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chrischambers86
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4,0
Publiée le 2 février 2017
C'est un film sur la France des petites gens! Un polar choc tournè en numèrique! Un film noir avec très peu d'argent, sans lumière artificielle, sans maquilleur, avec une zik qui envoie du lourd, Chloè - « Word of Word » , pour les connaisseurs! Assistant de Godard et de Kieslowski, Emmanuel Finkiel s'est surtout fait connaître à la mise en scène avec "Voyages" (la toile de fond, c'ètait l'holocauste) pour lequel il a reçu le Prix Louis-Delluc et le Cèsar du meilleur premier film! Dans cette oeuvre forte et pour le moins pessimiste, Nicolas Duvauchelle est un jeune père paumè qui vit dans une banlieue, accompagnè d'une jeune femme aimante qui peine à lui redonner l'envie de s'en sortir! L'histoire vraie d'un coupable idèal (Ahmed) accusè à tort par Eddie (Duvauchelle) dont la vie n'a jamais ètè facile! spoiler: Un soir, Eddie marche dans la rue avant qu'une bande lui tombe dessus et l'amoche sèvèrement! Puis Eddie dèclare formellement à la police reconnaître son agresseur! il sait que ce n'est pas lui! il ment et envoie le pauvre Ahmed en prison pendant six mois! C'est le fait divers, le point de dèpart de "Je ne suis pas un salaud" où le rèalisateur tente de nous faire comprendre ce geste impardonnable! Ce n'est pas souvent que l'on voit un acteur aussi brillant porter à bout de bras un film qui a ètè conçu avec trois bouts de ficelle! Difficile de ne pas penser à Patrick Dewaere quand on parle de la performance toute en rage et en intensitè de Nicolas Duvauchelle, visiblement habitè par cet homme à la dèrive! Le Cèsar du meilleur acteur 2017 est largement à sa portèe et ce ne serait que justice...
Film noir, film dur, film sans concession sur la violence sociale, "je ne suis pas un salaud" est une réussite totale d'un auteur injustement méconnu en France, portée par deux acteurs à leur meilleur niveau. Finkiel, contrairement à certains, ne fait pas dans le pathos ni dans le misérabilisme pour nous parler de la loi du marché...
Réalisé et scénarisé par Emmanuel Finkiel, ce drame nous délivre une ambiance malsaine qui se dégrade crescendo. Le scénario très mince (l'histoire tient presque complètement dans le pitch !) nous conte l'histoire affligeante d'un homme abattu qui ne va cesser d'accumuler les erreurs. Une histoire déprimante, au rythme très lent et spoiler: dont la fin est tristement prévisible.
Dommage car cette réalisation présente de bons cotés : une mise en scène correcte et un excellent duo d'acteurs avec Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry dans les rôles principaux.
c'est long long long et sans aucun intérêt. sur 1h50 de film le sujet banal et ordinaire est traité en 10mn le reste c'est du remplissage. ce film est sans vie. aucun sentiment ne se dégage de la part de tous les acteurs.
