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    Je Ne Suis Pas Un Salaud
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    86 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    Eddie est un type à fleur de peau. Son mariage a connu de tristes jours, il est au chômage et il boit un peu trop, exacerbant son tempérament de sanguin. Un jour, il se fait agresser et poignarder dans la rue. Lorsque vient le moment d'identifier son agresseur, il désigne Ahmed, qu'il a aperçu quelques jours plus tôt mais qui n'est pas l'agresseur. Eddie maintient son témoignage, même dans le doute alors qu'il trouve un nouveau travail et se rapproche de sa femme et de son fils. Mais tiendra-t-il ? Révélera-t-il la vérité ? Son équilibre va-t-il alors basculer ? Avec "Je ne suis pas un salaud", Emmanuel Finkiel signe un drame social glaçant et nous présente un personnage complexe, pas salaud mais enfermé dans son espèce de lâcheté. Il est cependant difficile de le rendre tout à fait sympathique malgré la composition saisissante de Nicolas Duvauchelle. Heureusement on peut s'accrocher via le personnage de Mélanie Thierry, femme que l'on serait trop heureuse d'avoir mais qu'Eddie rejette inlassablement par son bouillonnement intérieur. Comportant quelques longueurs, le film bénéficie tout de même d'une mise en scène sous tension soulignée par une musique nerveuse. Et développe d'intéressantes thématiques sur la société d'aujourd'hui. Il reste cependant hermétique mais diablement efficace, en particulier lorsque le final intervient, glaçant d'effroi.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2016
    Drame personnel, drame social, drame familial, ce nouveau film d'Emmanuel Finkiel (Voyages) est l'un des plus intenses et des plus profonds drames français vu depuis longtemps. Victime d'une violente agression, on suit le parcours d'Eddy qui essaie de se persuader, et de nous persuader, qu'il n'est pas un salaud. Sans pathos ni jugement, la mise en scène, sèche, directe, et le scénario (inspiré d'une histoire vraie), sans complaisance, arrive à presque nous le rendre attachant et à presque nous faire aimer ce personnage perdu. Il est magistralement interprété par un Nicolas Duvauchelle qui trouve là sans doute son meilleur rôle. Il est aussi touchant qu'agaçant. On suit son parcours avec intérêt et émotion jusqu'à un dénouement, inattendu et peut être « too much », qui nous laisse pantois. Il porte tout le film sur ses épaules. Il est bien secondé par un solide casting, Mélanie Thierry, Nicolas Bridet, Driss Ramdi, et des comédiens non professionnels (hôpitaux, magistrats) tous impeccables. Un personnage complexe, un film fort et au final assez passionnant. Un beau tour de force de la part du réalisateur et de son acteur. Dans le peloton de tête, pour l'instant, des meilleurs films français de l'année.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Eddie Moreau n'est pas du genre heureux. Il traîne sa vie, au milieu des rues, l'œil chargé, à la recherche d'un boulot, et sans doute d'un verre ou deux d'alcool. Il a un enfant, qu'il éduque maladroitement, ce qui le rend profondément touchant. Et très vite dans le film, on se rend compte qu'il a ses casseroles, et que, finalement, cette histoire de violence qu'il subit, n'est pas vraiment un hasard dans son existence. "Je ne suis pas un salaud" n'est pas un énième film policier. C'est un drame psychologique, ancré dans l'ordinaire des vies désolantes, celles des gens sans travail, mis à l'écart du monde, qui composent comme ils peuvent, à la lumière de ce dont ils ont été dotés par l'existence. Bien sûr, Emmanuel Finkiel nourrit son long-métrage d'une réflexion plus large sur la société contemporaine, et des exclus qu'elle draine chaque jour. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est son personnage central, ce Eddy. La caméra le capte au plus près de la peau, des yeux. Elle guette un plissement de la lèvre, comme s'il était à tout instant au bord du vide, prêt à défaillir. Ce Eddy est perdu, et en accusant ce jeune homme maghrébin d'une agression qu'il n'a pas commise a priori, il s'enfonce inexorablement dans sa propre perte . Nicolas Duvauchelle incarne avec brio ce père de famille triste et attachant. Tout, dans les gestes, dans la voix, résonne au plus profond de ce personnage, comme s'il l'avait toujours habité. Il forme avec Mélanie Laurent un couple à fleur de désespérance. Véritablement, au-delà de la prestation des acteurs, le film est magistralement mené. La musique électronique accompagne cette descente aux enfers d'un homme à la dérive, accentuant la tension perceptible dès les premières images. La photographie joue avec les reflets de fenêtres, les devantures d'immeubles, comme si elle singeait à elle seule le ventre de ses personnages. Bref, "Je ne suis pas un salaud" est un film irradiant, une sorte de descente dans l'enfer ces gens désespérés, qui pourraient être nous.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2017
    Portrait noir, intérieur et profond d'un homme dépravé par une vie que se lasse d'elle même. Alcool pour seul réconfort, pourtant femme et enfant aimant. Tout ce qui est cassé est forcément dû, mais lui cherche le rachat. Quand la rue s'oppose à lui, il ne fait guère le poids. La vengeance qu'il traîne en fardeau, il se sert de se prétexte pour récoler les morceaux. En vain. Naturel chez ce personnage de tout casser, il finit par céder. Sublime interprétation du solide Nicolas Duvauchelle. Homme battu mais pas abattu, qui craque intérieurement tout au long du film. La mise en scène est claustrophobique, la bande son viscérale. Ce qui accompagne les frasques du bonhomme. Hargneux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2016
    Un type, ni vraiment sympathique ni vraiment détestable, est poignardé par une bande de voyous. Il doit identifier son agresseur, hésite, se décide enfin.

