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Komodorr
133 critiques
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2,0
Publiée le 18 août 2017
De même que de nombreux commentateurs, le nom de Verhoeven m'a attiré mais pas que, celui d'Isabelle Huppert aussi. Le synopsis n'avait rien de transcendant mais le côté parano m'a semblé intéressant. Au final nous sommes immergés dans la vie de cette femme, Michèle, vie familiale, vie professionnelle jusqu'à sa vie sexuelle;spoiler: on découvre qu'elle est la fille d'un assassin et qu'elle est voisine d'un homme aux mœurs étranges avec qui elle a développé une sorte de syndrome de Stockholm , on tourne la scène finale à la va vite, c'est la scène de fin et croyez moi on reste vraiment sur sa faim! Tout ça pour ça! Isabelle Huppert reste sans danger dans son registre pour un scénario et une histoire qui faisait miroiter du suspense, de l'enquête, de l'angoisse mais qui s'avère au contraire bien plat et prévisible. Dommage, ça se voulait original et déconcertant mais c'est complètement raté!
Un film très particulier.Les comédiens joue de façon très inégale. Une histoire original mais qui est un peu trop bizarre à mon gout. Des plans qui ne me semble pas toujours très juste. Des réactions de personnages parfois surréaliste. Des longueurs aussi. Loin d'être un grand film à mes yeux. Le jeu de Lafiiite est toutefois une bonne surprise.
Il est difficile d’avoir de l’empathie pour un personnage qui n’en éprouve aucune et qui reçoit et affronte les événements avec une froideur extrême. Malgré cela, Paul Verhoeven signe un thriller complexe et ambigu, déroutant et perturbant.
IRREVERSIBLE. Elle l'adore,Elle domine, Elle grandit, Elle sans bruit, Elle, c'est la classe. Elle Isabelle, la chair et le sang. Elle fonctionne par combustion inversé. Verhoeven vient en France avec toujours les mêmes idées. Son instinct, son état d'esprit basic, la provocation, moins sulfureuse avec l'age. Dommage pour l'intrigue trop facile. On ne travaille pas un rôle, on est travaillé pour lui.
Isabelle Huppert est cantonné une fois de plus dans le rôle d'une femme enfermée. Ce thriller de Verhoeven possède une bonne intrigue, mais au milieu du film, on s'ennuie il ne se passe plus rien qu'une relation malseine. La fin a au moins le mérite d'être drôle.
En s'intéressant à l'un des tabous ultimes de notre société - le viol, les violences faites aux femmes dans des milieux bourgeois - Verhoeven prend un risque énorme, et réalise un véritable tour de force, en évitant pourtant tout pathos ou discours facile. 'Elle' dérange parce qu''Elle', jusqu'à son dénouement, paraît moralement ambigu, voire abject. Impossible, pourtant, de se tromper tant les signes, les indices, abondent dans le même sens : c'est bien Michèle, magistralement interprétée par Isabelle Huppert, qui est l'héroïne et le personnage fort du film, celui qui parvient à terrasser la bête, ainsi que tous les autres hommes qui peuplent sa vie.
Mais ou est tu Paul ?! Réalisateur de Robocop - total recall -.... nous pond un film français!!! Mais c est génial !! Puis je voit le film ... mais ou veut tu en venir Paul !! Elle est un enchaînement d éléments et d intrigue sans aucune logique. On a une grande intrigue et 3 mini intrigue inutile sur le côté ! On ce dit " cet élément ma va revenir à la fin c est sur !"Mais non! Non! Je n est absolument rien compris à ce film et cela dut au personnage qui on un comportement tellement bizzard que l on je peux comprendre leur ambition et intention et certaine scène tout simplement inutile et déplacé ! Globalement ce n est pas un bon film, Verhoeven entre dans le malsain pousser à l extrême ! Ca peut plaire mais pas à moi en tout cas Instagram: @cine_de_k @konr_cine
Formidable de voir à quel point le regard d'un cinéaste change la perception des choses. Voilà un film "français" et pourtant rien ne nous raccroche aux wagons de la production hexagonale, ni du côté des films grands publics où tout est surligné et justifié, ni du côté des films d'auteurs repérables à leurs tics interchangeables. Comme si au final Verhoeven avait ouvert en grand les fenêtres et tout envoyé valser. Huppert compris.
