Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 7 mai 2016
Sujet original : le métier de vendeur.Un vendeur de type vieux briscard va tout faire pour empêcher son fils de "mal tourner" comme lui. La vie de ce vendeur : nuits d'hôtel avec des prostituées, des boites de nuits en zone industrielle et bien sûr clopes, alcool,drogues et son corollaire, vie de famille désastreuse. Melki est parfait dans son rôle tout comme Marmai.Un regret : pourquoi toute cette musique bluesy americaine alors qu'on navigue entre banlieue et Berry ? Il n'y a donc pas de musique française adaptée ? A voir
Le scénario de ce film est beaucoup trop pauvre pour qu'on puisse lui prêter un quelconque intérêt et c'est dommage car les acteurs sont plutôt bons. Tout est entendu ou déjà surexploité dans d'autres films autrement meilleurs. Le seul intérêt est la présentation de la face cachée du monde de la vente et de ses nombreux excès.
pas de pub on ne savait rien sur ce premier film , et bien c'est dommage. j'ai été scotché par le scénario qui peut paraitre simple mais qui fourmille d'inventions . c'est brillant , intelligent, superbement bien joué , aidé par une mise en scène parfaite , un montage rapide une bande son géniale ç est du très très bon cinéma français plein de chaleur et pourtant les rôles sont "cynique" a souhait, mais comme c'est bien fait . Sylvain il faut nous en donner d'autres de bon films comme celui la bravo
Les éllipses permettent de restituer cette vie désordonnée et chaotique ou l'on a du mal à se situer dans ses paysages urbains, ses ronds points et ses bretelles d'autoroute. Le présent est la valeur absolue d'une vie ou les succès du passé ne vous protègent de rien et ou le corps vous joue des tours . Les perpectives s'amenuisent. Gilbert Melki rend bohème et touchant son personnage qui m' a fait penser, en plus désenchantée, à celui du Meurtre d'un Bookmaker Chinois de Cassavetes . Pio Marmaï est son complément idéal en jeune qui apprend vite. Un ou deux cliché, mais un film qui a un coffre et un rythme.
Si l’on suit le titre de ce film à la lettre on s’attend à voir une introspection du milieu de la vente. Et si effectivement « Vendeur » ausculte quelque peu ce métier si particulier, ici celui d’un vendeur de cuisine très prolifique, ce n’est pas le cœur du film. Ce contexte toutefois bien croqué sert d’emballage à la relation entre un père et son fils qui ne voyaient que très peu et qui vont apprendre à se retrouver. Une trame assez classique mains néanmoins traitée avec justesse et acuité. Et toute la force du long-métrage se situe dans l’interprétation de son duo principal. Gilbert Melki, beaucoup trop rare sur les écrans, se révèle l’incarnation parfaite de ce vendeur qui a tout donné pour son métier quitte à délaisser sa famille et se retrouver dans une solitude amère et triste une fois les portes du magasin où il travaille fermées. L’acteur est impérial et ce rôle lui va comme un gant. On pourrait croire qu’il a fait ça toute sa vie. Pio Marmaï, plus en retrait, ne démérite pas pour autant accompagné de bons seconds rôles. Entre autres, Sara Giraudeau qui apporte un peu de douceur dans le rôle d’une prostituée pleine de tendresse et Pascal Elso, excellent en directeur de magasin loin de toute caricature, le casting n’interpelle pas au premier abord mais s’avère parfait. Les liens tissés par ces deux hommes qui apprennent à se réapprivoiser sont dévoilés avec parcimonie pour nous laisser le champ libre de reconstituer les pièces d’un puzzle familial fragmenté (on ne parle jamais de la mère par exemple). Cependant, le film parait un peu triste et terne dans l’ensemble, la faute à une mise en scène trop discrète et des lieux de décor peu amènes. Les zones commerciales anonymes et sans âme n’étant en effet pas le plus beau des décors de cinéma. « Vendeur » ne souffre pas en revanche pas de longueurs et égratigne en passant la course au profit de ces grands magasins qui ne se soucient pas de l’humain pour engranger des ventes. Pas inoubliable de par un manque d’ampleur vraiment cinématographique mais sympathique au demeurant.
Ce premier long-métrage de Sylvain Desclous possède de nombreuses qualités qui ne sont pas encore abouties, mais qui demeurent prometteuses. Tout d’abord, il porte une attention particulière à ses personnages qu’il cerne assez facilement, sans tomber dans la caricature. Ensuite, il sait parfaitement retranscrire l’ambiance du métier de vendeur, avec toutes ses ambiguïtés, ses bassesses et ses grandeurs. Mais ce qui finit par toucher c’est la relation tendue entre ce père et ce fils qui se cherchent et s’entrechoquent sans jamais vraiment parvenir à se trouver pleinement. Cette douleur est bien retransmise par les acteurs, vraiment bons. Par contre, le revirement du personnage de Melki est peut-être un peu trop abrupt pour être totalement crédible. Certes, un élément médical important vient changer la donne, mais cela peut-il vraiment tirer un homme de sa torpeur et de son aveuglement, rien de moins sûr ! Sans être un incontournable, Vendeur est une première œuvre encourageante qui annonce peut-être la naissance d’un auteur à suivre.
Plus qu’un film, une musique, une ballade mélancolique. L’histoire d’un vieux loup « VRP » qui a atteint son objectif de réussite professionnelle, mais a loupé sa vie privée.
