Préquel de The Omen dans les années 70. L'ambiance pesante est là, le fil conducteur est tenu, on comprends d'où vient Damien. Très sanglant part moment, spoiler: les scènes d'accouchements tout particulièrement.
Un préquel logique et ancré dans l'histoire sans décalage.
Le préquel assez convenu et opportuniste d'un grand classique du genre horrifique. L'interprétation de Nell Tiger Free (Servant) et une mise en scène étonnament inventive et soignée (d'autant plus pour un premier film), nous offrant quelques scènes fantasmagoriques bien senties, l'élèvent tout de même un peu au-dessus du lot de la plupart des productions récentes du même genre. 5,5/10.
Coïncidence ou non, il y a beaucoup de similitude entre le récent Immaculée et ce prequel de la malédiction qui présentent tous deux l'enfantement sous un jour effrayant. En terme de mise en scène, la malédiction, même s'il use de jumpscares pas toujours efficaces d'ailleurs, réussit à transcrire quelque chose de années 70 en Italie et notamment son contexte politique. Si le film n'est pas dénué de scènes attendues pour ne pas dire déjà vue, il est assez soigné et distille une ambiance assez pesante. Il réussit d'ailleurs en évitant le piège de la surenchère gore, les scènes qui auraient pu virer au grand-guignolesque pour leur conférer un réalisme inquiétant. La malédiction est assez singulier avec une scène évoquant même le Possession de Zulawski et réussit même à avoir, comme le récent Immaculée, une portée féministe. Un film de série B au-dessus de la moyenne du genre qui se permet quelques audaces sans pour autant sortir d'un schéma narratif assez balisé. Bref, un retour plaisant à la nunsploitation non dépourvu d'intérêt bien que l'on aurait aimé que l'ensemble aille un peu plus loin.
De Arkasha Stevenson (2024). Une très bonne surprise que ce préquel d'une franchise qui date des années 1970-1980- Et ce n'était pas évident ! En effet en 2006, déjà un remake assez décevant et surtout sans suite avait été réalisé . Dans ce ''nouveau'' opus, on revient aux oriigines de l'histoire du futur petit ''Damien'' avec un certain brio et suspense. Un scénario qui tient la corde pour à la fin nous emmener aux années 1970 à la naissance de la saga. On retrouve même à la fin du film comme pour nous ramener à l'année 1976, quand ''The Omen'' de Richard Donner sortait à une scène avec Gregory Peck. C'est dire ! L'originalité de ce presquel est de nous montrer la genèse de la création de l'antéchrist sans manichéisme , limite scientifique mélangeant à souhait l'art, et la mythologie. Une réussite avec Nell Tiger Free, Bill Nighy et Sônia Braga.
S'attaquer à la saga culte des "Damien" par le prisme du préquel était un risque, relevé parfaitement grâce à un scénario bien écrit, cohérent, sans surenchère de jumpscares faciles ou d'effets spéciaux vus et revus. La tension est palpable de bout en bout, l'explication solide et délivrée par petites touches pour se révéler à la fin jusqu' à faire intervenir grâce à une photo des futurs parent adoptifs de Damien la liaison parfaite avec la saga. Une réussite.
Quelques longueurs, mais plutôt pas mal du tout dans l'ensemble. Je partais avec un à priori plutôt négatif avant le visionnage, à me dire (l'habitude malheureusement) encore un remake, un prequel, une suite bidon, sans intérêt, d'un chef d'œuvre du cinéma de genres (ici le ptit bijou de 76 de Richard Donner). Et bien non au final, plutôt une bonne surprise. Alors oui selon moi il y a quelques longueurs et la BO plutôt bonne, est parfois excessive en terme de volume. Mais premièrement le castong est bon, ensuite la photo et la lumière sont réellement bien faites et offrent un réel "cachet" au film tout en donnant un grain très fantastique des 70's au film, période à laquelle il se déroule par ailleurs. Le scénario n'est pas incroyable, mais il a le mérite de faire son taff, à savoir nous apprendre l'origine de Damien et du père Brennan que l'on retrouve dans The Omen de Donner. Bref, un prequel bien réalisé, qui ne saccage pas le matériel original, et qui d'ailleurs m'a fait regarder dans la foulée le film de Donner avec le génial Gregory Peck pour rester dans le mood antéchrist de ma soirée :-).
Pari gagné pour cette préquelle de l'illustre La Malédiction de feu Richard Donner. Cette descente aux enfers d'une nonne au coeur d'un complot satanique est un très bel hommage techniquement superbe, et très élégant dans le fond comme dans la forme. Une vrai et belle surprise, se terminant au moment exact où Grégory Peck tient Damien dans ses bras, portée par la sublime Nell Tiger Free en personnage principal, et cette valeur sûre qu'est Ralph Ineson.
