Avis : In the Fade - Page 9

C’est probablement plus parce qu’il parle d’attentats que In The Fade a remporté le Golden Globe du Meilleur Film en langue étrangère car au fond, le nouveau film de Fatih Akin n’est qu’une version art et essai du revenge movie qui privilégie l’émotion à l’action. Alors oui, Diane Kruger sait se montrer émouvante dans la souffrance de cette mère mais le rôle en lui-même n’a rien de vraiment transcendant ni de franchement original. Les nombreuses incohérences dans les seconde et troisième partie finiront de nous décevoir.[Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]

Diane Krueger prouve qu'elle est une actrice formidable. Le film est assez dur, éprouvant, mais nécessaire pour montrer jusqu'où peuvent aller des terroristes de groupuscules d'extrême droite.

A part Diane Kruger qui tente de relever le niveau général, pas grand chose a voir ici. C'est asser prévisible, les scènes de tribunal sont très intéressantes et font forcément écho pour certains au contexte terroriste actuel. Le film nous met en rage contre les idées extrémistes mais ne nous réconcilie pas forcément avec le genre du film, de quel genre fait-il parti d'ailleurs ? Bof

Je dirai..... déçu !
Pas par Diane Kruger mais par le récit et son réalisme et les rôles secondaires.
Diane tient son rôle son personnage c’est indéniable, mais le décalage avec l’ensemble relève du grand écart !
Le déroulement du procès me semble peu crédible pour de nombreuses raisons objectives.
Ce que réussit bien Diane K c’est de nous emmener dans sa démarche intellectuelle pour aboutir à sa loi du talion!
Bon ! Elle est belle et elle se met en danger, elle est ravagée par le désespoir et elle perd cette aspect lisse de top modèle.... un peu comme Charlize Theron dans fury road...
Sa palme n’est pas seulement lié à cette mise en danger.
Maintenant elle doit confirmer cette émergence, jusqu'à présent je ne l'ai pas retrouvé confronté à des rôle à fort enjeux.
Personnellement j'avais beaucoup apprécié son interprétation dans Sky de Fabienne Pertaud et dans Tout nous sépare film de Salim Klifa et très faible où elle s'en tire pas mal. A mon sens elle était peu convaincante dans Maryland et les Adieux à la reine.
À suivre.

film qui est pour moi une perte de temps, incohérence : ( spoil) les traces de sang sur le mur dans le bureau hors que tout a brûler avec l'explosion ?!?! , la scène du suicide ( baignoire ) qui n abouti à rien , le seule moment où les film est bon pour moi c est la 2 ème partie ( le procès ) .

Le film s'inspire d'une authentique affaire, celle d'une mère de famille allemande dont le mari et le fils ont ètè tuès dans un attentat par un groupe de nèo nazis! Sa vie va basculer du jour au lendemain! Elle se lance malgrè tout à la recherche des coupables! Parce que les victimes sont d'origine turcs, la police soupçonne un règlement de compte sordide! Portèe par cette femme et cette histoire, Diane Kruger est dirigèe avec intensitè dans ce film sur le deuil! La camèra l'enferme dans un èternel et douloureux cauchemar où la mort semble être la seule issue possible! Le portrait dèchirant d'une femme qui a tout perdue vaut mieux que les critiques nègatives qui ont voulu voir autre chose qu'un film de vengeance vide et pâteux! Non seulement on ressent la profonde tristesse de Kruger qui joue pour la première fois dans sa langue maternelle, mais en plus la puissance de sa prestation, que ce soit à travers les diffèrentes ètapes du deuil ou au procès, mèrite sincèrement d'être saluèe! Le Prix d'interprètation à Cannes ne pouvait lui èchapper...