"Elle" fait parti de ces films qui dérangent quelque peu, qui nous interrogent, que l'on peut parfois même trouver bizarre, en tout cas, il ne laisse pas indifférent. Une tension psychologique constante tout au long du film, menée par une Isabelle Hubert extraordinaire, qui crève l'écran. La fin m'a laissé quelque peu pantois, je m'attendais à autres choses, plus tordus finalement, mais ce ne fut pas le cas. Enfin dans l'ensemble, c'est efficace, et avec un tel casting, on ne peut qu'apprécier malgré tout.
Verhoeven propose une histoire sombre, malsaine, et désagréable avec des acteurs français. C'est remarquable dans la mise en scène et dans les dialogues. Certaines séquences sont vraiment intéressantes de par leur côté inattendu et choquant. Après, la musique ne m'a pas marqué, le rythme se traîne par moments, mais les personnages font des choix très sensés, et crédibles, ça passe crème, c'est vraiment intéressant et rare dans le cinéma.
J'ai commencé à regarder ce film, sans trop de conviction (j'étais en train de faire autre chose en même temps) mais c'est quand même une sacrée immense actrice Isabelle Huppert, total respect... Je me méfie souvent des récompenses du Monde du cinéma mais au bout d'un moment quand on voit la carrière de ouf qu'elle fait... Ce film est bof, parfois ennuyeux, et souvent mal joué, mais elle crève l'écran à elle seule... Un bon César mérité et une nomination aux Oscars c'est pas Rien ! Le même film avec une autre actrice j'aurais mis une ou deux étoiles pas plus !
Ce film est troublant, malsain et dérangeant. Les adeptes de sado-masochisme y trouveront sans doute leur compte. On ne sait pas quel est le but du réalisateur. Ne regardez pas ce film si vous voulez vous détendre, c'est plus un film où il faut réfléchir.
Beaucoup de mal à comprendre comment ce film (lent, avec des acteurs qui jouent très mal : prix spécial du jury pour "Elle", sans relief, etc.) a pu arriver jusqu'à Hollywood. 2h de supplice !
ELLE est tiré d'une oeuvre que Philippe Djian avait écrit en pensant à Isabelle Huppert. Huppert l'a beaucoup aimé et l'a proposé, avec l'accord du producteur Saïd Ben Saïd, à Paul Verhoeven. Première oeuvre du cinéaste hollandais en France, et il a fallu qu'il soit orchestré selon des conventions surexploitées : la femme au sein de la bourgeoisie française. L'arrogance française trouve ici son formalisme mais s'achemine rapidement dans une violence inappropriée et mal incarnée, tentant de se rapprocher d'un pastiche de la chrétienté post moderne. Huppert semble s'auto célébrer, admirée par ses convives, jusqu'aux coups dont la brutalité aurait mérité un affinement sonore. La raideur des corps français effleure le charisme et la puissance de ceux des acteurs des films précédents de Verhoeven. On appréciera la scène des volets battants sous la tempête, mais l'histoire semble se complaire dans la satisfaction de son propos : une société punching ball rempliée sur sa domination, le caractère sociétal du drame familial étant peu convaincant et servant plutôt de reliquat au personnage hupperien.
Un des rôles les plus marquants d'Isabelle Huppert. Grâce à ce film, on voit très bien la différence entre un acteur minus (qui roule des yeux pour montrer la stupeur, par exemple) et un grand acteur, qui ne fait quasi-rien. Le non-jeu de Huppert - ou disons le jeu minimaliste - atteint ici des sommets, et c'est un vrai délice. Quant au film, très pervers, mais pas démonstratif, il reste toujours dans une certaine ellipse, ce qui est la marque d'un grand metteur en scène. A voir absolument !!