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DaeHanMinGuk
187 abonnés
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3,0
Publiée le 14 décembre 2023
J’ai voulu m’offrir une séance de rattrapage pour le premier film de Sylvain Desclous, réalisateur cette année de « De grandes espérances », doté d’un superbe casting, tous parfaits dans leur rôle. Ce film montre bien que certains sont doués pour un métier mais ne se plaisent pas dans cette vie et qu’il y a deux faces pour un même métier : la partie visible, connue des clients et des collègues, et la partie privée, beaucoup plus sombre et qui ne se partage pas. Mais surtout le plus intéressant est la relation père-fils entre deux hommes expansifs dans leur métier mais moins dans leurs relations intimes.
Le film ne développe pas les compétences du vendeur. Le film s'appelle "Vendeur", mais n'est en rien un film sur les vendeurs. La musique trop présente masque certaines répliques. On ne comprend plus trop ce qui se dit.
Le film reste en surface et n'approfondit pas les missions du vendeur. Les simulations de vente sont de pâles copies du "Loup de Wall Street".
La chute du film n'est ni fait ni à faire. Beaucoup de scènes inutiles. Certain personnages n'ont pas de fin scénaristique.
Sorte de road moovie dans les zones commerciales , genre prix du festival de sundance . Acteur principal remarquable , un vendeur en fin de carrière intoxiqué, triste mais capable d'énergie pour aider son fils , lui aussi pas mal largué . L'univers professionnel de types broyés et essorés par leur boulot . Un bon film cafardeux
A travers les relations conflictuelles entre un père et un fils, un film social singulier qui nous plonge dans l'univers fascinant de la vente, desservi par un scénario convenu mais sublimé par l'interprétation de Gilbert Melki.
4 768 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 15 septembre 2020
Serge est un gagnant un jeune Turc qui a les yeux fixés haut, il est sans égal quand il s'agit de vendre des meubles de cuisine même à des gens qui n'en ont pas besoin. Diablement astucieux il se débrouille avec les clients "C'est un mois trop tard pour profiter de notre offre spéciale" mais "Peu importe je peux faire une exception". La première connaissance montre un homme égoïste antipathique qui a divorcé de la mère de son fils Gérald et demande à peine des nouvelles d'elle. Cependant des fissures dans le miroir apparaissent, il boit il est un gros fumeur et il est souvent plein de cocaïne. On le voit tousser et suffoquer. Les scènes de briefing sont très impressionnantes avec Christian Hecq de La Comédie Française injectant une détermination plus farouche que vous ne pourriez imaginer mais cette route pavée d'or mène-t-elle quelque part ?. Non car le scénario est décousu et les rôles de Gérald et principalement de sa femme Karol sont trop souscrits ce dernier aurait pu contrebalancer l'attitude du père (il faut préciser qu'en 2016 il n'y ai pas une seule femme dans l'équipe des gars qui vendent des meubles de cuisine tout de même !). Par contre, les scènes avec la maîtresse Chloé sont trop longues et de pur remplissage. Et c'est exaspérant de voir la nouvelle venue Desclous qui succombe au vice principal de son collègue réalisateur : inclure des chansons en anglais tout au long de son film, la plupart d'entre elles n'ont aucun rapport avec l'intrigue et quand, à la rigueur elles le font si les mots sont plus ou moins adéquats l'ambiance du morceau ne correspond pas du tous au film...
Une critique acide des métiers de la vente avec ses facéties, ses codes, ses manipulations au travers d’un touchant regard sur les relations difficiles entre un père et son fils fils, via la perception de leurs vies professionnelles respectives. « Vendeur » est un hymne d’amour dans un univers machiste et implacable où le père prend conscience du vide dans son existence liée à son implication totale dans l’univers de la vente. Et c’est justement en se sabordant là où il a pourtant excellé, que le père espère voir son fils éviter ses propres erreurs… On ne décroche pas, le scénario est habile et les acteurs parfaitement crédibles. L’émotion est bien présente, surtout dans la dernière demi-heure et la bande son, excellente, renforce l’idée qu’une évasion est toujours possible. Bref, une belle idée, de bons acteurs, un scénario original malgré un titre pas très « vendeur »...
