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Le détective.
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4,5
Publiée le 20 mai 2015
Enfin une comédie à la française digne de ce nom! Toute en finesse, sans gag clownesque, bien jouée, bien filmée, bien réalisée. Une petite perle dont on ne parle pas assez. Il semble bien que Clovis Cornillac soit tout autant doué devant que derrière la caméra. Mais bon, je suis fan du bonhomme et donc pas obligatoirement objectif. Mais soyez assuré de passer un bon moment en allant voir ce film sans effets spéciaux démesurés, sans cascades rocambolesques, sans effusions de sang mais avec des sentiments palpables, des acteurs impeccables, etc... Un petit moment de bonheur, quoi!
On ne s'attendait pas à voir Clovis Cornillac proposer une telle mise en scène sur une idée aussi fraîche. D'un point de vue original, "Un peu, beaucoup, aveuglément" est une réussite en matière de comédie romantique ! Cette histoire d'amour très particulière sent bon le regard neuf et décalé. Marrant et entraînant, cette comédie se démarque des romances habituelles et nous tient en haleine par la découverte de son délire plus qu'agréable, tout en appréciant le duo d'acteurs (et surtout le charme de Mélanie Bernier).
"Un peu, beaucoup, aveuglément" partait d'un concept pour le moins original qui sur le papier était tentant, mais se révèle finalement terriblement, assurément décevant ! Si une chose retient mon attention dans ce double huis-clos façon théâtre (très en vogue actuellement !), c'est justement cette vision de deux appartements en coupe, dont la cloison reste la partie capitale, cette séparation toute légère qu'elle est, mais présente et indispensable à la manière d'une petite maison de poupée ou d'une maquette... À partir de cela, il y avait du bon à exploiter pourtant, des trouvailles à mettre en place pour aller vers le loufoque, les situations absurdes mais le réalisateur a préféré tout miser sur une histoire somme toute commune et surtout très répétitive pendant trop longtemps, lorsque nos deux voisins font tout pour importuner l'autre de manière archi caricaturale, avec des stéréotypes de personnages, entre l'ours mal léché et la jeune femme un peu coincée, Clovis Cornillac ou Mélanie Bernier poussant leur composition dans des limites malvenues jusqu'à en faire beaucoup trop ! On devine la suite à 100 kilomètres à la ronde bien sûr, d'autant plus que chaque personnage cabotine de plus en plus dans les expressions et son jeu outrancier... Quelques moments auraient pu sortir du lot, comme ce dîner de chaque côté de la cloison en présence de quatre convives, ou ce va et vient de mobilier dans chaque appartement... Et à partir de cette situation, je me suis mis alors à imaginer un tas de petits instants où, avec des procédés ingénieux issus du bricolage, comme lors d'un zoom arrière, l'immeuble aurait été filmé en miniature et de la même manière que pendant ce fameux repas. C'est à dire en coupe, en mettant en scène les rituels de la journée que le spectateur aurait eu à observer, tout comme une petite fille qui joue avec ses poupées dans leur maison en modèle réduit ! Ceci un peu comme un fil conducteur imagé et lié à l'enfance qui aurait apporté sa touche de magie, de poésie et d'insouciance... Au lieu de mes plans sur la comète, je me suis ainsi senti frustré de devoir assister finalement à une comédie inaboutie où le trait est forcé au maximum avec des ficelles énormes ! L'émotion se fait donc attendre, l'humour fait un flop énorme et la salle est de ce fait restée étonnamment la plus silencieuse possible pendant toute la séance. Dommage d'en arriver là comme si rien ne nous touchait, pas même cette pianiste qui enfin amoureuse et offerte à la vie, aurait dû nous remuer pendant son audition, et on ne peut s'empêcher de penser à celle autrement plus poignante et intense, lors de la finale de "La famille bélier" où on avait tous les larmes aux yeux... Il nous manque une chose essentielle dans cette comédie, celle d'être touché au plus juste, au plus profond pour en sortir comblé !
