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    Still the Water
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    78 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Il faut préciser en effet que le rythme du film est lent, lent et contemplatif comme l'ont indiqué certains spectateurs.....Cela n'empêche pas, pour ceux qui se seront accrochés à cette lenteur, de constater une profondeur d'écriture et d'analyse, sur le rapport de l'homme à la mort.....Peu réjouissant comme thème, mais on ne peut nier la profondeur bien orientale du film.....
    En constante vient le bruit de la mer ou du vent, les personnages sont les jouets de la nature, qui a tout pouvoir, et qui dans un extrapolation probable peut se référer aux différentes catastrophes qui ont frappé le Japon ces dernières années.....
    Mais l'histoire avant tout est humaine, c'est celle d'une famille où la mère est mourante, et où la jeune fille fait sa première rencontre amoureuse....on retrouve la fameuse trilogie poétique, "La vie, l'amour, la mort "
    Je répète donc la grande profondeur des dialogues, la grande beauté des paysages, de la mer et de ses vagues, des chants japonais traditionnels en version originale (notamment autour de la mourante).....
    c'est un film qui je confesse demande un effort, celui de s'adapter à son rythme, à sa rigueur, à une certaine froideur,mais qui porte une profonde philosophie, notamment la dernière citation du grand père aux jeunes amoureux : "ils ne connaissent pas la profondeur de la mer".........Si vous faites cet effort, vous serez sans doute récompensés.........
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    La sensation du festival de La Rochelle. Pour ceux qui ont vu et pas oublié "La forêt de Mogari", on retrouve ici cette attention aux êtres humains et à la nature. Les trois thèmes de la mer, de l'amour et de la mort s'entrecroisent avec subtilité. Les deux adolescents vivent un amour juvénile difficile, tant ils sont prisonniers des parents à problèmes : la mère de la jeune fille a un cancer en phase terminale, et le jeune homme ne sait pas pourquoi son père a quitté sa mère. Il est en manque de repères donc. C'est un film d'une rare délicatesse. Sublime de mon point de vue. Et d'une beauté à couper le souffle...
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Le nouveau film de Naomi Kawase commence doucement. Des plans fixes, un garçon mutique.

    Pour tout dire, on peut craindre de s'ennuyer ferme à ce moment-là. Mais Still the water se diversifie progressivement en s'attachant à plusieurs personnages : la mère mourante, le père magnifique, l'autre mère toujours absente. On comprend tout doucement pourquoi le jeune garçon est si silencieux. Kawase filme d'une façon admirable les personnages féminins : la jeune fille est un miracle de calme détermination.

    Les critiques insistent beaucoup sur le caractère panthéiste du film (fonds marins, vagues, plage, forêt, mangrove, excellemment filmés) mais c'est surtout la façon dont la jeune fille contamine petit à petit le garçon qui en fait la valeur. La communion ultime dans l'océan est une des plus scènes de cinéma vue cette année.

    Le film de Kawase, dense et poétique, présente bien d'autres intérêts : une superbe musique, un caractère quasi documentaire sur la spiritualité des habitants de cette île, une scène spectaculaire pendant un typhon.

    Un film (encore un !) qui a fait honneur à la belle sélection officielle du dernier Festival de Cannes.

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 811 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Je n'avais jamais vu de film de Naomi Kawase auparavant, et je pense pas en voir après celui-ci, en fait je sors du film très déçu et je me suis pas mal ennuyé... Et pourtant ça a beaucoup d'arguments pour me séduire, la pureté de la relation entre les deux ados, les fait d'étirer les scènes pour avec le réel qui envahit l'écran, le rapport à la nature, à la spiritualité...

    Sauf qu'en fait, ça ne prend pas, ça ne m'a jamais intéressé comme film, à aucun moment je me suis senti pris dans le truc... Alors sans doute ce n'est pas ma culture, ça peut expliquer en partie pourquoi je reste extérieur à tout ça, mais j'aime d'autres films d'autres cultures que la mienne donc ce n'est pas la seule raison. J'ai eu cette impression désagréable de voir une caricature de film d'auteur asiatique et que finalement ça n'allait pas très loin et qu'on pouvait faire bien mieux avec le même sujet...

