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    Vendeur
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    103 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2017
    Traité comme un film noir, les personnages ne sont pas des caïds de la pègre mais des vendeurs de cuisines intégrées. Pourtant on est dans un monde aussi dur que celui des truands, ces hommes sont des tueurs à qui le chef des ventes, tel un parrain, réclame des résultats faute de quoi ils sont morts. La maison mère qu'on ne voit jamais, donne les ordres d'en haut, et les hommes exécutent, tout en bas. Dans ce monde violent, où les vendeurs consomment des stupéfiants pour tenir leurs objectifs, font la fête avec des putes pour célébrer leurs victoires, tels des voyous, un vieux vendeur se charge de former son propre fils. Tout se passe pratiquement de nuit, comme dans les polars les plus sombres, dans des chambres d'hôtels anonymes de zones artisanales, et le magasin des ventes où tous les jours on exerce son métier de tueur. Le vieux vendeur, comme un vieux tueur fatigué, essaiera de dissuader son fils de continuer le métier quand il le voit y prendre goût, goût de l'argent, de la conquête comme on a le goût du sang. Le père sait comment le fils risque de terminer : usé prématurément par une vie contre nature. Critique sociale et peinture de la vie quotidienne mélancolique et juste, dans laquelle Gilbert Melki Pio Marmai et Pascal Elso crèvent l'écran.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    46 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Bonne comédie dramatique bien interprétée. De quoi découvrir le métier de commerciale version rock'n'roll. ----Avril 2017-----.
    J'avais complètement oublié avoir vu ce film plutôt simple mais efficace. 3 grosses étoiles. ----Mai 2022----
    stallonefan62
    stallonefan62

    301 abonnés 2 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2017
    film moyen mais sauvé par la prestation et la prestance de Gilbert Melki qui tient le film !!!!!!!!!!!!
    Roub E.
    Roub E.

