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    In the Fade
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    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    « In the Fade », quoi qu’en pense la presse, ou ce qu’en disent certains est un film de Fatih Akin tout simplement excellent...
    Diane Kruger joue une mère meurtrie comme si elle était habitée par son rôle, la justesse de son regard, ses expressions de douleur parlent pour elle !
    Parler d’un excès de pathos dans une telle situation, semble pour le moins assez curieux, ou dire qu’elle en fait des tonnes également...
    C’est justement tout le contraire qui se produit sous nos yeux, c’est un véritable chaos, où toutes sortes d’émotion et de sentiments percent l’écran et nous atteignent de plein fouet...
    Le vide, le néant total pour une femme, une mère qui a tout perdu, difficile d’être plus vraie et crédible !
    On suit donc tout ce travail de deuil, puis cette évolution, presque une remise à flot ou en fonction, tant on perçoit une mobilisation d’une énergie insoupçonnée, comme puisée dans l’amour pour cet enfant et ce mari, tous deux disparus...
    Impressionnant, touchant, et horrible !
    Toute cette première phase est en plus baignée à l’image des pleurs et de la douleur atroce, d’une pluie incessante qui semble encore plus la noyer de chagrin en l’enfermant avec elle-même !
    Le procès qui s’en suit va être un véritable révélateur de l’état d’esprit de Katja, où la peur de ne pas être crue, considérée, écoutée et reconnue dans son for intérieur est plus que palpable rien que par ses yeux quasiment hallucinés qu’elle jette sur les accusés à deux pas de sa position.
    La peur au ventre de ne pas obtenir gain de cause, est ressentie à chaque instant !
    Les avocats font aussi impression par un jeu d’acteurs diablement efficace et même passionnant à suivre !
    La fin par le choix adopté par cette femme, est assez époustouflante en elle-même...
    Une histoire d’autant plus terrible, qu’elle résonne presque en terme de témoignage quand on considère ces attentats monstrueux qui frappent des innocents là où on ne s’y attend pas !
    Un film plus que poignant, difficile et éprouvant, d’un réalisme à fleur de peau et magnifiquement mis en scène !
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Constatons pour commencer que l'ensemble de la critique dite "sérieuse" descend le dernier film de Fatih Akin.

    Ces critiques portent-elles sur des considérations liées aux qualités du film ? Souvent non, les articles débordent la plupart du temps sur des considérations d'ordre politique ou moraux.

    On reproche à Fatih Akin le parcours de son personnage, comme si le réalisateur affichait de facto sa solidarité avec lui (l'article de Serge Kaganski dans les Inrocks est à ce titre d'un niveau de bêtise inouï). En raisonnant aussi bêtement, on pourrait reprocher à Scorsese les errements du personnage de Taxi Driver, à Coppola le comportement des soldats de Apocalypse now, etc. A travers cet écheveau de jugements négatifs en tout genre, c'est finalement une sorte de nouvel ordre moral qui semble émerger de façon inquiétante.

    Mais je reviens au film. Katjia perd son mari et son fils dans un attentat. Qui sont les auteurs ? Le passé de son mari explique-t-il l'attentat ? Comment la justice va-t-elle agir ? Comment le deuil de Katjia peut-il s'exprimer ?

    Akin répond à ses questions dans trois parties très différentes, dont la variété donne du piment au film. Personnellement, j'ai souvent été égaré par la conduite de l'intrigue, et cela m'a beaucoup plu. L'accusation de certaines critiques sur la prévisibilité des évènements me semble absolument injuste, le dénouement final possédant un véritable effet dramatique.

    La prestation de Diane Kruger est exceptionnelle (prix d'interprétation féminine à Cannes) et on aura rarement ressenti avec autant d'acuité la difficulté du travail de deuil, qui irrigue le film du début à la fin. La mise en scène de Fatih Akin retrouve le niveau de qualité de ses débuts (on songe à De l'autre côté) : elle est à la fois ample et déliée.