    En fait ce calme que j'aimais au début du film, ce côté douce caresse, à faire de me faire caresser pendant 2h, ben j'étais surtout irrité... J'en pouvais plus, j'avais envie que ça pète, qu'il se passe un truc, que les gens se mettent à crier, quelque chose. Il y a un moment j'ai besoin que ça soit rugueux, âpre... et là dans son cinéma à elle j'ai l'impression que même lorsque c'est censé être dur et bien c'est doux, c'est mou.

    Je me suis vite lassé et je me suis désintéressé du film... Après je peux comprendre qu'on puisse entrer là-dedans, mais c'est bien trop lisse pour moi, c'est trop convenu aussi... La fin du film est atrocement prévisible, j'ai cette impression désagréable qu'on a un enchaînement très mécanique de scènes qui visent à créer du beau et de la douceur, alors certaines marchent, malgré leur artificialité, comme la scène au début où il la prend derrière son vélo et que la musique vient, c'est beau ça fonctionne... Mais c'est artificiel, je veux dire tu le sens que c'est fait exprès pour faire "beau", avec l'ajout de la musique en plus pour surligner le tout... ça manque de spontanéité dans les intensions, cette impression que vivre réellement une belle et douce tranche de vie et pas de voir un film qui est très bien réalité au demeurant, il y a des scènes qui sont d'une grande beauté visuelle, tout en lumière naturelle... Franchement des paysages somptueux...

    Bref très déçu... Les qualités du film qui ne sont pas si rares que ça n'arrivent malgré tout pas à m'intéresser passé la première demi-heure... Dommage.
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Depuis plus de 15 ans, la réalisatrice japonaise Naomi Kawaze fait partie des réalisateurs invités très régulièrement au Festival de Cannes. Caméra d'Or avec "Suzaku" en 1997, elle est revenue en compétition officielle en 2003 avec "Sharasojyu", en 2007 avec "La forêt de Nogari" (Grand Prix du Jury), en 2011 avec "Hanezu, l'esprit des montagne" et, en 2014 avec "Still The Water". Cette année, beaucoup la voyait aller très haut dans le palmarès et furent déçus de la voir repartir bredouille. Pas moi, je l'avoue ! Certes, Kawaze ne me laisse jamais indifférent mais ses films sont tellement particuliers que la réception qu'on en a dépend beaucoup de sa forme du moment et je ne devais pas être très disponible le jour où j'ai vu "Still The Water". Alors que j'avais énormément aimé "Sharasojyu", que j'avais beaucoup aimé "Hanezu, l'esprit des montagne" et que mon jugement était incertain après avoir vu "La forêt de Nogari", "Still The Water" m'a passablement ennuyé. Certes, c'est très beau, certes, il y a plein de bons sentiments, certes il y a une ou deux scènes très fortes mais, mais ... Je ne suis pratiquement entré dans ce film. J'en ai presque honte, en tout cas je le regrette. En plus, un film où beaucoup de scènes voient les 2 jeunes protagonistes circuler à vélo !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Jamais film n'avait filmé avec autant de poésie, de douceur, bref de grâce la dualité entre vie et mort. Chacune contemplant l'autre comme le monde marin contemple le monde terrestre et vice versa. La puissance evocative-essentiellement contemplative- plus que narrative est très bien amené ici. L'éveil sensuel de deux jeunes adolescents est traité ici avec tellement de sensualité et spiritualité que les divinités ancestrales japonaises-kami- semblent avoir pris forme dans le corps de Kaito et Kyoko. Quand L'un est en pleine tourmente oedipienne et cherche à de construire en tentant de retrouver son père dans un Tokyo nébuleux, Kyoko elle doit faire face à la mort imminente se sa mère, chamane dessin état donc messagère ou interprète de du miracle permanent de la vie, l'amour et la mort. Au sujet de ce récit de Naomi Kawase alternant entre documentaire et fiction comme souvent dans son cinéma, on ne peut saluer que la remarquable maîtrise de la photographie, de la mise en scène mais aussi des messages non dits mais tout autant porteurs d'espoir notamment dans le contexte de la perte d'un être aimé .

