Derniers Avis sur Nos étoiles contraires

Là ou le long métrage aurait pu choisir à la faciliter en choisissant la fatalité, elle nous donne plutôt l'envie d'aller de l'avant grâce aux personnages antagonistes, en nous donnant toutes les clés au fur et à mesure du scénario plutôt malin, les acteurs sont parfaits dans leurs interprétations.

Critique de "Nos étoiles contraires" : Une Étoile Fissurée dans le Firmament du Drame Romantique

"Nos étoiles contraires", réalisé par Josh Boone, est une adaptation cinématographique du roman éponyme de John Green, sorti en 2014. Ce film raconte l’histoire poignante de deux adolescents, Hazel Grace Lancaster et Augustus Waters, qui se rencontrent dans un groupe de soutien pour jeunes malades du cancer et développent une relation aussi intense que brève.

Points Forts

D'abord, saluons la performance remarquable des acteurs principaux. Shailene Woodley, dans le rôle de Hazel, parvient à capturer la complexité d'une adolescente qui fait face à sa propre mortalité avec un mélange de résignation stoïque et de sarcasme. Ansel Elgort, quant à lui, apporte une fraîcheur et une chaleur indéniable à Augustus Waters, rendant leur histoire d’amour à la fois crédible et touchante. Le duo fonctionne à merveille, créant une alchimie qui est sans doute le cœur battant du film.

Le film bénéficie également d’une direction artistique soignée. Les décors, qu’ils soient ceux des rues de Pittsburgh ou des canaux d’Amsterdam, ajoutent une dimension visuelle plaisante à l’ensemble. La photographie de Ben Richardson capte magnifiquement les nuances de chaque scène, et la musique de Katrina Schiller soutient bien l’émotion sans jamais la surcharger.

L'Histoire : Entre Pathos et Authenticité

Le scénario, écrit par Scott Neustadter et Michael H. Weber, reste fidèle au matériau original. Il explore des thèmes profonds comme la vie, la mort et l’amour avec une certaine authenticité. Les dialogues sont souvent poignants, particulièrement les échanges entre Hazel et Augustus qui oscillent entre humour noir et réflexions philosophiques. Certaines scènes, notamment celles des "pré-funérailles" de Gus, frappent fort en abordant frontalement la question de la mort.

Les Limites : Un Mélodrame Prévisible

Cependant, malgré ces qualités, "Nos étoiles contraires" peine à s’élever au-dessus de son statut de drame romantique adolescent. Le film tombe parfois dans le piège du mélodrame prévisible, avec des moments où l’émotion semble trop appuyée, presque forcée. La structure narrative suit un schéma relativement attendu, sans prendre de risques majeurs ni offrir de réelles surprises.

De plus, certains personnages secondaires manquent de profondeur, ce qui est dommage étant donné le potentiel narratif qu’ils pourraient apporter. Par exemple, le personnage de Peter Van Houten, interprété par Willem Dafoe, bien qu'intriguant, est traité de manière trop superficielle, laissant un sentiment d'inachevé.

Une Fin Qui Ne Satisfait Pas Entièrement

La fin du film, bien qu'émotionnelle, peut laisser certains spectateurs sur leur faim. Elle manque d’une véritable résolution, préférant laisser en suspens certaines questions cruciales. Cette décision narrative, bien qu'audacieuse, peut être frustrante pour ceux qui espéraient une conclusion plus définitive.

Conclusion

"Nos étoiles contraires" est un film qui oscille constamment entre moments de grâce et faiblesses structurelles. Les performances d’acteurs et la direction artistique sont des points forts indéniables, mais le film reste en deçà de son potentiel en raison d’un scénario parfois trop prévisible et d’une certaine tendance au mélodrame.

En somme, "Nos étoiles contraires" est un film touchant, mais imparfait. Il saura émouvoir un public sensible aux histoires d’amour tragiques, mais pourrait laisser ceux en quête d’une œuvre plus subtile et nuancée légèrement insatisfaits. C'est une étoile qui brille par moments, mais dont l'éclat est parfois terni par ses propres clichés.

Préparez vos mouchoirs !
Voici le film sentimental des midinettes des années 2010’s ?
Mais pas du tout : je ne suis plus une midinette depuis 30 ans, mais je connais bien le crabe
Le film de Josh Boone est réussi parce qu'il est cinglant, drôle et touchant. Ses acteurs, Shailene Woodley et Anselm Egor sont attachant et forment un duo épatant dans ce film tellement beau « sous les étoiles » spoiler: (du champagne et de la nuit)

Mélodrame assumé et bien ficelé, il échappe au pathos et si on se laisse embarquer, on voit que c’est en fait, une véritable ode à la vie, entre amour et humour spoiler: (quel que soit l’espace-temps : entre 0 et 1 ou 1 et l’infini ?)

Décrié par la presse à sa sortie, surnoté par les téléspectateurs français (?), il a fait un boom au box-office américain.
Bon, une Amérique aussi subtile je prends (et je suis toute émue en le revoyant)

Un film plutôt fort!

