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    Shock Corridor
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    J'ai longtemps hésité à attribuer 4 étoiles à «Shock Corridor». La raison : certains passages sont loin d'êtres transcendants. Mais étant donné le génie d'autres, il me semble qu'en moyenne et au final «Shock Corridor» est bien un chef-d'oeuvre, de série B américaine comme du cinéma tout court. D'ailleurs l'aspect même du film est le parfait reflet de la vie de Fuller : «Shock Corridor» s'inscrit dans les codes du cinéma de genre hollywoodien, mais peu à peu s'en éloigne pour aboutir à une liberté de ton et une originalité insolentes. Il en fut de même pour la carrière de Samuel Fuller, qui sut garder son indépendance au sein du système hollywoodien, disposant même de davantage de marge de manoeuvre que bien des cinéastes de « série A ». Le résultat est donc fascinant, «Shock Corridor» est un film prenant (Fuller maîtrisait à la perfection le storytelling et savait comment toucher son public), puissant, mais aussi particulièrement fouillé et recherché, aussi bien sur le fond que sur la forme. Le plus extraordinaire est qu'il a été tourné dans l'urgence, en 10 jours seulement! Bref, derrière son apparence (relativement) conventionnelle se cache une véritable personnalité, celle de Sam Fuller, auteur et réalisateur vénéré par la Nouvelle Vague ou Martin Scorsese (entre autres). Surtout qu'il était en l'occurence bien entouré : le célèbre chef-opérateur Stanley Cortez («La Nuit du Chasseur», «La Splendeur des Amberson»,...) et sa sublime photograpie expressionniste ainsi que l'acteur méconnu Peter Breck étant les 2 autres pôles d'attraction majeurs du long métrage. La collaboration du trio Fuller/Cortez/Breck fut donc bien plus que fructueuse, et il va sans dire que leur apport fut essentiel quand à la pertinence et la qualité du film. Comme on peut aussi signaler la force impressionnante du montage, amenant conjointement avec la mise en scène et dans un long crescendo le récit dans un suspense et une intensité des plus remarquables. Bien plus qu'un film « culte »! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Film plus difficile d'accès qu'on pourrait le penser, "Shock Corridor" débute avec une trame de polar : un journaliste infiltre une clinique psychiatrique pour en savoir plus sur un crime qui s'y est déroulé. Mais on ne se fait pas passer pour fou impunément. "Shock Corridor" relève de fait du thriller psychologique, ainsi que du drame. Il est facile, mais obligatoire, de comparer ce film au "Vol au-dessus d'un nid de coucou" : Fuller a pu réaliser son film après le succès de la pièce de théâtre qui allait donner lieu au long-métrage de Forman. On laissera aux spécialistes le soin de disserter sur la crédibilité de la représentation des maladies mentales dans les deux films, mais il est inutile de préciser que "Shock Corridor" est bien plus sombre, pessimiste, voire même un peu terrifiant. Auteur et réalisateur du film, Fuller partait avec un scénario déjà très dérangeant. Porté à l'écran, le manque de moyens est assez flagrant : les décors sont peu nombreux et très épurés et les acteurs sont de relatifs anonymes (mais néanmoins exceptionnels). Si les plans de Fuller sont déjà très esthétiques, c'est indéniablement le montage qu'il faut saluer : il donne vie au film, traduit la folie qui gagne son personnage principal. Un film violent, physiquement et psychologiquement, qui ne peut pas laisser indifférent.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Il est rare de voir un tel sujet au cinéma et il est tout aussi rare pour un cinéaste de ne jamais en dévier. C'est extraordinaire comme Fuller ne lâche rien, toutes les images concourent au sens du récit avec un coté réaliste allant jusqu'à la douleur. Aucune digression et encore moins aucune fantaisie, même les images du cabaret restent froides pour ne pas dire glaçantes. C'est la tétanisation permanente qui retient l'émotion et qui ne se libère brusquement qu'avec les larmes et les cheveux dénoués de cette femme magnifique qu'est Constance Towers; innocente victime de la folie des grandeurs médiatiques de son compagnon. Fuller est un cinéaste de la démesure avec un style particulier se rapprochant du baroque italien du 16Ième siècle à l'exception des surcharges décoratives ,faute de moyens sans doute. Un sacré film à méditer, beaucoup plus proche de nous qu'il n'y paraît. Les chemins de la vie ne sont souvent que des hasards dus aux circonstances.
    Nirina
    Nirina

    120 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2011
    Un grand film dans la ligne du film de forman "vol au dessus dun nid de coucou" mais plus violent et avec moins d'émotion! Un film coup de poing, sans concession sur les USA de l'époque... Je suis pas très connaisseur de fuller, mais ça donne envi de connaitre plus...