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3,0
Publiée le 28 mai 2015
« Un mur les sèpare mais tout les rassemble ! » Drôle et poètique, agrèable et romantique, "Un peu, beaucoup, aveuglèment" est le premier long-mètrage de Clovis Cornillac derrière la camèra! Quand on devient metteur en scène, on se surprend à être passionnè pour une petite cuillère! C'est ça qui est formidable quand on tourne car tout devient important! Une comèdie qui fonctionne bien et qui dèveloppe son imaginaire, sa crèativitè comme jamais, d'après une idèe originale de Lilou Fogli qui joue dans le film le rôle de Charlotte, une femme dèlurèe! Le personnage de Cornillac est une sorte de misanthrope, de gars qui s'est arrêtè de vivre sept ans auparavant après un drame, et surtout de type qui invente un casse-tête où le seul moyen de le rèsoudre c'est de l'avoir conçu! Inutile de dire qu'il a besoin de silence et qu'en plus il est un peu compliquè! Quand arrive cette jeune fille qui joue du piano, incarnèe par la pètillante Mèlanie Bernier (enfin un premier grand rôle dans une comèdie), qui va entrer dans l'existence d'un carcan un peu lourd! Silence et piano! Pas tout a fait compatible mais la rencontre est belle, un peu violente au dèpart, mais amusante à l'arrivèe! Bref, on trouve ici tout ce que l'on peut demander à un bon film français distrayant, quand il est bien composè, rèalisè avec soin (dècors et casse-têtes sont très rèflèchis), et interprètè par des acteurs de beau talent face à un mur! Même les seconds rôles, notamment Philippe Duquesne, excellent deuxième rôle et souvent sous-exploitè, rèussissent au film! Un fort capital sympathie pour un premier long prometteur...
« On se voit mieux, sans se voir ! » Un peu, beaucoup, aveuglément est une comédie française rafraîchissante qui fait un bien fou. En effet, cette comédie romantique se démarque des autres tout en restant sincère et drôle. Déjà, le concept est original : d'un coté de la cloison, un créateur de casse-têtes et de l'autre une jeune pianiste. Ils vont se créer une cohabitation forcée, sonore et aveugle. Comme une sorte de cache-cache en forme de jeu. Chacun de leur côté, sans se voir, sans échanger leurs prénoms, mais en se parlant à travers ce mur. Le réalisateur respecte les codes du genre avec un humour fin, bien placé au bon moment dans certaines situations. Il fait mouche ! Des dialogues malins, donc. Un casting vraiment sympathique avec l'acteur et maintenant devenu réalisateur, Clovis Cornillac qui est très investi dans son rôle. Accompagné de la séduisante Mélanie Bernier, un charme fou. Elle fait preuve d'un sacré tempérament comique avec ses gestes et son regard. Un tandem qui s'avère efficace et révélateur. Philippe Duquesne, l'ami de Machin (C. Cornillac) est attachant et souvent amusant. Egalement, la charmante Lilou Fogli qui est à son tour, crédible. Cette dernière est même la femme du réalisateur. Les autres personnages dans le récit sont intéressants. spoiler: Notons, le caméo de Manu Payet, irrésistible en faisant le caissier de chez Picard. La mise en scène est élégante avec un rythme qui se suit convenablement. Ce huit-clos est parfaitement maîtrisé. Une bande sonore énergique et très réjouissante dans les oreilles. De plus, la photographie est soignée et l'atmosphère est joyeuse. Evidemment, on trouve quelques petits défauts envers cette comédie sentimentale mais c'est enlevée, plaisant et agréable à regarder. Idéal pour passer un bon moment de détente (surtout si on a des examens à venir...). Et, n'oublions pas que c'est le tout premier long-métrage de Clovis Cornillac. Pari réussit !
Honnêtement je me suis forcé à regarder jusqu'à la fin car malgré son format relativement court, j'ai trouvé ce premier film de Clovis Cornillac convenu et presque ennuyeux. Ce qui devait faire l'originalité du scénario s'avère à la finale un handicap car une fois la mise en place des personnages effectuée, on tourne très rapidement en rond, et ce jusqu'à un final auquel on ne s'attendait pas du tout ! (nan je plaisante). Les acteurs jouent plutôt bien (Philippe Duquesne est excellent), l'histoire en elle-même n'est pas saugrenue, mais hélas la mayonnaise ne prend pas, faute à un manque d'originalité et de pep's.
