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Cinemadourg
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Nous allons vivre, en trois actes, la vie d'une allemande frappée de plein fouet par un attentat à la bombe qui va ôter la vie à son mari Kurde et à son jeune fils. Diane Kruger incarne de façon bouleversante le rôle de cette Katja Sekerci touchée dans le fond de son âme par cet acte barbare. Elle remporte d'ailleurs le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2017. La première partie du film est la plus terrible avec la tragédie proprement dite, les actes 2 et 3 sont plus didactiques même s'il est vraiment intéressant de suivre l'évolution psychologique de cette femme face à "l'après" : le procès et les conséquences du jugement. Un thriller dramatique assez prenant qui vaut le détour notamment pour la prestation poignante de cette actrice de 40 ans. --> Site CINEMADOURG <--
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0,5
Publiée le 15 juillet 2020
In the Fade est un film ennuyeux avec une mauvaise mise en scène et une histoire peu crédible. Je me demande qui écrit ce scénario et je ne veux pas le savoir. Le jeu des acteurs étaient terrible. Dans chaque phrase il y avait une pause, puis un regard infini dramatique, une autre pause et une autre phrase à nouveau. Tout était amateur et a petit budget. La mise en scène était trop stérile, pas convaincante et sans réelle émotion. J'attendais beaucoup plus de ce film. Ce que j'ai vu était ennuyeux, moralisateur et prévisible. Katja était un personnage tellement détestable qu'il était impossible de ressentir de la sympathie pour elle. Le film avance lentement surtout après que la femme a perdu sa famille. Le personnage principal est également très antipathique. Donc vous vous retrouvez à regarder un tas de scènes ennuyeuses mettant en vedette un personnage que vous n'aimez pas et auquel vous ne pouvez pas vous identifier. À un moment donné dans la scène du tribunal, j'ai réalisé que le père du suspect était beaucoup plus sympathique que le protagoniste principal. Enfin de nombreuses scènes sont complètement jetables et n'ajoutent rien au film et servent simplement à vous engourdir de plus en plus alors que ce film continue sa conclusion ennuyeuse et prévisible. Conclusion : Les drogues sont cool et les nazis sont violents. Une vraie perte de temps...
Un film captivant et dur sur les conséquences d'un attentat, porté par l'interprétation magistrale de Diane Kruger. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
J'attendais ce film avec impatience depuis que l'actrice principale a eu un prix à Cannes.. Il a fallu attendre le mois de janvier, si longtemps, pour enfin pouvoir le voir. Bien entendu, ce film est remarquable et l'actrice mérite amplement son titre. Ce film est très dur et éprouvant à suivre car on se met complètement à la place de cette femme. Le film se découpe en trois parties, ce qui permet de ne pas s'ennuyer. Un groupe de néo nazis fasciste a commis un attentat en Allemagne et cette femme a perdu son mari d'origine kurde et son fils. Ce sera la fin du monde pour elle et après spoiler: un procès particulièrement injuste et inadmissible, elle sera fera justice elle-même.
Le panel des sentiments qui traverse l'esprit et le corps de Diane Kruger est énorme. A travers elle, par son talent, elle nous entraîne dans tout ce qu'elle éprouve. Tout d'abord la peine immense à la mort de son mari turc et de son fils, un chagrin très fort qui fait qu'elle avance sans avancer...Puis le procès des nazis coupables de cet attentat à la bombe, procès bâclé et où ils s'en sortent. De là, il ne lui reste plus rien que des flash-back qui ne font que renforcer sa haine et son désir de vengeance. Elle est déterminée et ira jusqu'au bout. La fin de ce film est incroyable et bouleversant.
Film puissant, juste et remarquablement interprété. On en ressort avec un goût amer qd aux décisions de justice et à l'existence de l'extrême droite en Allemagne et en Grèce. À aller voir d'urgence.
Diane Kruger, une présence, une actrice incroyable dans ce rôle d'une femme blessée, meurtrie dans sa chair. Un film, une œuvre bouleversante. Reflets d'aspects les plus sombres de l'Allemagne, mais aussi de l'Europe, de de nos sociétés malades. Un film, une œuvre indispensable.
Par rapport à l’ensemble des films de vengeance, celui de Fatih Hakin est médiocre. Soit c’est du Tarantino sous Temesta, soit du John Whoo bavard. Chapitré de façon deuil, procès, vengeance, le résultat est à la limite de la caricature et déséquilibré entre les parties. Le film évite toute exploration du racisme anti turc par les Allemands, que ce soit de la population ou de la police. Dans cette partie, le film va très vite et va trop vite. La relation du personnage incarné par Diane Krüger avec ses parents et ses beaux-parents est tout aussi limite. Les tourments de l’héroïne sont très peu explorés, la morbidité de ses pensées sont très édulcorées, ou très peu exprimées (Malgré la très bonne interprétation de Diane Krüger). La fin pâtit très fortement de cette absence, l’acte final déconcerte en conséquence. À tout prendre je préfère voir un film de Michael Haneke ! Fatih Hakin a sans doute voulu faire un film pour plaire à l’ensemble des films occidentaux et au résultat il se plante. Et par rapport à ses précédents films l’aspect cinématographique est malencontreusement absent. Pour une production germano-française, pourquoi distribuer le film en France avec un titre en anglais ???
