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    Still the Water
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    3,5
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    78 critiques spectateurs

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    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Naomi Kawase est une réalisatrice qui aime filmer avec amour son Japon natal. Sublimer les paysages naturels de l’archipel est son plaisir et sa force. Comme on pouvait l’espérer au vu de la bande-annonce, « Still the water » est un régal pour les yeux. Les vagues, le vent qui prend dans les arbres, les étendues verdoyantes... tant de décors qui laisseront bouche-bée les amoureux de la nature. « Still the water » est tout aussi plaisant à écouter. On se laisse emporter avec délectation par les bruissements du vent et des vagues qui se font continuellement entendre en arrière-plan. Les musiques de Hasiken sont également très jolies, tout comme les chants traditionnels japonais qui subliment l’œuvre tout en lui apportant une infinie douceur. Comparé aux images mises en boîte par Naomi Kawase, deux des trois thèmes abordés renvoient nettement moins à la douceur. Trois axes sont ainsi développés durant le film : l’histoire d’amour naissante entre Kyoko et Kaito, la lente agonie de la mère de la jeune fille, et la découverte d’un cadavre ramené par les flots. Le problème est qu’en s’éparpillant de la sorte, le film dévoile trois portions de vie sans exploiter en profondeur aucune d’elles. Alors, sauf peut-être la romance entre Kyoko et Kaito qui bénéficie du temps nécessaire pour se mettre en œuvre, le reste est bâclé. J’aurais voulu plus d’informations sur la nature chamaniste de la mère de Kyoko, en savoir plus sur ses rituels et ses liens mystiques. J’aurais apprécié que la découverte du cadavre ait un réel impact sur la population de l’île d’Amami. A l’inverse, je pense que les spoiler: disputes entre Kaito et sa mère
    , et la façon dont spoiler: celle-ci est reliée aux évènements
    , auraient pu nous être épargnés. De même, certaines scènes sont incompréhensibles et n’apportent rien à l’ensemble, spoiler: notamment la scène où l’ancien compare Kyoko à son arrière-grand-mère
    . « Still the water » prend donc tout son temps pour traiter différents aspects, ce qui entraîne des longueurs, et donc l’ennui. Certes, le film est beau, mais les plans de caméra de la réalisatrice empêchent régulièrement de profiter pleinement de cette beauté. En effet, Kawase semble prendre plaisir à faire trembloter sa caméra, même lors des moments contemplatifs. Ceux-ci auraient gagné à être fixes afin de donner le temps au regard de se poser sur tant de beauté sans rendre le spectateur nauséeux à cause des tremblements. Quant aux performances des acteurs, il est surtout dommage de voir que Nijirô Murakami n’a pas le même niveau que la ravissante Jun Yoshinaga et que son père à l’écran, l’excellent Tetta Sugimoto. « Still the water » est donc un beau film, mais qui comporte malheureusement trop de manques scénaristiques pour m’en laisser une impression positive. La beauté du Japon n’a cette fois pas réussi à me suffire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Aucune émotion ressentie a part de l'ennui,même au niveau des paysages il n'y rien d'extraordinaire.1.5/5.
    LBDC
    LBDC

