sur le fessiers de l'infirmière qui s'occupe de sa chambre); le jardinier planque des cadavres dans la ruine inquiétante qu'il a remarquée avant l'accident en y ramassant une balle de croquet -cliché du jardinier/Igor, sous fifre du savant malveillant ; les villageois sont des caricatures de voyous et de prédateurs (suite à l'agression que le taxi subit au début du film); les anguilles, que Lokhart a pu apercevoir sur le portail en arrivant, deviennent réelles et s'immiscent partout ; le médecin devient une caricature de savant diabolique, puis carrément une créature surnaturelle qui se révele être le baron incestueux dont Lokhart entend l'histoire en arrivant au sanatorium au début...
4) A partir de l'accident, on retrouve les situations académiques des cauchemars : la perte des dents, la noyade, la perte de sa mère (qu'on nous présente comme un flashback complètement incohérent), le dentiste sadique, la noyade, le noir, la foule, l'avalement forcé... Autant d'illustrations oniriques de craintes probablement liées au rythme de vie de Lokhart qu'on nous présente brièvement au tout début du film.
5) la mère de Lokhart fabrique une danseuse "qui rêve mais ne sait pas qu'elle rêve", comme un indice pour interpréter la suite de l'histoire.
6) La fin du film, l'aspect visuel du médecin tranche complètement avec le reste, ce qui pourrait correspondre à ces moments dans les rêves, ou tout se mélange et rien n'a de sens : ainsi, le médecin serait le baron, et en même temps a un visage a moitié de poisson et a moité brûlé, et Hannah est en fait un foetus qui a survécu dans l'eau, un mariage a lieu et tout part en vrille.
Selon moi, par ce cauchemar, Lockhart analyse ses craintes et tente de s'en débarrasser, en déterminant ce qu'il désire. Les anguilles, et/ou l'eau représentent sa source de préoccupation principale, en l'occurence, son travail, qui s'immisce partout tout le temps, et qui s'avère être la source même de son mal-être. En effet, tout le monde boit l'eau et tout le monde en veut car ses vertus sont connues et vantées, mais cette eau s'avère être toxique à long terme et seules les personnes qui boivent le remède, c'est à dire littéralement l'exploitation des gens qui boivent l'eau ("et la filtrent") en tirent un réel bénéfice. Pembroke, son supérieur, allié au départ dans sa recherche de fuite, devient son ennemi en étant en vie malgré la certitude de Lokhart de l'avoir vu mort. Au fur et a mesure que le souvenir du suicide de son père a cause de son travail se précise, Lockhart réalise qu'il est en fait enfermé dans son travail comme dans l'espèce de coffre ou on le force à boire des anguilles à la fin, et que son corps sert a servir ses supérieurs à ses dépens. Une fois cette analyse réalisée, il peut se défouler en détruisant la source de sa crainte, en détruisant le sanatorium et en fuyant avec Hannah. Le fait qu'il retrouve ses collègues sur la route mais qu'il préfère fuir semble confirmer cette théorie. Hannah, quant à elle, représenterait éventuellement tout ce à quoi aspire Lockhart : la pureté, l'honneteté, l'amour (notamment charnel -rouge à lèvres, anguilles phalliques dans la baignoires, histoire du viol de la fin...
Quelques incohérences subsistent dans cette théorie comme la plupart des scènes avec Hannah, la scène d'ouverture du film...
En bref, je recommande ce film à ceux qui aiment se creuser les méninges et qui apprécient les beaux plans de cinéma.
En bref, je recommande ce film à ceux qui aiment se creuser les méninges et qui apprécient les beaux plans de cinéma.
La bande-annonce promettait plutôt un film du genre "thriller", rempli de suspens sur fond de cure thermale qui vire au drame. Et en effet, la bande-annonce a bien respecté son job, et on entre donc au côté de Mr. Lockhart, dans une cure thermale bien mystérieuse..
Le film s'ouvre sur la mort d'un employé ( spoiler: cette mort est en fait la cause du départ de Mr. Lockhart pour la Suisse où il doit chercher Mr. Pembroke, le PDG de sa multinationale
). Avec cette mort, le spectateur est direct entrainé dans un des principaux sujets du film : l spoiler: e suicide de son père, la mort de la baronne, la quête d'une vie plus longue(à travers le personnage d'Hannah)
. D'autres sujets tout aussi importants sont abordés dans le film, et lui donnent beaucoup de cachet : l'éthique, la morale, l'importance du passé ainsi que la santé. La santé est un thème omniprésent dans le film, puisqu'il est le but du voyage dans cette cure thermale (Mr. Pembroke ne se sentant pas très bien). Sauf que l'on découvre que les vacanciers, ou plutôt les patients deviennent de plus en plus mal au fur et à mesure de leurs séjours. Et tout ceci devient un réel mystère lorsque Lockhart s'en inquiète. C'est un film aux multiples résonances, les idées sont vraiment très bonnes mais pas toujours très abouties. Ainsi, on ne sait pas ce qu'il advient de la mère de Lockhart (m spoiler: ême si on peut le comprendre quand on voit le cercueil
). Il y a pas mal de liens à faire qui peuvent donner mal au crâne. Toutefois le magnifique Dans Dehaan donne beaucoup au film, ainsi que la plupart des acteurs ( spoiler: excepté peut-être à mon gout, le "méchant", Volmer
). Le film promet quelques scènes horribles (le spoiler: s morts du cerf et de la vache, ainsi que l'extraction de la dent, et j'en passe
). Le film est assez long et pourrait être raccourci de quelques passages superflus (la petite visite au bar), mais certaines scènes valent vraiment le coup d'oeil (le bal, les plans sur le paysage des Alpes, absolument magnifique). Enfin, il ne faut pas aller voir ce film si vous comptez vous faire enlever les dents de sagesse bientôt.