Quelques semaines après « L’immaculée » retour en Italie avec ses nonnes et une grossesse impliquant également un être sortant de l’ordinaire. Le film porte bien son sous-titre puisqu’il se termine là où la trilogie initiale des années 80 commence. Le terrain emprunté est déjà balisé mais il est efficace et se regarde sans peine. Et puis Nell Tiger Free (déjà remarquable chez Shyamalan ou Winding Refn) a une beauté froide et étrange parfaitement adéquate pour ce genre de film.
Qu en dire ? Pas grand chose sur la mise en place du contexte long et inutile, ni sur la suite en rien original et sans aucun sens … donc rien de nouveau dans le genre, évidemment sans talent en plus pour cet opus
Un prequel réfléchi, captivant, choquant, sinistre et impressionnant avec une valeur artistique ajoutée
Arkasha Stevenson a coécrit et réalisé ce préquel de la série originale Omen (1976-1991).
Elle a conçu une histoire captivante, choquante et sinistre qui trouve son propre style tout en rendant hommage aux œuvres originales spoiler: auxquelles la fin se connecte de manière impressionnante .
Si la mise en scène sobre mais efficace d'Arkasha Stevenson, rehaussée par le montage de Bob Murawski et d'Amy E. Duddleston qui insuffle un rythme contemplatif à la photographie envoûtante d'Aaron Morton sont des atouts, le point culminant est la sublime performance collective des acteurs, qui excellent tous dans leurs rôles respectifs: Nell Tiger Free dans le rôle de spoiler: Margaret, une jeune Américaine envoyée à Rome pour travailler dans un orphelinat avant de prendre le voile . Ralph Ineson dans le rôle du spoiler: Père Brennan, un prêtre qui prévient Margaret de la conspiration de l'Antéchrist et Sônia Braga dans le rôle de spoiler: Sœur Silva, l'abbesse de l'orphelinat de Vizzardeli, pour ne citer qu'eux .
Un travail réfléchi qui constitue une valeur artistique ajoutée à l’univers cinématographique de la Malédiction.
Un petit peu long sur les bords, 30 minutes de moins n’aurais pas été de refus. Cela dit ça n’est pas un mauvais film en soit, mais rien d’innovant à ce que l’on a pu voir dans les autres films du même genre. Une malédiction à base d’antechrist et un enfant avec le 666, bon, cela n’a rien de nouveau. Le film est correct dans son ensemble.
"La Malédiction: L'Origine" - Damien Fait son Show en Culottes Courtes
Si vous pensiez que ressusciter des films d'horreur était aussi hasardeux que de mixer un T-Rex avec un caniche, détrompez-vous. "La Malédiction: L'Origine" débarque comme un Luke Skywalker en pleine crise d’ado, sabre laser en main, prêt à remettre de l’ordre dans la galaxie des reboots. Arkasha Stevenson, aux commandes de cette arche nostalgique, navigue entre les icebergs cinématographiques avec plus de grâce qu'un Titanic en pleine lune de miel.
Margaret, notre novice en mode Buffy contre les vampires, mais sans le sarcasme ni les vampires, arrive en Italie armée d’une foi qui va fondre plus vite qu’une glace au soleil d’août. Entre des enfants qui semblent sortis tout droit d’un casting pour le Village des Damnés et des religieuses qui auraient bien besoin d’un exorciste, notre héroïne va vivre des messes noires plus animées qu'un Black Friday chez les sorcières de Salem.
"La Malédiction: L'Origine" ne lésine pas sur les jumpscares, mais avec classe, comme si Ridley Scott dirigeait une partie de cache-cache. Chaque apparition est un coup de théâtre, une standing ovation méritée, comme quand Gandalf débarque à Helm's Deep. Et Margaret? Elle se perd dans ce labyrinthe de folie mieux que le Minotaure ne trouverait la sortie de son propre dédale.
Oubliez les trames prévisibles; ici, même les rebondissements attendus sont servis avec une telle maestria qu'on en redemande, comme un dernier épisode de "Game of Thrones", mais en bien. On sait que quelque part ça va mal finir pour quelqu'un, mais le suspense reste aussi croustillant qu'une pizza sortie du four de chez Mario.
Le vrai jeu ici, c’est de voir jusqu’où Margaret peut plonger dans cette marmite bouillonnante de démence sans se transformer en H.P. Lovecraft en plein trip sous acide. La mise en scène d'Arkasha Stevenson est un tour de magie, un coup de chapeau à la vieille école, sans pour autant sentir la naphtaline.
En bref, "La Malédiction: L'Origine" n’est pas juste un film d'horreur, c'est une catharsis en IMAX, une montagne russe qui aurait été conçue par Stephen King en personne. On pensait connaître la recette, mais Stevenson ajoute tellement de piment que même les plus blasés des cinéphiles pourraient sentir leur cœur faire un triple salto. Et si vous en sortez indemne, c'est que vous avez raté une séance. Allez, rembobinez, c’est encore mieux la deuxième fois!
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