Vu totalement par hasard, on se voit devant un film au sujet vaguement déjà vu mais traité de façon différente. Un attentat, des victimes qui n'ont demandé et ceux qui restent endeuillé ou non.. Nous voilà devant un film réalisate et pleine de mouvement. On a l'impression que le tout est vécu de l'intérieur par la familles des victimes. Abordant dans ce drame inqualifiable, le moindre détails de ce drame qui est de plus en plus au cœur de l'actualité. APrès un début légèrement prenant, on reste peu à peu happé par le propos. Des scènes s'alignant (mais étant inévitable pour remplir le cahier des charges de l'histoire mais légèrement froide pour le public. On mettra donc un peu de temps avant d'entrer dans le sujet. Avec pour exemple, le procès qui en lui-même n'est guère convaincant. MAis soit on va passé outre (un manque d'émotion notamment dans celui-ci, un manque de réelle surprise qui fait défaut au spectateur. Mais également la dernière partie qui est assez ; voir beaucoup trop rapide. MAis surtout maladroite et relativement simpliste. Un réhaussement auquel on n'attendait plus grand chose, vient conclure le film avec la scène final assez magnifique. Une production à l'européenne qui prend son temps (peut être parfois un peu trop^^) et qui ne joue pas globalement sur le même équilibre (ce qui peut jouer sur l'ensemble du film, d'autant qu'il détaille un peu trop ; oubliant un peu l'essentiel du film (et ainsi le plaisir du spectateur) Une production regardable pour les amateur du genre, et tout autre public ; qui même s'il subsiste quelques défauts ; arrive à se laisse regarder. Même si on en gardera pas un souvenir inoubliable. Pour passer une première partie de soirée. Pourquoi pas.

Comment se reconstruire après avoir vécu le pire des drames ? Par la justice ? Par la vengeance ? Diane Kruger est parfaite, mais le film manque de nuance. Il ne laisse entrevoir aucun espoir qui viendrait contrebalancer le drame et par un jeu d’opposition renforcer le final trop attendu.

Un bouleversant portrait d’une femme qui a perdu son fils et son mari des suites d’un attentat, interprétée par la remarquable Diane Kruger, récompensée à Cannes.

un drame puissant qui se déroule en trois temps. empreint de gravité et de lourdeur au regard du thème politique évoqué, ce récit accroche le spectateur jusqu'au dénouement incertain. D. Kruger justement couronnée du prix d'interprétation à Cannes. un film choc!

Thriller intimiste sur la dure réalité des attentats en europe et plus précisément en Allemagne . Le réalisateur Fatih Akin touché de près par un attentat en Allemagne met son cœur pour décrire la souffrance extrême de Diane Kruger. Son prix d interprétation féminin à Cannes n est pas volé. Elle joue son plus grand rôle .
C est dur , intense et si proche malheureusement de la réalité .

Le décision du tribunal bouscule l’actrice et l auditoire mais aussi le spectateur .
On s identifie à cette femme ... et on est sous le choc . Ce qui prouve que le film est réussi .

Tout d abord un drame bouleversant dans la première heure , in the fade tourne à un thriller de qualité dans la dernière demi heure . Même si c est un peu manichéen et que le réalisateur ne rentre pas dans le détail des mouvements nazis , le scénario centré sur la souffrance de la femme est bon .

Un joli drame sur fond de haine raciale en Allemagne envers les origines de Fatih Akin. Prix d'interprétation mérité pour Diane Kruger qui se retrouve enfin dans un 1er rôle à la hauteur de son talent. Très bonne mise en scène de Akin notamment le procès au tribunal. Bonne musique de Josh Homme. Par contre le film est court et la fin manque de surprise...

Un film fort mais qui manque de tension émotionnelle par moments par rapport à ce qu'on pourrait attendre. Diane Kruger est extraordinaire et la réalisation léchée.

Bof ! Si le jeu de Diane Kruger est le point fort du film, j'ai trouvé l'ensemble franchement peu profond et crédible. D'abord, on imagine mal Diane Kruger se rapprocher d'un type ancien dealer et sortant de 4 ans de prison. Elle même l'avait connu à la fac pour se procurer de l'herbe, ce qui situe le personnage qui ne cadre pas avec cette actrice. Ensuite le procès contre les néo nazis, dont les débats et l'issue paraissent tout de même quelque peu olé olé. Enfin la poursuite des coupables en Grèce par la veuve décidée à faire justice elle même : on n'y croit guère, sans doute en raison de la faiblesse de l'écriture du scénario. A prendre plus comme une série B bien moyenne que comme un témoignage sur cette plaie néo nazie, dommage.

La performance de Diane Kruger a été saluée à juste titre. En revanche le scénario de Akin déçoit par son insuffisance de profondeur des caractères, d'analyse de leurs motivations ou de leur passé et l'invraisemblance de certaines situations (le trip de en Grèce de l'héroïne). Akin milite contre une réalité de la persistance d'une mouvance néonazi violente, et le fonctionnement de la justice "démocratique", mais on attendait beaucoup mieux de l'auteur de L'autre coté, et des relations compliquées entre la communauté turque et l'Allemagne. Notons la courte performance de Ulrich Tukur (en père de l'accusé) très juste et touchante. DVD vo aout 21