C'est donc un film qui fait bien son job, on a peur, on comprend le dénouement, mais on reste sur notre faim.
Le film s'ouvre sur la mort d'un employé ( spoiler: cette mort est en fait la cause du départ de Mr. Lockhart pour la Suisse où il doit chercher Mr. Pembroke, le PDG de sa multinationale
). Avec cette mort, le spectateur est direct entrainé dans un des principaux sujets du film : l spoiler: e suicide de son père, la mort de la baronne, la quête d'une vie plus longue(à travers le personnage d'Hannah)
. D'autres sujets tout aussi importants sont abordés dans le film, et lui donnent beaucoup de cachet : l'éthique, la morale, l'importance du passé ainsi que la santé. La santé est un thème omniprésent dans le film, puisqu'il est le but du voyage dans cette cure thermale (Mr. Pembroke ne se sentant pas très bien). Sauf que l'on découvre que les vacanciers, ou plutôt les patients deviennent de plus en plus mal au fur et à mesure de leurs séjours. Et tout ceci devient un réel mystère lorsque Lockhart s'en inquiète. C'est un film aux multiples résonances, les idées sont vraiment très bonnes mais pas toujours très abouties. Ainsi, on ne sait pas ce qu'il advient de la mère de Lockhart (m spoiler: ême si on peut le comprendre quand on voit le cercueil
). Il y a pas mal de liens à faire qui peuvent donner mal au crâne. Toutefois le magnifique Dans Dehaan donne beaucoup au film, ainsi que la plupart des acteurs ( spoiler: excepté peut-être à mon gout, le "méchant", Volmer
). Le film promet quelques scènes horribles (le spoiler: s morts du cerf et de la vache, ainsi que l'extraction de la dent, et j'en passe
). Le film est assez long et pourrait être raccourci de quelques passages superflus (la petite visite au bar), mais certaines scènes valent vraiment le coup d'oeil (le bal, les plans sur le paysage des Alpes, absolument magnifique). Enfin, il ne faut pas aller voir ce film si vous comptez vous faire enlever les dents de sagesse bientôt.
C'est donc un film qui fait bien son job, on a peur, on comprend le dénouement, mais on reste sur notre faim.
Jonathan M
Hybride entre le "Shutter Island" de Scorsese et le "Youth" de Sorrentino. Effets spéciaux en mode discount, les temps sont dur pour celui qui a été derrière la manivelle des trois premiers Pirates des Caraïbes. Si la première heure laisse le suspense et le perplexe prendre possession du spectateur, le rejet se trouve dans la deuxième partie. Parce que la froideur d'un film d'horreur n'est pas atteinte, ni même la teneur angoissante d'un bon thriller. On est sur un film étrange , où la fin, qu'il est aussi, ne conclu en rien une histoire qui reste énigmatique certes, mais atténué de tout intérêt.
Sur le papier, A cure for life est classé dans le genre "Thriller Fantastique". J’étais curieux de voir ce film, la bande annonce était plutôt intrigante. L'espoir est le premier pas vers la déception ! Le côté thriller n'est franchement pas mauvais, rappelant Shutter Island (sorti en février 2010) dans l'ambiance, dans le fait de se faire balader sans comprendre, mais sentant le côté malsain des lieux. Le rythme est plus lent que dans ce dernier, on est un poil frustré, c'est long avant d'en savoir d'avantage, mais on s’accroche ! Le problème, c'est quand arrive vraiment le côté "fantastique", là le château de carte s'effondre, et sur la scène final on frise le ridicule ! L'idée n'était pas forcément mauvaise, quoique, mais c'est surtout la mise en scène théâtrale qui m'a gêné. Et même en sortant, on réalise qu'il y a pas mal de chose inexpliquée passée à la trappe ! Bref, pas grand-chose à retenir, un bon film potentiel gâché par du fantastique mal exploité.
Film assez décevant, en effet j'en attendais beaucoup. Malgré de belle image et une assez bonne réalisation, ce film pêche dans son scénario qui au début nous tient en haleine pour ensuite s écrouler à la fin du film. On ne comprend pas pourquoi l antagoniste fait tout il n'a aucun but, bref je suis sortie déçu de ma séance.
