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Votre avis sur Un peu, beaucoup, aveuglément ?
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Un peu, beaucoup, aveuglement apporte au cinéma ce que l'art contemporain apporte à la peinture : un peu de fraîcheur, quelques idées recyclées, et définitivement une empreinte peu profonde sur cet art, malgré une maîtrise tristement éraillé. L'idée est originale, quoi que rappelant le chef d'oeuvre Her - sur le développement d'un affect d'un quadragénaire routinier pour une voix féminine électronique -. Mais la sensibilité artistique de Spike Jonze met précisément en exergue la légèreté de ce premier film de Clovis Cornillac, que l'on se laisse presque poliment regarder jusqu'à la fin. On en retiendra surtout la candeur fragile voire ingénue de l'actrice principale qui voue un charme à cette amourette parisienne des temps modernes. Un peu, beaucoup, aveuglement a le mérite de refleurir l'idée que notre regard fait bruit à notre jugement, que nous n'entendons réellement ce que nous ne voyons pas. Et c'est ironiquement la tragédie de ce film, dont chaque plan est travaillé, la lumière et le son soignés, mais nous ne percevons pas ces attentions, enveloppées par une apparence de banalité.
Un film tout de même sensible, une équipe d'acteurs méritants, mais un résultat qui nous laisse sur notre fin dû aux talents des acteurs.
Un film tout de même sensible, une équipe d'acteurs méritants, mais un résultat qui nous laisse sur notre fin dû aux talents des acteurs.
L'acrice est sublime. C'est tout ce que jai retenu du film.
Ce film est trop insipide. Une simple histoire de voisinage sans grand intérêt.
Ce film est trop insipide. Une simple histoire de voisinage sans grand intérêt.
Caine78
Pour sa première réalisation, Clovis Cornillac ne démérite pas. Partant d'un postulat franchement original (les deux héros communiquent à travers un mur et ne se voient donc jamais), le film est ainsi propice à quelques situations étonnantes et savoureuses, l'apprenti cinéaste ayant également fait un réel effort sur l'écriture. Dommage alors qu'au-delà d'un bel éloge de Chopin et de quelques seconds rôles plutôt amusants (bien qu'assez conventionnels), « Un peu, beaucoup, aveuglément » ne parvienne jamais vraiment à s'éloigner des codes traditionnels de la comédie romantique, reprenant exactement les mêmes schémas sans jamais chercher à les renouveler ou s'en éloigner, si ce n'est donc par ce point de départ surprenant et à l'origine de ses meilleurs moments. Heureusement, le séduisant et très complémentaire duo Mélanie Bernier - Clovis Cornillac « himself » parvient à compenser ces faiblesses pour nous offrir un moment qui, à défaut d'être marquant, n'en reste pas moins assez agréable. Honnête.
Une comédie romantique singulière portée par un duo d'acteurs attachants. Le début peine à décoller, puis le charme opère progressivement face à l'inconguïté de leur rencontre et de leur relation amoureuse. Dès le début de leur histoire, ils luttent à leur manière
spoiler:
et de façon platonique
à l'usure de leur couple, avec pour témoin leur entourage. Ecorchés vifs, on en découvre au fur et à mesure les raisons. En outre, le film bénéficie de plusieurs compositions envoûtantes au piano.
à l'usure de leur couple, avec pour témoin leur entourage. Ecorchés vifs, on en découvre au fur et à mesure les raisons. En outre, le film bénéficie de plusieurs compositions envoûtantes au piano.
Une passionnée de musique et un passionné de jeux de réflexion doivent trouver un compromis pour pouvoir mener leurs activités respectives sans se gêner. Ils apprennent de cette façon à se connaître et à s'apprécier. Une comédie sans prétention mais avec une histoire originale et des acteurs sympathiques.
Tres jolie film.
C'est frais et sans pretention.
Pour un premier film ,Clovis Cornillac nous livre une comedie sympathique qui fait du bien.
Le casting est tres bon et chacun s'en donne a coeur joie.
C'est frais et sans pretention.
Pour un premier film ,Clovis Cornillac nous livre une comedie sympathique qui fait du bien.
Le casting est tres bon et chacun s'en donne a coeur joie.
Nullissime. Comment Clovis Cornillac aurait pu réalisé ce film ? Il n'y a rien dans ce film,a part quelques blagues. Le scenario est nul,sans intérêt. P. DUQUESNE sauve un peu le film.
Scenario simpliste , humour lourd, second degré s'abstenir, dans un jeu d'acteurs passables
Dialogues pauvres , sans relief
Dialogues pauvres , sans relief
Pour sa première réalisation, Clovis Cornillac a fait le choix surprenant mais original de nous présenter une comédie romantique légèrement décalée…pour ne pas dire totalement abstraite. Car oui, soyons franc : cette histoire d’amour entre deux « colocataires » qui ne se voient jamais est puissamment capilotractée…mais si on parvient à se convaincre qu’il s’agit tout simplement d’un joli conte un peu loufoque (un peu comme avec les aventures de la famille Malaussène dans "Au Bonheur des Ogres"), on se laisse facilement entraîner dans cette belle romance qui prône la beauté intérieure face à la dictature actuelle de la beauté physique. Avec un humour fin (comprenez « qui ne soit pas lourd ») présent du début à la fin, le film parvient à être totalement sincère et touchant sans être mièvre et cela fait du bien : une bonne petite bouffée d’air frais dans le cinéma français juste avant de se bouffer les pellicules formatées « drame social » et inintéressantes du Festival de Cannes. Il faut aussi souligner l’excellent travail du casting qui participe à la réussite du métrage : le duo « Machin » / « Machine » fonctionne très bien à l’écran grâce au côté vif et romantique de Clovis Cornillac et Mélanie Bernier, la belle Lilou Fogli incarne avec fraîcheur une femme mère de famille remettant en cause sa vie, et Philippe Duquesne est remarquable de justesse dans le rôle du copain fidèle mais un peu bourru mais tellement attachant. Même Manu Payet, pourtant peu présent à l’écran dans ce tout petit rôle d’employé de supermarché, parvient à être marquant lors de ces courtes apparitions. Pour un premier coup, Clovis Cornillac a réussi à rendre une bonne copie, ce qui est plutôt prometteur : "Un Peu, Beaucoup, Aveuglement" est une surprenante et agréable petite comédie romantique qui vaut le coup d’œil et permet de passer un très agréable moment. Parfait pour se remonter le moral.
