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Freakin Geek
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1,5
Publiée le 27 août 2014
Comme son ancien partenaire Robert Pattinson, Kristen Stewart tente de faire oublier l'étiquette Twilight via des films d'auteurs. On a bien cru ne plus voir l'actrice perdue dans une traversée du désert d'un an après les remous d'adultère avec le réalisateur de Blanche Neige Et Le Chasseur mais cela semble maintenant du passé et l'actrice revient à un cinéma plus exigent dans lequel elle s'était fait remarquée avant de flirter avec les vampires et les loup garous.Même si Kristen Stewart tient un rôle très important dans le film, ce n'est pas elle l'actrice principale mais Juliette Binoche. C'est elle qui joue l'actrice connue qui a du mal à se remettre en question dans une histoire qui fait écho à la véritable relation entre Juliette Binoche et le réalisateur et scénariste Olivier Assayas. Il était en effet scénariste d'un des premiers films de l'actrice et la retrouve vingt ans plus tard pour ce nouveau projet.En réalité tout ce film semble inspiré de la carrière et des ragots autour des trois actrices. Chloë Grace Moretz, célèbre pour son rôle d'Hit-Girl dans Kick-Ass, est présentée comme une actrice sortant d'un film de super héros. On y a parle aussi d'adultère dans une histoire rappelant l'affaire autour du tournage de Blanche Neige Et Le Chasseur et il se moque aussi d'une histoire avec des loup-garous, clin d’œil appuyé à Twilight. Il est aussi amusant de voir Juliette Binoche jouer maintenant avec Kristen Stewart après avoir partagé l'affiche de Cosmopolis avec Robert Pattinson.spoiler: Le film est composé de deux actes et un épilogue. Le premier est encore intéressant puisque l'on y découvre les personnages et leurs relations. Kristen Stewart joue Valentine l'assistante de l'actrice Maria Enders, répond à toutes ses exigences, se bat avec ses deux téléphones, joue les conductrices et les porte-bagages tout en étant aussi une source de conseils pour la comédienne. Celle ci n'a pourtant pas vraiment de considération pour elle, oubliant bien souvent sa présence. Dans le deuxième acte on rentre dans les répétitions de la pièce et on commence à s'ennuyer ferme. La relation entre l'actrice et son assistante est pollué par le texte de cette pièce qui fait réaliser à Valentine sa condition. L'épilogue fait basculer l'histoire à nouveau mais n'apporte pas toutes les réponses souhaitées. En compétition à Cannes comme Maps To The Stars, les deux films traitent d'un sujet très similaire. Celui de ces actrices qui n'acceptent pas de vieillir. Alors que David Cronenberg mêlait ses personnages à de vrais acteurs dans leurs propres rôles, dans Sils Maria, Olivier Asayas n'hésite pas à inventer des rôles dans X-Men ou dans un film avec Harrisson Ford à cette actrice sortie de son imagination. C'est assez étrange comme choix artistique. Olivier Assayas semble aussi avoir très peu d'estime pour les blockbusters avec le faux film de science fiction dans lequel jouait le personnage de Chloë Grace Moretz totalement ridicule et peu crédible.Olivier Assayas filme ses actrices au naturel. Kristen Stewart a un look plutôt rock et décontracté comme on a l'habitude de la voir en dehors des plateaux tandis que Juliette Binoche ne semble pas porter de maquillage dans la majorité des scènes. En tant qu'actrice montante seule Chloë Grace Moretz apparaît toujours à son avantage bien habillée et maquillée. Elle n'a cependant qu'un petit rôle de vers dans le fruit qui va bousculer la vie du personnage de Juliette Binoche.Très bavard, Sils Maria ne raconte cependant pas grand chose. De longues discussions autour de la pièce que s’apprête à reprendre Maria et des scènes banales de la vie d'une actrice accompagnée de son assistante. Le film manque sincèrement d'émotion et on a du mal à s'attacher aux personnages. Kristen Stewart vole la vedette à Juliette Binoche mais son rôle manque de présence et de background. Elle est là comme une sorte de fantôme attaché à Maria alors qu'on aimerait la voir au premier plan tout le temps.
