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    Shock Corridor
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    4,0
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Le jeu de la folie est un sport de l'extrême, qui se pratique souvent au bord des précipices (...) au bout des matins blêmes .
    Charlotte28
    Charlotte28

    126 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2024
    Saisissant, ce drame psychologique qui suit l'internement volontaire d'un journaliste désireux d'une enquête digne du prix Pulitzer illustre à travers trois aliénés les traumas de l'Amérique (les guerres asiatiques, la ségrégation, la bombe atomique), offrant une charge politique virulente puisque face aux démons de la nation même l'homme le plus artificiellement éduqué, cultivé, intégré, devient fou. Jouant des couleurs, des focalisations et des angles de caméra, la réalisation met en valeur le jeu proprement halluciné des comédiens, dont les outrances servent un récit symbolique puisque les femmes sont réduites à un statut d'objet sexuel ou de cas hystérique (alors même qu'elles sont abusées). Extrêmement pessimiste, l'intrigue ne semble offrir d'échappatoire à aucun personnage, dès lors que les médecins se rendent complices d'un système détraqué, reflet d'un univers où selon Epicure "si Dieu décide de détruire, il commence par rendre fou"...
    Fgiraut
    Fgiraut

    8 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2023
    Dans une Amérique schizophrénique, la descente aux enfers dans le corridor noir et blanc des fous gentils détruits par la violence intrinsèque: KKK, Guerre de Corée, course aux armements en couleur. Malgré ou à cause de Cathy la stripteaseuse, soeur et maitresse en petite voix sur l'épaule. Ses longues jambes.
    Apleupleu
    Apleupleu