Après trente ans de carrière et plus de quatre vingt rôles à son actif sur le grand ou le petit écran, Clovis Cornillac passe à son tour à la réalisation. C'est sa femme Lilou Fogli qui l'a motivé en lui proposant l'idée de Un Peu, Beaucoup, Aveuglement. mais savoir jouer la comédie implique t'il aussi de savoir réaliser un film ? pas si évident !
Pour sa première réalisation, Clovis Cornillac cumule les casquettes puisqu'il a en plus participé au scénario du film ainsi qu'à sa production et qu'il en tient également le premier rôle. D'autre avant lui comme Dany Boon ou Gad Elmaleh ont déjà tenté de tenir tout ses postes avec plus ou moins de succès. Pour Clovis Cornillac, on peut dire qu'il a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre.
D'habitude très amusant et même très bon dans des rôles plus sérieux, Clovis Cornillac semble cette fois ci manquer de direction d'acteur. Il surjoue énormément au point qu'on se demande si ce rôle d'ermite était vraiment fait pour lui. Apparemment il tournait ses scènes en fin de journée après tout le monde et la fatigue devait se ressentir. Jamais les deux comédiens ne se sont vraiment donné la réplique pendant tout le tournage. Si cela ne se voit pas grace à une montage habile, cela a pu jouer sur leur prestation décevante. On craquera tout de même pour la belle Mélanie Bernier, véritable bouffé de fraîcheur dans ce rôle de jeune pianiste coincée.
Curieusement Lilou Fogli n'as pas eu le droit ou l'envie de jouer le premier rôle du film et se retrouve en sœur du personnage joué par Mélanie Bernier. Un caractère totalement opposée à l'héroïne du film de femme toujours en quête d'une aventure extra-conjugale . Clovis Cornillac a fait aussi appel à ses amis comme l'ex-Deschien Philippe Duquesnes pas à son maximum mais tout de même bien amusant mais surtout Manu Payet pour un tout petit rôle d'employé d'un magasin de surgelé qu'on aurait aimé voir bien plus longtemps.
Le challenge du long métrage est que les deux comédiens passent tout le film séparé par une cloison donnant un petit coté original à cette histoire. Cependant celle ci suit tout de même le fil conducteur de toute bonne comédie romantique qui se respecte et on sait tout de suite très bien comment finira forcement cette histoire. Reste quelques répliques et situations amusantes mais le film n'est clairement pas aussi bon que ce pouvaient nous laisser croire les critiques dithyrambiques qui sont sur l'affiche.
Un peu comme Her de Spike Jonze, le message de Un Peu Beaucoup Aveuglement est qu'il est possible de tomber amoureux d'une personne sans jamais l'avoir vu. Cela nous est répété tellement de fois dans le film qu'il serait difficile de passer à coté du message. Cependant le film se contredit lui même car l'héroïne du film passe en réalité une bonne partie de son temps à espérer croiser celui dont elle dit pourtant ne pas avoir besoin de voir pour en être amoureuse. Encore un point noir pour cette comédie perfectible tout autant dans son scénario que dans son interprétation.
Sur une idée originale, Clovis Cornillac signe une comédie romantique amusante mais pas aussi bonne que ce qu'on aurait pu espérer. L'alchimie entre les deux acteurs qui au final ont joués chacun dans leur coin sans se donner la réplique ne passe pas toujours. La faute surtout à un Clovis Cornillac toujours dans l'excès qui donne l'impression de surjouer la majorité des scènes. Il lui manquait clairement un vrai metteur en scène pour le canaliser. Toute craquante qu'elle puisse être Mélanie Bernier n'arrivera pas à sauver le film à elle seule. Mais pourquoi ne pas avoir confié le premier rôle à Manu Payet pour se consacrer à la réalisation ? Celui-ci vole déjà le film en deux micro scène et aurait été certainement plus crédible face à Mélanie Bernier.
Une idée originale mais trop surjoué , avec trop de cliché , et donc au bout d'un moment on peut décrocher! Une fin que l'on devine et qui du coup est nettement moins originale!
