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    Sils Maria
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    Boris Vassiliev
    Boris Vassiliev

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Un peu dérouté. C'est dans cet état que j'ai quitté la salle, après y être entré impatient et envieux de découvrir ce film. Au final, difficile d'en retirer quelque chose de concret. J'ai aimé Kristen Stewart, dont la sobriété et le naturel se trouve à mi chemin entre la superficialité très américaine de Chloe Grace Moretz et le snobisme très français d'une Juliette Binoche rendue insipide par la direction pompeuse d'un Assayas que l'on devine très amoureux de son film. Voilà pour le jeu d'actrices. Pour le reste, pas d'intrigue, pas de rapports humains vraiment creusés, beaucoup de piétinements et de redondances dans l'évolution de l'histoire. Dommage... Plastiquement pas désagréable, en revanche. Film à voir par curiosité, pour les amateurs de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Actrices superbes, longueurs inexorables et réalisation dépassée. Film d'auteur singulier et difficile à appréhender. Néanmoins encore intéressant. Critique en cliquant sur le lien
    wolan1000
    wolan1000

    31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Bla bla bla... Les affres des actrices vieillissantes ? On s'en fout. Plat malgré la montagne en arrière plan.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Olivier Assayas livre une œuvre sans saveur dont la trame est centrée sur des personnages distants pour lesquels on n’a aucune empathie. Juliette Binoche, pourtant excellente actrice notamment dans Copie conforme (2010) de Abbas Kiarostami qui lui a fallu le Prix d’Interprétation Féminine à Cannes en 2010, n’arrive pas à provoquer une once d’émotion dans l’esprit du spectateur. Kristen Steward, disparaissant sans explication en plein milieu de l’intrigue, n’a sûrement pas dû finir le tournage ! Enfin, la maturité de Chloë Grace Moretz ne lui permet pas de tenter d’autres rôles que celui du très léger Kick Ass (2010, 2013) de Matthew Vaughn.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    J'ai admiré le jeu d'acteur, la mise en abime du jeu d'acteur mais je suis resté assez indifférent au film parce que jamais je n'ai compris l'essence du film... On m'a demandé alors que je présentais un scénario à un jury, quelle était l'urgence que je voulais partager. Je me suis longtemps demander quelle était l'urgence qu'Assayas voulait nous raconter à travers ce film, je ne l'ai pas trouvée, pas ressentie.
    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Le Majola Snake ne meut avec légèreté pour dévoiler sous son épais manteau le petit village alpin de Sils [...] C'est aussi dans cette sucrée bonbonnière que fut édifié le monstre « Ainsi parlait Zarathoustra » par Nietzsche (à vos souhaits). Ce n'est pas anodin.
    Sacré et immortel abris qu'est cette vallée, creusée par le serpent, habituée maintenant à recevoir ces illustres personnages. L'équipe d'Assayas n'a pas démérité sa présence.

    Critique compète sur le blog "pours-culture".

    Pours-Cinéphilie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Sils Maria, petit village d'Engadine perché au beau milieu des Alpes suisses. Maria Enders, grande actrice de renom, vient s'y réfugier avec son assistante peu de temps après le décès du mentor qui l'a fait connaître : Wilhelm Melchior lui ayant donné le rôle de Sigrid dans l'une de ses oeuvres théâtrales phares au nom de Maloja Snake qui rappelle le phénomène d'un serpent de nuages qui se faufile entre les montagnes grisonnes. Cette fois, Maria répétera l'autre rôle de la pièce: celui d'une femme mûre de 40 ans, au pouvoir éminemment important qui s'éprend d'une de ses employées perverse et fourbe. Trois histoires distinctes qui s'entremêlent, entre réalité et fiction... Sils Maria nous plonge dans les abîmes de la célébrité; son envers du décor, ses instants d'allégresse, de doute, et de solitude.
    Le duo Binoche/Stewart brille de par son excellence. Une très belle oeuvre tournée vers la nostalgie du passé, rattrapée par la modernité fulgurante de notre époque.
    Les paysages, somptueux et envoûtants, reflètent ce changement d'époques, l'éphémère du temps qui passe.
    Delwinn
    Delwinn