    8 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Pas convaincu par le film, je trouve le processus d'entrée dans la folie trop brusque, beaucoup trop de longueurs aussi . je jeu d'acteur pas non plus très juste, bref je mes suis ennuyé.
    Reste une réalisation bien maitrisée.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 687 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Un journaliste veut s'infiltrer dans un hôpital psychiatrique pour enquêter sur un meurtre. Il demande donc l'aide de sa petite amie qui est strip-teaseuse. Elle fait le pire strip-tease au monde en commençant par chanter à travers un boa de plumes enroulé complètement autour de son visage de sorte qu'elle ressemble à une autruche grincheuse puis elle fait des sauts et des grincements désynchronisés sur une lente ballade. Elle se rend au poste de police et dit mon frère a essayé de m'attaquer et le sergent de bureau prend immédiatement le téléphone pour appeler le service psychiatrique afin qu'il vienne le chercher. À la fin le journaliste découvre l'identité du tueur lui arrache des aveux et demande au médecin-chef d'appeler son rédacteur en chef qui confirmera qu'il était une taupe dans l'hôpital. Dans la scène suivante pourtant il est devenu un schizophrène mais on ne nous dit jamais pourquoi ni comment. A-t-il attrapé la schizophrénie d'un des autres patients. Le médecin lui a-t-il fait quelque chose pour qu'il se taise mais qui s'en soucie. Je ne parviens pas à comprendre que Shock Corridor soit considéré comme un classique...
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2021
    Je n'ai pas été transcendé par ce film. Donc je n'irais pas crié au chef-d’œuvre.
    Il faut admettre ses qualités. Tout est très clair sans maladresse. Ca doit être la folie qui transpire de ce film qui me met dans un état un peu perdue. Ce qui ne m'a pas empêché de trouver l'histoire terrible et les différentes performances impressionnantes.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Shock Corridor est un thriller plutôt angoissant et vraiment convaincant.
    Un sorte de Shutter Island avant l'heure, puisqu'on suit une enquête policière au sein même d'un asile psychiatrique et la perspective de résoudre l'enquête et de quitter les murs de cette prison semblent s'évaporer au fur et à mesure de l'intrigue. L'effet angoissant de ce film est particulièrement réussi et le film a beau approcher des soixante bougies, il se regarde avec la même délectation.
    Les acteurs sont plutôt pas mal et Peter Breck est franchement convaincant en journaliste découvrant une part de folie de plus en plus exacerbé dans son esprit.
    Très bon film.
    Yann P.
    Yann P.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mars 2021
    J'ai trouvé que ce film très décevant avait très mal vieilli et je n'arrive à m'expliquer les nombreuses critiques dithyrambiques dont il bénéficie. Dès les premiers les dialogues je sens le "truc bidon" très daté, puis ce strip-tease interminable et moche qui servira ensuite de thème récurent tout au long d'un film qui accumule les clichés infantiles dans des scènes interminables et tellement peu crédibles qu'elles en deviennent ridicules. Un psychiatre qui regarde ça doit être tordu de rire, la seule chose à laquelle on échappe c'est le gars qui se prend pour Napoléon. Peut-être le film cherche t'il a faire passer un message sur la folie humaine, mais la forme m'a vraiment empêché de goûter au fond.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 319 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2021
    De bonnes idées de mise en scène dans ce film assez racoleur se référant non sans fatuité à Euripide : « Celui qu’il veut détruire, Dieu le rend fou. » Le scénario est original mais parfaitement prévisible et invraisemblable : un journaliste intègre un hôpital psychiatrique pour enquêter sur un crime. On y voit des filles de revue tricoter, des fous décrits de manière simpliste délirer sur la guerre de sécession, le racisme, le Ku-Klux-Klan… Principalement tourné en NB avec appel à la couleur pour certaines séquences.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Le film n'est pas mauvais, mais il est décevant, la première scène ridicule du strip-tease donne le ton. Je m'attendais à un gros film psychologique mais il n'en est rien, alors certes il y a quelques éléments intéressants comme le point de vu formel qui est réussi ou encore la folie des personnages qui est bien présente avec un casting convaincant "Peter Breck" notamment dans son rôle de journaliste qui devient de plus en plus fou suite aux nombreuses expériences qui subies. Le reste est très décevant, déjà y a trop de bavardages inutiles, puis on découvre le pot aux roses très rapidement, on se doute que le journaliste n'en sortira pas indemne, de plus la gestion de l'enquête fait "artificielle" elle n'intéresse ni le spectateur ni les personnages et le déroulé est bien trop linéaire. Concernant la fin elle n'est pas crédible, bref une déception, on est loin d'un chef d'œuvre comme "vol au dessus d'un nid de coucou".
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Johnny Barrett est un journaliste dévoré d'ambition. Pour gagner le prix Pulitzer, il décide de se faire passer pour fou et d'être interné dans un asile psychiatrique afin d'y enquêter sur le crime irrésolu d'un pensionnaire. Avec la complicité de sa fiancée, qu'il fait passer pour sa sœur, il convainc les psychiatres d'être habité de pulsions incestueuses.
    Une fois enfermé, Johnny Barrett mène l'enquête en se rapprochant de trois témoins du crime : un ancien GI victime d'un lavage de cerveau en Corée, un étudiant noir persécuté pour sa couleur de peau au point de se prendre désormais pour un membre du Klan et d'en porter la sinistre cagoule, un savant atomiste retombé en enfance….
    Cette plongée au cœur de la folie mettra en péril l'équilibre mental de Barrett.

    Filmé en 1963, sorti en France deux ans plus tard, alors que les émeutes de Watts déchiraient les États-Unis, "Shock Corridor", malgré son petit budget, a provoqué une onde de choc. Jean-Luc Godard, qui offrira à Fuller un cameo dans "Pierrot le fou" le qualifie de « chef-d’œuvre du cinéma barbare ».

    Ce film politique flirte avec le documentaire. Comme "Vol au-dessus d'un nid de coucou" dix ans plus tard, il se déroule entièrement derrière les portes closes d'un asile psychiatrique. Ces mêmes portes que Frederick Wiseman franchit pour l'un de ses tout premiers documentaires "Titicut Follies" en 1967. Car un asile, comme venait de le montrer Michel Foucault dans sa magistrale "Histoire de la folie" (publié à la même période), est le miroir inversé tendu à nos sociétés.