Après "Le Cercle : The Ring", Gore Verbinski signe un film à l'ambiance névrosée, joué et dialogué à la perfection. Opressant, glauque, traumatisant, cohérent, malgré deux ou trois invraissemblances. Des rebondissements originaux. Une fin trop surnaturelle. Super bon film !
Eh bien quelle claque ! Prenant , angoissant , esthétiquement superbe , un beau film , à voir absolument sur grand écran !
Visuellement superbe et envoûtant. Mais beaucoup trop long se perdant dans des explications confuses.
Un film qui tient le scenario d'un bout à l'autre sans mauvaise note, mais d'un psychopathe hallucinant ^^ j'ai apprécié mais le 1er tiers bouge assez, puis on arrive sur un passage plus long ou s'installe vraiment cette folie et un final des plus rebondissant. Une bonne surprise et un jeu d'acteur appréciable
Ce film est un bijou!
Une petite partie un peu malsaine et morbide.
On y retrouve une ambiance entre Shinning et Shutter Island. On resté scotché à l'intrigue. Tout s'enchaîne sans moment calme. Les acteurs principaux sont épatants. Pour éviter de spoiler le film je n'en dit pas plus...
Vu hier dans une moyenne salle (dans un multiplexe dommage qu'ils n'aient pas fait plus de pub)n
Une petite partie un peu malsaine et morbide.
On y retrouve une ambiance entre Shinning et Shutter Island. On resté scotché à l'intrigue. Tout s'enchaîne sans moment calme. Les acteurs principaux sont épatants. Pour éviter de spoiler le film je n'en dit pas plus...
Vu hier dans une moyenne salle (dans un multiplexe dommage qu'ils n'aient pas fait plus de pub)n
Film extrêmement décevant, ennuyeux, dépourvu d'intrigue. 2 minutes 30 de bande annonce contenant de l'action et un film de 2h30 contenant 2 minutes 30 d'action.
Yves G.
Broker à New York, Lockhart (Dane DeHaan) est envoyé par sa banque en Europe pour y retrouver un associé. Celui-ci semble avoir perdu la raison alors qu’il suivait une cure dans un établissement situé au cœur des Alpes suisses.
Après la trilogie « Pirate des Caraïbes », Gore Verbinski démontre qu’il a un vrai talent personnel. « A Cure for Life » vaut en effet par sa réalisation bluffante, qui vire parfois à l’esbroufe. Gore Verbinski et son chef opérateur ont réussi à construire un décor étonnant : un château néo-gothique, qui n’est pas sans rappeler par sa localisation celui de Louis II de Bavière, au sommet d’une montagne alpine. Dans ce château règne en maître un Dracula suisse : le docteur Volmer qui, avec un mélange de politesse mielleuse et de détermination froide, interdit à ses patients de quitter son établissement. Ses couloirs sont filmés comme des salles des machines dans une iconographie steampunk intemporelle.
Quel mystère cache-t-il ? Sans doute le pressent-on rapidement. Pour autant, cela ne gâche pas le plaisir sadique qu’on prend à voir Lockhart échouer encore et encore à s’échapper. Le film aurait été bien meilleur s’il s’était arrêté quinze minutes avant sa fin. Il sacrifie hélas aux règles d’un épilogue hollywoodien grand-guignolesque qui en affadit considérablement l’oppressante ambiance.
Après la trilogie « Pirate des Caraïbes », Gore Verbinski démontre qu’il a un vrai talent personnel. « A Cure for Life » vaut en effet par sa réalisation bluffante, qui vire parfois à l’esbroufe. Gore Verbinski et son chef opérateur ont réussi à construire un décor étonnant : un château néo-gothique, qui n’est pas sans rappeler par sa localisation celui de Louis II de Bavière, au sommet d’une montagne alpine. Dans ce château règne en maître un Dracula suisse : le docteur Volmer qui, avec un mélange de politesse mielleuse et de détermination froide, interdit à ses patients de quitter son établissement. Ses couloirs sont filmés comme des salles des machines dans une iconographie steampunk intemporelle.
Quel mystère cache-t-il ? Sans doute le pressent-on rapidement. Pour autant, cela ne gâche pas le plaisir sadique qu’on prend à voir Lockhart échouer encore et encore à s’échapper. Le film aurait été bien meilleur s’il s’était arrêté quinze minutes avant sa fin. Il sacrifie hélas aux règles d’un épilogue hollywoodien grand-guignolesque qui en affadit considérablement l’oppressante ambiance.
Déçu je m'attendais à un super film. Et en faite tu regarde 15lin du film et tu sais déjà toute l'histoire et la fin. Pas de surprise . J'ai pas aimer c'est du déjà vu et ça ressemble pas mal à shutter island.
je met la note de 2 juste parce que j'aime bien les acteurs .
je met la note de 2 juste parce que j'aime bien les acteurs .
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