Réunir à l'écran Juliette Binoche et Kristen Stewart est un pari osé qu'Olivier Assayas tente de relever. Les thématiques du film sont vraiment intéressantes et prenantes : une actrice vieillissante qui malgré, son talent et ses succès, se voit remplacer par une très jeune actrice que les tabloïds suivent en permanence, la présence et la force de Google dans notre perception du monde, la difficulté pour un acteur d'interpréter un personnage qu'il déteste. L'histoire qui reprend un peu le concept du film dans le film, mais ici c'est la pièce de théâtre dans le film, est bien amenée et on distingue très bien les liens qui sont parfois un peu trop gros... Certaines scènes auraient pu être coupées pour éviter d'alourdir le tout. On peut se poser aussi la question de l'utiliser de certains personnages. La réalisation est bien faite, les plans sont très beaux, surtout sur les paysages des Alpes Suisses. Mais le montage ne suit pas du tout. Soit nous avons des coupes franches juste après un dialogue important sans nous laisser le temps de l'assimiler, soit nous avons un long fondu au noir comme pour exprimer que le temps passe. Et c'est assez perturbant. Heureusement que Juliette Binoche est là pour nous enivrer par sa justesse et sa fragilité. Chloë Grace Moretz, très jeune actrice montante, est parfaite dans son rôle et surprend dans la métamorphose qu'opère son personnage. Kristen Stewart n'est pas mauvaise, c'est juste son personnage qui est difficile à cerner, même si l'on comprend son lien avec la pièce et celui entre Binoche et le monde réel, on peut se poser la question de la nécessité d'un personnage aussi développé... Un film aux thématiques puissantes, avec de bonnes actrices mais qui nous laisse un peu perplexe...
Olivier Assayas propose un film tout en finesse sur la condition d'actrice à tout âge, dans un jeu de miroirs passionnant et des dialogues à double lecture qui mêlent habilement le destin des personnages et des actrices qui les incarnent.Les trois actrices forment une ronde lumineuse, emplie de brume et de mystère. Les dialogues offrent une réflexion fine et originale sur l'essence du théâtre. Pour une analyse très détaillée du film:
Dès la première séquence, dans un train, le film embarque le spectateur dans son tourbillon d'appels téléphoniques, son avalanche de tablettes, smartphones et le débit très américain de Valentine (Kristen Stewart, épatante), assistante personnelle de Maria Enders, une actrice française au succès international (Juliette Binoche, quasiment dans son propre rôle). Pas question de rester à quai. ...Entre cultures d'hier et d'aujourd'hui, le film ne tranche pas et renvoie chacune à ses contradictions. En revanche, l'issue est d'une rare cruauté. Comment regarder en face l'avancée inexorable du temps, particulièrement difficile dans le métier d'actrice ? Ce temps qui passe et change nos façons de vivre mais aussi (surtout) notre rapport à l'art, entraîné dans la course effrénée de la modernité.
Sils Maria m'a fait souffler un vent de fraîcheur. D'abord, ça se passe dans les montagnes alpines, qu'aimait Nietzsche, s'il vous plaît. Une actrice vieillissante (décidément, le cinéma ne rajeunit pas), c'est Juliette Binoche, elle va jouer le rôle de la lesbienne âgée d'une pièce de théâtre alors que vingt ans plus tôt, elle jouait le rôle de la lesbienne jeune qui la draguait. Alors c'est très triste, et tout ça. Et c'est très chiant, hein. Alors je pardonne à Binoche parce que je l'ai toujours beaucoup aimée. Mais c'est pas bon, hein.
Une mer de nuages, deux actrices américaines d'aujourd'hui, des images circulant en boucle sur Youtube : Sils Maria met dans la même barque Antonioni et Sofia Coppola, Bergman et le space opera, la peinture de Friedrich et google images. Très chargée, la barque arrive tout de même à flotter, parfois même avec une surprenante aisance. C'est par son côté à la fois cheap et satirique – qui se révèle très nettement à travers les séquences relatant le succès médiatique fulgurant de Jo-Ann Ellis, l'actrice incarnée Chloé Grace Moretz – que le film parvient à faire oublier son poids. En revanche, lorsque la masse nuageuse – le fameux serpent de Maloja – s'enroule autour d'un col pour aspirer le personnage de Kristen Stewart, on est autant dans un pastiche de L'Avventura que devant un film qui aspire au monumental, nous impose l'allégorie (du temps, du cinéma, de ce que l'on veut). On peut trouver cette séquence sublime, grandiose, impressionnante mais c'est précisément parce qu'elle veut impressionner qu'elle me paraît insupportable : elle n'est, en fait, qu'un geste de cinéma qui se montre comme tel. Sils Maria est donc un film coupé en deux et qui le sait. Il reproduit cette coupure entre deux esthétiques (l'hyper-contemporain et les vestiges de la vieille modernité) à travers son casting et sa fiction : le personnage de Jo-Ann Ellis (Chloé Grace Moretz) apparaît comme une professionnelle de l'image, elle sait être à la fois stupide (en conférence de presse) et cultivée comme il se doit en Europe (elle cite par exemple Tchekhov), elle est flatteuse lors de sa première rencontre avec Maria Enders et impitoyable le soir de la première de la pièce. A l'opposé, Maria paraît bien peu professionnelle par la façon très psychologique dont elle aborde son rôle : la vieille méthode qui est la sienne (qui repose sur le doute, implique un questionnement narcissique) trouve un point de critique parfait dans le personnage de son assistante qui lui lance cette réplique, apparemment anecdotique : « I'm just doing my job ». La suite sur mon blog.
