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Valerie N
14 abonnés
208 critiques
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3,0
Publiée le 22 août 2014
Le jeu des actrices est très bien, surtout Juliette Binoche, quelle magnifique comédienne !J'ai aimé l'histoire mais j'ai trouvé quelques longueurs et un peu bavard.Quel drôle de métier que celui d'assistant de star, cela ne doit pas être facile de toujours passer après.On en oublie même son prénom !
Juliette Binoche signe une fois de plus une performance (pléonasme) magique mais il ne faut pas oublier ses deux jeunes actrices qui l'accompagnent. Kirsten Stewart persiste et signe dans sa volonté de faire oublier Bella tandis que Chloë Grâce Moretz offre un premier vrai rôle d'adulte. En prime le réalisateur place magnifiquement dans les paysages alpins un réel phénomène météo plutôt intrigant...
Le très médiocre Assayas nous confirme son absence de talent qui se mêle ici à une stupéfiante prétention. Le résultat procure un ennui profond. Sur une idée plutôt maligne à la base, même si déjà exploitée souvent au cinéma, de la mise en abyme de l'acteur et de son personnage et la pièce de théâtre comme objet du film, Sils Maria se perd dans des dialogues interminables, souvent surjoués et présentés comme plein d'intelligence et de grâce, alors qu'il s'agit en général de philosophie de comptoir ou de trivialités dites avec emphase. On ne sauvera du naufrage que le jeu plein de finesse de Kristen Stewart, la pétulance de Chloe Grace et les beaux paysages alpins, soulignés malheureusement avec peu de légèreté par une musique d'ascenseur.
la performance de Juliette Binoche est la principale raison d'aller voir ce film, elle y est magistrale (Depardieu devrait y aller aussi s'il est à jeun) et grande actrice
Olivier Assayas offre une réflexion sur le métier d'actrice et le temps qui passe avec mélancolie. Parfois le film basé sur des jeux de reflets apparaît trop cérébral et devient pesant. Très beau jeu des trois actrices avec une mention spéciale pour Kristen Steewart.
Et pourtant j'aurais aimé l'aimer, ce film. Hélas, rien, mais rien à sauver. La sublime Juliette Binoche ne parvient pas à donner vie à un personnage sans épaisseur et Olivier Assayas ne l'aime pas plus qu'il n'aime les autres protagonistes. On devine le talent de la jeune Kristen Stewart, mais que peut-elle faire d'un personnage à ce point stéréotypé et sans nuance, tout comme chacun des personnages annexes ? C'est chic et toc, plein de vide, avec une psychologie insistante et sans finesse aucune. Aucune émotion. Les supposées ambiguïtés sont sans équivoque, les enchaînements poussifs, la musique plombante. Même les somptueux paysages de montagne sont plats. Le film est IN-TER-MI-NA-BLE. Vraiment rien à sauver. Allez voir ou revoir Winter Sleep si vous voulez creuser la nature humaine et la nature spatiale. Une presse dithyrambique veut sans doute encourager à voir du film français, et se dévalorise, à l'exception de Pierre Murat (et quelques autres bien rares) qui, si je l'avais écouté, aurait évité le commentaire que je propose ici.
Oui pour le jeu des actrices, leur magnétisme ; pour une réflexion intéressante sur le métier d'acteur, sur le vieillissement ; en revanche, un sentiment de manque, d'inachevé au sortir de ce film.