    Le titre est trompeur. Il voudrait nous faire croire qu’en dépit de tous ses défauts, Eddie (Nicolas Duvauchelle) n’est pas un si mauvais bougre. Sans doute a-t-il tendance à biberonner sec et à lever la main sur sa femme (Mélanie Thierry) mais l’agression qu’il subit lui offre une rédemption : sa femme lui rouvre les bras, son fils le regarde en héros, un patron accepte de l’embaucher. Les ennuis commencent quand il doit identifier son agresseur.

    Le dernier film d’Emmanuel Finkiel est bourré de qualités. La toute première scène est un modèle du genre qui nous fait toucher du doigt, avec un cadrage très serré et une musique obsédante, l’enfermement de son personnage. Les acteurs sont exceptionnels : Nicolas Duvauchelle en salopiot émouvant, Mélanie Thierry en mère courage.

    Mais l’histoire est tellement noire que le film, dans son refus de se rendre sympathique, atteint son but au-delà de toute espérance.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    un film sombre montrant un couple séparé mais qui s'aime encore,la femme est magnifique,courageuse,bien installée dans sa vie de mère et dans son travail,l'homme est plus ou moins asocial,violent et mal dans sa peau,une agression dans la rue subie par celui-ci va changer leur vie.l'interprétation est magnifique, mélanie thierry est émouvante et nicolas duvauchelle est tout à la fois pitoyable et inquiétant,sans oublier driss ramdy parfait dans un rôle difficile.cependant,je suis moins enthousiaste concernant la scène finale qui me semble hors de propos. en résumé un film puissant et de grande qualité à voir absolument.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Admirable Nicolas Duvauchelle ! Tellement crédible dans son personnage de looser impulsif. Mélanie Thierry, en compagne aimante mais meurtrie par cet homme, dont elle ne veut plus se heurter à sa destructivité et à sa violence, est aussi impressionnante. Film choc, qui déroule combien une agression violente peut constituer un choc traumatique aux conséquences boomerang. Un film sombre à la mécanique chirurgicale.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    Encore une performance exceptionnelle tirée par le formidable Nicolas Duvauchelle en homme ordinaire dans la trentaine qui est au chômage et une nuit, il est gravement blessé par une bande de voyous qui l'ont attaqué et poignardé. L'histoire tragique d'un homme solitaire perdu dans ses bonnes intentions de se battre pour faire partie de la société qui est plein de bonnes intentions. Mais qui est victime d'une sorte de malédiction. Ignoré, plein de colère et seule victime des circonstances. Une confusion, le désir d'être un bon père et un bon mari, une sorte de syndrome de Peter Pan. Un jeune homme à la recherche d'une vie normale honnête et hors de toute chance de convaincre. Un film qui semble familier mais en proposant un angle différent sur une forme de survie qui ne peut pas fonctionner. Un drame puissant et si déprimant que je ne vous conseille pas de voir si vous êtes vous-même sur le point de vous suicider. Mais croyez-moi Duvauchelle donne ici l'une de ses plus brillantes performances et il mérite un César pour ce rôle...
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Nicolas Duvauchelle joue dans ce film le rôle d'un chômeur instable et alcoolique qui pour reconquérir sa femme et la fierté de son enfant va fournir un faux témoignage à la suite d'une agression et y incriminer le jeune Ahmed (Driss Ramdi). Nicolas Duvauchelle, malgré un scénario assez faible, est époustouflant en père immature, affabulateur et violent. Il se dégage de ce film une atmosphère anxiogène qui peut mettre mal à l'aise car on a tour à tour de l'affection puis du dégout pour ce jeune, paumé et tourmenté. Un polar nerveux et sombre spoiler: qui laisse présager une fin inéluctable
    . Ames sensibles , s'abstenir!
