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    Shock Corridor
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    81 critiques spectateurs

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    Philcroc
    Philcroc

    58 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Tout d'abord merci à ARTE d'avoir programmé hier soir ce classique que je n'avais toujours pas visionné. J'ai été un peu déçu car j'ai trouvé qu'il vieillissait mal, contrairement au chef d'oeuvre "Vol au dessus d'un nid de coucous" même s'il faut reconnaître le talent de Samuel Fuller à filmer dramatiquement la folie dans le couloir central de l'établissement, la « rue » où se côtoient tous les patients. Je n'ai pas trouvé les personnages du rédacteur en chef, du psychiatre et de sa compagne strip-teaseuse Cathy suffisamment crédibles. Cela dit, pour un tournage aussi court : 10 jours, c'est pas mal du tout.3,5/5
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Niveau technique le film est parfait et le noir et blanc (version remastérisé) est vraiment magnifique. Mais c'est au niveau du sur-jeu des acteurs (dès qu'on passe dans l'univers psychiatrique)et du trop grand nombre de métaphores que le film se perd dans un trop plein de bruits et d'hystérie qui perd son spectateur. Pas convaincu du tout par ce film si estimé.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2015
    Au début des années 1960, Samuel Fuller réalise "Shock Corridor", film assez méconnu mais pourtant culte au sein d'un cercle d'initiés, dans lequel un journaliste carriériste décide de se faire interner dans un hôpital psychiatrique pour y résoudre un meurtre. Un peu lourd dans la démonstration mais réussi dans l'ensemble et parfois visuellement inventif, l'œuvre vaut surtout pour ses nombreux sous-textes politiques. À travers ses personnages marquants et décalés, Fuller pointe du doigt tour à tour la ségrégation raciale, le puritanisme ou le conditionnement militaire, passant de l'un à l'autre avec une fluidité remarquable. Tout cela enveloppé sous les traits d'une enquête policière rondement menée. À découvrir.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    45 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2014
    Mon premier Fuller.

    Je vais essayer de ne pas faire trop long. J'aime bien ce film pour tout un tas de raisons, c'est bien fait, intelligent dans le propos, dans l'écriture des personnages, les acteurs n'en font jamais trop alors que la simulation de la folie pouvait facilement donner lieu à du surjeu pénible, le réalisateur est plus malin que ça. J'aime bien l'histoire de cet homme, son but opportuniste qui va se heurter à la réalité, et si j'aime le film c'est surtout pour ce basculement dans la folie qui est très bien géré, que ce soit avec les métaphores et cauchemars ou l'utilisation de la voix off.

    Mais, car depuis le titre vous savez qu'il y a un mais, j'ai, étrangement, eu un peu de mal à accrocher au film à certains moments, et je ne me l'explique pas. Ce n'est ni un problème de scénario, ni un problème d'acteur ou de mise en scène, tout ça est impeccable, mais bon, je ne sais pas, je n'ai pas accroché tant que ça.

    Mais en y repensant, avec le recul, j'ai clairement aimé le film, alors forcément je m'interroge : était-ce la fatigue ? le changement de ton par rapport au film précédent ? Je ne sais pas. Et je suis sûr que si je le revoyais maintenant, seulement deux jours après je l'aimerais sans avoir de problème.

    Une réaction bien étrange donc. Je suppose donc que certains n'accrocheront pas. Ça a été un tout petit peu mon cas, mais j'ai aimé tout de même.

    Peu importe, on a un bon film sur la folie, l'ambition, la manipulation des esprits pour parvenir à ses fins, la chute vers la folie.
    Pascal O.
    Pascal O.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Quel dommage que le scénario soit aussi alambiqué~: je ne crois pas vraiment à l'inutile histoire de meurtre.

