C'est un film sur les rapports 'père fils ' et le titre est vraiment trompeur du coup ... Melki est parfait ! un grand numéro mais le scénario s'épuise vite , dommage , un sentiment d'inachevé au final
Un sujet rarement abordé au cinéma...une réussite..des comédiens parfaitement justes...pour nous faire découvrir les coulisses d'un monde connu , celui des vendeurs de cuisine , ici dans ce cas particulier...
A condition que vous n'ayez jamais été "vendeurs" de toute votre vie - même pas en job étudiant l'été - ce film pourrait vous plaire. Vous évoluerez alors pour une heure et demie dans un monde abject, celui du commerce de détail et de ses vendeurs, des personnages que le cinéaste dépeint comme creux, incultes, et menteurs : des sous-hommes. Par contre si vous avez déjà travaillé dans l'économie réelle, alors vous vous ennuierez prodigieusement. Ces personnages sont tellement caricaturaux, qu'on n'y croit même pas.
Très bon film. Bonne musique. Acteurs géniaux dont Gilbert Melki qu'on devrait voir jouer plus souvent. On découvre l'envers du décor du métier de VRP. Le film aborde aussi avec finesse la relation grand-père, père et fils. Un très bon moment. Un gros regret d'avoir raté l'avant première
j'y suis allée a reculon a cause du titre mais j'ai été hyper agréablement surprise ! le film est beaucoup plus interéssant que la description du monde de la vente, et surtout c'est l''histoire super émouvante d'un pere et de son fils. Melki et Pio marnai sont hypr attachants et tous les acteurs sont magnifiques, même les petits roles. la musique est geniale mais vraiment c'est dommage de donner un titre comme ça, car le film est vraiment bien
Magnifique. Assez inclassable dans le paysage français. Super acteurs, super mise en scène et surtout un univers qu'on a pas l'habitude de voir au cinéma. dommage que Sara Giraudeau n'ait pas plus de scènes. A voir.
Magnifique film tout en finesse et tout en délicatesse. Malgré un titre assez peu... vendeur, j'ai été séduit par la manière dont l'auteur agence un récit haletant et implacable sur fond de monde du travail. Les acteurs sont géniaux et notamment Gilbert Melki et Pio Marmaï, qui incarnent une relation Père Fils à la fois forte et très émouvante. Et quelle BO ! Allez-y !
Encore un film français me direz-vous ? Un film sans grand budget mais avec des seconds rôles aux petits oignons ? Un de ceux qui disparaissent de l’écran au bout de deux semaines faute de trouver son public ? Qui passera en fin de soirée sur France 2 ? Qu’on ne trouvera jamais en VOD ni sur Air France ? Certes, mais je les aime tant. C’est à croire que je suis sponsorisé par UniFrance !
« Vendeur » se déroule dans le monde de l’entreprise. Un milieu que ce cinéma français a investi pour en dénoncer la dureté sinon l’inanité. On pense à « Ressources humaines » de Laurent Cantet (où il était déjà question de filiation), « De bon matin » de Jean-Marc Moutout ou, plus récemment, « La Fille du patron » de Olivier Loustau. Intéressant que cette thématique-là ne soit guère présente dans le cinéma américain – sauf à considérer que la série des « Mad Men » ou « Le Loup de Wall Street » sont des films sur l’entreprise.
La cinquantaine, portant beau, Serge (Gilbert Melki époustouflant) vend des cuisines. Son fils, Gérald (Pio Marmai omniprésent sur les écrans pour ma plus grande incompréhension) rêve d’ouvrir un restaurant, mais la crise l’oblige à rejoindre l’équipe de son père.
Pas sûr que cette histoire de filiation soit la dimension la plus réussie de ce film qui aurait pu se suffire à lui-même en se concentrant sur le personnage de Serge. Sa vie privée est une succession d’échecs : de chambres d’hôtels en bars à putes, il a sacrifié sa santé et sa famille à son travail. Un travail fascinant dont le film nous révèle, avec une dureté non dépourvue d’humour, les ressorts. Pour y exceller, il faut pas mal de cynisme, beaucoup de bagout et surtout énormément d’intelligence humaine.
