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Attigus R. Rosh
193 abonnés
2 507 critiques
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2,5
Publiée le 14 juillet 2024
Bon, on voit que Cujo a bien mal vieilli. Le film est objectivement pas très joli, la qualité de l'image est clairement marqué. Les effets spéciaux en comparaison ne jurent pas tant que ça. Le maquillage pour rendre une apparence de rage autour de Cujo est simple et efficace. Mais, au-delà de ça, le film n'est pas particulièrement passionnant. Son intrigue n'est pas palpitante (je suppose que ce n'est pas non plus l'oeuvre la plus marquante de Stephen King). Les acteurs sont assez oubliables. Le film a le mérite de ne pas durer trop longtemps.
Stephen King est un maitre de l’horreur mais les adaptations de ses romans connaissent des fortunes diverses allant du chef-d’œuvre au film loupé. Cujo fait partie du haut du panier. Lewis Teague signe un suspense redoutable sous forme de huis-clos pendant la seconde moitié du film. La première partie ne cherche pas à terrifier mais à installer les éléments qui pourront créer l’angoisse sans pour autant que cette longue exposition n’ennuie une seconde. En effet, à l’instar des autres œuvres de King, le récit ne se limite pas à l’épouvante et évoque des thématiques plus profondesspoiler: (ici l’adultère) . Mais si Teagle (peut-être aidé par son directeur de la photographie Jan de Bont car le reste de sa carrière n’est pas très marquant) maitrise très bien le suspense, c’est aussi car il est servi par une interprétation puissante du duo principal formé par Dee Wallace (qui sortait d’Hurlements et d'E.T., l’extra-terrestre) et le très jeune Danny Pintauro (qui accèdera la célébrité l’année suivante en jouant Jonathan Bower dans la sitcom Madame est servie) et l’efficace bande originale de Charles Bernstein (qui signera un an plus tard un classique de la musique d’horreur avec Les Griffes de la nuit) malgré certains raccords musicaux trop abruptes (peut-être dus à de petites coupes qui auraient eu lieu en France). Lewis Teague réussit donc un excellent film à suspense auquel on ne pourra peut-être reprocher qu’une séquence finale (différente du roman) qui se termine de façon un peu trop brusque. Angoissant et prenant, Cujo est donc une œuvre qui devrait satisfaire tout amateur de suspense.
On entre dans une sorte de drame social où on s'invite au sein de deux familles en crise. Une partie bien écrite et intéressante si ce n'est que c'est long puisqu'on attend évidemment que le film d'horreur débute vraiment. Il faut ainsi près de trois quart d'heure avant qu'on voit Cujo commencer à vriller, sur 1h30 de film c'est un peu longuet, mais c'est l'écueil qui plombe trop souvent les films du genre. On reste impressionner par les attaques du chien, le maquillage hyper réaliste au visuel repoussant ajoute à l'effroi, et la mise en scène de Lewis Teague qui permet une violence qui prend aux tripes. Le film reste surtout efficace de part des détails qui n'en sont pas, comme l'effet visuel du chien qui s'enrage, la voiture qui résiste, la réaction des hommes face au "monstre". Et rappelons que Stephen King lui-même aime ce film, affirmant d'ailleurs que l'actrice Dee Wallace a réalisé "le meilleure interprétation" qu'il ait vu à l'écran d'un de ses personnages. On peut rester déçu par cette fin modifiée, celle du livre était plus audacieuse. Site : Selenie.fr
"Cujo" est l'adaptation du roman horrifique de Stephen King. L'histoire est expédiée en 1h20 et à trop vouloir prendre de raccourcis, le film perd l'intensité dramatique qui fait la force du roman. Un long-métrage qui reprend certes les grandes lignes du bouquin (sauf la bouleversante fin, on s'en serait douté), mais sans jamais nous effrayer ni nous émouvoir.
Un chef d'oeuvre du suspens : Le meilleur film , d'aprés un roman de Steven King . Le suspens nous tient en haleine , pendant tout le film , du début à la fin . Avec également des scénes d'émotion intenses .
Je suis fan de Stephen King, mais "Cujo" n'a jamais fait partie de mes romans préférés dans son imposante oeuvre. King, lui, a souvent dit adorer ce roman qu'il a cependant écrit au cours d'une période sombre (il picolait tellement qu'il avouera par la suite n'avoir quasiment aucun souvenir de l'écriture du roman), et le final de son roman lui avait, apparemment, laissé un sale goût dans la bouche. spoiler: D'où le final plus optimiste, le gamin survivant ici plutôt que de mourir comme dans le roman, du film.
Une série B horrifique parfois impressionnante, mais guère réussie dans l'ensemble.
Ce film, adapté d’un livre de Stephen King est très particulier. spoiler: Le film commence très vite car Cujo se fait mordre dès le première minutes. Ensuite le déroulement est bancal, le chien est souillé avec du sang et de la merde, la vf ignoble, le gosse crie tout le temps avec sa voix insupportable et aiguë, la mère survit après s’être fait mordre pendant 2 minutes alors que le policier meurt en 5 secondes, les plans 360 et les zooms sont dégeulasses, la voiture est très solide, le gosse ressuscite, la musique est infâme, et le film ( soit disant d’horreur ) amène la bête de tel sorte qu’on sache ce qui va arriver, ce qui gâche tout. La fin du film n’est pas du tout la même que le livre et les acteurs sont pitoyable.
Je recommande quand même ce film, à voir de préférence avec des amis pour bien rigoler !
film vu au hasard de med insomnies , en vf que j'ai trouvé très réussie de même que l'histoire, les images la musique la maman, l'enfant et le chien qui ne sont jamais caricaturaux. Tous les sentiments embivalents sont très bien restitués, un film haletant jusqu'à la fin. du coup, secoué par ce film je n'ai pas trouvé le sommeil.
