Ce film psychologique m’est vivement conseillé, après recherche, ce n’est qu’a cet instant que je le découvre. Ce n’est pas si récent que ça, un vieux film en noir et blanc datant de 1963, l’intrigue qui m’est parvenue fut celui de ce journaliste obnubilé par le prix Pulitzer, il passera par l’étape la plus dangereuse au risque de sa santé mentale, infiltrer un asile de fous afin de résoudre un meurtre mystérieux au sein de l’établissement. La réalisation met en pratique sa théorie basée sur l’étude psychiatrique, les questions fermées, pensées et intentions passives, cachées sont symboles de refoulement. Pour les questions ouvertes, l’expression de leurs manies, la vie normale qui précède la folie, une étape passagère jusqu’au franchissement du non retour à force de s’engouffrer. Le striptease est existentiel pour la compréhension, d’autre moment difficile à cerner, les rapports familiaux par exemple pour compléter le scénario, ça devient la permanence volontaire de l’autoflagellation, la conscience tient toujours une place quelque part dans le subconscient. Il y a des moments coups de poing électrochoc, les chics chocs nymphomanes, des angoisses, de la peine. Une dénonciation de la société américaine en ces temps, la politique enracinée de l’anti-communisme, la métaphore raciale endosse l’habit du membre KKK, en étant tous zinzins, le cerveau surchauffe. La faiblesse de l’homme est son intelligence, la philosophie religieuse n’y est pour rien dans ce jeu pathologique. Le diagnostic du médecin cinématographique est la schizophrénie, la fin du cauchemar voulu, l’objectif s’était fixé dès le début, l’aveu du coupable retenu.