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elriad
433 abonnés
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3,5
Publiée le 28 février 2017
aussi austère qu'anxiogène, Emmanuel Finkiel signe un film dur et violent porté par Nicolas Duvauchelle, excellent de bout en bout, qui trouve ici incontestablement son rôle le plus puissant. Un César aurait dû le récompenser sans nul doute! Pas d'espoir ici, aucune fenêtre d'optimisme ni de rédemption, la machine judiciaire autant que la culpabilité broient dans leur étau ce personnage qui n'attire aucune empathie en s'enfonçant dans son mensonge et sa violence intérieure. Un film fort qui aurait pu cependant épargner au spectateur son jusqu'au boutisme dans les dernières scènes.
Ce film offre à Nicolas Duvauchelle un de ses meilleurs rôles, il porte littéralement le film sur ses épaules. Il joue avec beaucoup de subtilité ce père de famille alcoolique et trop fier, qui enfermé dans un mensonge va culpabiliser de ruiner la vie d’un homme innocent. La progression du drame est elle aussi bien menée, lentement, mais sûrement, le mensonge d’Eddie gangrène tout ce qu’il essaie de reconstruire, sa famille, sa carrière. Le personnage d’Eddie est vraiment très crédible et permet également de retranscrire la force d’inertie de la machine judiciaire où tout acte, toute déclaration a immédiatement des conséquences et pourtant qui est menée par des hommes et des femmes faillibles (les épisodes avec les policiers ou la juge sont à ce titre édifiants). Un drame solide et sobre sur un homme à la dérive dont l’agression va servir à la fois de tremplin pour se reconstruire et le boulet qui peu à peu va l’entrainer vers ses vieux démons et vers la catastrophe. Un film prenant et qui mérite amplement le coup d’œil, ne serait-ce, encore une fois, que pour la prestation bluffante de Duvauchelle.
Très bon moment, je ne m'attendais pas à si bon d'ailleurs, c'est donc une bonne surprise. L'histoire est crédible, rapidement prenante et reste captivante jusqu'au bout notamment grâce aux personnages auxquels On peut facilement s'identifier. Il faut biensur souligner l'interprétation de Mélanie Thierry et Duvauchelle que j'ai trouvé vraiment géniaux, on ne peut plus convaincants . Toute l'intensité du film repose d'ailleurs sur cette excellente interprétation selon moi. Tout comme l'ambiance, le rythme qu'a installé Emmanuel Finkiel dans sa mise en scène, pile poil pour ressentir le malaise que traverse ce couple en apparence sans histoires... Le final est un peut être un peu extrême mais il ne gâche en rien la très bonne impression générale que j'ai eu de ce film fort et prenant dont le réalisme fait froid dans le dos !
Film âpre et dur ou comment un homme qui ressemble à monsieur tout le monde en arrive à changer du tout au tout ,Nicolas Duvauchelle est une fois de plus parfait
Les bases du récit sont posées de façon claire et on est tout de suite happé dans l'engrenage de cette implacable descente aux enfers d'un Nicolas Duvauchelle parfait dans son rôle. Les dialogues justes, la mise en scène efficace et la bonne gestion du rythme rendent l'ensemble très agréable à regarder, on ne s'ennuie pas une minute jusqu'au final, tragique.
Un film qui vous glace, qui vous laisse parfois pantois, mais un film remarquablement réalisé. Evidemment, une oeuvre à ne pas conseiller aux spectateurs dépressifs!
Nicolas Duvauchelle offre sa meilleure performance dans ce film "je ne suis pas un salaud". Evidemment, ce titre évocateur n'en ai rien face à la réalité du personnage tant les scènes sont violentes, tendues, austères et dont la personnalité du personnage principal pourrait faciller entre un homme aigri, voué par l'instabilité chronique. En tout cas, le film est relativement bien réalisé, mais qu'est ce que le scénario est lent à se dessiner. C'est dommage car le film vaut qu'en même la peine d'être vu.
On se perd un peu dans ce film, on se perd dans la tête de ce personnage qu'interprête Nicolas Duvauchelle. Il est assez doué lui d'ailleurs, il a son truc, j'en suis presqu'à dire que pour certains aspects, même s'il n'a pas besoin d'être comparé, c'est un peu notre Ryan Gosling à la française. Bref, lui et Mélanie Thierry forment un bon duo. Tout tourne autour d'un agression qui s'insinue au milieu d'une histoire d'amour, de famille déjà compliqué. Vont-ils renouer ou non dans la douleur, comment Nicolas Duvauchelle va-t-il gérer son agression et ce qui en découle ? Il sera soumis à une identification visuel. De là, on suivra son point de vue et celui de son coupable potentiel. Comment être sûr après le choc de l'agression, comment le vivre, comment en parler...jusqu'au bout j'ai essayé de comprendre et là, tout s'éclaire. Je me suis senti bête, mais c'était une belle ballade.