    L'adage disant qu'il il vaut une belle image plus qu'un long discours souvent affublé et moqué ironiquement dans le cinéma d'un Terence Malick, prend dans cette oeuvre de Kawase toute la puissance de sa signification. Par ailleurs comment ne pas être émue par cette hommage faite à filigrane tout au long du film aux mères qu'elles soient non biologiques comme celle de la réalisatrice morte peu avant le film, ou biologiques et universelles comme la mer ou la terre. Ici la présence de chacune de ces figures tutélaires est évoquée, suggérée sans jamais tomber dans les facilités lyrico-pathetiques.

    Je n'ai pas l'habitude de le dire mais, Attention chef d'oeuvre !
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    A l’instar du reste de la filmographie de Naomi Kawasi, "Still the Water" reste dans la contemplation avec une portée ésotérique très forte. Du coup, on parle de cinéma exigeant. Pourtant, il n’est pas renfermé sur lui-même et laisse passer de nombreuses émotions. On retiendra quelques scènes emblématiques notamment lorsque des danseurs viennent honorer la mère mourante, qui semble revivre au contact de la musique.
    ollavatelli
    ollavatelli

    50 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Still the water est le genre de film auquel je m’attendais juste à passer une soirée sympathique devant un nouveau film Asiatique au cinéma rien de plus mais j’ai été surpris du résultat. Cette œuvre est d’une grande beauté. C’est un film typiquement surprenant car il ne se passe pas grand-chose au fait mais on est captivé et il y a des éléments qui ne laissent pas indifférent, apportant un grand charme.

    En effet, c’est un film très posé où l’on suit la vie d’une jeune fille Kyoko au sein de sa famille (avec sa mère mourante) et son ami, bouleversé par le divorce de ses parents. Le film se basera que sur ces faits là. Peut être un peu faible pour 2h de film, on pourrait penser ? Pas du tout ! Il y a plus que ça dans ce film. Tout d’abord, cette œuvre est la représentation parfaite de la réalité : la vie, la mort, le bonheur, la tristesse, la haine et l’amour. On ne peut pas rester insensible en sortant de ce film : il y a énormément d’émotions. C’est un film très humain au fait.
    Au niveau des personnages, la jeune Kyoko est impressionnante : elle a regard incroyable et elle dégage maturité et une grande sensibilité. C’est un personnage envoutant car Kyoko reflète bien l’image du film : sa beauté et de ses différentes émotions.
    Ensuite, la place de la musique (traditionnelle) apporte une touche très agréable et se montre comme un élément essentiel ici. Les passages de danse autour de la mère malade ou les passages de chant de Kyoko sont tout simplement cultes.
    Enfin, le fait que les scènes se déroulent dans un lieu à part et reculé du reste du Japon donne un certain aspect d’intimité. Le décor est magnifique avec des paysages incroyablement beaux. La nature présente peut être fascinante comme dangereuse et effrayante.

    Pourtant, il n’est pas un chef d’œuvre non plus mais il est difficile de lui reprocher quelque chose au vue de son sujet et au vue de la réalisation quasi parfaite. Pour ma part, il manque un petit quelque chose à coté.

    Still the water est donc un film surprenant et fascinant car sans être un chef d’œuvre, il arrive à marquer des jours après. Son réalisme, sa poésie et les émotions dégagées ici font toute la différence.
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    trés décu, le style est lent, trois plombes pour dire 2 phrases, ...je me suis vraiment ennuyé en espérant que l'action allait se réveiller...restent les belles images de cette ile
    cinono1
    cinono1