Le "loup de Wall Street" américain version commercial en cuisine français. En résumé, un VRP a les poches pleines de $, passe sa vie à boire du whisky haut de gamme, à conduire des belles voitures et à s'endormir dans les bras de prostitués mais finalement spoiler: se sent seul et risque de mourir malade (du fait de ses excès) et sans ami . Gilbert Melki vend bien son rôle, Pio Marmai un peu moins (spoiler: il passe subitement de vendeur catastrophique à "as des as" sans que l'on comprenne vraiment pourquoi ). Vaut juste pour un visionnage, sans avoir à signer le bon de commande avec paiement en plusieurs fois.
Vraiment bof bof !! Je m'attendais à tout sauf à ça... le ton un peu comique m'a vraiment dérangé et franchement il n'y a rien de bien réaliste dans ce film. Toutes les situations sont caricaturales, les personnages ne sont pas attachants et j'ai trouvé ça agaçant et très gros. Gilbert Melki en rajoute des caisses et je n'ai pas adhéré du tout à son personnage : cocaine, prostituées et sorties en boite de nuit tous les soirs... vous connaissez beaucoup de vendeurs de cuisine qui ont un train de vie de rock stars comme ça vous ? Moi non !! Je n'ai pas aimé et j'en garderai un bien piètre souvenir.
Je crois que ce film à fait un flop quand il est sorti mais je l'adore c'est bien joué les textes sont marrants le duo melki-marmai fonctionne bien alors c'est une caricature c'est vrai mais les vendeurs sont comme ça .... je le re regarde souvent
Dès les premières secondes on est "chopé " et l'étreinte ne se relâche qu'au générique final. Vendeur est une excellente surprise, construite sur un rythme rapide et sans temps mort, avec un grand Gilbert Melki.
Il ne s'agit là pas tant d'un film sur l'univers des vendeurs que sur la paternité, la filiation, la transmission. Gilbert Melki et Pio Marmai sont tout simplement excellents en père et fils aux relations très compliquées. L'accent dramatique de l'ensemble est savamment dosé, et la mise en scène tout en sobriété. Le film s'interroge aussi sur le sens à donner à sa vie, à travers ce qui ressemble à une passation de pouvoir.
Vendeur ne passionne pas, l'histoire n'est pas franchement intéressante car le business de la vente (et ses requins) n'a rien de drôle. Quand le meilleur vendeur toute catégorie doit former son fils sur le tas, on assiste a une armada de techniques de vente sans peps, dans le plus grand sérieux, du coup c'est ennuyeux. Les deux principaux acteurs ne semblent pas s'investirent dans ce film à petit budget, peut être sont ils là pour arrondir leur fin de mois (ou d'année...les impôts?). Bref, au bout d'une heure, on constate sans surprise la progression du fiston qui réussit à vendre de plus en plus de cuisine..pathétique et inutile.
Un petit film intimiste et réaliste dans lequel brille le duo Gilbert Melki - Pio Marmaï. Le sujet est intéressant et l'affrontement père - fils vaut le détour même si cela reste un film mineur.
Un film qui dépeint l'univers des "vendeurs" qui n'ont que des chiffres dans leur vie comme mode de fonctionnement. ils sont prêts à tout pour vendre jusqu'à mentir, à se dévorer les uns les autres pour obtenir la meilleure place du classement tout en carottant certains clients crédules. On y voit également l'envers du décor, la solitude sur les routes, le rythme de vie chaotique lors des foires, la vie de famille ballotée. le sujet est pas mal exploité avec un casting intelligent. j'ai bien aimé ce film.