Mon compte
    Shock Corridor
    Note moyenne
    4,0
    502 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Shock Corridor ?

    81 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    28 critiques
    3
    20 critiques
    2
    6 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    L’homme va à sa propre destruction par son aveuglement.
    Ce n’est pas seulement du sensationnalisme mais une percée angoissante dans le labyrinthe de la folie.
    Le réalisateur impressionne par le lent cheminement qu’il propose au sein de l’hôpital. On ne sait rien des fous et on ne peut rien prévoir. Les scènes y sont brutales et abruptes. La normalité n’est qu’un état passager chez ces gens et la folie s’installe sans que personne ne s’en rende compte car l’enquête va s’y fondre.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2018
    Ambitieux et déterminé à gagner le prix Pulitzer, un journaliste décide d'infiltrer un asile psychiatrique pour enquêter sur un meurtre. Mais en se faisant passer pour fou, il va être pris à son propre jeu... "Shock Corridor" n'est pas le seul film à traiter de la folie et à dénoncer les hôpitaux psychiatriques, mais il fut l'un des premiers marquant du genre. Entre un montage visuel et sonore à la fois poétique et dérangeant, et des idées originales de mise en scène (pluie dans un couloir, des rêves en surimposition, un patient noir suprématiste blanc...), Samuel Fuller distille peu à peu la folie qui gagne le protagoniste... et la passivité des médecins qui semblent déconnectés de leurs patients dévorés par les névroses. Peter Breck est quant à lui excellent dans le rôle de ce jeune loup arriviste qui croit berner tout le monde, et qui va vite détériorer. On suit ainsi sans mal sa descente aux enfers, la trame policière étant secondaire. Un drame poignant.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 447 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2018
    « Shock corridor » de Samuel Fuller est vraisemblablement le film qui aurait inspiré l’excellent « Vol au-dessus d’un nid de coucou » de Milos Forman. Même si dans celui-ci on n’assistera pas à des scènes en salle commune ou de torture à la fois physique et psychologique d’un des membres du staff des docteurs et infirmiers. Non, là on aura bien des électrochocs, un homme enfermé volontairement (ici, un journaliste pour les besoins d’une enquête sur un meurtre) mais surtout des séquences dans « la rue », des malades, autrement dit un couloir dans lequel les fous peuvent déambuler et avoir un semblant de discussion. Mais ce qui est décevant, c’est de voir que les scènes sont très bavardes et parfois répétitives avec toujours le même schéma : le journaliste arrive à faire ami-ami avec un malade, il le fait parler et au dernier moment, l'homme redevient fou et incohérent dans ses propos. Et pendant tout le temps où les pensionnaires de l'asile parlent, on a évidemment droit à une critique bien précise écornant « l'American Way of Life » (le racisme latent, le communisme, la guerre de Corée, celle de sécession…). Et puis il y a Peter Breck qui est tantôt convaincant, tantôt assez ridicule quand il est pris de certaines crises de folie. Difficile alors d'être convaincu pleinement par ce film, un peu daté, parfois irrationnel (comme par exemple la fiancée qui se fait passer pour la sœur du journaliste sans qu’aucune enquête à ce sujet ne soit ordonnée) et au scénario assez prévisible quant à la fin. Bref, une déception.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Visiblement Fuller avait beaucoup d'idées pour ce film. Il profite de cette enquête d'un journaliste dans un hopital psychiatrique pour aborder divers thème. Hélas il ne s' embarrasse pas de détails et caricature beaucoup. Le film perd ainsi parfois de son attrait mais l'ambiance du film reste bonne. On assiste à scènes intéressantes et quelques bonnes performances d'acteurs.