Eddie se fait agresser un soir par une bande. Il désigne Ahmed, coupable idéal mais en sachant au fond de lui qu’il n’est pas l’auteur des faits. Mais la machine judiciaire s’emballe et Eddie tombe dans une machine mensongère, tout en tentant de reconstruire sa vie affective et professionnelle. Je ne suis pas un salaud est un thriller psychologique qui sait nous donner froid dans le dos. Nicolas Duvauchelle est habité par son personnage et est pleinement aidé par Mélanie Thierry qui œuvre toujours pleinement pour donner de la profondeur à ses personnages secondaires. D’ailleurs, il serait peut-être temps de lui offrir un César. L’injustice est donc le maître mot de cette histoire aberrante. Toujours filmé du point de vue de la victime, on en oublie malheureusement que le présumé agresseur souffre également. C’est le point le moins réussi, car il y aurait eu matière à raconter les faits dans les deux sens. Quoi qu’il en soit, le scénario tient la route et nous sommes en haleine jusqu’à la dernière minute. Je ne suis pas un salaud est un long-métrage réaliste sur une spirale dramatico-judiciaire profonde. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Un homme en perte de contrôle où son statut de victime se troque avec celui de coupable ! "Je ne suis pas un salaud", avec son scénario fort et intrigant inspiré d'une histoire vraie, ne mettra pas longtemps à s'emparer du spectateur pour lui faire partager la situation délicate de son personnage central. Agrémenté par de jolies prestations (Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry), ce long-métrage saisit par son concept de situation inconfortable ne cessant de s'aggraver, où seules les valeurs et la morale d'un homme permettront de rendre justice en contrepartie de conséquences irrévocables !
"Je ne suis pas un salaud" nous pose la question de notre place dans notre société. Ici, nous suivons un homme qui est en décalage avec le monde actuel, qui a du mal à le supporter et qui finit par "s'en venger" en dénonçant un faux coupable suite à une agression. Mais tout ne tourne pas comme prévu et finit par le rattraper. Le scénario est plutôt bien construit mais il manque par moment du rythme. Les personnages sont bien écrits. Nicolas Duvauchelle est très impressionnant. Mélanie Thierry est géniale. La réalisation est à la fois sobre et sophistiquée, offrant des cadrages et des plans magnifiques en jouant avec les vitres. La bande son est, par contre, très irritante. Un beau film qui malheureusement n'a pas une grande distribution en salles.
Un mauvais titre pour un bon film. Nicolas Duvauchelle, qui semble parfois avoir des liens de parenté avec le regretté Patrick Dewaere, est excellent. Le couple qu'il forme avec Mélanie Thierry joue toujours très juste. L'histoire est crédible, sauf la fin inutilement dramatique. Le film était suffisamment fort pour ne pas avoir besoin de faire appel à un ressort aussi noir et aussi classique. Une vraie tranche de vie d'un jeune couple de la France d'en bas dans un monde difficile.
Drame sombre sur le délit de faciès et la descente aux enfers de 2 hommes: la victime, Eddie, qui, en quête d'un responsable, accuse à tort un couplable idéal; et l'accusé, Ahmed, qui n'a rien d'autre à se reprocher que d'avoir la gueule de l'emploi. Entrainés malgré eux dans l'engrenage judiciaire français, l'un comme l'autre devront se démener face à une justice aveugle et sourde. Porté par un Nicolas Duvauchelle aussi torturé que sanguin, le film se laisse bien regarder et justifie son titre autant pour l'un des protagonistes comme pour l'autre.
Bon ,ce film aurais pu être réalisé par A Cayatte vu son sujet , et alors un N Duchauvelle telle un Patrick Dewaere et oui je pèse mes mots . Drame sombre sur le délit de faciès et la descente aux enfers de 2 hommes: la victime, Eddie, qui, en quête d'un responsable, accuse à tort un coupable idéal; et l'accusé, Ahmed, qui n'a rien d'autre à se reprocher que d'avoir la gueule de l'emploi. Entraînes malgré eux dans l'engrenage judiciaire français. Ce film ont peut ce mettre à la place du personnage si jamais le cas nous arriveraient ,que faire , comment réagir ....... Ce film est prenant , intéressant et interprété par deux comédiens parfaits . un très bon moment de film socia