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    Still the Water
    Note moyenne
    3,5
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    78 critiques spectateurs

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    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    La nature objet de joie et de partage, de vie, de mort, l'amour naissant de deux adolescents, autant de thèmes forts développés par Naomi Kawaze qui avaient tout pour me passionner. Hélas, une sensation d'ennui m'a peu à peu gagné, s'amplifiant au fil des minutes pour trouver son point d'orgue dans une terrible dernière demi-heure...
    Le film commence par un plan assez similaire au "Léviathan " d'Andreï Zviaguintsev vu la semaine dernière, également en compétition à Cannes : la mer roulant ses vagues écumantes sur quelques rochers sombres. Deux plans similaires à la symbolique évidente : attention, vous allez voir ce que vous allez, l'histoire qu'on va vous raconter n'est pas drôle ! (Et d'ailleurs, ces deux films auront un autre plan tout aussi symbolique et tout aussi similaire : une pelleteuse abattra longuement qui la maison du héros dans le film russe, qui le banian si beau dans le film japonais. Comme quoi, on n'est pas trompé sur la marchandise, ce ne sont pas des vaudevilles .)
    Donc la mer, élément omniprésent durant tout le film, sera suivi par le plan d'un vieil homme égorgeant une chèvre. La caméra se mettra à trembloter légèrement devant cet acte barbare mais naturel. Je tiens à préciser, que ce léger tremblement se reproduira très souvent dans le film. Dès que la nature est sensée donner de l'émotion ou dès que la situation est dramatique, l'image devient "parkinsonnienne". Vraisemblablement voulu afin de faire partager l'émotion à fleur de peau de Naomi Kawaze, cet artifice de mise en scène m'a agacé. Deux feuilles bruissent dans un arbre, et hop la réalisatrice tremble d'émotion devant la beauté de la nature. La mère meurt, enfin non, rejoint ses ancêtres la joie au coeur, nuance, hop je tremble évidemment... Et comme tout est émotion dans le film, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un mauvais réglage, c'est l'émotion, l'extase qui agit et qui frissonne ...
    Donc la mer, parce que l'on est sur une île, qui sera le théâtre d'un fait divers sordide.Un adolescent trouvera le cadavre nu d'un homme tatoué. Il lui servira de révélateur de sa propre vie. Ne serait-ce pas un amant de mère ? Un tatouage réalisé par son père vivant à Tokyo ? Entre deux borborygmes bien de son âge et malgré son air buté et sa conversation réduite, il séduira une jeune fille, bien sous tout rapport, mais dont la mère, chamane, est mourante. Après avoir égorgé une nouvelle chèvre avec le papy Tortue ( c'est son surnom) et assisté au trépas de la mère de sa copine, le moment n'est pas bien choisi pour connaître un amour physique total. Pourtant, aidés sans doute par la nature luxuriante qui les entoure, et par tous ces frissons réels mais induits sans doute par la caméra tremblant sous le typhon qui s'abat sur l'île, les deux jeunes gens goûteront aux plaisirs de la chair.
    La fin sur le blog
    prytherch
    prytherch

    10 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Ennuyeux, long, insipide. Seuls les paysages méritent une appréciation positive. Autant regarder un reportage de National Geographic, mille fois plus passionnant. Quant à la poésie, je la cherche encore...
    Mais si vous avez 2 heures à perdre, allez-y.
    Angélique T.
    Angélique T.

    99 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Magnifique
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Sensoriel, délicat, minimaliste : le cinéma de Kawase poursuit son exploration des tourments de l'homme au sein d'une nature ici plus hostile que paisible. Une somptuosité esthétique.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Entre poésie et mysticisme, “Still the water” nous plonge dans un univers clos et paisible, celui des iliens, où Kaito et Kyoko, deux adolescents vont en l’espace de quelques jours être confrontés et affronter la vie d’adulte, non sans une certaine rébellion. L’intention de Naomi Kawase, avec cette œuvre délicate et sensible est estimable. Toutefois les belles intentions ne font pas forcément de bons films et « Still the water » en est un exemple. Visuellement déjà, et c’est le reproche principal, il y a un trop fort décalage entre les plans fixes consacrés aux paysages et ceux filmés au plus près des protagonistes. D’un côté l’esthétique presque à la manière d’une vidéo de tour opérator, de l’autre l’action chevrotante filmée à l’épaule la plupart du temps (mal de mer garanti à force de tangage). Naomi Kawase est pourtant d’une profonde sincérité, trop sans doute, en ne sachant pas doser son récit pour qu’il soit tout à fait passionnant. Trop de scènes se trainent en langueur et viennent altérer la solidité et la délicatesse de la trame générale. C’est regrettable, d’autant plus que la relation entre les deux ados est subtilement restituée et interprétée. Nijiro Murakami, en garçon ravagé de colère à la limite du mutisme et Jun Yoshinaga qui fait de Kyoto une chamane de la vie par sa pureté et sa clairvoyance. Hélas cela ne suffit pas, à l’image de la métaphore marine, le ressac de l’ennui vous saisit, tantôt haut, tantôt bas, le film finit par en perdre son cap. Il nous restera à l’esprit cependant des scènes d’une incroyable beauté et une jolie histoire à laquelle on ne peut être insensible.
    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2014
    « Still the water » se déroule sur une île de l’archipel d’Amami au Japon. Par son inscription très profonde dans la nature de cette île et dans les rapports qu’entretiennent les habitants avec cette nature, « Still the water » semble en permanence à la recherche de ce qu’on appelle « la grâce » au cinéma : lorsque, par le jeu des acteurs, la lumière, l’adresse d’un mouvement de caméra ou d’un raccord, des images d’un film réussissent à se connecter à une émotion pure. C’est un état où la scène d’un film semble tout à coup excéder le cinéma et en même temps le réaliser, l’accomplir le plus parfaitement – c’est un moment toujours bouleversant pour le spectateur. Or, fort regrettablement, ce film de Naomi Kawase échoue presque constamment à atteindre cette grâce.
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    C’est un cinéma qui ne m’emballe pas vraiment, et pourtant il est riche d’une grammaire assez rare. Ou comment marier l’émotion et l’ésotérisme dans un récit très contemplatif qui nous raconte la perte d’un monde, pour l’émergence, entre aperçue seulement, d’une autre vision du monde. J’ai beaucoup aimé le portrait de l’adolescente rivée à une famille aimante et en proie aux premiers sursauts de l’amour. C’est dit sans les convulsions habituelles du cinéma, mais avec une sagesse, une douceur qui confinent parfois à la béatitude. La nature a ici remplacé les dieux , et son osmose avec l’homme est le point de passage obligé pour vivre sur cette île, comme abandonnée au milieu de nulle part.
    Pour en savoir plus
    Sosof l
    Sosof l