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Peut-être le film le plus impressionnant de Fuller. Dénonciation des maux de l'Amérique des années 1960 sous couvert de plongée dans l'univers d'un asile psychiatre, Shock Corridor est aussi l'histoire d'un amour unilatéral, celui que porte Cathy à Johnny qui ne pense lui qu'au prix Pulitzer qu'il espère obtenir à l'issue de son reportage dans l'asile. Constance Towers est magnifique dans le rôle de Cathy. Les scènes où Fuller utilise des images documentaires qu'il a lui-même tournées en Corée, au Japon et au Brésil sont marquantes. Grand film à ne pas manquer lors de la rétrospective en cours à la cinémathèque. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    mac guffin
    mac guffin

    6 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    L'un des chefs-d'oeuvre de Fuller et l'un des films les plus originaux du cinéma américain de l'époque, véritable transition vers l'époque des francs-tireurs des années 60-70. L'on pense à "Vol au-dessus d'un nid de coucou", mais les 2 films sont bien différents, car si l'oeuvre de Forman se veut plutôt une dénonciation du système psychiatrique, ici la priorité de Fuller est de dénoncer rien moins que les tares américaines de son temps à travers la métaphore de l'asile. Le style n'est pas réaliste, mais baroque, voire délirant : Fuller innove, mélange noir et blanc et couleur, fait appel à une photographie hyper contrastée de Stanley Cortez (le chef opérateur des films d'O. Welles), avec des blancs incroyablement agressifs, des gros plans saisissants, un montage saccadé et un travail sonore constamment surprenant (voir les vocalises de Pagliacci notamment

    Le réalisateur ose tout, jusqu'à déguiser un personnage noir, victime du racisme, en membre du Ku Klux Klan, ou un brillant physicien nucléaire en enfant de 6 ans. Comme toujours chez Fuller, une approche anti-conventionnelle prime, afin de donner plus de poids à la dénonciation.
    Si l'intrigue est secondaire, la construction du film, intelligente avec ces focus successifs sur les trois témoins, ménage tout de même une certaine tension, et la folie progressive du personnage est bien rendue notamment par l'utilisation de la voix off, qui accentue le sentiment de schizophrénie. Au final, ce n'est pas tant la fréquentation des aliénés qui entraîne le personnage vers la folie, mais plutôt ce voyage au cœur de la folie américaine. Le film se veut ainsi plus symbolique que purement crédible.
    Enfin, il convient de souligner, au milieu de cette folie furieuse, le personnage très émouvant de Cathy, encore un magnifique personnage de femme de la part de ce cinéaste chantre de la brutalité masculine.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    je m'attendais à mieux. J'avais depuis longtemps envie de voir ce film. C'est brutal, violent mais les personnages sont stéréotypés. Reste des bonnes idées de mise en scène
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Contrairement à " Beyond a Reasonable Doubt" de Lang, Fuller dans Shock CORRIDOR ne cherche ni innovation cinématographique, exception faite de l’incorporation de plans en couleur d’autres de ses films (ceux de HOUSE OF BAMBOO sont contestables, car déjà vus, donnent une impression de stock shot pour films de série Z) ni à construire un suspens à tiroir, l’intrigue n’étant qu’un prétexte.