    254 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    ca n'empèche pas de dormir, bien au contraire...La sensibilité qui se dégage du métrage, quand il s'agit de filmer et contempler la nature ne m'a pas empéché de regretter le manque d'incarnation des personnages, sérieux à en mourir et assez agacants, tous autant qu'il sont, dans leurs tenues blanches immaculés. Il se dégage un ton mielleux assez artificiel pour moi qui ne demandait pourtant qu' à etre embarqué sur cette archipel.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Le nouveau film de Naomi Kawase est ce que l'on appelle une imposture. Still the water est une caricature de ce que doit ou devrait être un film japonais. On contemple la nature en philosophant sur le sens de la vie, l'amour et la mort et surtout on ne cherche jamais à élever le débat. Still the water est d'une vacuité sans nom, c'est un film vide qui n'a rien à dire et se contente d'enchaîner des discussions métaphysiques de comptoir entre deux plans sur les arbres, la mer et le ciel. Les personnages ne sont pas un minimum dessinés et l'ensemble est particulièrement soporifique. Le film est niais, la trame scénaristique de départ jamais traité ( la question autour du mystérieux disparu vite balayé) et les quelques scènes qui auraient pu être intéressantes (la cérémonie autour de la fin de vie de la morte) sont longues et manquent cruellement d'émotion. Still the water est une purge, une sorte de cahiers des charges de ce que doit être un film asiatique aux yeux des occidentaux. A fuir...
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Depuis ses débuts, la beauté naturelle des paysages japonais est la principale source d’inspiration de Naomi Kawase. Ainsi, après les collines boisées de la région de Nara et les montagnes de l’île d’Asuka (servant respectivement de décors à Suzaku en 1997 et à Hanezu en 2011), la mise en scène naturaliste de la réalisatrice est allée chercher dans l’archipel d’Amami, au sud-ouest du Japon, le charme de côtes maritimes gorgées de soleil. Mais au-delà de la qualité esthétique avec laquelle Still the Water dépeint cette île coupée du monde et l’omniprésence symbolique de l’océan, le film est une nouvelle variation autour des sujets récurrents de Kawase, à savoir le passage à l’âge adulte, le cycle de la vie et la mort et la transmission intergénérationnelle. Si ces thématiques trouvent davantage de résonnance dans ce film, c’est grâce à l’utilisation du mysticisme des habitants de l’île pour servir le propos de ce scénario qui mêle une mignonnette petite histoire d’amour adolescente et un drame familial plus touchant. S’en dégage un lyrisme profond dont on aimerait tirer des enseignements philosophiques mais que la réalisation trop démonstrative et la narration laborieuse font, du début à la fin, osciller entre méditation zen et ennui léthargique.
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Le cinéma de Naomi Kawase n'est pas de ceux qui s'appréhendent facilement. Du moins jusqu'ici. La première heure de Still the Water, élégiaque, et qui dessine les esquisses d'un scénario n'est pas loin de nous réconcilier avec l'exigence de la cinéaste, en la rejoignant dans son ode à la nature alors que la mort fait son oeuvre et qu'un amour se révèle. La deuxième heure a davantage de mal à passer. Tout était déjà dit semble t-il et Kawase ne fait que répéter ce qu'elle nous a "enseigné" auparavant. Le temps devient long et le spectacle de la mer, s'il est agréable à regarder, ne remplace pas une bonne histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    Pleurer comme une madeleine. Voilà ce que fût pour moi la projection de Still the water. Je ne m'attendais pas à cela. Jamais un film ne m'a saisie ainsi. Tout d'abord l'océan en furie. Les vibrations sonores qui font trembler les murs de la salle. Et puis le silence. Cut. Un égorgement. Du sang. Un corps qui flotte, deux amoureux adolescents. Voilà, on est sur les rails d'un film qui va nous mettre à la figure notre destin en 2 heures : la vie, l'amour, la mort. Chaque dialogue nous donne à réfléchir. Les images sont sublimes. Et le son, c'est rare d'en parler, mais le son je ne sais pas, la musique bien sûr... le vent, la mer, le bruissement des cannes à sucre, tout est brûlant, prégnant... on le sent en partculier sur une scène, où justement le son s'éteint, nous laissant seul face à la mort d'une bête et de cette ado qui nous parle de son âme, partie pour d'autres cieux... et puis on s'envole à nouveau... on pleure encore, parce qu'on n'est rien, rien à la mesure de l'humanité, rien à la mesure de ce film sublime. La Palme du coeur et de l'émotion!!!!!
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2014
    Très déçue par ce film d'une lenteur inimaginable...malgré les paysages somptueux, la beauté de la mer, la végétation luxuriante etc.C'est plutôt un documentaire sur l'île d'Amami qu'un scénario.Les adolescents y sont aussi empotés qu’ailleurs, les adultes sont stéréotypés.Quant aux animaux... ils sont sacrifiés!
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