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    Vendeur
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    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Voilà un premier film qui sort des sentiers battus avec intelligence. La description sans fard mais non sans sympathie ni humour du monde des vendeurs - leurs tics, leur psychologie et leurs grosses ficelles - sert de toile de fond à un spectacle moins réjouissant, la fin d'une carrière sans véritable but d'un ténor de la vente de cuisines. Gilbert Melki, malade et fatigué, est ici saisissant d'humanité et compose un personnage complexe, extraverti au boulot mais plein de pudeur et d'amour dans ses rapports amicaux ou familiaux.
    Pio Marmaï, qui joue le fils de Melki, en jeune "abruti", prêt à tomber dans tous les pièges de la vie, est plus vrai que nature.
    N'oublions pas Sara Giraudeau, que l'on voudrait voir dans un rôle majeur bientôt ; elle en a visiblement l'étoffe.
    Concernant la partie technique, je tire mon chapeau pour des images de qualité alors qu'on nous promène d'un centre commercial à un hôtel de sous-préfecture en passant par quelques échangeurs et péages d'autoroutes. On a connu plus romantique. Montage serré, illustration sonore adaptée. Les quelques patchs humoristiques, intervention de Hecq en gourou de la vente ou de Romain Bouteille en ami du vieux père, sont désopilantes et permettent de décharger la tension de temps à autre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Road movies à la française

    Étant récemment maman, j'avais un peu oublié les salles obscures (j'en ai même perdu mon mot de passe allo ciné, je remet mes compteurs à 0, dégoutée) . Quelle bonheur de redécouvrir cet art en vrai et pas sur mon MacBook soufflant coincé sur ma couette. J'ai passé un vrai bon moment. J'ai rit alors que je ne m'y attendais pas, je me suis projetée, en pensant a pleins de moment de vie et j'ai été ému (très bons jeux d'acteurs). voilà plein de saveurs très variées. J'ai aimé être plongée dans ce monde que l'on côtoie si souvent. Cet envers du décor est très réaliste (enfin j'imagine je ne suis pas du tout dans ce secteur) Et la musique est très à l'ancienne, elle rythme bien le film. Je dirais même audacieuse sur certains moments. Voilà je rentre pas dans les détails pour ne pas dévoiler, disons que c'est rare que je dise ça mais le film aurait pu durer un tout petit peu plus. Ca se finit rapidement. Mais ça doit être parce que je suis complètement rentrée dedans.
    Ps : je veux la même voiture que Melki dans le film !
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Pour parler des relations difficiles, voire tendues, entre père et fils, le réalisateur imagine le premier en grand vendeur de cuisines intégrées, face à son fiston qui débute dans le métier. Comme il n’arrive pas à signer le moindre contrat, le voici à nouveau sous la coupe de son géniteur. Une idée de base bien intéressante et qui en préambule déballe pas mal de clichés bien vus sur le métier de vendeur baratineur. Après quoi les relations se nouent et se dénouent autour de l’intrigue, quand contre toute attente, Gérald le fiston se découvre un don pour le métier de son père qui lui commence à avoir le blues. Gilbert Melki bien assuré face à Pio Marmai bien empêtré, l’histoire se répète et puis patine. On fait maintenant dans les blablas et les stéréotypes de plus en plus surlignés. En fin de compte c’est je crois un gros problème de mise en scène, plate et conforme.

    Pour en savoir plus
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Serge est un excellent vendeur dans un secteur qu'il connait bien depuis plus de 30 ans, les cuisines.
    Il déambule de foires commerciales en zones industrielles pour vendre son produit avec beaucoup d'efficacité et il est très bon dans son travail, reconnu par ses pairs. Un jour, son films Gérald "débarque" et lui demande s'il peut obtenir un stage de vente à ses cotés. Gérald nedit pas à son père que son restaurant a fait faillite et qu'en dépit de ses qualités, il pense à changer de voie.Pourtant très vite, Serge se rend compte que son fils, plus doué qu'il n'en a l'air, veut marcher sur ses pas, ce qu'il pense être une très mauvaise idée...

    "Vendeur" est un bon film. Sur un thème assez ordinaire, Sylvain Descloux construit un long métrage solide avec un Gilbert Melki très bon dans une composition à la fois réaliste et originale. En effet, s'il est reconnu dans son job, Serge vit dans l'isolement que connaissent bien de nombreux commerciaux, toujours en quête d'"amours tarifés", d'une ligne de coke ou de rasades de Whisky.
    Et cette vie là...Serge ne la souhaite pas à son fils. Le personnage recèle donc une vraie noblesse et une vraie intégrité, aux antipodes de sa spécialisation commerciale. Serge incarne un personnage "hors du temps", qui roule dans une BMW de plus de 25 ans, sans autoradio, un personnage touchant assez "scorsesien" qui erre au son d'une bande originale vintage de très bonne qualité.

