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togashikanok
29 abonnés
33 critiques
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3,0
Publiée le 5 novembre 2019
L'histoire de personnages qui tombent amoureux sans se voir n'est pas neuf (Nuits blanches à Seattle par exemple), tout est assez cliché avec les situations quiproquos, heureusement on ne passe pas des heures dessus et Cornillac a eu la bonne idée de ne pas les étirer sur tout le film, Ca se laisse regarder, on arrive à sourire aux maladresses de Mélanie Bernier même si on voit un peu tout arriver à des kilomètres et que l'on sait à peu près tout ce qu'il va se passer au bout de 15 minutes (mais bon comme la plupart des comédies romantiques, ce n'est pas vraiment le but de vous retourner le cerveau). J'ai longtemps entre 2,5 et 3 comme note.
Le lieu est théâtral. L'idée est originale de prime abord mais le final se devine dès les premières minutes. J'ai aimé la bande originale et le dîner. Les personnages sont sympathiques et l'humour assez bon. On saluera au passage le premier long métrage de Clovis Cornillac qui est loin d'être un naufrage mais aussi loin d'être inoubliable.
Lorsque vous souhaitez aller voir un film, il est probable qu’il y a une chose que vous refusez obstinément : qu’on vous en raconte la fin. Il y a pourtant un sous-genre cinématographique qui échappe à cette règle, dans la mesure où, lorsqu’on se dirige vers un tel film, pas besoin que votre meilleur(e) ami(e) vous la raconte, cette fameuse fin, elle est fournie d’office. Ce sous-genre appartient à la comédie romantique : ce sont les films qui commencent par la rencontre d’un couple dont on s’aperçoit très vite que tout les sépare, qu’ils ne se supportent pas l’un l’autre et, qu’ensemble, leur vie est un véritable enfer ; et qui se terminent par le même couple partant main dans la main vers un avenir rempli d’amour et de félicité. Mais alors, puisqu’on connaît la fin, quels sont les éléments qui vont venir contenter le désir de surprise qui, lorsqu’il est satisfait, représente une part importante du plaisir qu’on attend de la vision d’un film ? Tout simplement le chemin trouvé par les scénaristes et les réalisateurs pour faire évoluer ce couple du point de départ au plan final. Pour "Un peu beaucoup aveuglément", sa première réalisation, Clovis Cornillac a choisi de pratiquer ce genre, à partir d’une idée de départ suggérée par son épouse Lilou Fogli, idée devenue un scénario écrit par Lilou Fogli, Clovis Cornillac, Tristan Schulman et Mathieu Oullion. Point de départ : deux appartements parisiens séparés par une cloison qui ne filtre pratiquement aucun élément sonore. Dans le premier habite depuis longtemps un inventeur de jeux type casse-tête, un ours mal léché, misanthrope, solitaire, un homme qui consacre sa vie à son travail, qui a besoin de silence, qui déteste le monde des smartphones, qui, depuis 7 ans, ne sort jamais de chez lui et qui n’a qu’un seul ami, Artus. Dans le second arrive une jeune femme qui, pour la première fois de sa vie, cherche à s’émanciper d’une quelconque tutelle masculine. Détail important : cette jeune femme est une pianiste qui va donner chez elle des cours à des gamins débutants et qui a pour objectif de préparer un prochain concours. Voisinage difficile à accepter pour quelqu’un qui recherche le silence ! Point d’arrivée : pas la peine de vous faire un dessin. La grande révélation de "Un peu beaucoup aveuglément" est sans conteste Mélanie Bernier qui interprète le rôle de Machine. Un compliment qu’elle mérite amplement et qui se suffit à lui-même : elle arrive très souvent à faire penser à Audrey Hepburn. Finalement, tous comptes faits, on peut considérer que Clovis Cornillac a plutôt bien réussi son examen de passage de réalisateur, malgré les quelques scories qu’on trouve surtout au tout début de son film.
Quel ennui !! Clovis Cornillac passe de l'autre côté de la caméra et réalise ici son premier film. C'est une sorte de comédie romantique décalée et soit-disant "originale" mais j'ai trouvé ça absurde, puéril, ridicule par moment et vraiment très plat au niveau de l'intrigue... Le scénario est d'ailleurs étrange et navrant : une histoire d'amour ... à travers une cloison ! A part une scène "amusante", le reste est terne, mou et grotesque. Je n'avais pas du tout "senti" ce film en voyant la bande-annonce, j'aurais du rester sur cette impression et m'abstenir !
Joli petit film, un peu comme un conte, le scénario est très original et astucieux, et le couple à l'affiche fonctionne bien. Quelques passages agaçants et sans intérêt, comme les personnages secondaires d'ailleurs, mais on passe un agréable moment.