Emmanuel Finkiel nous conte une histoire qui pourrait s’apparenter à un fait divers qui tourne mal. En creux, il nous dresse le portrait d’un homme broyé par la vie et la société mais surtout la descente aux enfers d’un homme détestable. Il est toujours difficile de créer de l’empathie pour un personnage principal lâche, violent et menteur, surtout que durant tout le film on suit son point de vue et on est spectateur de ses actes. Pourtant, en dépit des circonstances et de ce protagoniste facile à abhorrer, on suit « Je ne suis pas un salaud » avec attention et dans un état psychologique toujours alerte. Et on parvient même à trouver des circonstances atténuantes à ce quidam peu fréquentable. La réalité sociale dépeinte ici est sans appel. Un homme quitté par sa compagne, ayant la garde de son fils par intermittence et qui se réfugie dans l’alcool entre deux rendez-vous au Pôle emploi. Une agression dont il est victime va le précipiter dans un gouffre inextricable lorsqu’il décrit un étranger comme coupable sans en être sur à la police. Désir de vengeance ? Inconséquence ? Suspicion quant à l’auteur de son agression ? Le film entretient bien le doute et nous plonge dans la psychologie d’un homme comme tout le monde qui va tomber dans la spirale infernale de son mensonge jusqu’au point de non retour. On pourrait reprocher au long-métrage de faire du surplace mais il nous empoigne dans ce tourbillon psychologique, juridique et social que l’on sent inéluctable. En cela, l’atmosphère grisâtre et anxiogène du long-métrage y concourt en nous captivant du début à la fin. L’interprétation sans faille et pleine de nuances de Nicolas Duvauchelle est pour beaucoup dans la réussite du film. Il tient certainement là le rôle de sa vie et concourt directement pour le César du meilleur acteur l’an prochain. Toute de failles et de nuances, sa composition de salaud ordinaire est monstrueuse. Lors d’une dispute familiale d’une violence inouïe, il réussit à nous fait peur comme jamais et donc, à nous impressionner. Face à lui la fragilité de Mélanie Thierry est une réponse parfaite. L’horreur sociale qu’ils affrontent et dont il devient l’instigateur nous tétanise, le drame familial qu’elle vit nous émeut. Si le final peut sembler excessif, il cristallise toute la frustration et le nihilisme d’un personnage broyé par la société puis par ses propres actes. Un film implacable et unique qui fait froid dans le dos.
"Je ne suis pas un salaud" est un drame social centré principalement autour de son héros Eddie, divorcé et à la recherche d'un emploi. Un soir, après une altercation dans une cité, il est pris à partie et se fait poignarder. Il désigne Ahmed à tort comme le responsable....
Ce film est douloureux et extrêmement réaliste. Nicolas Duvauchelle y incarne un anti-héros très authentique, impulsif et dépassé par une situation qu'il crée et qui le dépasse très vite. L'auteur fait passer à l'écran son coté écorché vif et une absence totale de maturité pour le coup. Le casting est bon notamment Mélanie Thierry dans le rôle de sa femme. Ce film a créé chez moi un sentiment de malaise tellement son propos était réaliste et que j'avais le sentiment qu'une telle situation et toutes ses conséquences dramatiques pouvaient facilement frapper tout un chacun.
Un drame social qui est un peu long à se mettre en route avec trois premiers quarts d'heure un peu plats, puis qui devient peu à peu très anxiogène avec une mise en tension constante. En s'appuyant sur un fait divers (une agression à l'arme blanche), le film tend à montrer l'emprise d'une société d'hyper-consommation, sans scrupules, sur un homme à fleur de peau, meurtri par un manque de reconnaissance patent et mis sur la touche. De tous les plans, Nicolas Duvauchelle porte le film sur ses épaules et vaut à lui seul le déplacement : il est tout simplement saisissant, oscillant entre sensibilité, rage contenue et paranoïa. Peut-être le plus grand rôle de sa carrière.
Beaucoup de longueur, une narration mal ficelée et parfois sans intérêt, ce film aborde des thèmes intéressants de manière très maladroite. Une étoile pour le jeu d'acteur...
Un film sombre qui questionne les souffrances d’un homme dans une société de plus en plus dure. (...) Parfois brillant, parfois maladroit, le film n’en est pas moins intéressant.
Une intrigue intéressante, des questionnant à la suie de la vision du film sur la société (ce qui le rend d'autant plus intéressant) Les derniers plans du film je ne les comprend pas trop. Dans l'ensemble bien joué.
Bof bof, le jeu d'acteur est très bon mais c'est un peu près le seul point fort du film. Ca finit vite par devenir très lent avec quelques scènes sans réel intérêt, j'ai fini par m'ennuyer.
Un film social et violent sur la trajectoire d'un pauvre type d'aujourd'hui chômeur et alcoolique ..Son agression va redorer son image auprès de sa femme et son fils. Il accuse on ne sait pourquoi un jeune innocent qui fait un coupable idéal, tout cela se passe dans un environnement d'une tristesse affligeante, décor fait de barres d'immeubles, de centres commerciaux. Nicolas Devauchelle que l'on suit pendant tout le film est remarquable
Bien que ce film puisse mettre en avant certaines réalités de la violence conjugale, je ne l'ai pas trouvé pertinent. Beaucoup de longueurs s'installent, le scénario est parfois peu crédible et se résume au synopsis.