    Mais c'est signé Fuller~; et la mise-en-scène de l'asile, ou celle de l'arrogance du journaliste ("Bien sûr, je peux regarder sans être touché~; c'est mon boulot.") ne mérite qu'un commentaire~: chef d'œuvre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Signé Samuel Fuller, "Shock Corridor" nous emmène dans les sombres abysses de la folie humaine à travers cette histoire où un journaliste va se faire passer pour un malade mental pour résoudre une affaire de meurtre, tout ca pour avoir le prix pullizer. L'idée de base est intéréssante et le scénario construit autour est impeccable. La galerie de personnages présenté est bien écrite et passionnante, à coté du personnage principal, on y trouve un obèse se prenant pour un ténor, un noir qui prêche le racisme ou encore des nymphomanes, mais aussi la soeur du journaliste. Les liens entre les personnages et leurs évolutions sont tout aussi intéréssant et bien écrit. L'atmosphère oppressante et malsaine est impeccable, tout comme la brillante et énergétique mise en scène de Fuller. En même temps, il dresse un constat imparable, politique et choc sur l'Amérique, notamment avec ces personnages sombrant dans la folie, que ce soit à cause de la guerre, du racisme ou des expériences scientifiques. La distribution est impeccable et la reconstitution de cet hôpital est génial, les décors participent à l'atmosphère général du film. Un chef d'oeuvre, un film unique en son genre, composé de plusieurs scènes chocs et mémorable, un film sombre qui nous plonge dans la psychologie humaine, montrant que la frontière entre folie et "normal" est parfois bien maigre, tout en dressant un constat très fort sur l'Amérique. Une grande œuvre, brillante, unique, forte et géniale.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Excellent film avec une très bonne mise en scène. Y'a pas mal de scènes qui m'on donner la chair de poule et d'autres qui m'ont bien fait rire mais tout ça en étant dans une atmosphère étouffante et angoissante. Ce film traite très bien l'immersion dans la folie, j'ai vraiment accroché malgré qu'il soit déjà très vieux (1963 c'était pas hier).
    Je remarque que je m'interesse de plus en plus au cinéma noir et blanc depuis que je vois de si bons films.
    Enfin bref, Shock Corridor est pleins de folie et de fureur c'est un film a ne pas rater.
    Moi je m'en souviendrais longtemps, c'est le genre de film qui marque les esprits!
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2013
    Une réalisation dépassée qui ne permet pas aujourd'hui de lire une œuvre majeure du réalisateur.
    Les doublages nuisent énormément à la crédibilité et il faut à mon avis absolument le voir en VO. Un film qui mériterait un bon remake et pourrait nous offrir un magnifique thriller psychologique.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    138 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    A ne rater sous aucun prétexte. Pour prendre une image, ce couloir imbécile où il ne pleut jamais c'est un peu le fleuve d'Apocalypse now, avec tout au bout du chemin une chute en apothéose qui n'en est pas moins belle. Comme film décrivant la lente et pénétrante plongée dans les ténèbres et la folie, Shock Corridor n'a rien à envier à quiconque. D'autant que la forme (huis-clos), l'économie de moyens, la modestie voulue du casting mais surtout l'audace du réalisateur et l'inventivité des idées de mise en scène donnent 50 ans après raison aux choix de Samuel Fuller. Etonnement, Shock Corridor ne vieillit pas, il grandit un peu plus à chaque nouvelle séance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2013
    "Celui qu'il veut détruire, Dieu le rend fou." C'est par cette citation que s'ouvre Shock Corridor, un film retraçant l'enquête d'un journaliste d'investigation qui monte un stratagème pour se faire interner dans un hôpital psychiatrique où s'est déroulé un meurtre. Alors qu'il se trouve confronté à des patients souffrant de réels troubles mentaux, on le voit petit à petit perdre pied avec la réalité. Un film assez froidcet violent qui n'hésite pas à aborder des thèmes douloureux pour la société américaine de l'époque, tels que la Guerre Froide, la bombe atomique, les traumatismes de guerre et la ségrégation raciale, qui se retrouvent mêlés à la folie des personnages de manière particulièrement habile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Un film génial que j'ai découvert récemment. Un film de 1963 qui nous bluffe par son intelligence et son inventivité !
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    A force de trop jouer au fou, on le devient vraiment. C'est donc à cette conclusion de conte pour enfants qu'aboutit Shock Corridor. Seulement, Shock Corridor est très loin d'être un film pour enfants.
    Shock Corridor, c'est une plongée dans le monde de la folie, où le spectateur boit la tasse autant que les personnages. C'est un film-choc, un film qui déstabilise toute notre confiance en ce qui nous entoure, et particulièrement qui nous force à revenir en arrière par crainte d'avoir imaginé ce que nous avons vu. C'est une preuve incontestable du talent de Samuel Fuller, dont les films à l'atmosphère pesante et aux acteurs suffocants de chaleur baignent dans l'hallucination et l'expérience sensorielle : on touche le film, on le sent, on sue avec les personnages dans cette folie fracassante.
    Mais Shock Corridor ne serait rien sans la photographie de Stanley Cortez, dont les contrastes saisissants donnent au film tout son aura effrayante, et les mouvements de caméra glaciaux. On peut regretter les quelques images exotiques en couleurs qui rompent l'unité esthétique claustrophobe du film, mais cela n'entame pas beaucoup l'aspect terrifiant du film.