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Assez mitigé sur ce drame. L'idée de départ est intéressante, le rythme assez soutenu; Malheureusement, le film, en plus d'être enlisé dans des guerres d'égo, semble être écrasé par un contexte sociétal beaucoup trop lourd qui frise (souvent) la caricature et dessert l'intention principale ...
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2021
    Le film montre surtout bien l'emballement du système policier et judiciaire. En revanche, le titre est un peu mensonger car si le personnage joué par Duvauchelle n'est pas un salaud, il y ressemble beaucoup. Et si l'on n'arrive pas vraiment à apprécier le film c'est justement qu'il est difficile d'éprouver de la sympathie pour lui, comme pour les autres personnages d'ailleurs...
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2021
    Un drame social glaçant qui dresse, en dépit d’une dernière partie excessive, le portrait d’un anti-héros impulsif pris dans l’engrenage du mensonge, interprété brillamment par Nicolas Duvauchelle, bien secondé par Mélanie Thierry.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Ayant découvert à sa sortie en salles avec son deuxième long métrage "La douleur" du réalisateur et scénariste Emmanuel Finkiel, je profite d'une diffusion télévisée pour voir sa première oeuvre "Je ne suis pas un salaud" et je confirme que ce cinéaste a du potentiel et est a suivre dans le cinéma Français !! Un père de famille au chomage , dont son couple a des hauts et des bas, participe à une fète et en raccompagnant une demoiselle avec plusieurs verres d'alcool , il se dispute avec des jeunes encagoullés dont on ne voit que très peu les visages qu'ils l' agressent avec un coup de couteau. Hôpital, convalescence , la police le convoque pour reconnaître sur cinq suspects l'agresseur, il en désigne un mais on se pose la question si, c'est lui qui clame l'innocence, c'est l'interrogation sur le personnage principal qui refait ménage en famille, trouve un CDD et dont le comportement reste un suspense. Un très bon film que nous propose Emmanuel Finkiel qui fait du bon travail das la mise en scène autour de son interprète principal Nicolas Duvauchelle crédible et expressif qui tient là un des meilleurs roles jusqu'à présent. Ce long métrage possède un vrai sens de cinéma avec des lumières et décors splendides. . Mélanie Thierry est excellente dans la peau de sa compagne. Un film recommandable.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2017
    Deux destins liés par un mensonge. Eddie a le droit à une seconde chance alors qu'il n'avait plus rien tandis qu'Ahmed qui lui avait tout se retrouve sans rien... Nicolas Duvauchelle qui est très bon incarne une sorte d'antihéros impulsif qui ne réfléchit pas beaucoup à ce qu'il fait et aux conséquences qu'il peut y avoir sur lui, les autres, mais surtout sur sa famille et ça, on s'en rend compte jusqu'au bout et cette terrible scène finale. Cet homme insouciant vit plutôt bien cette situation pourtant peu évidente jusqu'au jour où ce mensonge devient trop lourd à porter. À ce moment-là, j'aurais aimé que le réalisateur nous le fasse sentir en installant une ambiance anxiogène sans pour autant transformer ce drame social en thriller, mais en assurant un peu mieux cette transition au niveau de l'histoire. Le film est très réaliste ce qui est une bonne chose, mais cela veut aussi dire qu'il y a pas mal de scènes sans grand intérêt juste là pour renforcer ce réalisme ce qui créé de nombreuses longueurs. C'est inconstant, mais c'est quand même un bon film dur et sobre à la fois qui est surtout porté par un très bon casting qui donne toute la force nécessaire à cette histoire.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    Je ne suis pas un salaud : non, sans doute, mais un type paumé et incapable de s'insérer dans l'impitoyable jeu social, cela, c'est certain. Le film d'Emmanuel Finkiel vient, après La loi du marché et Arrêtez-moi là, confirmer que le cinéma français n'a plus peur de s'attaquer à des sujets si souvent traités par nos voisins belges ou britanniques. Je ne suis pas un salaud n'est pas un modèle de subtilité et ses postures sont parfois plutôt assénées que suggérées, notamment avec un dénouement spectaculaire d'une outrance injustifiée. N'empêche, le film possède une vraie tension qui passe par le jeu fébrile d'un Nicolas Duvauchelle on ne peut plus crédible en inadapté et marginal, trop fragile et violent intérieurement pour se plier aux règles de la société de consommation.
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