Vendeur parle de la famille, de la relation père-fils. Serge est un des meilleurs vendeurs de sa société. Il est toujours sur la route, n’ayant aucune relation sérieuse amicale, familiale et amoureuse. Ses seules relations sexuelles sont tarifées. Pour tenir le coup, il boit et prend des drogues. Sa relation avec Gérald son fils est inexistante jusqu’au jour ou Gérald a besoin de lui. Sachant que son fils n’a pas la fibre commerciale, il accepte toutefois de l’aider. Gérald va prendre goût et surtout prendre les mauvaises habitudes du métier. Serge va regretter très vite de l’avoir aider. L’ambiance du film lorsque l’on suit Serge est très noir voire glauque. La musique omniprésente, renforce cet esprit. Cela m’a fait penser à « i’m a poor lonesome cowboy » ;
Pas de surprise quant au scénario et quelques incohérences mais la performance de Gilbert Melki est éblouissante.
Gilbert Melki est parfait. Quel dommage que l’on ne le voit pas plus souvent . Dans le film, il est hyper naturel, sexy, mélancolique, et très charismatique. On suit l’évolution du personnage, essayant à tout prix de protéger son fils. Il le voit évoluer et devenir comme lui. Pour lui donner la réplique, Pio Marmai assure . La relation père- fils est intéressante. Le binôme Gilbert Melki et Pio Marmai fonctionne parfaitement. Le réalisateur a plus creusé le personnage de Serge que celui de Gérald. On a donc du mal à s’attacher au personnage du fils. Pas facile de cerner son etat d’esprit. Sara Giraudeau, en quelques scènes, amène un peu de fraicheur.
Au dela de la relation père-fils, il y a le métier de vendeur de cuisines. Le métier est difficile. Vendre, vendre, vendre à tout prix, quelque soit la situation financière ou se trouve le client. La pression est forte. Le milieu est sans pitié.
Vendeur est un film porté par Gilbert Melki saississant. L’atmosphère du film est particulière. Une belle surprise
Film à la tram simple, mais plaisante. L'aspect manipulateur et opportuniste de la profession est très bien représenté, à travers des scènes montrant des pros en action, mais également à travers un débutant qui peine à se montrer vorace, au début. Malgré tout, on en aurait voulu un peu plus. Le film décide alors naturellement de se focaliser sur les vies privées du père et du fils, amenées à se détériorées à cause du métier. La construction du scénario est alors classique, mais cela n'empêche pas les enjeux d'être très intéressants. Vendeur est finalement un film sans surprise, mais très plaisant, qui montre ce qu'il a à montrer, sans aller plus loin.
Sylvain Desclous signe un film réussi autour d'un père et d'un fils que tout oppose. La frontière entre "winner" et "loser" est faible, ce qui apporte consistance et violence à un récit bien interprété par le duo Gilbert Melki et Pio Marmai. Les musiques américaines illustrent bien les images soignées des zones commerciales de campagne.
Joli film grâce à une réalisation originale et dynamique pour un sujet pourtant déjà vu et qui pourrait être assez plat ; grâce aussi à l'interprétation impeccable. Gilbert Melki est un grand acteur qui amène beaucoup d'humanité dans ce rôle de vendeur de cuisine (caricatural mais qui sonne pourtant vrai!), désabusé mais prêt à tout pour convaincre son fils qu'il vaut mieux et ne doit pas finir comme lui. Bien sur le thème n'est pas autant la vie de vendeurs que la filiation, la solitude, le choix de sa vie. Pour le traiter, le réalisateur a choisi avec bonheur Pio Marmaï qui excelle encore une fois dans ce rôle de fils qui se découvre peut-être plus proche de son père (absent) qu'il ne le pensait. Leurs scènes sont donc assez fortes, souvent drôles, souvent touchantes. Autre élément qui donne du mouvement au film, la musique. Elle est excellente, accompagnant parfaitement les mouvements d'âmes de ces 2 hommes. Les seconds rôles sont aussi superbes. Sara Girardeau est juste magnifique, le chef des vendeurs aussi odieux que pathétique et sympathique par moments. Beau film sur la vie et les routes que l'on décident de prendre et ses conséquences.