    Pour gommer interférence narrative, la simplicité de la mise scène et des mouvements de caméra, du grand Stanley Cortez (qui a signé, entre autres, "La splendeur des Amberson", "Obssessions", "La nuit du chasseur") et les décors minimalistes donnent un poids certain à la destruction du rêve américain. En premier les valeurs américaines qui comprennent l’arrivisme accompagnée d’une totale sureté de soi, symbolisée par le journaliste en mal de Pulitzer (personnage aux motivations très proches du Dana Andrews du film de Lang). En second la description d’une galerie d’aliénés. Elle va de l’afro américain qui pense être le fondateur du Ku Klux Klan, de l’ancien de Corée (James Best dans un de ses meilleurs rôles) qui se prend pour une général confédéré après être passé avec armes et bagages dans l’autre camp, à un savant atomicien (Gene Evans) que le remord moral a fait régressé. Le clou (si j’ose ainsi m’exprimé), plonge le spectateur dans une désarroi perturbant lors de la scène des nymphomanes. Si les femmes ne sont donc pas épargnées, en revanche Constance Towers interprète admirablement (elle portera THE NAKED KISS l’année suivante) le seul personnage à la fois sensé et humain vis à vis de la cupidité des patrons de presse indifférents au malstrom qui emporte l’homme qu’elle aime. Ironie de Fuller vis à de la tartufferie américaine, elle exerce le métier de strip teaseuse. Pouah ont-ils dit ? Certainement car l’accueil critique sera partagé outre Atlantique, comme celle des spectateurs.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    143 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    spoiler: Ce film peut-être parfois prêter à sourire dans sa manière d'illustrer la folie,
    mais il n'en est pas moins passionnant à suivre.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Un journaliste ambitieux (Johnny) décide de se faire interner en hôpital psy pour élucider un meurtre, écrire un livre sur le sujet et remporter le prix Pulitzer. Son projet va l’emmener loin sur les sentiers de la folie.
    De tous, ce film est le meilleur de Samuel Fuller. A travers son personnage principal et les aliénés qu’il rencontre, Fuller en profite pour passer en revue toutes les dérives d’une société américaine malade : un afro américain incarne les tensions raciales, un autre se prend aussi pour un Général de la Guerre de Sécession et dénonce la Guerre du Vietnam, un scientifique se prenant pour un enfant représente la peur de l’arme nucléaire utilisé par les américains eux-mêmes,… et Johnny là-dedans n’est guère plus sain en fait. Pur produit de l’Amérique, il est avide de reconnaissance et hyper sûr de lui. Cette assurance lui fera perdre aussi pied avec la réalité. Alors lorsqu’on le sent psychologiquement en pleine sortie de route et qu’en parallèle on apprend qu’il a obtenu le Prix Pulitzer… c’est un peu gros. C’est bien dans les faiblesses du scénario que Fuller perd le spectateur, la découverte du meurtrier par un Johnny lui-même devenu psychotique n’est pas crédible un instant. Formellement aussi, le film n’est pas forcément visuellement une réussite-
    Intéressant pour le pamphlet adressé envers un Etat malade… mais çà s’arrête là
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Le plus terrifiant dans "Shock Corridor", outre sa galerie de malades mentaux, réside dans l'incapacité à repérer un quelconque point de bascule dans la folie de Johnny Barrett. Il y a même fort à parier que son esprit soit déjà torturé avant même qu'il n'entre dans l'asile, malmené à force de séances de conditionnement qui sont pour Fuller le point d'ancrage d'une morale : la théorie peut se confronter au réel, mais à un moment donné, elle finit par être dépassée, anéantie. Les moments de questions-réponses auxquels Johnny se confronte dérèglent le cerveau du journaliste alors que ce dernier pense que leur caractère mécanique lui servira d'arme face aux vrais médecins et aux vrais malades. Il s'agit ensuite de questionner trois témoins fortement dérangés dans une affaire de meurtre où un membre du personnel de l’hôpital aurait tué l'un des patients. La rencontre avec ces trois malades sera autant un moyen de rendre compte de la désorientation mentale de Johnny (la voix-off le montre parfaitement), de connaître la vérité sur cette affaire de meurtre et surtout de dresser un tableau d'une Amérique hantée par son passé sanglant. Le dispositif très méthodique employé par Fuller et donc par son personnage, soit un catalogue assumé où les rencontres avec les malades sont les trois grands temps narratifs du