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Un visiteur
3,0
Publiée le 13 octobre 2014
Still the Water est l'un de ces films dont la bande annonce promet beaucoup plus que ce que la réalisatrice a à nous offrir. En effet, Still the Water est long, trop long, et même si quelques jolies images sont parsemées dans celui-ci - les deux jeunes sur le vélo, les mouvements des mains de la mère, elles ne rattrapent pas la mauvaise proportion de l'histoire spoiler: (on ne comprend pas trop ce que vient faire l'histoire de la deuxième mère à la fin du film) , et le fait que ce soit filmé caméra à l'épaule, ce qui est un peu fatiguant. Ce film sur les mères, et sur la mer, a le potentiel d'un grand film, mais est, à mon goût, mal organisé.
Le Japon, un pays connu pour sa technologie et sa modernité. pourtant il peut nous surprendre. Dans une île lointaine on voit une population vivre en harmonie avec la nature et les traditions du chamanisme. La trame n'est qu'un prétexte pour développer le point de vue du réalisateur qui met en évidence la coexistence de la nature et de l'homme. ce qui est bien originale c'est le langage de ces éléments naturels qui communiquent avec la mer mourante de Kyoko ou la mer houleuse qui reflète l'état d'âme des protagonistes. il s'agit d'un ensemble poétique dont les vers se composent grâce aux paysages exotiques qui se familiarisent assez rapidement avec le spectateur, les paroles des personnages qui ont en même temps un sens dénotatif et un connotatif. La musique et la danse à la fin de la vie mettent en évidence la relation qui existe entre la vie et la mort. Cependant nous devons souligner un élément très négatif. Les sacrifices de chèvres. A notre avis on devait prévenir le public qu' il y aurait des scènes qui pourraient se heurter à la sensibilité de certains spectateurs. Exposer deux fois et en détail comment on égorge une chèvre cela atteint les limites de la barbarie. En plus ces scènes horribles ne vont pas avec le sens du film et on ne sait pas pourquoi Naomi Kawase consacre deux scènes d'une telle cruauté. cette tuerie qui dure bien longtemps n' a aucune finalité et même on se demande pourquoi on tue ces animaux innocents qui n'ont aucune défense.
Très beau film déroutant et apaisant. Après une journée de travail, il a fallu 10 à 15 minutes pour entrer dans ce rythme très lent et ces images de vagues et de vent dans les arbres. Quand j'ai vu Kaito et Kokio sur leur vélo, j'ai senti que j'allais entrer dans leur univers. La grâce de ce film, sa force méditative m'ont touché. La dernière scène est superbe et conclut en grande beauté ce film plein d'humanité.
Typiquement un film où on se laisse porter par le temps et où l'esprit vagabonde. Un petit bout de poésie orientale qui emmène loin, très loin. On en sort apaisé et ému, presque léger. Bref, un film qui fait du bien.
Magnifique film plein de poésie, de force et de profondeur. Les acteurs sont flamboyants, tous d'une rare présence a l'écran. Je me suis laissé emporter par ce témoignage étrange et étranger ..... cette leçon de vie et d'amour. Un film qui vient de loin, qui nous claque le visage et qui nous donne une belle énergie..... comme une vague !
La côte japonaise du Sud, climat exotique, les jeunes et les moins jeunes vivent l'air et l'eau à pleins poumons. Ce joli film poétique et philosophique un peu longuet, met en lumière la beauté et la force de la Nature.
J'avais adoré les Délices de Tokyo, poignant d'authenticité et, ce qui est plus difficile, de justesse...Confiant et même impatient je me suis donc plongé (haha) dans Still The Water. Cela m'a embêté de commencer l'expérience en me faisant violer les yeux avec la scène d'engorgement de la chèvre (réitéré avec une autre plus tard j'imagine sous le même prétexte naturaliste). Pour la suite, j'ai aussi eu le sentiment que tout était faux. L'intention, le message, le jeu des acteurs, les dialogues...la réalisatrice est dans une sorte de quête d'approbation éperdue et force tellement le trait qu'on décroche très vite. Exactement le contraire des délices de Tokyo qui en dépit de sa légèreté apparente parvenait à atteindre une grande densité émotionnelle. Je met tout de même deux étoiles pour la scène du décès d'un personnage qui est vraiment très belle et puissante.
Très beau film sur la vie, la fin de vie en communion avec la force de la nature et des éléments. Beaucoup de plans sur le vent et la tempête, un peu trop pour moi, mais j'avoue que cela ajoute au mystère du film.pas un chef d'oeuvre, un bon film.
La difficulté de parler de ce film de Naomi Kawase réside dans le fait que l'histoire a moins d'importance que la beauté des scènes elles-mêmes. Ainsi les premières minutes montrent une mer grosse, la pleine lune, un (vrai) égorgement de chèvre, une danse traditionnelle ; un peu à la façon de L'Homme à la caméra.
On suit quand même la romance un peu compliquée de deux adolescents, Kyoko et Kaito, les rapports difficiles de celui-ci avec sa mère, dans l'ombre d'un père absent, et le chemin vers le deuil que doit accomplir Kyoko avec son père et sa mère, gravement malade. Mais, encore une fois, tout ceci compte finalement moins que la finesse de l'écriture, l'élégance du cadre, la beauté et la poésie des scènes, la justesse des acteurs. C'est à la fois très simple et très profond.
Ce film aurait pu être parfait sans la dernière demi-heure, où il devient un peu bavard le long de la crise d'adolescence de Kaito, dont on se fout un peu ; et sans l'utilisation de temps en temps de caméra au poing.
Sauf dans les films où ça a du sens, type Le Projet Blair Witch ou les documentaires, j'ai toujours eu du mal avec les images maladroites tournées à la caméra au poing, pour la simple raison que je vois la caméra, je vois le cadreur en train de filmer, je vois le film en train de se faire, les acteurs jouer : en un mot ça me sort du film, ça rompt le contrat de fiction passé avec le réalisateur. Mais heureusement ça ne représente que quelques scènes de Still the Water, qu'il faut tout de même aller voir.
Les paysages et les scènes de ce film sont de toute beauté. Un grande émotion se dégage entre la mère chamane sur le point de partir et sa fille. C'est doux, un grande impression de paix flotte entre les personnages. Nous rentrons peu à peu dans un monde serein que nous avons oublié en Occident.
j'ai beaucoup aimé la simplicité et la complexité du film, qui à chaque instant se confronte. Le cycle de la vie et de la mort, de l'eau et un ado pas très net.
J'ai bien fait de ne pas écrire cette chronique/critique juste après avoir vu "Still The Water" (merci ma paresse !)…En effet, comme je me suis très très ennuyé, je n'aurais soulevé que les points négatifs de ce film. Le fait de ne l'écrire seulement aujourd'hui adoucit mon propos ; de : "je me suis très très ennuyé", je passe à : "je me suis souvent ennuyé" ! En effet, ces 2 heures de cinéma m'ont laissé dans un état léthargique avancé !