Il y a 2 bonnes scènes dans le film : un morceau de Queens of the stone age qui passe dans un bar et la scène où le père témoigne contre son fils. Le reste est très moyen, la faute à un scénario manichéen au possible, très binaire qui perd en plus sa crédibilité dès le départ (mettre une bombe sur un vélo neuf non attaché, susceptible d'être volé à tout moment et en plus choisir de le mettre devant une devanture où il n'y a pas de passage alors que l'histoire sous-entend que les terroristes nazis cherchaient à faire un maximum de victimes !). Tout cela pour justifier la vengeance personnelle du film mais ça ne fonctionne pas. Le profil des terroristes est risible, sans aucun recul ni explication sur leur geste. La porte de sortie scénaristique du garage dont la clef est accessible à tous n'est là aussi qu'un élément pour permettre la suite de l'histoire, la vengeance donc. La réalisation est également très moyenne, entre les scènes caméra à l'épaule mais floue et les scènes de gros plans, dignes des plus mauvais téléfilms, quand Diane Kruger se cache pour approcher la caravane parquée sur la plage, on tombe quand même bien bas. On n'est très loin de Head-On qui reste toujours le meilleur film de Fatih Akin et qui dégageait de l'émotion à chaque plan, c'est le contraire ici.
Film dur, en 3 parties. Katja perd son mari et son fils dans la première partie consacré au deuil. Diane Kruger gagne ici son prix d'interprétation à Cannes. Dans une seconde partie, on assiste au procès, intense et à dégoûter du métier d'avocat. Enfin, la dernière partie, la plus faible, raconte une fuite en avant. La tension est constante, les choix de musique audacieux et le tournage caméra à l'épaule nous place au plus près de Katja. Un très bon film sur l'absurdité du terrorisme.
Akin montre les différentes étapes de l’après l’attentat, du procès à la quête de vengeance, le tout à travers le regard du personnage de Diane Kruger. Le récit prend vie aisément, en particulier grâce à la performance de l’actrice, sobre et touchante. On suit avec intérêts le déroulement narratif jusqu’à un dernier acte empreint de noirceur et de son message engagé.
Pour moi ce film est un véritable coup de poing remarquable. J'ai énormément de mal avec les quelques mauvaises critiques que je trouve infondées et tout à fait injustes. Bravo à ce réalisateur et bravo à cette actrice. J'ai été "saisie" par cette histoire du début à la fin.
Quelle belle interprétation de Diane Kruger dans ce film bouleversant sur la perte de son mari et son fils dans un attentat et comment sortira t elle de cette tragédie allez voir
Les invraisemblances du scénario ne nous font pas croire à cette histoire. .La trame est sirupeuse et tout le pathos de Diane Kruger ne parvient pas à faire décoller cette ode du multiculturalisme.
Il est toujours agréable de voir un film dans un environnement inhabituel, se déroulant ni en France ni aux États-Unis, et dans la langue de Goethe. Loin de sa dernière prestation dans Tout Nous Sépare, Diane Kruger nous propose une interprétation totalement habitée de ce rôle de mère éplorée ayant perdue mari et fils dans un attentat. Elle est exceptionnelle, particulièrement dans les deux premières parties du long métrage de Fatih Akin. Parce que le réalisateur turc a choisi de segmenter son film en trois chapitres bien distincts. Les deux premières parties sont très différentes l’une de l’autre mais chacune assez captivantes. La prestation remarquable de Diane Kruger dans le premier chapitre, confère à celui-ci un réalisme et une intensité frappante. L’actrice allemande est repartie avec le prix d’interprétation lors du dernier festival de Cannes, et sa prestation justifie, sans contestation possible, la prestigieuse récompense. Et pourtant, Fatih Akin a reçu un accueil assez mitigé lors de la présentation de son film au célèbre festival. La raison est sans doute à chercher du côté du troisième chapitre de son scénario. Le développement de son récit dans celui-ci peut laisser perplexe bien des spectateurs, parce que le réalisateur y fait des choix étonnants. Mais plutôt que de remettre en question la vision du réalisateur, on se contentera de signaler le très bon suspens qui règne dans le final. Au final, In The Fade s’avère être un thriller agréable à suivre et au final non consensuel.