Un film remarquable et surtout un très beau portrait de femmes aux antipodes. Le début, très "téléphonique", peut laisser un peu songeur, mais la suite s'avère vraiment intéressante, voire fascinante, surtout dans les rapports entre les deux personnages principaux, magnifiquement interprétés par Juliette Binoche (son meilleur rôle depuis longtemps) et Kristen Stewart, vraiment étonnante. La réflexion et le point de vue qu'offre Assayas sur le métier d'actrice, son rapport à la vieillesse, à sa carrière et à la concurrence formée par les "jeunettes" est une vraie réussite.
Suite au ratage Après mai, j'attendais un peu Olivier Assayas au tournant. Contre toute attente avec ce Sils Maria (en compétition officiel à Cannes cette année), il remonte en flèche dans mon estime. Il nous offre là l'un de ces plus beaux films. Assurément pas grand public, voilà est un film qui se mérite. Aussi fascinant que troublant. Une superbe mise en scène pleine de poésie, de délicatesse et de tendresse, pour un regard sans complaisance mais lucide envers des personnages en constante évolution. Il offre à Juliette Binoche l'un de ses plus beaux rôles. Fragile, sans fard, sans doute plus touchante encore que dans Camille Claudel 1915. Il permet à Kristen Stewart de s'émanciper définitivement de l'ère Twilight et à Chloé Grace Moretz de trouver son premier rôle « adulte ». Toutes les deux sont étonnantes, toutes les trois sont formidables.Un film mélancolique et émouvant, à l'implacable scénario, parfaitement écrit et parfaitement dialogué, sur le métier d'actrice (l'un des plus beaux vu depuis longtemps) et surtout, inéluctable, sur le temps qui passe. Et qui n'est pas sans rappeler l'histoire commune du metteur en scène et de l'actrice. L'un des plus beaux films de l'année. Et comme pour le film de Bruno Dumont, le dernier plan sur le visage de Juliette Binoche reste gravé dans la mémoire. Bouleversant et magnifique.
Quel beau film. Quelles actrices exceptionnelles. Que c'est bien filmé. Deux heures de plaisir, pourtant le début est lent, j'ai eu du mal à m'installer. Et puis le charme opère, une fois rentré dans ce film gigogne, on ouvre les tiroirs qui se présentent. Pas sûre d'ailleurs d'avoir tout ouvert..
Un film fort et passionnant. Le thème sur le temps qui passe, les marques d'un premier rôle pour une actrice à la renommée internationale. Sa confrontation avec le présent. L'auteur aussi mystérieux que le "serpent" de Maloja. La mise en scène audacieuse, un rien fantastique, ne manque pas de finesse et offre de vrais et beaux moments de magie pure. La photographie est remarquable. Les dialogues sont brillants. Sils Maria, reparti bredouille au dernier festival de Cannes, devrait trouver la plus belle des récompenses auprès du public. Celui qui aime le grand et beau cinéma. Un autre point fort, et non des moindres, le remarquable trio d'actrices. Juliette Binoche est excellente, belle et parfaitement convaincante. Kristen Stewart d'un incroyable naturel. Chloe Grace Moretz, dans de courtes apparitions, est tout simplement magnifique.Bref, un grand coup au cœur.
Excellent duo voire trio d'actrices, on suit avec passion cette répétition dans laquelle on ne sait si c'est Juliette Binoche ou Kristen Stewart qui a le premier rôle. L'histoire est vraiment aboutie.
Le sujet du film me paraît être avant tout celui de la difficulté de viellir. Maria Enders est hantée par de vieux démons, ceux de ses premières années de comédienne. Juliette Binoche campe cette actrice en mal d'évolution, avec une grande sincérité, en revanche elle est beaucoup moins à l'aise, quand il s'agit de feindre l'ébriété et ses éclats de rire me paraissent bien forcés. Kristen Stewart est parfaite dans un rôle en demi teinte, où elle est tout le temps "au service de". Chloé Grace Moretz, nous fait étalage de son immense talent, que ce soit dans le film dans le film (où elle retrouve un rôle a la Kick-Ass) ou dans le film tout court, où elle apparaît stupéfiante de naturel. Sinon oui, les paysages sont splendides (sud du Tyrol) et la musique (Haendel) lancinante, comme dans Winter Sleep. Le film n'est pas extraordinaire, mais reste largement au dessus du lot.