    87 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    « Naomi Kawase réussit à transmettre quelque chose d’indescriptible, une communion entre l’Homme et la Nature. » Georgeslechameau
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Quand j'ai vu ce film je n'en connaissais que le nom de la réalisatrice (que je ne connaissais que par des avis partagés sur "shara"). Je suis sorti de la salle en ayant la certitude d'avoir vu un chef d'oeuvre. Je conseille donc de ne pas lire quoi que ce soit avant d'aller voir ce film...
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2014
    Un film inégal, tantôt touchant et poétique (une scène de veillée funèbre toute en retenue absolument bouleversante) voire même amusant, et tantôt longuet et ennuyeux, voire agaçant dans ses longues scènes sans dialogues et sa mise en scène "caméra à l'épaule" incompréhensible au vue de la tonalité de l'ensemble (ceci était un message de l'AACE - Association des Anti Caméra à l’Épaule). On y suit les errements d'un ado qui hésite à se jeter à l'eau (au propre - il a peur de l'eau - comme au figuré - une histoire d'amour qu'il a du mal a appréhender), la faute à des parents divorcés. Le scénario n'hésite pas à utiliser des grosses ficelles (avec cette métaphore de l'eau qui sert jusqu'à la scene finale), essayant de brosser les portraits croisés des deux ado, mais en restant toujours en surface, si bien qu'on a du mal a s’intéresser à eux ou a éprouver de la compassion (paradoxalement, les personnages des adultes, simplement esquissés, sont bien plus intéressants et touchants). Au final on se retrouve avec un genre de bluette pour ado, sous des airs de film d'auteur, bien maigre et beaucoup trop longue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    Un merveilleux moment de poésie sur fond d'images sublimes qui transportent le spectateur sur l'île d'Amani ! Grand moment d'émotion !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    939 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2016
    La force de la nature s'oppose à celle des hommes dont le cerveau est torturé par la perte ou l'amour. Il y a cette relation entre la nature et l'homme. Ces feuilles d'arbre qui se secouent au passage des esprits: "c'est maman qui vient". Et il y a la mort qui remplit le coeur de celui qui reste de chaleur. Toujours cet échange entre la vie et la mort.
    Ce film n'est pas en repos, il est constamment en questionnement car tous n'ont pas la maturité pour accepter les réponses. Un film riche en symboles et une très jolie fin
    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Magnifique poème, splendide méditation sur la vie, sur la mort, sur l’éclosion de la maturité et de la sensualité, sur notre place dans la nature . Et on se laisse transporter par le rythme majestueux et régénérant de la mer, par la puissance du typhon révélateur des crises de nos héros, par la force des rites et le respect des traditions, des anciens et par présence “chamanique” de la nature. C’est lent, les dialogues sont succincts et pourtant on ne voit pas le temps passer tant cette ode nous touche au plus profond de notre être et de notre condition. La beauté des images est stupéfiante, images superbement travaillées mais très naturelles, sans apprêt, la musique est parfaitement choisie et l’interprétation de tous est irréprochable. Un film où l’on touche à l’essentiel, à la sérénité devant la mort en admirant un éclair de soleil dans les branches ou une chanson ancienne. Un très grand film.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Pourquoi ce titre anglais "Still the Water", alors que le titre original "Futatsume no mado" se traduit simplement par "Deux fenêtres" - ce qu'illustre d'ailleurs très bien l'affiche du film, avec sa double vision au-dessus et en dessous de l'eau? Quoi qu'il en soit, Naomi Kawase, la géniale cinéaste de "Shara" et de "Moe no suzaku" est ici fidèle à ses thèmes de prédilection: nature omniprésente, cycle de la vie et de la mort, transmission entre les générations... Dès le début, le paysage de l'archipel d'Amami donne lieu à de splendides séquences de vagues qui se brisent, incarnation de l'énergie vitale qui irrigue le film et ses personnages. L'histoire met en scène un couple d'adolescents aux origines opposées. Elle, Kyôko, vit dans une famille très unie, ancrée dans ce terroir où elle vit au rythme des traditions. Une famille où la transmission (de la vie, de l'amour, du lien avec les origines) se fait sans problème. Lui, Kaito, enfant de la ville dont les parents sont séparés, incarne au contraire la rupture du lien et la difficulté de le transmettre dans un monde moderne où tout va vite, tout grouille, et où la place de la nature et des traditions est de plus en plus réduite. Sa mère vit seule, ne communique avec lui que par répondeur ou petits mots, a des amants dont il ne fait que soupçonner l'existence... Il faudra beaucoup d'amour, une lente maturation et des moments d'initiation forts (l'immolation de la chèvre, l'épreuve du typhon qui le sépare pour un temps de sa mère...) pour qu'il commence à accepter sa place d'homme auprès de Kyôko. Visiblement inspirée par les beautés d'Amami, dont sa famille est en partie originaire, Mme Kawase filme avec beaucoup de tendresse et de minutie cette nature luxuriante, et nous immerge peu à peu dans une atmosphère apaisée, qui est sa marque de fabrique. Un bien beau film, qui pour s'apprécier pleinement, doit se regarder avec un oeil "japonais": pas en spectateur passif, mais avec une attention aux détails de tous les instants et une volonté de comprendre ce que ressentent les personnages.
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    A la forme parfois sublime parfois trop figée Kawase signe un fond qui passe à côté de son sujet car le jeune couple n'est pas l'espoir mais juste la prochaine génération du temps qui passe... Une déception...
    Acidus
    Acidus

    632 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    A l'image de cette mer omniprésente dans le film, Naomi Kawase c'est la force tranquille; un style sobre et un rythme lent que vient secouer quelques vagues dramatiques. Elle signe avec "Still the water" une histoire à échelle humaine, sans artifice, dégageant ce qu'il faut d'émotion. Cette sobriété se retrouve aussi dans sa realisation ce qui n'empêche pas la cinéaste nippone d'installer une atmosphère subtile entourant ces deux jeunes personnages. Par les thématiques abordés (notamment celle de la famille) et la simplicité apparente de son style, le cinéma de Naomi Kawase rappelle celui de son compatriote Hirokazu Kore-Eda. Alors certes, il faut aimer les lenteurs et les longues scènes mais la cinéaste les maitrise assez bien pour en faire une force au bénéfice de son intrigue. Une touche de poésie, de philosophie zen et de tendresse viennent parfaire le tout pour engendrer ce très beau long métrage.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Ce film m'a déçu, inférieur à mes attentes. Trop de lenteurs dans des scènes où l'émotion de transparaît jamais. Sinon, c'est subtil, doux, onirique et musical.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Comme Leviathan ne pouvait être QUE russe, Still the water ne peut être QUE japonais. Ca y est, vous me voyez revenir avec ma théorie débile du "génie propre des peuples"....