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    49 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2017
    Le véritable point fort de ce film réside très certainement dans l'incroyable ambiance de folie qui étreint le spectateur du début a la fin et cela est du a l'extreme qualité de l’interprétation proposé par des comédiens qui n'ont curieusement pas réalisé de grandes carrières.Fuller utilise avec intelligence ce quasi unique décor constitué par ce long couloir appelé la "rue" et dans laquelle déambule les malades ,le scénario apparait quelque peu brouillon et l'on a beaucoup de mal a comprendre pourquoi le meurtre d'un patient de l'asile peut revêtir autant d'importance au point de valoir le prix pulitzer au journaliste qui découvrira le coupable.Par contre ,au travers du portrait des 3 temoins de ce meurtre ,le cinéaste aborde de façon remarquable des thèmes aussi tabou (en 1963) que la guerre du Vietnam ,le racisme ou encore les dangers du nucléaire.Dans le genre "film psychiatrique" cela reste moins accessible que le célèbre Vol au Dessus..mais a voir pour son réalisme radical
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2011
    Un journaliste se fait interner afin d' enquêter sur les méthodes de choc des hôpitaux. Samuel Fuller dénonce les institutions psychiatriques de son pays dans ce classique méconnu tourné en noir et blanc avec des inserts de scènes en couleur, réalisé plusieurs années avant Vol au-dessus d'un nid de coucous. Comme déclarait Scorcese, fan du film: à l'époque, c'est toute l'Amérique qui était aliénée, et le film en fait la démonstration.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Le chef d'oeuvre ultime de samuel fuller .L un des plus grand film de tout les temps.Fuller ce sert d un scenario deja incroyable pour bien plus etendre son sujet .Le film fait l effet d une bombe ,d'une dureté incroyable et en meme temps d une magnifique bauté .
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    28 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Film noir plein de folie et de fureur.
    Beaucoup moins "bien-pensant" que 'Vol au dessus d'un nid de coucous', cette exploration de l'univers du confinement psychiatrique cristallise par des allégories étonnantes et audacieuses la mauvaise conscience des États-Unis (et par extension de la nature humaine): puritanisme, ségrégation racial, corruption... Au bout du compte le héros, un journaliste d'investigation plutôt cynique deviendra lui même aliéné. Un film tellement riche de sens qu'il gagne à être revu.
    Grand admirateur de Fuller, Scorcese a dû puiser dans la noirceur de ce grand film halluciné une bonne partie de son inspiration pour réalisé le vénéneux 'Shutter Island'.
    En revanche, par rapport au film de Milos Forman, Shock Corridor perd un peu en émotion ce qu'il gagne en images percutantes, mais c'est justement la marque de fabrique de Fuller et ce qui manque souvent aux films actuellement.
    belo28
    belo28

    70 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2011
    tout ça pour ça! Fuller dresse un portrait cruelle et cynique d'un système alors naissant le confrontant avec la morale américaine! Un éléctrochoc a coup de scénario coup de poing et d'intérprétations en béton!!!
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Le cinéma postérieur a fait plus subtil et plus profond dans le vertige de la confusion mentale (certains films de David Lynch par exemple) et d’ailleurs Fuller ne pouvait guère aller plus loin qu’il ne l’a fait dans ce sens avec ses moyens de série B. Il y a tout de même un jeu avec le paradoxe du comédien, le second degré de l’interprétation de personnages pris eux même dans une autre personnalité assez troublant. La folie est surtout un instrument de charge, de satire politique de la société américaine manié avec une audace et une force qui impressionnent toujours. Son histoire prolonge les Docteur Caligari, ou les Mabuse de Fritz Lang, où l’asile d’aliénés servait de métaphore d’une société allemande déréglée. Samuel Fuller a toute l’efficacité brutale, percutante, qu’on prête au style américain avec en plus de l’anticonformisme et le sens de l’expérimentation.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Un des films les plus connus de Samuel Fuller... Mais à mon sens, loin d'être son meilleur. la faute à cette valse hésitation qui domine le scénario, qui tour à tout verse dans l'intrigue policière puis aussitôt après dans la démence psychologique. Au final, ce procédé finit par faire perdre l'intérêt et la puissance du propos. La perte d'identité finale vient rendre l'histoire invraisemblable. La folie puise ses racines avant tout dans l'enfance...