    En synthèse In the fade ne me semble pas mériter la curée dont il est l'objet. Même s'il est globalement un peu trop appliqué pour vraiment décoller, il n'est pas sans mérite : la presse américaine lui a octroyé le Golden globe de meilleur film étranger.
    Marc T.
    Marc T.

    267 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Film ô combien excellent et poignant mené de bout en bout par une Diane Kruger au sommet de son art. On ressent toute sa souffrance et tout son désir de vengeance face aux meurtriers ( spoiler: un couple de simplets
    ) convaincus du bienfait de leur acte barbare. La fin, plutôt inatendue, est amené de main de maître et ne nous laisse absolument pas sur notre faim !
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    In the Fade raconte une histoire plutôt simple. Avec un sujet qui suscite des réactions personnelles des spectateurs, un peu plus en tous cas que dans des films dits de divertissement. Il peut provoquer un rejet pur et simple, on le constate en parcourant certaines critiques, qu'elles soient professionnelles ou pas. Trop de pathos estiment certaines. Ah bon, vraiment ? Parce qu'une femme pleure quand le terrorisme aveugle a décimé sa famille ? On peut estimer au contraire que Akin ne pousse pas le bouchon trop loin en la matière. Et qu(il fait montre de pudeur et de sensibilité. "Un éloge de la loi du talion" peut-on lire également. C'est ridicule. S'il est impossible de ne pas éprouver de l'empathie pour l'héroïne tragique du film, nulle glorification de ses actes n'est proposée et chacun dispose de son libre-arbitre pour en juger. Le tout est que ces actes-là aient une cohérence dans la psychologie du personnage et c'est le cas pour cette femme brisée, malheureuse mais aussi remplie de colère qui d'une certaine façon l'empêche de tomber. C'est la souffrance et la tristesse du samouraï (qu'elle a tatoué sur sa peau) qui s'exprime de cette manière. Si In the Fade évoque l'internationale néonazie et les failles des tribunaux, il est avant toute chose un portrait de femme précis et contondant dans des moments dramatiques. Et là, il n'y a aucune exemplarité ni leçon morale à tirer. Du point de vue cinématographique, In the Fade est par ailleurs une totale réussite, dense, intense et vibrant avec une mise en scène condensée et sans gras inutile (voir les scènes de procès). Enfin, il y a Diane Kruger, malmenée et stoïque dans la tempête. Une merveille d'interprétation dans un film digne et surtout profondément humain. On est vraiment loin du pauvre récit de vengeance que certains veulent y voir. Mais bon, comme toujours, à chacun son ressenti et son opinion.
    Stephenballade
    Stephenballade