    1 001 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2017
    C'est ce qu'on pourrait appeler un film d'acteur. Son principal intérêt (ci ce n'est son seul) est la performance de Gilbert Melki en Vrp usé par une vie de bonimenteur et par ses excès. Personnellement voir un film sur des commerciaux l'étant moi même ne m'intéresse pas du tout et comme le fil du film est extrêmement classique il n'arrive pas à susciter l'intérêt. Reste donc Gilbert Melki qui porte le film à bout de bras.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2016
    Intitulé tout simplement Vendeur, Sylvain Desclous a choisi d'ancrer son premier long métrage dans le monde de la vente. Gilbert Melki incarne donc un vendeur extra qui passe de magasins en magasins en garantissant un retour sur investissement à ses employeurs. Son fils, qui peine à financer son futur restaurant, lui demande un boulot de vendeur. C’est avec le personnage de Pio Marmai que nous découvrirons les rouages de cette profession de solitaire alarmante. On apprend ainsi que l’empathie avec le client prime sur le niveau d’étude pour être un bon vendeur. La vente est un sport ou il faut être le meilleur pour être reconnu pour son talent. Mais au-delà de quelques techniques commerciales, le film se confond dans un scénario sans profondeur et à l’inverse de ce qui est dit, nous ne percevons aucune émotion pour la solitude et la maladie de notre personnage principal. Vendeur reste un thème intéressant mais limite, on aurait préféré voir un documentaire.
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    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Melki. C’est le premier nom qui nous vient en tête lorsque, la projection terminée et les premiers verres entamés, les discussions autour du film débutent. Peut-être parce qu’il sera nominé pour le César de la meilleure interprétation masculine, sûrement parce qu’il est l’un des seul objectif du film à être réellement réussi, aussi… « Vendeur » est d’abord une histoire de désillusion au cadre froid et impersonnel qui se déroule dans des paysages humides, entre banlieue parisienne et décor Nordique. Toute la famille que met en scène le réalisateur, qu’elle soit formelle (fils, père, grand-père) ou non (la hiérarchie dans l’entreprise) n’est chaleureuse que lorsque ses membres rapportent de bons points, en outre un plus financier à un système bien rodé. Ainsi, lorsque Gérald fait faillite avec son restaurant, c’est un rêve dont il perd les rênes. « C’est ce qui arrive lorsqu’on veut faire autre chose que du surgelé », s’énerve alors un Pio Marmaï à l’interprétation intéressante, bien qu’assez linéaire. Le film traite d’une société à deux vitesses, caractérisées par les personnages du père et du fils : tandis que l’un tente de survivre grâce à l’authenticité de sa passion pour la cuisine, accompagné pour l’aider de sa « future » femme (Clémentine Poidatz étonnamment juste dans tous les registres, autant dans celui de la colère que de la joie), l’autre possède une vie dévorée par la superficialité, entre fêtes d’entreprise dans lesquelles alcool, drogue et danseuses de charme passent sous son nez à lui, père plus absent qu’aimant. Il n’a pas de femme, mais voit des prostituées. Preuve de plus qu’il ne croit pas à l’amour, au vrai, mais préfère se placer dans un univers sexuel sans danger, car sans engagement. Mais, à un moment, le film perd pied. Sylvain Desclous, bien qu’il soit brillant lorsqu’il met en scène la mise en abîme de ses personnages, pousse le bouchon de la caricature de la solitude un peu loin lorsqu’il filme Melki, seul la nuit dans sa belle bagnole, les lumières comme fatiguées des lampadaires éclairant des bouts de son visage, derrière son pare-prise et ses lunettes de vue. Tout est trop marqué, remarqué. Les rebondissements sont pour la plupart attendus, tant que le film plonge dans une sorte d’hibernation latente à mesure que les personnages du père et du fils se rapprochent, suivi par l’inversion des personnalités de ces derniers. Sara Giraudeau débarque alors en Chloé. Ce n’est plus seulement du sexe qui est montré à l‘écran, mais de l’amour; Serge sait qu’il vient de tomber en plein dedans, quelques scènes après l’annonce de son cancer. Ils ont de sacrés voix; à eux-deux ils pourraient raconter des histoires et des histoires, sans jamais que la personne qui les écouterait ne se lasserait. Mais face aux scènes entre ces deux personnages, l’alchimie ne prend pas. On s’ennuie : trop de dialogues plats, décousus, on a cette impression que ces plans bercés par la lune ne se termineront jamais. Le film en lui-même, parfois, donne cette mauvaise impression au spectateur de ne le mener nulle part. Celui-ci doit presque s’accrocher si il veut rester jusqu’au bout. Certains de ses confrères n’y sont pas parvenus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    les dessous de la vente et de ses règles libérales. histoire intime et bien noire, on n'aura jamais plus le même regard lorsque nous ne leur ferons face à l'avenir. le film est poignant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Sylvain Desclous déjà remarqué pour quelques courts métrages de veine très réaliste propose pour son premier film une variation sur les rapports père-fils, insérée dans le milieu très spécifique mais aussi méconnu des vendeurs de grandes surfaces spécialisées. Les cuisines intégrées n'ont plus de secret pour Serge, vendeur accompli au sommet de son art qui n'a pas son pareil pour détecter le moment où devenu proie, le client hésitant tend docilement le cou pour se faire dévorer tout cru. C'est d'ailleurs immédiatement après un incipit nocturne des plus toniques montrant Serge dans son cabriolet filant sur l'autoroute au rythme hypnotique du fameux "Cadillac Walk" de Martin Moon (interprété par le trop tôt disparu Willy Deville) que Sylvain Desclous nous présente Serge dans un exercice de vente à l'estomac où Gilbert Melki montre une fois encore son excellence dans le registre de la séduction suave et distanciée. A priori tout roule pour ce grand fauve respecté et adulé qui comme tous ses congénères aux abords du crépuscule, s'isole comme pour mieux s'habituer aux coups de griffes à venir des jeunes lions qui lorgnent la place du roi mais aussi pour s'acclimater à un futur qui sera sans doute plus sombre. La vente peut avoir l'effet d'une drogue pour ses éléments les plus brillants, les reléguant à une vie de bohème durant laquelle la soumission à l'adrénaline les pousse à s'affranchir des contingences traditionnelles au détriment d'un équilibre familial qui fera terriblement défaut quand la lutte pour la première place sera devenue dérisoire. C'est le revers d'une médaille très vite retournée que nous expose alors le réalisateur, Serge étant montré sans fard et sans pathos dans le dénuement de sa vie intime faite de remords, d'amours tarifées et de rails de coke sniffés pour tenir encore un moment son rang. C'est dans ce contexte très brillamment dépeint que débarque Gérald (Pio Marmaï) le fils de Serge en quête d'un job dans la vente pour régler les dettes de son restaurant qu'il entend cacher à son père. Entre les deux hommes pudiques et maladroits se dresse le fossé d'une enfance sans figure paternelle et fatalement la tentative de Serge pour préserver son fils d'un métier dont il connaît trop bien les dangers qui se cachent tapis derrière l'euphorie des grosses commissions et des soirées arrosées se heurtera à la rancune taiseuse de Gérald. C'est ce difficile chemin l'un vers l'autre d'un père et d'un fils parvenus à un moment charnière de leur vie dont nous parle "Vendeur" de manière très subtile mais aussi sans détour, grâce à la mise en scène déjà très maitrisée de Sylvain Desclous qui fait montre d'un point de vue affirmé et d'une parfaite directeur d'acteurs. Un premier essai qui en appelle forcément d'autres qui seront à suivre avec attention.
    laurence L.
    laurence L.