    Naomi Kawase ne nous parle que de l'homme et de la nature, de l'homme dans la nature, de l'homme faisant partie de la nature. Dans La forêt de Mogari, c'était.... la forêt, le silence mystérieux des arbres. Ici, c'est l'océan, tour à tour paisible, nourricier, puis dangereux. Une île, loin de tout, loin de la civilisation, comme cette Ile nue de Kaneto Shindô. Les gens vivent de la pêche, sur une brève bande côtière. Derrière: les montagnes recouvertes d'une végétation dense, où sûrement personne ne va. Ils vivent entre eux, ils n'ont pas la télévision, ils se retrouvent pour faire de la musique sur des instruments traditionnels, chanter et danser. Ils croient au chamanisme, pratiquent des rites étranges.... Si ce n'étaient les tee-shirts et les uniformes de collégien des deux jeunes héros, on pourrait se croire dans quelque lointain moyen-âge.

    C'est l'histoire de l'apprentissage de l'amour, de la sexualité par deux ados, deux voisins, à travers le regard qu'ils portent sur leurs parents. Kaito (Nijirô Murakami) est arrivé sur l'ile après le divorce difficile des siens.
    Kyoko (Jun Yoshinaga) est née sur l'ile. Elle vit en symbiose avec elle. Elle se laisse flotter, dériver au fond de l'eau comme une petite sirène. Comme cette terre qui résiste aux typhons, elle est forte.

    Voila, c'est tout. Il ne se passe rien, et pourtant, tant de choses silencieuses sont dites... spoiler: C'est la vie, la mort, la mort à travers le cruel abattage des petites chèvres qui sont les seuls animaux pouvant vivre sur l'ile; à travers l'accompagnement de l'humain qui s'en va dans une scène déchirante et pourtant, sans tristesse.

    A la fin, Kaito et Kyoko ont grandi... c'est tout.

    Kawase filme l'océan comme personne. Les vagues, ces monstrueuses vagues qui roulent les unes sur les autres ont une vie organique. Dans le banyan multi-séculaire qui vit devant la maison de Kyoko, on devine le sage et très ancien esprit de l'arbre... C'est un film taoïste. On découvre d'ailleurs, de façon fort inattendue, dans la bouche du père de Kyoko, le surf comme discipline bouddhique: affronter ces vagues terrifiantes puis, lorsqu'on les a domptées, s'emplir de leur incroyable énergie....

    C'est pourquoi, ce film, ou bien vous rentrez complètement dans sa philosophie, ou bien vous "surfez", justement, sur son esthétisme.... Vous vous arrêtez sur cet esthétisme, vous le trouvez un peu trop joli pour être honnête.... et vous passez à côté (surtout qu'il y a pas mal de chichiteries dans les prises de vues). Le cinéma de Kawase, on n'y rentre pas par hasard. Ou on y adhère, ou on le rate. Vous êtes prévenus!
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    55 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Un film sensoriel et déchirant aux images époustouflantes. Naomi Kawase nous propose une histoire d'amour simple, un conte sur le passage à l'âge adulte. Le ton est léger, l'image fluide et tout invite au bonheur et au lâcher-prise sur cette île sauvage balayée par les flots. Les deux héros seront emportés par cet onirisme flamboyant et par l'amour fou qui briseront les barrières de timidité et de mélancolie. J'aurais tellement aimé une Palme d'Or pour cette oeuvre si particulière et fabuleuse.
    BeatJunky
    BeatJunky

    126 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    Un poil déçu, je ne suis jamais vraiment rentré dedans probablement parce que je ne m'attendais pas à ça. C'est lent, très lent mais c'est joli, on ressent un côté spirituel qui n'est pas déplaisant mais je pensais que c'était plus dirigé sur la découverte du corps, de voir comment la population aurait réagi face à ce genre d'événements qu'ils n'ont pas l'habitude de vivre. Non, le principal intérêt du film est le rapport de cette jeune fille avec ce jeune homme paumé avec ses sentiments. La jeune fille, elle, doit faire face à la mort imminente de sa mère et là, aussi c'est traité d'une façon plutôt spirituelle avec de longs plans sur la nature notamment. Il faut donc se préparer à voir un film lent, qui prend son temps de montrer,k de faire ressentir... ne vous attendez pas à une enquête au milieu d'une population pas habituée à faire face à un tel événement, ce n'est pas du tout le sujet principal du film. J'ai fait cette erreur, j'en suis donc sorti un peu déçu ce qui ne fait pas de lui un mauvais film, je n'étais juste pas préparé.
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