    398 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Saviez-vous que le cinéma n’a jamais été un rêve d’enfant pour Diane Kruger ? Cela va en interpeller plus d’un, et pourtant c’est la stricte vérité. En effet, du village allemand où elle a grandi, cet horizon lui paressait trop inaccessible. Mais sa vraie passion à elle était la danse. Le destin en décida autrement, le jour où une blessure au genou brisa définitivement ses ambitions. Le hasard fait que son chemin croise la route de Luc Besson puis de Guillaume Canet qui lui offre son premier grand rôle dans "Mon idole". La suite, vous la connaissez comme moi : une formidable carrière internationale. Mais jamais de prix obtenu. Du moins jusqu’à "In the fade". Par ce film, c’est le temps de la consécration pour la plus française des actrices allemandes. Et il aura fallu pour cela qu’elle retourne dans son pays d’origine pour tourner son premier film en allemand et enfin remporter le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2017. Un prix qu’on imagine fort bien pour elle comme… inattendu. Et qui lui offre une sacrée revanche sur sa vie d’artiste. Eh bien franchement, ce prix n’est pas volé, tant sa prestation est saisissante. Remarquez, "In the fade" aurait souffert si elle n’avait pas été aussi sidérante, parce que tout le film repose sur elle. Imaginez que vous perdiez d’un seul coup deux de vos proches, dont un fils (ou une fille). Essayez d’imaginer qu’ils ont été tués alors qu’ils n’auraient pas dû mourir, à cause d’une bombe artisanale placée dans une rue commerçante. Imaginez la douleur d’une mère devenue subitement orpheline de son enfant et veuve. Vous n’y arrivez pas ? Je comprends : il n’y a guère que les personnes qui ont vécu ce genre de drame qui peuvent y arriver. Car même en redoublant d’efforts pour l’imaginer jusque dans ses moindres détails, je pense que nous resterons malgré tout loin du compte. Ne vous en faites pas, c’est ce que nous propose Fatih Akin. Et il nous le propose comme une espèce de dissertation, une dissertation développée en trois chapitres encadrés par une introduction et une conclusion. L’introduction est sous le signe des temps heureux : on voit un homme se marier au sein même d’une prison. Cependant on est cueilli à froid par une image dégueulasse. Rassurez-vous : ce sont en fait des images de type amateur. Puis intervient une première ellipse. Nous retrouvons le couple dans une vie normale, dont le fruit s’est matérialisé par un enfant. C’est le début du premier chapitre, intitulé "La famille". Ce chapitre sera suivi de deux autres, titrés respectivement "La justice" et "La mer". Au cours de ces chapitres, le récit se focalise sur la descente aux enfers de Katja. C’est à partir de ce moment que Diane Kruger peut laisser exprimer son immense talent en dramaturgie, dont nous en avions déjà eu un échantillon (et quel échantillon !) à travers le premier film de Fred Cavayé, j’ai nommé "Pour elle". Grâce à son époustouflante interprétation, on ressent toute l’horreur de la scène qui la fouette comme une immense lame de fond spoiler: (olala ! ses cris, qu'ils sont déchirants !)
    , cette panique qui la submerge, cette incompréhension qui lui fait perdre tous ses repères, cette douleur qui la noie dans un engrenage de colère. Pour résumer, habitée par ce rôle, Diane Kruger semble vivre ce que vit son personnage avec une rare intensité. Et le spectateur se voit réduit à la soutenir comme il peut, à l’image de l’entourage venu l’épauler mais complètement démuni face à ce genre de choses. Alors bien sûr, ce que je dis pourrait vous faire entrevoir ce film comme une longue litanie. Et il est vrai que ça peut ne pas trop donner envie d’aller le voir. Mais il n’y a pas que ça : le spectateur va être scandalisé par certains faits. A commencer par les beaux-parents, en particulier la belle-mère, cette femme sans cœur qui ne pense qu’à son chagrin et qu’on rêve de voir se faire insulter, voire même gifler. Et puis le tribunal, où se joue le procès d’un attentat au cours duquel les avocats se livrent une bataille sans merci. Bien sûr, la cause du spectateur penche inévitablement du côté de la victime, mais il sera quand même offusqué par les pratiques de l’avocat de la défense (entre autres). Tout cela pour en arriver à une chute brutale, que le spectateur sent venir mais qu’il refuse d’envisager. Et c’est