Une des rares comédies romantiques que j'ai apprécié, mêler le cancer à l'amour est un mélange très intéressant!

Le fait que les personnages principaux luttent contre leur maladie les rend touchants et attachants.

Évidemment, les séquences émotions sont nombreuses et montrent facilement leur efficacité sur le publique.

À voir pour son émotion.

Ce mélodrame aurait pu être touchant pour un sujet tragique. Les deux acteurs ados sont bons, cependant cela ne suffit pas et cette bluette a la consistance spongieuse d’une guimauve. Beaucoup d’effets larmoyants, de clichés insipides et de bons sentiments pour un résultat fade. L’émotion ne perce pas.

Un casting bien pensé avec des acteurs tous très doués dans leurs rôles. Un film très dur, très douloureux, offrant une sacrée leçon de vie, nourri de réflexions profondes, de sagesse et de poésies. Des paroles vraies, des acteurs vrais, des sourires vrais. Merci ++

Tourné un peu trop à l’américaine mais superbe film. Dans l’émotion et assez percutant. Besoin de mouchoirs pour le voir en entier. Je recommande!

"Nos Étoiles Contraires" est une adaptation cinématographique émouvante du roman de John Green, offrant une expérience profonde et touchante. Les performances exceptionnelles de Shailene Woodley et Ansel Elgort donnent vie de manière crédible à l'histoire d'amour entre Hazel et Augustus. Abordant des thèmes lourds avec sensibilité et humour. La réalisation visuelle, la chimie entre les acteurs contribuent à faire de ce film bien plus qu'une simple adaptation, mais une célébration de la vie, de l'amour et de l'espoir, incontournable pour les amateurs de cinéma émotionnel.

Publiée le 26 août 2014 ( par Michel Crotti )
M A G N I F I Q U E !!! Quel film - Il vous emportera à coup sur... bien sur c'est un peu triste... mais pas seulement : une leçon de vie, une philo dont on doit s'inspirer... Qu'est ce qui compte vraiment ? et rejoignant "Lucy" ... tout est éphémère.... que restera-t-il ? Les jeunes acteurs : Shailene Woodley (Hazel Grace Lancaster) est parfaite pour ce rôle !!, Ansel Elgort(Augustus Waters) un peu dandy au départ, donne aussi le meilleur de lui-même. Pas facile ce thème, comme le mot, il fait encore très peur. Le pari de cette formidable réalisation est de vous en sortir grandi, de vous donner une pêche pas possible et d'éduquer vos sens. Le choix des musiques est pertinent et notamment Not about Angels de Birdy... Le tout super bien filmé, cadré. Un vrai bijoux !!**

Je me vois obligé de souligner une épouvantable erreur mathématique affirmée par la protagoniste et sans qu’aucune rectification ne soit apportée au cours du film :
Lors du discours d’Hazel adressée à Augustus, cette dernière mentionne un principe bien connu des théoriciens des ensembles depuis le tournant de la crise des fondements de la fin du 19eme siècle : celui de la hiérarchie des infinis.
Il est effectivement correct d’affirmer que certaines quantités infinies (particulièrement en terme de cardinalité) sont de « taille » différente au sens où l’on ne peut construire de bijections ensemblistes permettant d’identifier les éléments d’un ensemble a un autre. La démonstration la plus connue de ce fait est illustrée par la diagonale dévastatrice de Cantor rendu aujourd’hui célèbre par l’analogie de l’hôtel de Hilbert.
Le cas le plus évident de cette absence d’isomorphisme est celui de l’ensemble des entiers naturels et celui des nombres réels, bien plus vaste.

Cependant, au lieu de reprendre cette exemple qui malgré sa trivialité bénéficie d’une clarté pédagogique incontestable. Hazel décida pour illustrer ce principe de hiérarchie transfinie de mentionner le cas de [0;1] et de [0;2].
Scandaleuse faute, car ces deux ensembles sont bien équipotents comme en témoigne la bijection TRIVIALE de f : x —> 2x.
(Véritable humiliation qu’une construction aussi simple mette en échec son pseudo-exemple complètement absurde !)

Cette grossière et conséquente erreur de jugement témoigne du peu de considération qu’ont les scénaristes pour la théorie de Cantor. Cela bien dommage…
spoiler: Lorsque l’on veut donner un peu d’intensité dramatique a un discours d’adieu, la moindre des choses est de bosser son sujet et de ne pas dire n’importe quoi !


J’ai été pour ma part profondément choqué par ce grave manquement à l’éthique intellectuelle la plus élémentaire qui est de ne pas affirmer publiquement des choses sur des sujets que l’on ne maîtrise pas.
Honte à vous d’avoir répandu de tels inepties !
La désinformation mathématique est un fléau, sachons la combattre fermement et résolument partout où elle se manifeste afin que personne ne se laisse corrompre par des hérésies ignobles tels que la non-équipotence des intervalles réels. Honteux !