    Ce qui doit être le plus terrifiant est que nous suivons le personnage principal et on s'identifie facilement à lui dans le cadre de l'enquête qu'il mène, et on est rassuré de le voir simuler la folie (il échoue dans le bureau du psychiatre quand machinalement il remet un tableau à l'horizontale, mais cela nous rassure cette fois de sa sanité). Ainsi, on s'égare en même temps que lui dans les abîmes de la folie, et si le cadre ne nous déstabilise pas totalement comme lui (et pourtant, pour une fois la voix-off est utile et nous plonge dans les pensées du héros comme si elles lui étaient étrangères et venaient du lointain), si nous ne devenons pas fous pour autant, le lien tissé entre nous et le héros se casse avec une violence inouïe, et notamment lorsqu'il est enfin parvenu à trouver ce qu'il cherchait - ce que nous cherchions, il fracasse le crâne du fou qui faisait son portrait, en hurlant : "that's not me !" Il a dès lors perdu toute faculté de jugement, il a perdu son identité dans le couloir de la folie. Shock Corridor ne nous remet pas en question nous-mêmes, comme on pourrait le prétendre pour bien des films, mais il nous bouleverse tellement, que nous ne pourrons jamais plus faire confiance aux personnages que nous suivons, aux films que nous voyons ou que nous croyons voir : à la fin de ce film, c'est presque comme si nous doutions que c'en était un.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Belle photographie. Direction d'acteurs impeccable. Scénario implacable et quelques images très fortes. Mais aussi quelques impardonnables longueurs...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Un film extraordinaires. Honnêtement je suis vraiment surprise de la qualité de Shock Corridor. Les acteurs et leur prestation, l'utilisation de séquences en couleur pour illustrer leurs cauchemars. Pour un film de 1963, il est vraiment actuel dans ses propos, il pourrait tout aussi bien avoir été réalisé la semaine dernière (quoi que, la qualité en aurait surement été moindre).
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Dans les grands films où l’action se situe dans un asile psychiatrique, Vol au-dessus d’un nid de coucou est le titre qui on ne peut plus naturellement. C’est d’ailleurs le succès de la pièce initiale que Samuel Fuller sera décidé à adapter un vieux projet qui deviendra Shock Corridor, que l’on ne peut finalement pas vraiment comparer au film de Milos Forman tant le ton y est différent. Néanmoins, sur une toute autre échelle, le long-métrage de Samuel Fuller parvient tout autant à marquer. Plus qu’un banal film sur la folie, Shock Corridor est une véritable expérience, appelée à retourner le spectateur. C’est aussi un labyrinthe tortueux qui n’est ni plus ni moins que l’image des tréfonds de l’âme. Il y a tout d’abord cette collaboration avec un des plus grands chefs-opérateur du cinéma. Stanley Cortez, spécialement connu pour son travail sur La Nuit du chasseur, dont l’obscurité brillait alors de mille éclats. C’est ces mêmes éclairages qui confèrent à Shock Corridor son ambiance emplie de psychose. Cet univers cauchemardesque où les péripéties se produisent machinalement, de façon à empêcher la progression du protagoniste. Par ailleurs, le long-métrage tout entier est d’une esthétique superbe, où les plans en arrivent parfois à côtoyer le cinéma expérimental. Grâce à l’incroyable – et méconnu – Peter Breck, le film atteint des sommets de démence rarement vus au cinéma. Cela se voit on ne peut mieux, le but de Samuel Fuller n’était pas de filmer la meilleure histoire de tous les temps. Au contraire, le scénario est ici passé au second plan, pour privilégier l’exercice de style censé représenter à lui seul toute la folie qui peut s’accaparer l’esprit d’un être humain, initialement normal. Néanmoins, le réalisateur ne se limite pas à une simple expérimentation et va plus loin en appuyant là où ça fait mal. Sur la jaquette du DVD, on peut lire un commentaire de Scorsese disant que dans l’Amérique de Fuller, tout le monde était devenu fou. Effectivement, il ne faut pas longtemps pour voir dans son long-métrage une certaine dimension critique qui le fera d’ailleurs interdire dans le sud des Etats-Unis. En effet, à travers une galerie de personnages devenus des paradoxes ambulants – un rescapé du Vietnam qui se croit devenu général, un noir diablement raciste envers les autres noirs ainsi qu’un brillant scientifique réduit à vivre avec l’esprit d’un enfant de 5 ans –, Samuel Fuller entend parler respectivement de cette guerre du Vietnam, du Ku-Klux-Klan et de la bombe nucléaire. Autrement dit, trois zones sensibles qui reflètent merveilleusement bien la folie de notre monde. Il y a donc ce journaliste à l’ambition débordante, tenté de gagner le prix Pulitzer en trouvant l’assassin qui serait parvenu à semer la police. À travers ce protagoniste prêt à tout pour avoir ce qu’il veut – y compris se mettre à dos sa femme –, Fuller semble vouloir dire que nulle âme n’est incorruptible. De plus, la citation qui ouvre et clôture le film (non sans causer quelques frissons lorsque l’on comprend enfin son sens) « Celui que Dieu veut détruire, il te rend d’abord fou » semble elle aussi vouloir rendre des comptes à l’espèce humaine. Est-ce le surplus d’audace qui fut la source de ce final bluffant ? De toute manière, là n’est pas la seule question que l’on peut se poser après avoir vu cet étrange objet qu’est Shock Corridor. Cette merveille follement réussie et immensément osée. Après tout, ceux qui critiquent la société via l’exploration de la folie ne courent pas les rues et c’est très certainement pour cette raison que Shock Corridor peut avoir un tel impact sur le spectateur. Shock Corridor est une œuvre que l’on se doit de ne pas mettre entre toutes les mains, tant le sujet qu’elle aborde et les façons dont il est abordé s’avèrent éprouvantes. Séance de psychologie sans précédent qui se clôt par un immense frisson, suivi plus tard par un nombre incalculable de questions.
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