là-dessus que le film se conclue, sur une note de synthèse élaborée en plusieurs tableaux. Le générique de fin arrive, et c’est encore groggy par les multiples chocs qu’il sort de la salle. Dans tous les cas, il ne faut pas se fier à ce que disent certains journalistes, parce qu’ils n’ont rien compris. Dire que ça déborde de pathos… oui c’est vrai. Mais dans ce cas c’est utile, au risque sinon de déshumaniser le propos. Mais OSER dire que nous avons là « une éloge de la violence kamikaze »… euuuuh elle est où l’éloge ? Au contraire, et c’est là que je rejoins le propos de l’internaute cinéphile elbandito, le film dénonce ces violences gratuites que certaines idéologies imposent. Quant à la fin, finalement… ne correspond-elle pas à la psychologie du personnage principal ? spoiler: Une chose est sûre : il ne devrait pas être révélé au tribunal les recettes détaillées d’une bombe artisanale. Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une vengeance…
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    76 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    En raison du sujet du film, j'avais beaucoup de craintes sur "In the fade". Aborder au cinéma un sujet aussi complexe, actuel et fort qu'est le terrorisme me paraissait presque mission impossible et pourtant, Fatih Akin s'en est à mon sens vraiment bien tiré. Divisé en trois parties, le long-métrage est brillamment mis en scène et propose un message, certes discutable, mais indiscutablement osé et plus complexe que l'on pourrait le croire. La première partie pose les bases du récit et offre des séquences assez immersives chargées en émotion. Bien que le cinéaste ne prenne parfois pas assez de recul sur les actes de la principale protagoniste, il pose des enjeux moraux clés passionnants qui permettront au long-métrage d'évoluer. Ainsi, la deuxième partie est à mon sens la plus réussie tant elle frôle la perfection. Les scènes de procès sont superbement mises en scène, installent une véritable tension dramatique et permettent au film de prend une ampleur morale inattendue. Au delà d'aborder, comme l'on pourrait s'y attendre la question de deuil, Fatih Akin interroge les mécanismes judiciaires et les fondements même de la société allemande. Les différents dilemmes moraux qui jalonnent le long-métrage sont représentés au sein de cette partie dans toute leur complexité et sans qu'aucun raccourci ne soit fait. C'est je pense la troisième partie qui a posé problème à la presse française, en particulier sa fin osée. Je ne pensais pas que le film finirait ainsi mais je comprend tout à fait le choix du cinéaste qui, contrairement à ce que j'ai pu lire, ne renonce absolument à ses convictions humanistes et ne fait encore moins un éloge des kamikazes. J'ai perçu cette fin comme une critique directe du système judiciaire allemand, présenté comme le principal fautif du destin tragique de la personnage principale. En effet (attention spoiler), c'est lui qui, par le biais du procès, spoiler: redonne d'abord vie à Katja qui renonce au suicide, avant que son incapacité à rendre la justice ne pousse Katja à se faire sauter, entraînant les terroristes dans sa mort. Le film ne justifie pas l'acte de Katja, il cherche à montrer comment inefficacité du système en place a conduis sa principale protagoniste au suicide
    . C'est une fin à laquelle on peut ne pas adhérer mais qui reste porteuse d'un message fort et indéniablement très impactant. A l'image de la superbe performance de Diane Kruger, je trouve ce film très réussi et vraiment important par son sujet qu'il traite de manière très courageuse.
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Le synopsis tient en trois mots : deuil, injustice, vengeance. Il convient de ne pas en dire plus pour ne pas porter atteinte à l'intrigue et à l'excellence de la mise en scène et de l'interprétation. Le genre de film au dénouement "coup de poing" qui ne fonctionne qu'une fois. Alors, surtout ne rien en dire. Ensuite, ça reste dans les mémoires comme référence cinématographique. On nous a laissé le titre anglais "In the fade" (dans le dépérissement), plutôt qu'une vague traduction. Ce n'est pas plus mal d'autant que finalement il y a assez peu de dépérissement chez l’héroïne mais au contraire, après l'abattement, de la puissance. Jusqu'au sommet de ce qu'il est possible de faire.
    elbandito
    elbandito