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Un film bouleversant qui parle de la vie, l amour , de la mort avec une justesse inouïe malgrés l'immensité des thèmes. Les personnages sont sublimes, la grace est infinie. Un regard très doux sur le Japon et ses traditions dans le monde contemporain.
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Un très beau film aux images sublimes mais dont le rythme, assez lent, m'a plusieurs fois fait "décrocher" de l'histoire. A la fois mélancolique, philosophie et contemplatif, le film s'appuie sur une nature très forte dans laquelle les deux jeunes personnages principaux découvrent l'amour, la mort, la peur, le pardon... Un film vraiment original, à voir sur grand écran pour pouvoir vraiment profiter de la beau de la photographie.
    Serge R.
    Serge R.

    55 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Si vous aimez les vagues, les amours adolescents, la mer, la mort, les vieux pêcheurs, les îles japonaise : ce film est fait pour vous.
    Attention chefs-d'œuvre
    ER  9395
    ER 9395

    75 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Il est sur que pour apprécier ce film , il faut être dans un certain état d'esprit , une réflexion sur la vie avec
    de beau moment de cinéma , à méditer .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Un beau film mais passé les images qui donnent envie de s'installer sur l’île, il en reste un film lent, peu intéressant qui développent ses thèmes de manière superficielle. spoiler: Notons tout de même une très belle scène de décès et une autre de saignée d'animal qui peuvent faire réfléchir.
    Sinon la plupart du temps les parallèles et symboliques sont simplistes, surtout pour un film japonais. Une demi déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 octobre 2014
    On pourrait dire qu'il s'agit d'un lent poème à
    la mer, la mort et les mères
    au vent, à la vie et aux vagues
    à la terre, au temps et aux tempêtes,
    à l'(h)armonie, à l'amour et aux arbres.

    N'y allez chercher rien de plus.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 165 abonnés 12 158 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2017
    Grande habituèe du Festival de Cannes dont la plupart de ses longs-mètrages sont des voyages initiatiques, la rèalisatrise Naomi Kawase signe avec "Still the Water" une oeuvre onirique qui n'appartient qu'à elle! Positive, sa philosophie s'exprime en acceptant la mort, en acceptant les transformations de la vie, en acceptant aussi les nouvelles gènèrations à venir! A partir du moment où nous naissons, nous allons mourir! Simplement nous sommes nès de quelqu'un et nous allons transmettre la vie! La mort est donc ce lien entre cette vie et le monde qui nous attend! En fait dans le monde moderne, on a oubliè ce lien que nous avons avec la mort! On pense qu'on est seul, c'est parce qu'on a oubliè ce lien avec les gènèrations prècèdentes et ce qu'on transmet aux gènèrations suivantes! C'est pour cela qu'on est insatisfait et qu'on a oubliè que la mort ètait aussi d'une façon, un passage et un lien! Et ça, Naomi Kawase, le pense profondèment même si son film peut paraître dur spoiler: (la mise à mort puis l'agonie d'une pauvre chèvre)
    ou lassant au premier abord pour des non initiès! Reste les fascinants paysages de l'île japonaise avec le bruit des vagues...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2015
    La plupart du temps pas très adepte du cinéma de Naomi Kawase, souvent ennuyeux, régulièrement dans la pose et l'esthétisme creux, je me suis laissé tenté par les critiques qui présentaient "Still The Water" comme la plus grande réussite de la réalisatrice depuis l'excellent "Shara"... Et, de fait, le film a fonctionné pour moi, même si les défauts habituels de Kawase sont bel et bien toujours là, et peuvent rendre la vision du film rédhibitoire. Ce qui marche, donc, dans "Still the Water", au delà de la beauté stupéfiante de la composition de la plupart des plans, représentant une nature tout à tour sauvage (l'océan furieux, les typhons) et sublime (le vent sur les champs, dans les forêts, les fonds sous-marins), c'est la chronique finalement assez simple de l'éveil à la vie de deux adolescents presque ordinaires, déchirés entre les troubles "classiques" de leur âge - principalement leur rapport à leur père et à leur mère - et l'éveil à la sexualité. Portée par deux acteurs gracieux - même si le garçon tape sur les nerfs, ce qui est normal à son âge, non ? -, cette description attentive, précieuse, d'un tout jeune amour permet de passer outre les aspects plus lourds de "Still the Water", comme les mantras animistes qui peuvent facilement faire sourire, ou une curieuse complaisance à filmer l'égorgement d'une chèvre (deux fois, quand même...).
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