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    185 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Idée géniale mais pas forcément la mieux exploitée, un journaliste se fait passer pour fou afin de découvrir un mystérieux meurtrier ayant sévit dans un asile psychiatrique. Nous sommes encore à l'époque où les USA croyaient aux bienfaits de la lobotomie (la boucherie en guise de chirurgie) et c'est dans ce contexte que l'enquête avance bon gré mal gré aux milieux de personnages très caricaturaux (fous se prenant pour un général, un autre pour un enfant...). La réalisation et la photographie noir & blanc sont en revanche fort plaisantes et évitent de donner un aspect trop vieux films de seconde zone. Une écriture moins conventionnelle et moins caricaturale dans les personnages aurait pu donner naissance à un film culte, nous n'avons qu'une bonne idée bien filmée au final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2010
    Je ne risque pas de trop m'avancer en qualifiant ce long métrage de film expressionniste pur et dur !
    Tous les ingrédients y sont : photographie en noir et blanc ultra contrastée, jeux de lumières, jeux d'ombres (photo signée d'ailleurs par un fameux chef opérateur de Welles, Laughton et Lang : Stanley Cortez) et surtout un cadre qui colle en tous points à ce courant qui débuta en Allemagne dans les années '20 : la folie !
    Enfin, la particularité de ces films, et non des moindres, c'est de critiquer, soit avec finesse, soit de manière cinglante, la société contemporaine de l'auteur.
    Et si il y a une chose que Fuller ne lésine pas : c'est bien de cette manière à raconter très abruptement, grâce à une série de portraits de "gens devenus fous", les reflets malheureux d'une société qui court à sa perte : résidus du maccartysme pendant la guerre froide, ségrégation raciale, guerre, bombe atomique et pour finir, traitement dans les hôpitaux psychiatriques.
    En ce qui concerne ce dernier point, l'internement en asile de fou, le sujet est également très fort chez les cinéastes de l'époque. Je veux parler par exemple (car ils sont nombreux) de l'excellent et difficile "Titicut Folies" de Frederick Wiseman, sorti quatre années plus tard et bien entendu de l'un des chefs d'œuvres de Forman : "One Flew Over the Cuckoo's Nest", sorti quant à lui en 1975.
    Au final, la trame narrative (meurtre dans un hôpital psychiatrique) ne sert presque que de prétexte à une fronde farouche de la société.
    Il faut bien saisir la nuance : les personnages rencontrés dans le film n'ont pas tous été fous depuis toujours, mais le sont devenus à cause de l'intolerabilité de leurs passés. Les événements qu'ils ont vécus ont été suffisamment puissants et odieux pour que la folie puisse être la seule "issue" possible à leurs malheurs. Les séquences oniriques en couleur pointent merveilleusement bien ce traumatisme en témoignant une certaine forme de lucidité latente, cachée au plus profond du subconscient.
    Si le message est très fort, on pourrait toutefois reprocher à Samuel Fuller de ne pas avoir été plus subtil dans son récit. A défaut de l'être, le film en devient alors beaucoup plus pédagogique et nettement plus accessible, ce qui n'est au final, pas plus un mal que ça.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Certains films abordent directement le thème de la vie en hôpital psychiatrique! C'est le cas avec le terrifiant "Shock Corridor" de Samuel Fuller qui se passe en milieu hospitalier! Le film porte en exergue la phrase d'Euripide: "Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre". Ici, un journaliste (Peter Breck magistral) se fait passer pour un fou afin de rèaliser un reportage sensationnel qui lui vaudrait le prix Pulitzer! il s'agit d'obtenir le tèmoignage d'un malade - dans un moment de luciditè - sur un crime qui a ètè commis dans l'institution! Le journaliste tient bon, mais au risque d'y laisser sa raison! Le film ne manque pas d'intentions allègoriques ou symboliques: les graves conflits sociaux et politiques qui dèchirent aujourd'hui la sociètè amèricaine s'y manifestent dans le dèlire de certains malades! Fuller, fidèle à son tempèrament, y multiplie les scènes de violence et transcrit avec une fidèlitè hallucinante l'obscurcissement mental croissant de son hèros! Une impressionnante descente aux enfers pleine de bruit et de fureur, avec une incursion de sèquences oniriques en couleurs particulièrement original...
    Auto
    Auto

    28 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2010
    L’histoire n’est pas crédible, (Comment sur de simples allégations et sans aucune vérification des faits un homme peut-il être interné dans le même hôpital que quelqu’un qui a tué son épouse ?) et, l’enquête menée par Johnny Barrett est plate (Il ne fait rien d’autre qu’interroger un à un les malades pour leur demander qui a tué Sloan). Schock Corridor offre malgré tout une intéressante plongée dans la folie et ose aborder des sujets polémiques à l’époque comme le racisme dans le sud, le péril atomique ou la peur du communisme.
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