N'étant pas familiariser avec le cinéma d'Olivier Assayas je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre avec ce Clouds of Sils Maria surtout que le cinéaste à apparemment une filmographie très inégale et que je craignais le rôle over the top de Kristen Stewart pour casser encore plus son image de superstar pour adolescent comme elle l'avait pu le faire pour On The Road ou Welcome to the Rileys. Mais avec les excellents retours que le film a eu lors du dernier festival de Cannes notamment sur la prestation de Kristen Stewart je me suis laissé tenter par le film est ce fut globalement une bonne surprise. Je dis bien globalement car le film possède des hauts comme des bas surtout dans son écriture qui expose de façon judicieuse le milieu du show business et la fragilité du métier d'actrice qui plus que les hommes souffrent du temps qui passent. D'ailleurs le film pose une réflexion intéressante sur le temps qui passe et sur la perspective des choses qui évolue avec le temps ou le point de vue des personnes, ce qui permet de créer une figure principale ambigu au développement psychologique pertinent et cohérent. Le film se montrera aussi vraiment brillant dans cette habile jeu de miroir ou tous se croisent et se confronte les actrices qui joue dans le film se confronte à leurs propres images en incarnant ses personnages comme ses personnages du film qui doivent se confronter par les rôles qu'elles interprètent qui au final reflète leurs propres peurs et questionnements. Cela sera vraiment intéressant notamment quand on se confronte à l'image très hype de Stewart ou encore à la carrière passé de Binoche. De plus on a le droit à une satire intéressante de Hollywood, des blockbusters qui appauvrissent la qualité cinématographique et sur la presse people. Néanmoins au final le film ne nous apprendra pas grand chose sur cette univers qui est aujourd'hui assez connu de tous, surtout que d'autres films se sont attaqués a ce sujet avec plus de brio. Surtout qu'ici le film a trop tendance à faire dans le théorique et au final à trop vouloir faire compliquer il se perd lui-même et le film commence a traîner en longueur dans son dernier tiers, il devient inutilement complexe et ambigu et fini par ce conclure maladroitement perdant la force initiale du film. Sinon pour ce qui est de la réalisation on a une très belle photographie mais le tout est plombé par un montage qui devient parfois agaçant même si l'on découvre plus tard que c'est un procédé de mise en scène pour se rapprocher du théâtre avec cette succession de fondu au noir qui clôture chaque fin de scène. Cela ce justifie mais c'est finalement très handicapant pour le film car aucun rythme ne s'installe vraiment ce qui souligne une certaine platitude. Le film sera plus intéressant lors qu'il utilise le fondu enchaîné ce qui permet d'avoir quelques bonnes idées de mise en scène spoiler: ( la scène ou Kristen Stewart revient à Sils Maria après une soirée est très réussi grâce à cela notamment ) . Sinon on ne peut pas enlever à Assayas qu'il sait filmer, son film étant très beau même si un peu froid mais élégant avec une mise en scène souvent inventive. Pourtant la vrai force du film proviendra sans conteste de son trio d'actrices qui est impeccable, que ce soit Chloë Grace Moretz dans un rôle plus complexe qu'il n'y parait ou Kristen Stewart, la vrai révélation du film ainsi que Juliette Binoche qui est ici gracieuse et impeccable, elles sont toutes excellentes et transcendent le film. Elles jouent avec leurs images comme jamais ce qui est savoureux et intéressant surtout qu'elle sont soutenu par des seconds rôles exemplaires. En conclusion Clouds of Sils Maria est un bon film notamment par ses réflexions pertinentes, sa distribution impeccable et par sa mise en scène inspiré. Mais trop de petits défauts viennent entaché cette oeuvre pourtant singulière pour quelle puisse prétendre à plus. On passe donc un agréable moment devant ce film mais je doute qu'au final il ne marque vraiment les esprits. On se consolera en se disant que Juliette Binoche a enfin un rôle à sa hauteur après avoir si longtemps été oublier et que Kristen Stewart est non seulement une excellente actrice mais qu'elle engage sa carrière dans une voie prometteuse.
J'ai très moyennement aimé ce film. J'ai été déçue, je m'attendais à quelquechose de vraiment très bien et ce n'est pas le cas.Pour : les paysages magnifiques de montagnes en Suisse et Juliette Binoche toujours aussi parfaite.Contre : une histoire d'actrices dont on se contrefout un peu, des répétitions de dialogues interminables entre l'actrice et son assistante, des longueurs pénibles, des histoires de vedettariat inintéressantes (en particulier la jeune actrice "briseuse de ménage"), et enfin film beaucoup trop long.
L'association Juliette Binoche et la belle Kristen Stewart est vraiment très intéressante. Cependant le film se perd un peu à mon goût. il me manque une fin à ce film simplement.