Serge est le meilleur dans son domaine, le top du vendeur de cuisine, une référence, il brille de mille feux dans son boulot. Mais le soir venu, c’est tout seul qu’il se retrouve à l’hôtel, tout seul devant son scotch et sa ligne de coke puis enfin accompagné d’une call-girl en fin de soirée (Sara Giraudeau douce et et élégante). Gilbert Melki est au sommet de son art, il est Serge, redoutable, alcoolique, gagnant et perdant. C’est un grand rôle pour un bon comédien et il est résolument bien dirigé par Sylvain Desclous.
Au delà de l’histoire d’une ascension sociale ou l’homme perd de vue sa vie en route. C’est une histoire d’amour entre un père et son fils, enfin plus qu’une histoire d’amour, une rencontre, un échange qui tourne mal. Serge pense tout contrôler, son fils lui demande du boulot alors Serge le lance dans la vente sans grand espoir. Il lui apprend les ficelles comme pour se débarrasser de sa culpabilité de père absent. Mais la réalité va le dépasser et ce gosse qui semble si brave et si doué pour la vie va se faire piéger par la « grande vie » celle où l’oseille te fait basculer dans la facilité et la démesure.
Alors Serge regrette, trop tard , le mal est fait et l’élève dépasse le maître. Un regard poignant sur la relation père-fils, des dialogues ciselés et des acteurs inspirées.
Pio Marmaï fait des merveilles dans l’évolution de son rôle.
Sylvain Desclous nous en fout plein les yeux sur ce premier long métrage. Un road movie magique et désespéré, un scénario émouvant et une musique qui fait tout le reste. Alors, Desclous, on va t’attendre au tournant mais c’est sûr, tu vas encore nous bluffer car tu as du talent et les potions magiques qui font l’alchimie des meilleurs films.
Un excellent film dramatique et social. C'est un long métrage de très bonne facture dans son ensemble. Moi et une amie avons passé un excellent moment. Merci pour ce film original et bienvenu.
le seul intérêt de ce film c'est de nous prouver que les vendeurs sont des menteurs tant sur leur matériel à vendre que sur les offres de crédits mirobolantes !!! et après ça.... circuler il n'y a rien à voir !!!! à part Gilbert Melki
Ce film dramatique est vraiment très réussi et efficace dans son propos. J'ai été emballée par l'histoire très intéressante et surtout très pertinente.
Je ne m'attendais pas à autant apprécier ce film. Pourtant, j'ai été conquise. "Vendeur" est une très bonne comédie dramatique, servie par des acteurs impeccables, Melki et Marmai en tête (d'ailleurs, on croit vraiment à leur relation père-fils). Si le film suit un schéma plutôt classique (les débuts dans le métier, le clash, les retrouvailles entre le père et le fils,spoiler: la mort du grand-père ), il n'en reste pas moins passionnant. En effet, je ne m'attendais pas à autant aimer les "tribulations" de ces deux vendeurs de cuisines. Le charme opère, grâce notamment à une intrigue sans temps morts (même les visites chez le père de Serge sont réduites à leur strict minimum, contrairement à beaucoup d'autres films bâtis sur le même principe). La courte durée du film (près d'1H30) y est également peut-être pour quelque chose. Seul bémol, à mes yeux: certaines idées sont quelque peu tirées par les cheveux. Je ne connais pas très bien l'univers des commerciaux, encore moins celui des vendeurs de cuisines, mais le personnage de Serge semble avoir en lui tous les vices qui peuvent exister pour en faire, parfois, une caricature (spoiler: la drogue, les escort-girls, la boisson... ). En résumé, si l'intrigue reste classique, voire cousue de fil blanc, ce "Vendeur" n'en est pas moins réussi. Contrairement à ce que je craignais avant d'aller le voir, on ne s'ennuie pas une seconde.
Contrairement à son titre, le film de Sylvain Desclous était déjà peu Vendeur de prime abord. Une fois dedans, le format très court du film (1h29) aide à tenir le coup face à ce drame au potentiel gâché par une application trop scolaire à dépeindre un univers pas vraiment affolant. Néanmoins, si la vie secrète des commerciaux de haut-vol vous intriguait, ce film est fait pour vous. Sinon, passez votre chemin.
J'ai beaucoup apprécié ce film. La mise en scène et l'interprétation sont très bonnes. On a sur l'écran exactement le film auquel on s'attend. C'est à la fois accrocheur et subtil.
Simplement adoré ce film (aujourd'hui c'est mon jour de chance question ciné) D'abord j'apprécie beaucoup Gilbert Melki - depuis l'acrobate si ça évoque des lointains souvenirs à certains - et en tandem avec Pio Marmaï (son fils) c'est une paire gagnante. On entre un peu plus dans l'univers des "vendeur de cuisines" ceux qu'on approche quelquefois les dimanches d'hiver dans des centres spécialisés, un monde particulier, très bien croqué, avec l'envers du décor le soir et le reste du temps ! L'ambiance Foire de Paris tout à fait réaliste. Très bons choix musicaux, qui collent au scénario, à l'ambiance donnant un coté rétro mais pas trop, parfait. Petit plus : l'apparition de Sara Giraudeau, la couleur dans ce monde un peu "noir". Excellent !! **