film, réalise une progression dramatique en même temps qu'il énumère les tares des trois patients dont la plus effrayante reste celle de Trent, un jeune noir qui se met dans la peau de ses agresseurs et qui, dans une scène glaçante, porte le masque du Ku Klux Klan et lynche avec les autres malades une autre personne de couleur. "Shock Corridor" raconte l'histoire d'un journaliste qui perd pied dans un lieu ou aucun espoir n'est possible, incapable de comprendre qu'il saisit les brefs instants de lucidité des témoins parce que lui-même n'est lucide que dans le même temps. Il faut donc bien mesurer la radicalité du propos de Fuller : l'Amérique est un gigantesque asile, et personne n'en réchappe.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Quelques bonnes scènes, mais trop de défauts, le film nous décrit quatre personnages atteint de folies, deux d'entre eux sont caricaturés à outrance et en deviennent ridicules (le sudiste et le black), de plus les dialogues traînent en longueurs. La scène des nymphomanes est pitoyable et ne sert à rien. L'enquête policière n'a qu'un intérêt secondaire mais aurait pu être plus subtile. On ignore pourquoi Fuller a voulu faire de l'a compagne du journaliste une strip-teaseuse et qui plus est : nous montrer un strip-tease, résultat, on a sans doute le plus mauvais striptease de l'histoire du cinéma. Une série B bien surestimée mais restant relativement intéressante
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2017
    Shock Corridor n'est pas le chef-d'œuvre que j'espérais. J'imaginais plutôt un thriller à la Shutter Island, et je me retrouve avec une version assombrie de Vol-au-dessus d'un nid de coucou. L'enquête n'est pas du tout au centre de l'histoire, qui se concentre d'avantage sur la folie et la perte des repères du personnage principal. De plus, on constate de nombreuses baisse de rythme, ce qui fait que l'on tombe parfois dans l'ennui...
    Evasion88
    Evasion88

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Un film bien orchestré qui nous expose clairement la réalité de certains établissements psychiatriques. Au delà de cet aspect connu par certains, le scénario monte crescendo en suspens spoiler: pour finir dans un tourbillon d'images qui sont la plupart du temps à la frontière entre le dramatique et l'horrifique.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Intercalé entre « La fosse aux serpents » d'Anatole Litvak (qu'il faudra que je regarde d'ailleurs) et le surpuissant « Vol au dessus d'un nid de coucou » de Milos Forman (étant l'un de mes films favoris), se trouve ce « Shock Corridor » qui voit un jeune reporter, souhaitant glaner le prix Pulitzer se faire interner dans un asile psychiatrique pour mener une enquête sur un meurtre ayant été commis au sein même de l'asile. Le film de Samuel Fuller (auquel on doit le très bon « Au-delà de la gloire ») semble être une case quasi incontournable car le thème de la psychiatrie est finalement assez peu exploité au cinéma, même si depuis quelques années, on peut constater une présence un peu plus importante de films s'emparant du sujet. N'étant finalement pas aussi remarquable que sa réputation pourrait le laisser penser, le film vaut quand même le détour pour son immersion dans certains confins de la folie humaine. Inventif parfois. En témoignent ces scènes, issues des rêves des malades tournées en couleurs, alors que le film quant à lui est tourné en noir et blanc ! Mais la principale force du film de Fuller, c'est qu'il réussit, comme ça l'est mentionné dans une critique un peu plus bas, à insérer de nombreux sous entendus à très forte connotation politique. Pas mal de thèmes y sont ainsi abordés : le puritanisme (étant plus que jamais en vigueur), la peur de la bombe atomique, la ségrégation raciale (qui atteignait un point culminant à l'époque), mais ce qui ressort le plus, c'est la phobie du communisme. Car oui, il fut un temps où aux Etats-Unis, les communistes étaient considérés comme des terroristes et faisaient l'objet d'une véritable chasse aux sorcières. Le McCarthysme quoi. Quelque chose avec lequel Elia Kazan par exemple, a eu pas mal d'affinités. Et tous ces thèmes sont abordés avec beaucoup de fluidité et beaucoup d'intelligence. En revanche, l'intrigue policière pourrait être un peu plus sujette aux critiques car limite trop facile. Il suffit d'interroger deux ou trois patients pour en connaître les solutions. Cependant, son dénouement est des plus cruels, voir le film pour en savoir un peu plus. Un film à découvrir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top