    36 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Indéniablement, on a un excellent jeu d'acteurs devant nous, et la relation entre les personnages et leur psychologie sont intéressantes à observer. Par contre je n'arrive toujours pas à adhérer avec le duo réalisation/montage. Il y avait des scènes, comme ça, qui apparaissaient et dont je ne voyais pas le moindre intérêt : la veuve dans sa maison, la voiture dans le brouillard, et surtout, ô surtout, les quinze mille plans de montagnes et de nuages et de vallées. Il faut qu'on m'explique l'intérêt de faire un film de deux heures si on perd déjà un quart d'heure dans une sorte de reportage National Geographic (contre lesquels je n'ai rien, soit dit en passant). Alors après on peut interpréter ça par, oui, c'est parce que le personnage principal est obsédé par ça, et que finalement elle tourne en rond, puisqu'elle joue dans la même pièce que 40 ans auparavant tout comme ce phénomène se reproduit identique à lui-même en boucle, ou je ne sais quoi. Certes. Mais sur le coup c'est quand même pénible, parce que c'est répétitif et ça casse le rythme. Toujours dans le montage, pour la transition entre deux scènes on avait toujours droit au même fondu, et du coup les liens entre les scènes manquent un peu. Si un personnage comme ça décide de s'enfuir pendant une scène, à la fin, fondu, on passe à autre chose, et voilà. Donc d'un côté le film est articulé comme une pièce de théâtre, avec des actes, un épilogue etc (et c'est clairement écrit), mais d'un autre la règle numéro un du théâtre, c'est l'unité interne, alors bon... Surtout que même pendant la même scène j'ai quelques fois senti une très brève coupure de montage, du genre les acteurs ont tourné la scène deux fois, une fois cette phrase était mieux dite et la fois d'après la phrase suivante était mieux, du coup au montage ils ont raccolé les deux phrases mais on sent le racollage, ce qui déstabilise un minimum. Enfin bref. Je pourrais encore faire plusieurs lignes sur la fin peu inspirée, avec le personnage principal qui retombe dans l'ombre avec le sourire, du genre "j'ai enfin fini par accepter ma condition", mais je vais vous épargner mon scepticisme pour sauter directement à la conclusion de mon petit pavé. Pour moi, les acteurs avaient parfaitement cerné leur personnage et parviennent à nous le transmettre, ce qui mérite du respect et des louanges, mais j'ai tellement peu adhéré à tout ce qui tournait autour de leur jeu et la façon dont on a tenté de le mettre en forme que j'ai du mal à apprécier l'ensemble plus que moyennement.
    basset lune
    basset lune