    Les trois internés auxquels Barrett essaie tour à tour de soutirer des informations incarnent un peu démonstrativement les trois maux qui minent les États-Unis : l'hystérie anticommuniste, le délire raciste, l'hubris nucléaire. À ces trois pêchés capitaux s'en ajoute un quatrième dont sera victime le héros : l'orgueil. Car, on l'aura compris, "Shock Corridor" est une tragédie. La tragédie de l'Amérique vue par Fuller, condamnée par ses vices et que ne viendra sauver aucune rédemption. Une visions pessimiste qui a ces jours ci une résonnance particulièrement amère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2020
    Un des trois meilleurs films de Samuel Fuller avec le Port de la drogue et The Big Red One, dans des genres totalement différents. Shock corridor est sans doute son film le plus sombre et le plus dur. Il a défrayé la chronique dans le contexte de l'Amérique encore raciste et puritaine du début des années soixante. La folie et la violence psychologique y sont obsédantes.
    Entre Vol au dessus d'un nid de coucou et le plus noir des romans d'Elroy.. Ames délicates s'abstenir, mais grand moment de mise en scène et un vrai choc..
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    214 abonnés 2 863 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Samuel Fuller provoque les opinions, brusque et entaille. Mais en dépit d'un vrai récit, seul ce long couloir, simulacre de tapisserie ou mur peint et ces personnes de petites tailles embauchées pour figurants, faisant tours et détours en arrière plan, marque l'esprit. Ce soit disant long couloir de vingt mètres ne vit pas. Les arguments, en ce jour, sont d'autant plus dépassés que ce film pourrait être totalement oublié. Samuel Fuller seul face à son scénario mis de côté, prend en main, avec de faibles moyens, un projet qui ne repose finalement que sur une bonne idée, mais aucun appuie pour lui. Cette enquête en hôpital psychiatrique ne peut que nous évoqué Shutter Island. Scorsese lorgna sans doute sur cette tentative de Fuller pour adapter le roman de Dennis Lehane. Ici, pas de rebondissements final, il n'est question que d'acharnement professionnel, de quête du Graal, jusqu'à la perte de soi. Mais rien ne prend vraiment. C'est criard et vain.
    Jrk N
    Jrk N

    40 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Le cinéma de Samuel Fuller (1912-1997) se caractérise par deux mots : intégrité absolue du propos et violence brute de la réalisation (jeu des acteurs sans apprêts, montage brutal, photo implacable souvent signée du très grand opérateur N&B Stanley Cortez).
    Ces traits ne sont nulle part plus accusés que dans Shock Corridor (1963) : dénonciation de l'archaïsme médiéval des HP américains des années 60 même teintés de pseudo-psychanalyse -électrochocs (toujours utilisés aujourd’hui) et camisole de force-, dénonciation du racisme et des lynchages, dénonciation de l'agressivité anticommuniste, dénonciation de l'agressivité meurtrière de la toute la société américaine.
    Certes on *voit* moins de violence que dans beaucoup de navets et blockbusters des années 2010 mais ses ressorts, ses raisons, sont infiniment mieux décrits, mieux expliqués et on ressort de ce film mieux armé contre la jungle psychiatrique, le racisme, la course au succès.
    Pour ceux qui aiment les films qui éclairent le paysage et les cinéastes qui parlent au spectateur comme à un citoyen adulte capable d'exercer sa réflexion et de préparer son action.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Ce film psychologique m’est vivement conseillé, après recherche, ce n’est qu’a cet instant que je le découvre. Ce n’est pas si récent que ça, un vieux film en noir et blanc datant de 1963, l’intrigue qui m’est parvenue fut celui de ce journaliste obnubilé par le prix Pulitzer, il passera par l’étape la plus dangereuse au risque de sa santé mentale, infiltrer un asile de fous afin de résoudre un meurtre mystérieux au sein de l’établissement. La réalisation met en pratique sa théorie basée sur l’étude psychiatrique, les questions fermées, pensées et intentions passives, cachées sont symboles de refoulement. Pour les questions ouvertes, l’expression de leurs manies, la vie normale qui précède la folie, une étape passagère jusqu’au franchissement du non retour à force de s’engouffrer. Le striptease est existentiel pour la compréhension, d’autre moment difficile à cerner, les rapports familiaux par exemple pour compléter le scénario, ça devient la permanence volontaire de l’autoflagellation, la conscience tient toujours une place quelque part dans le subconscient. Il y a des moments coups de poing électrochoc, les chics chocs nymphomanes, des angoisses, de la peine. Une dénonciation de la société américaine en ces temps, la politique enracinée de l’anti-communisme, la métaphore raciale endosse l’habit du membre KKK, en étant tous zinzins, le cerveau surchauffe. La faiblesse de l’homme est son intelligence, la philosophie religieuse n’y est pour rien dans ce jeu pathologique. Le diagnostic du médecin cinématographique est la schizophrénie, la fin du cauchemar voulu, l’objectif s’était fixé dès le début, l’aveu du coupable retenu.
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