    A ses cotés, Pio Marmai (Gérald) et Pascal Elso (Daniel) également très bons dans leurs rôles respectifs.
    Maxence!
    Maxence!

    16 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Caricatural, un peu, mais pas tant que cela, il suffit de faire un tour à la foire de Paris même si tous les VRP ne carburent pas à la cocaïne et aux escorts. Au-delà, un hymne à la passion et au professionnalisme que l'on soit cuisinier ou vendeur et un portrait qui apporte de la complexité et du doute dans une vie balisée. Le tableau social convainc peut-être plus que l'étude psychologique.
    ketzaldev
    ketzaldev

    10 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Sujet intéressant, pas assez poussé selon moi, avec beaucoup de longueurs et de plans qui n'apportent rien au film.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Une réalisation très moyenne, avec quelques plans intéressant. Une histoire plutôt original mais parfois brouillonne. Gilbert Melki est vraiment très bon, beaucoup de charisme qui se dégage du personnage. Je regrette tout de même que le film n'aille pas plus loin dans l'affrontement entre fils et père et dans le métier de vendeur aussi. Le film est sans doute un peu caricaturale, mais agréable à voir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Vendeur, un premier film très commercial

    Le 25 avril dernier, nous sommes nombreux à nous presser devant l’entrée du Club de l’Étoile, cinéma très humain et chaleureux situé à quelques cent mètres de l’Arc de Triomphe; et pour cause le film Vendeur de Sylvain Desclous avec pour têtes d’affiche Gilbert Melki et Pio Marmaï nous est présenté en avant-première.

    La nature même de l’évènement est une certaine mise en abîme: on nous fournit un sac rempli de goodies pour la promotion du film, le réalisateur et Gilbert Melki sont présents et un cocktail est organisé à la sortie. Je me félicite de ne pas être allé à l’avant-première de « The Assassin », on n’est jamais trop prudent…

    Vendeur, donc, est l’histoire d’un quinquagénaire Serge, vendeur itinérant vedette interprété par un Gilbert Melki qui nous présente un cousin éloigné de son personnage dans La Vérité Si Je Mens en y intégrant une profondeur et une sensibilité brillante, qui voit débarquer son fils Gilbert (Pio Marmai) dont le restaurant a fait faillite et qui cherche un emploi de toute urgence. Après des débuts difficiles pour ce dernier dans une société de vente de cuisines aménagées où son père fait office d’icône, Gilbert (le fils) se découvre finalement un don (notamment grâce aux conseils de son père). Mais cette nouvelle carrière n’est-elle pas un renoncement ? Finira-t-il seul et malade comme son père ?

    Ce film, le premier réalisé par Sylvain Desclous, est tout d’abord une plongée dans le monde fascinant de la vente, du management agressif et de l’enfumage de la clientèle. L’univers est dépeint avec précision (le réalisateur a travaillé en amont avec de vrais vendeurs) et le talent de Desclous se révèle à travers la transcription de la tension, du stress voire de la folie de ce milieu sans foi ni loi. Il réussit à donner au terme « vendeur » une connotation mystique, inquiétante.

    En effet, ici il n’y a aucune volonté de retranscrire une quelconque réalité sociale ou une critique « profonde ». Si la solitude et le mode de vie du père sont des thèmes majeurs du film, le réalisateur s’inscrit dans « une volonté de faire du cinéma » (comprendre par opposition au documentaire ou au film français social). Les surcadrages, costumes, le travail de la lumière ou encore le choix de la bande originale (fait avec Gilbert Melki) traduisent cette ambition de créer et magnifier une ambiance, une histoire, qu’elle soit réaliste ou non. Le terme de road-movie revint d’ailleurs plusieurs fois dans la conférence de presse qui suivi la projection, la voiture de Serge étant un décor récurrent et la route un sujet sous-jacent.

    Car il ne s’agit pas ici de se contenter de dépeindre la vie ou les névroses des professionnels de la vente en foire, mais de parler d’une relation père-fils, de l’âge adulte et des projections que l’on peut avoir de ses parents, du deuil, des schémas qui se répètent au sein d’une même famille.

    Famille dont les femmes sont relativement exclues, de par la profession, le tempérament et le mode de vie de ces trois hommes (on peut y inclure le père de Serge). Si elles sont le parent pauvre de ce film, Sylvain Desclous nous a déjà promis que son second film leur fera la part.