Pour son premier film en tant que réalisateur Clovis Cornillac a choisi une romcom… Pas vraiment le genre de film qui permet à un réalisateur de montrer son style ou tout du moins d’imprimer un tant soit peu sa patte. Honnêtement si vous regardez ce long-métrage, vous ne verrez rien de plus que ce que vous avez déjà vu un million de fois dans ce genre cinématographique. Les étapes suivent sans faillir la mécanique classique de ce genre : la rencontre entre deux êtres qui n’ont rien à faire ensemble, les disputes et autres prises de bec, la lente naissance des sentiments, l’envol de la romance, le clash qui vient couler le bateau de l’amour, l’événement qui permet au couple de se rabibocher et pour finir le happy-end attendu depuis les premières minutes. Voilà ce à quoi vous assisterez ici, si vous vous décidez à regarder ce film. Alors, bien sûr on a un point de départ fort avec ces deux appartements mal insonorisés qui obligent leurs deux occupants à cohabiter tout en étant séparés par un mur, mais aussi malin que ce soit, cela n’amène finalement qu’aux mêmes péripéties, quiproquo et autres gags déjà-vu des milliers de fois et accoucher ainsi d’une comédie romantique finalement peu désopilante, très prévisible et assez insipide, même si elle n’est pas totalement ennuyeuse. L’interprétation fait le boulot, mais pas vraiment avec une grande créativité non plus. Pour juger du talent de réalisateur de Clovis Cornillac, on attendra un film plus personnel que ce long-métrage issue d’un genre cinématographique ultra-balisé. Un film pas absolument inintéressant, mais qui n’est pas vraiment et de loin indispensable. À défaut de mieux, peut-être...
C'est vrai que je suis très client de ce genre de film et que j'aurai du mal à écrire une critique objective. Mais bien qu'il respecte intégralement les codes du genre (rencontre impromptue, coup de foudre, engueulade, happy-end), Clovis Cornillac, pour son premier film comme metteur en scène, arrive à insuffler suffisamment d'originalité, de rythme, de gaieté, d'humour, pour emporter l’adhésion. Lui qui est plutôt habitué comme acteur aux rôles physiques (Scorpion, Le Serpent, etc), il tente le pari (réussi) de la comédie romantique. Par quoi commencer ? Déjà par le pitch de base complétement farfelu. Deux voisins séparés par une cloison où l'on entend tout tombent amoureux, se considèrent comme en couple alors qu'ils ne sont jamais vus ! Ce qui donne la scène surréaliste du repas où les deux avec leurs ami(es) dînent ensemble face à un mur. Si Cornillac en savant fou bourru fait plus ou moins du Cornillac, j'ai découvert la jeune Mélanie Bernier dont les grosses lunettes, les mimiques, la maladresse, la naïveté sont craquantes. Même quand elle jure avec sa voix cassée, elle est énorme ! Cette histoire est totalement improbable. La fin aussi. spoiler: Machin qui défonce son mur, Machine qui se précipite sur lui pour l'embrasser alors que finalement elle ne l'a jamais vu. Mais c'est pour ça que j'aime le cinéma. Car plus c'est gros (comme servir du boudin-purée de chez Picard lors d'un dîner romantique) et plus ça marche. Bref, en un mot comme en cent, le mari derrière la caméra, la femme au scénario, ont accouché d'un film aussi bon que la cuisine de Machine est brûlée. Improbable, certes mais qu'est ce que c'est bon.
Je m'attendais à bien pire avant de regarder cette comédie, je l'avoue. Finalement, même si tout n'est pas parfait, si pas mal de choses sont faciles, simplistes, à revoir, je me suis laissé prendre au jeu et attendrir par le final sans surprise mais quand même beau. La réussite du film tient en grande partie dans son actrice principale, Mélanie Bernier. Absolument adorable et touchante, elle rayonne et apporte beaucoup à une histoire qui reste agréable de bout en bout !!
Quand on a vu plusieurs milliers de films dans sa vie, on est ravi de voir une histoire encore jamais vue. L'originalité du concept est donc déjà plaisante. Comme l'ensemble de la comédie est plutôt agréable, ça relève le niveau de ce qui aurait pu être une simple rom com de plus.
C'est une comédie romantique française de bonne facture. Plusieurs raisons, un duo d'acteurs principaux convaincants, des seconds rôles intéressants, une mise en scène efficace une idée quelque peu original rende le film intéressant à regarder du début jusqu'à la fin.
Clovic Cornillac se lance dans la comédie romantique originale sur ole pitch de lancement, deux rejetés de la société qui se prennent de sentiments alors qu'ils ne se sont jamais vus et entretiennent une relation derrière une cloison. Dans le genre romantisme, les codes sont respectés mais entre un rythme un peu lent et quelques niaiseries, on en sort pas totalement convaincu.
Pas évident de lorgner sur les comédies américaines, et malgré une bonne idée de départ et quelques scènes vraiment drôles, le film s'enlise par manque de rythme et par son aspect répétitif. Mélanie Bernier est par contre irrésistible en voisine catastrophique, à la fois coincée et malicieuse.
Pour son premier film Clovis Cornillac s'en tire plus que bien c'est frais léger divertissant pas prise de tête , original , de plus les acteurs ont pris un réel plaisir à tourner ensembles et ça transparaît à l'écran et revoir le trop rare Boris Terral bref un très bon moment
Une sympathique comédie, originale, agréable et toute en finesse. C'est frais et mignon comme tout. Mélanie Bernier est absolument craquante et adorable. Belle réalisation, belle interprétation. Une excellente surprise.