Quel titre énigmatique. Présenté à Cannes cette année, le nouveau film d’Olivier Assayas pourrait être mis en confrontation avec le dernier Cronenberg lui aussi présent au sein de la cuvée 2014 en compétition : « Maps to the stars ». En effet, tous deux utilisent un artifice de mise en abyme semblable pour leur comédienne principale : celui qui les place dans la peau d’une actrice qui doit jouer un rôle qu’elle a connu plus que bien par le passé. Un rôle qui a d’ailleurs valu à Julianne Moore le prix d’interprétation ; mais Juliette Binoche aurait pu l’avoir aussi tant elle est excellente mais peut-être dans une interprétation moins agressive et bigger than life que sa toute aussi excellente consoeur. Les deux films traitent donc du même monde, celui du cinéma, mais de manière radicalement différente. Autant ce dernier faisait une peinture au vitriol et à sa sauce d’Hollywood pour un résultat ectoplasmique et azimuté, autant ici on navigue dans des eaux plus psychologiques et fragiles, certains diront avec une sensibilité plus européenne. Notre préférence ira d’ailleurs vers ce « Sils Maria » et la comparaison s’arrêtera là. Assayas, capable du meilleur (« Clean ») comme du pire (son dernier opus « Après mai » raté dans les grandes largeurs), nous offre un film aux multiples et passionnantes facettes. C’est tout autant plusieurs portraits de femmes et qu’une radiographie des coulisses du cinéma par le biais de celui de la vie d’actrice. Mais avant tout c’est un fascinant jeu de miroirs et de mises en abyme entre ses actrices et leurs rôles, mais aussi avec le rôle qu’elles jouent ou répètent dans la pièce dont parle le film. Ecrit comme ça, tout cela semble tarabiscoté, mais c’est d’une limpidité de propos effarante et les multiples niveaux de lecture donnent envie de revoir le film. D’ailleurs un prix du scénario n’aurait pas été usurpé. Qui n’est pas friand de jeu psychologique et de dialogues sur le septième art se sentira perdu. En effet, le metteur en scène fait un film un peu pour nous, beaucoup pour lui et certains ne se sentiront pas concernés par ces poupées russes du cinéma et ces longs dialogues. Mais cela peut-être réellement captivant pour qui accepte de s’y plonger. Et après son ancien collègue de jeu pour pré-pubères Robert Pattinson, Kristen Stewart confirme sa mue impensable il y a quelques années en véritable actrice qui impressionne par ses choix de rôles, la portée qu’ils véhiculent et la façon dont elle les transcende. Un film intéressant en tous points pour tout cinéphile qui se respecte mais quelque peu autarcique !
Très beau film d'actrices, profond et intense.Kirsten Stewart surtout est géniale. Binocheparfaite en diva qu'on veut claquer.Très belle mise en scène avec quelques longueurs dansles dialogues, parfois un peu théâtraux.
Un très beau film, très intelligent, drôle et même assez moderne ! Le point de vue sur les moyens de communication est finement observé. Comme d'habitude Juliette Binoche est une fantastique actrice, mais Kristen Stewart jette un trouble absolu sur le film et Chloe Moretz assène le coup de grâce.Très très réussi.Ca fait du bien de revenir de vacances et de voir un film de cette qualité.
Avec Sils Maria, Olivier Assayas signe l'un de ses films les plus riches et les plus aboutis sur le passage du temps, le côté m'as-tu-vu du monde d'aujourd'hui, les correspondances entre le théâtre, le cinéma et la vie. C'est brillant, mis en scène avec subtilité, dans une grande modernité de ton, une image splendide et des dialogues ciselés. La mise en scène, élégante et fluide, rend le film à la fois profond et rapide même s'il est parfois appuyé dans ses thèmes principaux. Le duo Binoche (époustouflante) Stewart (remarquable) fonctionne parfaitement et les seconds rôles sont tout aussi bien dirigés. Le meilleur Assayas depuis longtemps.
Film prétentieux, snob avec des actrices en roue libre et en plus interminable (plus de 2h à écouter de la philo de bazar entre donzelles écervelées). Un début insupportable pendant 20 minutes avec des communications interminables par téléphone (film sponsorisé par SFR ?). La seule chose à sauver de ce naufrage : les paysages grandioses des montagnes suisses et la biquette (c’est vrai que le film m’avait rendu chèvre). Autant aller voir un bon docu sur la suisse
La beauté pure! des paysages, des visages, des émotions...: merci M. Assayas!Avec ce film, on s'élève et on suit Juliette Binoche, superlative interprète, toujours au plus près de la vérité, jamais démonstrative, offrant un personnage magistral, dans mon coeur pour longtemps ... La distribution est au diapason, dans les hauteurs.Un film a aller voir sans perdre de temps pour vibrer, rire, et en apprendre un peu plus sur soi!(vu en avant-première, ce soir) C.