    8 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Une belle surprise pour le premier long de Desclous… à la hauteur du casting qui était en lui même une vraie promesse. Un rythme donné par une très belle bande son, une batterie haletante… Une ambiance de polar pour parler de la réalité des vendeurs de stand, de salon… vendeurs à la papa… Cette métaphore est impactante, avec une ambiance un peu lourde, chargée, on est sur un fil, border… Tout fonctionne, un Marmai et un Melki comme on les aime… bref, un film réjouissif !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Excellent moment de cinéma vécu hier en présence du réalisateur Sylvain DESCLOUS au PALACE d'Equeurdreville. L'interprétation de Gilbert MELKI est excellente, on passe un très bon moment... Un film à voir, j'attends avec impatience le prochain film du réalisateur...
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2016
    C'est la triste vie d'un vendeur dont le but est de vendre le plus possible!; I a conscience que cette existence est minable. Le film n'est donc pas très gai. Gilbert .Melki est très bien dans le rôle.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    62 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Ce film incarne une dénonciation satirique du métier qu’est celui de commercial dont la considération humaine repose finalement sur l’argent et les dérives qui l’accompagne : la drogue, l’alcool et le sexe. Changement de ville, changement de vie permanent, il permet de comprendre de manière intrusive l’instabilité et la pauvre destinée de ce job déjà bien écrite dès le départ. Prenant dès le départ, les éléments se mettent en place fluidement. Une fois l’action démarrée, le spectateur n’a pas le temps de savourer une vraie action mais s’embarque rapidement dans l’aspect triste et empathique du film.

    Bilan : Beau casting, film instructif mais pas sensationnel.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Un bon film porté par le brio de Melki avec qui on peut s'identifier dès le premier regard. J'ai bien aimé la relation père fils qui questionne la place et le rôle d'un père lorsqu'il voit son fils changer de voie et de vie sans s'en rendre compte... Le laisser faire car il est adulte responsable? Intervenir ?
    Ovalie82
    Ovalie82

    27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Bon film qui arrive finalement à nous captiver du debut à la fin! Et Super Bande Son tout au long du film!

    Themes abordés:
    - envers du décor du métier de Commercial
    - complexité de la relation père/fils
    - difficulté de choix de vie (perso/pro

    Excellent Melki! On a envie de le voir davantage au ciné!

    Le duo Melki / Mermaï (pere/fils) fonctionne parfaitement! On y croit vraiment!