On peut faire crédit à Clovis Cornillac de beaucoup de choses pour son premier film, le plus important étant sans doute un vrai respect pour le genre, qui permet à "Un Peu, Beaucoup, Aveuglément" de dépasser allègrement la masse assez répugnante de la "comédie franchouillarde" qui nous fait généralement honte : le point de départ du film est un "concept" fécond (disons "s'aimer sans se voir,... et après ?") comme il était de mise à la grande époque de la comédie (l'axe Lubitsch - Wilder, à mon sens inégalable), développé qui plus est avec un vrai respect des personnages, en particulier de la partition des personnages secondaires chargés de ramener de la "vie", voire du "danger" dans le programme. De plus, Cornillac multiplie les bonnes idées de mise en scène pour éviter la claustrophobie inhérente à son dispositif, une chose pas si courante, surtout chez un débutant. Alors, pourquoi "Un Peu..." échoue-t-il finalement et ne nous enchante-t-il pas ? Sans doute à cause d'un déroulement beaucoup trop prévisible de son parcours d'obstacles vers ce couple forcément réalisé dans le dernier plan du film, à cause d'un excès de bons sentiments (une dose de méchanceté n'aurait pas fait de mal !), et surtout, surtout, à cause d'une complaisance exagérée envers les clichés les plus ridicules de l'interprétation musicale du répertoire classique (la pianiste complexée qui se "libère" en dénouant ses cheveux et ouvrant son corsage... pitié !). On passe donc une fois de plus à côté de LA comédie française de l'année, qu'on continue d'espérer.
PS: Nos "artistes" devraient aussi comprendre que la population française ne se divise pas uniquement entre les bons bourgeois écoutant Chopin et les autres fans de... Serge Lama (ou Cloclo, ou Michel Sardou...). La démonstration aurait été beaucoup plus pertinente si Cornillac avait illustré une passion pour Radiohead ou Blur, non ?
Dans ce genre de comédie romantique centrée autour de deux personnages qui rendent eux-mêmes leur amour impossible, que fait le spectateur sinon attendre un rebondissement qui rassemblera les deux êtres ou les éloignera à jamais, au besoin en redistribuant les cartes autour des personnages secondaires ? On se doute bien qu'une chose ou l'autre comme ça finira peu ou prou par se produire. Sinon à quoi bon ? Les situations défilent donc ici tant et si bien que ça finit par faire un film. Mais ça n'en fait pas pour autant un scénario digne de ce nom. Le cheminement vers le dénouement attendu (ou d'un autre) a quelque chose de longuet et d'ennuyeux faute de surprise. Il y a bien un essai avec l'introduction d'un personnage tiers, mais ça fait rapidement flop. Au final, l'histoire, les personnages, la mise en scène n'arrivent donc pas à nous tenir en haleine. Un manque évident d'inspiration. On ne peut pas dire que ce soit un film raté mais ce n'est en tout cas pas un film réussi.
Non seulement c'est drôle mais ce film est tout en delicatesse et en finesse. Une perle. Un de ces films que vous avez envie de revoir en boucle tellement c'est bon pour le moral. Merci Lilou et Clovis pour ce cadeau. Et dire que Clovis ne se voyait pas réaliser !
"C'est pas parce qu'on est différent qu'on est plus intelligent" disait le slogan d'une pub des années 80. Ce slogan semble avoir été écrit pour le film de Clovis Cornillac. Alors effectivement, c'est différent et innovant mais surtout navrant voir chiant. On ne croit pas une seconde aux personnages, c'est cul-cul, bébête, "violoneux" à souhait... On nous promet une comédie décalée et originale, pleine de promesses... Raté ! L'emballage est séduisant mais le cadeau bien décevant.
Une bien belle surprise ! Ce qui est dur quand on fait une comédie romantique, c'est que c'est souvent du vu, revu et rata-revu. Là, un concept de départ original et que Cornillac parvient à faire tenir tout au long du film grâce à un film bien tourné (de belles images et - j'ai envie de dire forcément - une exploitation intéressante du son) et à des acteurs méritants (Mélanie Bernier explose à l'écran avec une grâce subtile) qui parviennent à nous surprendre avec des dialogues bien faits. Un film à voir... aveuglément !
Le premier film de Clovis Cornillac est un feel good movie trop outrancier pour toucher véritablement. Même si la réalisation est sérieuse, on a du mal à être convaincu, notamment à cause de réactions de personnages totalement invraisemblables.