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    J'avais aimé la bande annonce, ou je projetais une profondeur un venin et une noirceur que je n'ai Jamais retrouvé dans le film qui est cérébralement chiant et parisien. Juliette Binoche m'a agacé, car elle éclate de rire toutes les 10 minutes du même rire hystérique et veut nous faire croire que cela rend sa névrose plus attachante, erreur. Sentir le jeu de l'actrice jouant à l'actrice finit par ennuyer. Pourquoi tant de vide et si peu d'émotion dans ce film ?
    La scène la plus ridicule est celle du départ en voiture de son assistante, qui vomit de temps en temps au long du film, comme Binoche éclate de rire. Les effets visuels et sonores de cette séquence sont ridicules, avec une musique illustrative et des enchaînés un peu nuls. Que dire des beaux paysages suisses tellement ils sont plats comme une carte postale même pas kitch. Haendel sauve la mise sur les plans du nuage qui arrive comme un serpent dans la vallée. Tout se mord la queue de façon monotone dans ce film qui est insipide. Kristen Stewart est plus intéressante que Binoche, dommage qu'elle disparaisse sans prévenir dans la montagne et en même temps je la comprends car j'avais aussi envie de quitter la salle de cinéma plusieurs fois. Le texte de la pièce qu'elles répètent est ennuyeux et participe à la platitude du film.
    Par contre j'ai beaucoup aimé "Boyhood " un bijou et "Les Combattants "que je recommande d'aller voir avant qu'ils ne soient plus en salle. Ce sont deux films forts et sincères ou la caméra capte avec justesse l'émotion. Les acteurs sont formidables dans ces deux films.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Eh bah ma foi, c’est sûrement le moins pire des films d’Assayas que j’ai vu. (Non, je ne vais pas dire « meilleur » car c’est trop connoté positivement à mon goût !) J’avoue que seul le casting m’avait intrigué et qu’au-delà de ça, j’avais su me préparer à me faire « assayasser » pendant deux heures. Du coup, c’est peut-être pour cela que l’expérience ne fut pas si désagréable. Au-delà de la discutable mise en scènes des dialogues dans ce film (en gros c’est une sorte de monologue artificiellement dialogué) les trois actrices principales s’en sortent fort bien et le mariage est pour le moins intrigant. Dommage donc que, pour le coup, ce trio ait été constitué par un gars comme Assayas car, en terme de réalisation, le bonhomme est plus que resté égal à lui-même. Sa caméra au poing reste désespérément trop artificielle, tandis que ses plans de paysages sont d’une rigidité et d’une fadeur assez incroyables pour du cinéma tourné au XXIe siècle. Il faut qu’en plus, on retrouve régulièrement surligné tout le mépris qu’il a pour un cinéma formaliste qu’il ne semble toujours pas comprendre ni d’ailleurs maitriser (sa séquence parodique de blockbuster pique terriblement en terme de mise en scène. Si le but était de montrer que tout le monde pouvait le faire, eh bah c’est clairement raté). Enfin, il y a encore et toujours ce rythme irrégulier massacré par un jeu de monologues dialogués coupés par des cuts et des fondus aléatoires… Vous allez me dire que je lui taille un sacré costard à ce film pour un gars qui n’en disait pas trop de mal au départ. Ce n’est pas faux. Mais il me paraissait important de ne pas mentir sur la marchandise. « Sils Maria » reste un film dans la droite lignée des précédents films d’Assayas et ceux que ça rebute doivent le savoir. Par contre, si on sait se préparer à ça pour l’endurer en silence, je dois reconnaitre que malgré tout, le film est, dans son genre, plutôt bien écrit. D’ailleurs, la manière dont Assayas déploie son intrigue permet la mise en place d’une atmosphère assez feutrée et anxiogène qui parfois m’a clairement parlé, spoiler: notamment quand le quasi-mystique « serpent » de Maloja se met à imprégner cet étrange univers.
    J’en viens presque à me dire que, pour un film d’Assayas, ce « Sils Maria » est un bon Assayas, parce qu’au moins, il est assez honnête. Certes, c’est un film prétentieux, dans lequel l’auteur met en image ce qu’il voudrait qu’on dise de lui à sa mort ; certes il ne parvient pas à parler d’autre chose que de son monde ; mais au moins cette prétention se limite qu’à ce qu’il connait le mieux, sans prétendre parler de chose qu’au fond il ne connait pas. Donc, pour les adorateurs de l’auteur, je me permets de le conseiller fortement ce film. Pour les autres, je pense que vous l’aurez compris, il n’est pas nécessaire de faire le détour…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Histoire un peu déprimante, mais très belle réalisation et magnifiques paysages
    Duo étonnant de ces 2 actrices qui réalisent une très belle performance
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Au bout d'un certain temps je trouvais ça long, et je changeais de fesse sur mon siège en me demandant où ça allait; avec d'autant plus d'inquiétude que je pensais en reprendre un tour d'horloge quand la rencontre avec la jeune actrice allait se faire. Heureusement c'était entrecoupé de très beaux paysages... Ce genre d'état "dame" ne m'interpelle pas quelque part. Tant pis pour moi, le temps passe aussi pour moi et je vieilli avec. Et il ne suffit pas d'en parler pour être pertinent. Dommage.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Sur un film ambitieux et un scénario rigoureux , le réalisateur maitrise son sujet et soigne particulièrement l'atmosphère de son film. Juliette Binoche est une actrice d'exception et son interprétation des états d'âme de l’héroïne passant de la tristesse et de la peur à l'acceptation et à la sérénité est pleine et rayonnante. Kristen Stewart dont le rôle est plus effacé s'en sort plutôt bien. Malgré un trop plein de didactisme et une volonté de symbolisme facile, le résultat final est original et enlevé. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Réponse à AlexisRucher.
    Votre critique est excellente par bien des points mais je ne comprends pas comment vous pouvez dire que Valentine est une "femme dominatrice et manipulatrice".
    Il serait faux de croire que Maria devient Héléna et Valentine devient Sigrid au fur et à mesure de la répétition des textes de la pièce.
    Les deux relations se font écho, bien sûr, mais parfois sur des modes inverses ou différents.
    Valentine est le passeur, elle est celle à qui incombe la tâche immense d'aider son actrice à accepter son rôle, d'y faire face. C'est bien ce qu'elle réussit en la guidant au sommet de la montagne pour apercevoir le serpent de nuages avant de l'abandonner là, car elle ne trouve plus sa place auprès d'elle.
    Et si les avis s'affrontent sur les motivations et sentiments des personnages de la pièce, c'est sans doute celui du metteur en scène allemand qui prévaut: "They are one and the same person".
    Je n'ai rien entrevu de malsain dans la relation des deux actrices principales mais bien plutôt le moyen, inévitable, par lequel Maria Enders pouvait accéder à l'acceptation de soi et du temps qui passe.
    Sils Maria est un film de lumière.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Peut-être l’erreur de casting de la sélection cannoise cette année. Une histoire de casting d’ailleurs que cette proposition signé Assayas. Apparemment sous l’impulsion de Juliette Binoche. Ben c’est pas «jojo». Car, si deux personnes en sont sorti au milieu, je les aurai bien suivi. Par cran, je suis resté jusqu’au bout, pour dire que çà ne vaut pas le déplacement.
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