Quand une chien de cette taille joue avec son maître, lui monte sur les épaules pour lui faire un calin, considère t-on que c'est une crime? Le chien est bien dressé mais on en oublie de frémir. Une référence vieillissante qui est à peine plus intéressant de découvrir en livre.
Cujo est un film d'horreur sorti en 1983 inspiré du roman de Stephen King. Pas-grand-chose à dire pour ce film, l'histoire est tellement plate. C'est l'histoire d'un chien qui devient un fou meurtrier. La majorité du film se déroule dans une voiture où règne toute la tension.
Franchement, l'histoire est mauvaise, ce n'est probablement pas la meilleure histoire de l'auteur
En 1983 alors que Stephen King est au sommet de sa gloire après les adaptations cinématographiques de « Carrie » (Brian de Palma en 1976), « Shining » (Stanley Kubrick en 1980), « Dead Zone » (David Cronenberg en 1983), il est quasiment acquis que toute adaptation du romancier sera un succès. Malheureusement, Lewis Teague solide tâcheron alors inconnu au bataillon, n’ayant pour fait d’armes que le très modeste « Incroyable Alligator » ( (1980), n’est pas de la trempe des trois réalisateurs cités plus haut, sans parler de John Carpenter qui réalisera la même année « Christine », autre chef d’œuvre ayant pris forme dans le cerveau du génie de Portland. « Cujo » que Lewis Teague réalise à partir du roman publié en 1981, centre bien sûr son intrigue sur le saint-bernard devenu « fou de rage » après avoir pourchassé un lapin dans son terrier où l’attendait une bande de chauve-souris qui se sont fait un plaisir de lui taillader le museau. Plutôt efficacement filmé par James de Bont, directeur de la photographie attitré de Paul Verhoeven, le saint-bernard usuellement plutôt placide devient subitement très inquiétant. Ce sont les aspects psychologiques notamment celui de l’enfant très développé dans le livre qui sont très mal exploités par Lewis Teague qui à sa décharge doit diriger des acteurs pas très convaincants notamment une Dee Wallace particulièrement terne. Le film a tout de même rempli son office en rapportant près de trois fois son budget. A l’époque, la performance était encore estimable. La véritable adaptation de ce très bon roman mythique reste donc encore à faire.
Cette adaptation d'un bon livre est assez correcte. Correcte sans plus, comme "Maximum overdrive", "Simetierre" (la première version), "Le Baazar de l'épouvante" entre autres. Correcte sans plus car on ne fait pas de miracle en tournant avec des acteurs de télévision de second ordre, qui semblent avoir été choisis pour leur physique plus que pour leur talent. Le jeu des acteurs n'est pas à la hauteur, on n'est vraiment pas dans "Carrie". Le film a mal vieilli, dans certaines scènes, on a l'impression que l'éclairagiste a fait ses classes dans "Les feux de l'amour"!
Cette adaptation d'un bouquin de Stephen King n'est franchement pas un chef-d'oeuvre, mais ce n'est pas non plus un nanar. Le problème des livres de King, c'est qu'ils ne sont pas tous adaptables et qu'une partie d'entre eux ont beaucoup (trop) vieilli. Il faut quand même attendre plus d'une demi-heure avant qu'il ne se passe quelque chose. La quasi absence de musique est à double tranchant. Avec un scénario très basique et la vie de personnages stéréotypés dont on se fout éperdument, c'est un peu la misère. Parmi les acteurs, seule Dee Wallace (la mère de Elliott, Gertie et Michael dans E.T) tire son épingle du jeu dans ce survival. Elle doit à la fois supporter un mari au QI limité, un gros pervers balourd, les crocs du clebs et les atroces piaillements de son mouflet. Mais le meilleur acteur est, de loin, Cujo le Saint-Bernard. Grâce à un excellent dressage et à un joli 'maquillage', le bon gros toutou arrive à créer une certaine tension avec un naturel désarmant, le tout(ou) sans pouvoir suranimal. Et avec un cadrage typique d'époque (suggestion de la peur), qui parait ne laisser aucune échappatoire aux survivants, l'attente des secours dans la voiture -en plein cagnard- devient vite malsaine. Cujo prend alors un aspect diabolique. On passera outre les besoins physiologiques des survivants sur 2 jours/2 nuits, tout comme le final très aseptisé par rapport au bouquin. Au final, on obtient un film en 2 parties très (trop) distinctes. Pas désagréable mais vite oublié.
Le roman de Stephen King est bien retranscrit dans ce film. Un film donc éprouvent qui malgrés un sentiment de désuétude nous terrifie quand même par ce scénario et ses dialogues bien respecté et interprète qui a part Dee Wallace qui a joué dans E.T. de Spielberg nous la joue une bonne mère confronté à un saint Bernard victime d'une picure de chauve souris qui de part sa souffrance, tue, malgrés lui. ED LAUTER qui a fait de multiples apparition dans des séries comme X-Files et autres, nous salut. La réalisation est sommaire comme Simetierre, a su retranscrire, contrairement à Stanley Kubrick. Donc si vous n'avez lu le livre, le film vous prodiguera le même les même sensations !
Voilà un film mal aimé car pas très connu . Carlotta films a la bonne idée de le ressortir en DVD l'occasion de (re)découvrir ce film. Parmi toutes les adaptations de Stephen King ( à la mode en ce moment) il est très réussi . Les scènes sont efficaces et la dernière demi-heure très très intense .