    T.T.R.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Un premier long métrage ambitieux, nerveux au sujet puissant : Serge, la cinquantaine, vend des cuisines. De foires en salons, il parcourt la France pour le compte de son patron dont il est de loin, le meilleur élément. Hyper séduisant, du bagou plein la bouche au service de sa mission, il sait mettre toutes les ménagères de moins de 50 ans dans sa poche. Sa vie privée en revanche est un naufrage. Seul, il passe sa vie dans les hôtels, en expert des relations féminines tarifées. Cigarettes, alcool et stress maximum impactent douloureusement sa santé. Quand son fils Gérald, qu’il ne voit pas souvent, vient lui demander d’intercéder en sa faveur pour être vendeur à son tour le temps de se renflouer, Serge hésite puis finit par accepter… Au-delà de la peinture au vitriol de la société de consommation et des pratiques ultra cyniques de vendeurs sans état d’âme, c’est le portrait d’un homme au bord du point de rupture et de sa relation filiale complexe qui m’ont intéressée. Gilbert Melki dans le rôle d’un père bourru, maladroit et protecteur fait des étincelles. Il est formidable et bouleversant, tout comme Sara Giraudeau en call girl au grand cœur (dont le personnage est malheureusement un peu vite sacrifié) et Pio Marmai, parfait en fils perdu. C’est assez drôle pendant la première partie, puis poignant pendant la deuxième… même si le dénouement, un peu précipité, m’a laissé sur ma faim. Je voulais aussi vous parler de la musique incroyablement pertinente, avec une mention spéciale aux percussions (qui m’ont rappelé le solo de batterie irriguant « Birdman » d’Iñárritu), qui suggèrent la tension avec beaucoup de subtilité.
    Julien B.
    Julien B.

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2016
    un film qui je dois avouer au début on est un peu perdu mais on s'y repère vite, on comprend très bien le fond de la toile qui est le milieu de la vente mais n'oublions pas avant tout que c'est une histoire entre un père et son fils comme pas mal de film sur une histoire de famille. Lorsqu'on regarde bien le film on se rend compte que c'est un rôle fait pour Gilbert melki et pas Gérard lanvin comme ce devait être des le départ.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2016
    Très moyen
    Le scénario est vide, le film n est pas intéressant, malgré la présence des bons acteurs et vu en avant première
    FRANCOIS D.
    FRANCOIS D.

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Vendeur oui mais vendeur d'un beau voyage
    Un film qui vous raconte enfin une belle histoire... ce qui dans un cinéma remplis de remake et suite divers fais beaucoup de bien.
    On rentre dans la salle avec sa vie et on sort avec de quoi l'oublier un peu ou surtout l'accepter un peu plus.
    Les acteurs et le réalisateur font mouche ils visent et touchent droit au cœur à notre humanité.
    tony-76
    tony-76

    1 085 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    « On ne chasse pas le Lion, on le tue ! » Faisant des études commerciales et étant fort intéressé par le premier long-métrage de Sylvain Desclous, Vendeur est une bonne surprise ! Le scénario est ambitieux et décrit parfaitement le monde de la vente (pour ici, on traite des cuisines). Mais, il y a aussi une partie où l'on parle d'une relation père/fils assez froide. Serge (G. Melki) est l'un des meilleurs vendeurs de France. Ce n'est pas le cas de son fils Gérald (P. Marmai), qui vient pourtant lui demander de le pistonner pour obtenir provisoirement un emploi de vendeur afin de sauver son restaurant en faillite. Un décor composé uniquement de zones commerciales, de bars et de routes. L'atmosphère de l'oeuvre s'avère très sombre, indécise avec une bande son honorable... La distribution des acteurs est bonne. Gilbert Melki, un acteur que l'on voit peu de nos jours au cinéma, est saisissant et très juste dans son rôle de meilleur vendeur en fin de carrière. Un homme solidaire dans lequel il ne peut se passer d'alcool, de sexe et de drogues. Et, Pio Mamai apporte pas mal d'émotion à son personnage, il le rend attachant. Le tandem fonctionne correctement ! Les rôles féminins sont un peu mis à l'écart, Caroline Poidatz est bouleversante, malgré ses courtes apparitions à l'écran. Sarah Giradeau reste passable, sans plus et n'apporte pas de grand intérêt à l'oeuvre du cinéaste. Des dialogues qui donnent un ton dynamique. Le spectateur apprend que le milieu de la vente s'avère rude et sans pitié où seule la commande finale compte ! Pour finir, Sylvain Desclous réussit à faire de ce Vendeur une oeuvre très intéressante et profonde. Un portait du métier prenant. Un cinéaste à suivre, donc...
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