3.9/5 de moyenne spectateurs pour ce film, j'en reste pantois... Certes l'idée de départ est originale, mais c'est invraisemblable de niaiserie et de clichés. Pourtant bon public avec ma partenaire, on a plusieurs fois baissé la tête de honte tellement certaines scènes sont neuneu, pour finir par prendre un fou rire/craquage nerveux. Trop de bons sentiments, trop de naiveté, une écriture premier degré sans subtilité. Bref, à moins d'être un inconditionnel de comédies françaises bobo, passez votre chemin.
Très mauvais film, on connait la fin 10 mn après le début, tout est téléphoné, convenu, ridicule. Clovis Cornillac devrait se cantonné à son métier d'acteur
Nyns
Quelle belle surprise! Je conseille ce film à tous les amoureux de l'amour, qui attendent d'une comédie romantique de l'audace et de la créativité. "Un peu, beaucoup, aveuglément", c'est une idylle touchante et gracieuse entre deux locataires qu'une simple cloison sépare, et qui vont par ce fait apprendre à se connaitre et s'épanouir dans cette atypique relation platonique, uniquement rassasiée par le son de la voix de l'autre (machin et machine). Étonnant car cela ne colle pas du tout à l'image que s'est façonné malgré lui Clovis Cornillac au fil de sa carrière d'acteur (le gars hirsute pas forcément sympa ni futé). Donc oui n’ayons pas peur de le dire, pour une première réalisation, il s'en sort plutôt bien. Il faut dire que même derrière la caméra, c'est une affaire de couple : le scénario a été co-écrit d'après une idée originale de sa talentueuse épouse Lilou Fogli, qui joue d'ailleurs le rôle de la sœur de machine. Je leur pardonne donc les moments gênants qui auraient pu être très pénalisant si je n'avais pas été enchanté par l'ensemble.
spoiler:
le lâché de cheveux orgasmique pendant la leçon de piano, la sœur qui donne rendez-vous à son amant dans l'appartement de sa frangine tout en étant au courant de la situation, et donc que son "beau-frère" va tout entendre (stupide non?)...
Mélanie Bernier est une plaisante découverte, mais le trait de candeur forcé surtout dans sa façon de parler peut être un peu agaçant par moment. Ce film soulève quand même avec bonhommie l'espoir qu'ont les relations amoureuses de survivre à l'intérieur d'une société individualiste en perte des valeurs fondamentales, dont les sujets sont de plus en plus tourné vers l'écran (de portable en l’occurrence) au détriment de l'autre. Même si tout ça n'a rien d'un scoop on ne peut qu'encourager la démarche sincère et chargée d'émotions positives.
Mélanie Bernier est une plaisante découverte, mais le trait de candeur forcé surtout dans sa façon de parler peut être un peu agaçant par moment. Ce film soulève quand même avec bonhommie l'espoir qu'ont les relations amoureuses de survivre à l'intérieur d'une société individualiste en perte des valeurs fondamentales, dont les sujets sont de plus en plus tourné vers l'écran (de portable en l’occurrence) au détriment de l'autre. Même si tout ça n'a rien d'un scoop on ne peut qu'encourager la démarche sincère et chargée d'émotions positives.
C'est frais, enlevé, mignon et drôle ! Clovis Cornillac et Lilou Fogli s'approprient les codes de la comédie romantique tout en les respectant. Les interprètes s'amusent et nous, spectateurs, en profitons pleinement. Mention spéciale pour la bande son, vraiment réussie !!!!! À voir !!!!!!!
Alain D.
Pour une première réalisation, Clovis Cornillac s’en sort plutôt bien. Il nous délivre une comédie bien mise en scène avec une bande musicale très riche. Le scénario est original ; il nous laisse tout de même quelques longueurs, un peu d’humour, un peu de romance parfois pathétique. Le jeu des acteurs est intéressant avec Mélanie Bernier très convaincante ; les « seconds » rôles sont aussi très brillamment assurés par la belle Lilou Fogli (la sœur de Machine) et Philippe Duquesne qui assure comme à l’habitude une superbe prestation dans le rôle d’Artus, l’ami de « Machin ».
De bons acteurs, une mise en scène travaillée, sensible et esthétique et ... ça ne prend pas.
La conclusion n'est pas à la hauteur de l'idée originale du départ.
Toutefois, il s'agit quand même d'un jolie premier film.
A quand la prochaine tentative cher Clovis?
La conclusion n'est pas à la hauteur de l'idée originale du départ.
Toutefois, il s'agit quand même d'un jolie premier film.
A quand la prochaine tentative cher Clovis?
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