    Je vous le recommande, on passe un très bon moment 😉
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    330 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    Ce n'est jamais facile de faire son premier film, mais ça l'est encore moins lorsqu'on s'attaque à un sujet courant que tout le monde connaît (enfin, disons plutôt « croit connaître »). Et quoi de plus banal que le monde du commerce et des vendeurs ? Et bien, contre tout attente, Sylvain Descloux évite tout préjugé contemporain en nous proposant de rentrer littéralement dans ce milieux finalement méconnu du grand public tel un investigateur secret à la recherche d'une vérité. Pour cela, il nous propose de suivre Serge, LE vendeur par excellence, LA « Rolls Royce» de la vente que tous les magasins s'arrachent pour qu'il donne des leçons sur son art si parfaitement maîtrisé : à lui seul, il incarne un retour sur investissement immédiat et spectaculaire ! Et d'ailleurs Descloux filme Serge au travail tel un artiste éblouissant à chaque nouvelle représentation : les séquences de vente sont brutes, avec un montage assez cut soutenu par une musique rythmée et entraînante...et oui, le spectateur est, comme le client, immédiatement sous le charme de cet irrésistible démagogue commercial et ne peut plus rien faire d'autres que d'écouter attentivement son discours et de boire ses paroles quasi religieusement. La vente est un combat acharné avec le client dont l'issue ne peut être que la victoire du vendeur (parfaitement illustré par cette incroyable scène d'ouverture où spoiler: un groupe d’hommes rassemblé dans une salle jure foi et soumission à leur cause tel des soldats se préparant à partir à la guerre
    ). Bien entendu, cette recherche totale de la vente nous est dépeinte de façon réaliste, ne nous épargnant pas de nous décrire le cynisme des techniques utilisées, qu'il s'agisse de celles des managers pour motiver leurs employés ou de celles des vendeurs pour « cueillir » les clients. Mais voilà, Descloux a l'intelligence de ne pas se contenter de ce constat cynique et grinçant : il veut nous prouver que pour arriver à un tel statut, Serge a dû sacrifier pas mal de choses. En effet, afin de combler cette soif insatiable de pouvoir et de réussite, Serge est un devenu un nomade qui écume routes et salons au volant de sa BMW, le privant cependant de toutes relations sociales avec les autres. Il a d'ailleurs divorcé et a un fils qu'il ne voit jamais. Pour oublier le naufrage affectif de sa vie, il dépense à foison son argent si facilement gagné en amusement, drogues et prostituées...et oui être le roi passe par quelques concessions. Et c'est par l'intermédiaire de son fils venu lui demander de l'aide pour devenir vendeur et d'une jeune prostituée candide et lucide qu'il va commencer à ouvrir les yeux sur le triste bilan de sa vie. L'électrochoc sera violent mais salvateur...Le film vaut aussi le coup d’œil pour les jolies prestations de ses acteurs : Gilbert Melki est magistral dans le rôle de cet homme au sommet de sa gloire dont l'attitude est à mi-chemin entre et le cowboy solitaire et le mafiosi ; à un tel point qu'il parvient à nous faire apprécier son personnage pourtant rebutant aux premiers abords vis-à-vis de son état d’esprit vomitif au possible. Pïo Marmaï continue à me surprendre et nous propose un jeune homme au charisme à la fois magnétique et mystérieux dont la frustration issue de son échec professionnel le pousse à devenir celui qu'il a toujours détesté (ou comment le poisson rouge se transforme en requin !). Et, même si sa présence est moindre à l'écran, n'oublions pas la mignonne Sara Giraudeau qui incarne avec une justesse inouïe cette jeune prostituée au regard enfantin et au corps d’adolescente mais dont l'extrême lucidité de leur situation ( spoiler: « Un vendeur et une pute, c’est à peu près la même chose ! »
    ) va amener Serge a remettre en cause son train de vie pour commencer à accepter de vivre des moments de délices. Voilà, "Vendeur" se révèle être un premier film agréable et intéressant malgré son sujet de base pourtant peu attractif (les zones industrielles et les magasins de cuisine). De façon assez inattendue, Sylvain Descloux nous offre un portrait plutôt acide d'une profession jouant sur les apparences doublée d'une intéressante réflexion sur le choix de vie, la place des interactions sociales et plus particulièrement sur la relation père/fils au sein d'un monde où le pouvoir et le fric passent bien avant les valeurs humaines. Crédible, pudique et efficace, servi par un casting de talent, "Vendeur" est la preuve vivante que le cinéma français peut encore raconter des choses et nous séduire.
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