Quelle magie, quelle poésie, quelle douceur et quelle CLAQUE émotionnelle… tout simplement extraordinaire !

Nos étoiles contraires n’est pas qu’un film, mais une ode à la vie. La critique est brève.
Ayez l’audace de mettre en scène une romance entre handicapés, jouez-la avec talent, donnez vie à cette histoire par conviction, croyez-y car l’amour, lui, y croit. Et vous obtenez un film touchant, dont la puissance du message doit servir d’inspiration à tout Homme.

Très déçue de cette adaptation complètement ratée du génial roman de John Green dont je vous recommande plutôt la lecture.

Le roman est une sorte de coming-of-age novel (récit initiatique) qui narre avec beaucoup d’humour et d’émotion la rencontre amoureuse de deux adolescents et dévoile avec à la fois franchise et délicatesse les affres des jeunes atteints de cancer, condamnés ou en rémission, les conséquences sur leur vie, leurs espoirs et rêves, leurs familles, leurs amis, leurs amours… Pour moi, cela a été une réelle prise de conscience de ce que vivent ces familles. En outre, derrière un ton humoristique, Hazel, la jeune héroïne, partage des pensées profondes sur sa situation, l’amour et la littérature. Ceci contribue à élever ce qui au départ pouvait s’apparenter à un simple teen novel (roman pour jeunes adultes) en un roman culte.

Le film a malheureusement totalement vidé le propos de sa substance et on se retrouve avec un mélo gentillet et superficiel se déroulant dans des décors IKEA. La photographie est trop claire, les décors, les habits trop neufs et nets pour être crédibles. Les acteurs délivrent des performances variées: Shailene Woodley nous offre une version de Hazel beaucoup trop dynamique et sans humour mordant ; Ansel Elgort est transparent comme d’habitude ; Laura Dern, dont je suis habituellement fan, a choisi de jouer la carte de la mère parfaite digne d’une publicité pour Kinder Bueno et en fait des tonnes ; Willem Dafoe ne correspond en rien au personnage de Peter Van Houten, misérablement et tragiquement ridicule…

Visiblement, le réalisateur Josh Boone n’a soit rien compris du roman, soit choisi cyniquement d’en faire un film qui pourra plaire au plus grand nombre de spectateurs nourris à Instagram, donc visuellement plaisant, mais totalement faux et impersonnel. Quel gâchis !

Bref, passez votre chemin et dévorez plutôt le roman.

J'avais d'abord lu le livre il y peut-être deux ans.
En image c'est tout aussi touchant, on voit leurs regards.
Punaise ce que j'ai pleuré... Je pense que j'avais aussi versé des larmes pour le livre mais là...
L'histoire est je pense plutôt représentations de ce qui se passe pour des milliers de personnes vivant un cancer et de son entourage. Le deux personnages sont très touchants, mignons, vrais. Ce film est vrai, voilà. Le jeu d'acteur est très bon, cela ce fit très bien au livre, les images et le procédé cinématographique sont souvent banales mais sont bien là, travaillées, et c'est ça qui compte, car ça fait le job, cela contribue à l'émotion.
Le font n'est pas vraiment joyeux, n'est pas vraiment triste, c'est un mélange de ces deux émotions qui font la vie (bien que la tristesse est tout de même bien là, avec cette histoire centrale de cancer).
C'est incroyable.

Je voulais absolument voir ce film après avoir lu le roman que j’ai trouvé très intéressant. Il était à la fois émouvant, apportant au centre de la romance la question de la maladie et de la souffrance que cela apporte à autrui.
De ce postulat ci, le film loupe complètement le coche. Énormément de passage important pour le développement de ces thèmes sont au mieux survolé, au pire complètement absent. Le film devient alors une basique histoire d’amour pour adolescent, et non plus l’histoire d’un amour voué à disparaître. D’autant plus que les caractères des personnages sont beaucoup plus lissés.
Pour un film qui a pour but de toucher, de faire pleurer le spectateur, cela est un choix à mon sens douteux. Je reproche d’autant plus à ce film de romantiser a l'extrême la maladie, enlevant de ce fait tous les moments déchirants qu'avait réussi à mettre en place John Green dans son roman.

Mais assez parler du roman, après tout il ne devrait pas être nécessaire d’avoir lu le livre avant de regarder ce film. Eh bien même dans ce cas, à mon sens le film ne tient pas la route. En voulant coller a des scène fard du roman, le film oublie la cohérence de certaines scènes, ce qui laisse le spectateur qui n’aurait pas lu le roman dans un flou d'incompréhension complet. (en plus de n’avoir aucun sens avec la continuité du film).

Je me dois de saluer quelques blagues qui arrivent à nous faire rire sur des sujets dramatiques. A mon sens c’est un des points forts du film, mais je ne saurai en citer d’autres dans l'immédiat qui m'ai particulièrement marqué.