    345 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Quatre étoiles pour "Aus dem nichts" de Fatih Akin, œuvre bouleversante filmées en trois actes. Lorsque j'observe certaines critiques Presse qui évoquent "un éloge de la violence kamikaze", je suis choqué mais j’ai surtout l’impression que nous n’avons pas vu le même film. Car, bien au contraire "In the fade" dénonce cette horreur d’une façon âpre et tranchante, à mille lieues des films américains sur le sujet qui tombent souvent,eux, dans le pathos. Prix d’interprétation à Cannes amplement mérité pour Diane Kruger, diamant brut qui, sans fard, dévastée puis vengeresse, porte littéralement ce film très politique ses épaules. Et cela nous aide à faire l'impasse sur les quelques invraisemblances du scénario, comme le jugement du Tribunal incompréhensible par exemple.
    Fredegra
    Fredegra

    5 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 avril 2018
    Des nazis, lol. Alors que les attentats sont à 100% - ces derniers temps - des attentats islamistes, on nous ressert la vieille bonne soupe des attentats nazis. Risible et pitoyable. Visiblement on a peur de nommer un chat un chat.
    Marc 2
    Marc 2

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Un film pour certains des retournés du cerveau situés généralement à l'extrême gauche politiquement.
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Comment vivre et faire le deuil après avoir perdu sa famille dans un attentat à la bombe ? C'est ce que l'on va découvrir avec « In The Fade », portée par Diane Kruger en mère de famille détruite mais impressionnante comme jamais. Le film se base avant tout sur des faits d'attentats assez connus en Allemagne, par un groupe de terroriste néo-nazi.
    L'histoire se divise en trois parties : la perte et le deuil ; l'injustice ; la vengeance et l'après. Si la première partie est choquante et la deuxième haletante, la dernière tient moins en haleine mais nous livre un final tout de même poignant.
    Diane Kruger porte donc le film sur ses épaules et bouleverse, sans tomber dans le pathos. Elle est tellement convaincante qu'on empathie et qu'on enrage pour elle.
    Le réalisateur a également pointé du doigt la tendance des juges et policiers à pencher les soupçons envers la victime elle-même : était-elle impliquée dans des affaires mafieuses ? Continuait-elle à dealer malgré son séjour en prison ? En incluant ce jugement, il dénonce par la même occasion l'incompétence des pouvoirs publics, car dans les vrais procès, on pensait que la victime était forcément liée d'abord à une magouille ou un réseau, la preuve de crime raciste ne venant que bien plus tard. Ce combat pour que justice soit rendue ne laissera pas indifférent.

    cinephile-critique.over-blog.com
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Un film de belle qualité, autant par le jeu éblouissant de Diane Kruger, que par l'élégance de la caméra en toutes situations, extérieurs, gros plan tribunal, nuits, mer, et par la musique qui est très appropriée à la mise en scène....On est presque dans un thriller au niveau rythme, et même si le scénario est assez basique (attentat, tribunal, vengeance) il est conforté par la grande sincérité de l'histoire avec des condamnations politiques évidentes et même le rôle de Facebook
    et des "like" pour confondre quelqu'un juridiquement....Méfiez vous des réseaux, les bien nommés, donc...
    Le reflet de la société allemande et de ses ambigüités par rapport à son passé est aussi mis en évidence....Le film a un très beau rythme, je me répète , et Fatih Akin, dont le génie n'est pas démontrer nous gratifie d'un film adroit, politique et très lucide.....Souhaitons quand même que son prochain, regardent plus vers les rapports humains populaires (pas dans le sens péjoratif évidemment), dans le sens premier,où il excelle encore plus.....Je conseille
    circusstar
    circusstar

    138 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Diane Kruger extraordinaire dans ce drame magistralement interprété. C’est un très bon film, très poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Joli petit navet en forme de téléfilm où l'on s'ennuie ferme. Acteurs plats et caricaturaux. Evénements montrés avec le dos de la cuillère, scénario exsangue. La douleur suscitée par les attentats est détournée au profit d'une actrice désirant son grand prix à Cannes. Ce qui conforte le dévoiement de ce festival pompeux et nauséeux.
    Cynévore
    Cynévore

    60 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    "In The Fade" est un mélodrame sur la tourmente d'un personnage dont on ne connait rien, sinon qu'il souffre. Tout le récit tourne autour de sa douleur, et face à cela, on se demande comment compatir. Pas d'enquête, pas d'intrigue, rien qui nous attache au personnage. Juste des torrents de larme. Pendant 1h45, on se sent extérieur au problème, dans un ennui coupable mais bien réel. Alors, que dire de plus, sinon "Pas terrible" ? "Pas terrible" d'avoir voulu sensibiliser à une réalité tragique sans y parvenir... Après tout, c'était le but : partager une souffrance, faire prendre conscience par les tripes que des types meurent dans des attentats néonazis à cause de leur origine ethnique. Pour la partie "prendre conscience", okay, c'est fait. Mais en ce qui concerne les "tripes", ça reste à revoir. Et pourtant, c'est cette dernière partie qui compte quand on adapte une histoire comme celle-là au cinéma. Sinon, on se contente d'un article de journal...
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