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Humanity Patriot
1 abonné
21 critiques
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4,5
Publiée le 19 décembre 2021
Le sujet est excellement bien traite. Surtout quand on sait combien ces dons naturels sont toujours ignores ou rabaisses. Il faudrait se reveiller. Gadebois est un acteur ne, vraiment d'exception. Tous les autres acteurs sont egalement excellents. L'image est magnifique sous le soleil de la cote. Un film excellent ou les sentiments sont loi, A voir absolument!
Le scénario de François Dupeyron manque de précision, de justesse, et s'effrite au fur et à mesure que les minutes passent pour finir sur un épilogue en eau-de-boudin, et c'est rageant car le casting y met vraiment du sien, notamment Céline Sallette. Plus grande encore est la déception concernant la mise-en-scène et la réalisation : tout est filmé à contre-jour, soleil de face, si bien qu'on n'y voit quasiment rien, et les caméras flottantes à outrance participent à un rendu amateur.
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2,5
Publiée le 3 juin 2021
Un vertige sans image [...] Les chaines publiques de tèlèvision n'ont jamais ètè tendre avec François Dupeyron dont "Mon âme par toi guèrie" est le dernier long-mètrage! En 2013, le rèalisateur avait besoin de refaire quelque chose de son histoire en adaptant son propre roman! C'est l'histoire d'un mec pas comme les autres dont la dèfunte mère lui a transmis un ètrange don! Et pourtant, peu à peu, cet homme va être contraint finalement de le reconnaitre! Le regard des autres change et ça va bouleverser sa vie! C'est surtout ça que Dupeyron voulait mettre en avant! Très belle performance de Grègory Gadebois qui a la vie des gens entre ses mains! Les seconds rôles, la plupart dèpressif, sont bien aussi, notamment Marie Payen! Tout pourrait aller pour le mieux si la B.O de Vanupiè , horripilante à souhait, ne venait pas tout fiche par terre! Vraiment dommage pour Gadebois, vèritable esprit du bien, car les 3* ètaient à portèe de main...
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18 103 critiques
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3,5
Publiée le 27 septembre 2020
Le film le plus célèbre de François Dupeyron est La Chambre des Officiers alors que les films de guerre ont souvent montré des soldats mutilés, ils ont rarement montré des combattants défigurés.À l'instar de son œuvre acclamée par la critique (et qui a eu le plus de succès au box-office), Mon Ame Par Toi Guérie met en scène des personnes vivant en marge de la société. Des personnes dans leurs caravanes qui sont souvent au chômage et dont le seul réconfort est la pêche (pour le père) ou d'échanger des blagues avec ses copains au bistrot (pour le fils). Un homme dont la maman vient de mourir apprend par son papa que son don (elle était guérisseuse) lui a été transmis. C'est un sujet très intéressant déjà traité par Yves Ciampi ("Le Guérisseur", 1953), comme un mélodrame qui n'a pas réussi à convaincre totalement. On ne saura jamais si Fredi est un vrai guérisseur ou un charlatan mais cela n'a pas vraiment d'importance le sujet du film n'est pas "guérit-il les malades" mais "Frédi peut-il guérir son âme?" (vérifiez le titre). La première partie du film est souvent émouvante bien que tentaculaire. Fredi ne se soucie pas de son soi-disant cadeau avant une nuit où il renverse un petit garçon sur sa moto. Une conversation dramatique avec la mère désemparée le fait changer d'avis " Pourquoi, dit-elle Dieu est-il si cruel ?. Pourquoi me met-il à l'épreuve ?. Est-ce que cela a du sens de toute façon? ". Un film a voir car la merveilleuse chimie entre les deux hommes principaux et la représentation d'un monde pas si rose dans les splendides paysages de la Côte d'Azur en valent la peine...
Vu dernièrement sur TV5 monde. Film attachant au scénario original. Intéressant l'honnêteté du personnage principal sur ses dons de guérisseur. Prestation grandiose de Gadebois et Darroussin!
On ne voit pas trop ce que le réalisateur a voulu montrer et les explications vaseuses des journalistes ne font pas vraiment avancer le schilmblick. Le début du film autant pour la forme que pour le fond suinte l'ennui. Il y a peut être une amélioration vers la fin mais bon c'est un peu tard.
Un triste exemple de l’exception culturelle française et des dérives inadmissibles résultant du mode de financement du cinéma dans ce pays. Ce sont en effet les taxes prélevées sur les entrées de tous les films qui permettent la réalisation de ce genre de nullité. Frédi (en français de SMS dans le texte) est un motard grassouillet, arboriste grimpeur de son état, jusqu’à son licenciement pour éviter tout risque lié à ses crises d’épilepsie, peu respectueux du code de la route, comme beaucoup de ses congénères, et surtout jouissant d’un don de guérisseur qu’il refuse tout d’abord d’exercer. Comprendre par là que Dupeyron entend camper un personnage extraordinaire, qui va nous épater. Cela ne tarde pas en effet. Après avoir expédié à l’hôpital un gamin qui sortait promener son chien, il se met à guérir à tour de bras. On est prié de prendre tout ceci très au sérieux et de suivre l’action avec enthousiasme jusqu’à la fin du film. Il en faudra du courage car, outre cette histoire inepte, les acteurs sont épouvantables (à l’exception de J.P Darroussin) et incarnent avec naturel les marginaux de tous poils qui peuplent le film. Ajoutons que la photographie est immonde, le cadre à fuir (on est apparemment en Provence, mais dans un village de mobil-homes) et enfin la bande-son est un désastre. Ce film a fait les délices de la plupart des critiques.
Très bonne surprise !! Grégory Gadebois est décidément un acteur hors pair. Il incarne cet homme doué d'un pouvoir avec tellement de simplicité et de tendresse qu'il est bouleversant. On adhère immédiatement et on ne décroche plus. Le rôle de la femme alcoolique est moins intéressant et moins bien joué. Mais Gadebois est là...et tout va bien. Un vrai film d'auteur comme nous les aimont.
Une étoile pour la présence de Jean-Pierre Daroussin... Le reste est un ratage total, hélas. Les critiques presse sont emballées à plus de 90%, parlant de magie, d'émotion et même de "Lucie s'envolant dans les airs" alors que toutes scènes réunies la pauvre petite apparaît moins de sept minutes dans un film de près de deux heures! J'ai trouvé le scénario simpliste, voire inexistant, l'interprétation mauvaise (mais qu'auraient pu faire d'autre ces pauvres acteurs avec un scénario aussi vide et inintéressant). Frédi, tel candide, est rempli de poisse et de sentiments poisseux, aucune épaisseur, un être non pas simple, mais presque simplet... Nina est une alcoolique de pacotille, pour qui connaît cette maladie, c'est même un raccourci indécent! Quant aux autres personnages, ils sont transparents et tels des acteurs de parodie de seconde classe. Dommage pour eux. Rien n'est développé, aucune histoire ne parvient à accrocher, ni à s'accrocher. Amateur de lArt pour l'Art, peut-être trouverez-vous un intérêt à ce film qui tient plus du mauvais documentaire que de la pépite du cinéma français. Dupeyron n'est visiblement du fleuron cette fois....
Un homme solitaire (Grégory Gadebois) vit comme il peut, comme cela vient, dans un mobile home, entre un couple copain et un père désabusé mais qui a peut-être maintenant quelque chose à dire à son fils.
La mère est morte. Morte mais elle a laissé à son fils Frédi, un don, celui de guérir en apposant les mains; il le sent mais parait encombré de ce don, n’en pas vouloir.
Le film de François Dupeyron est touchant de bout en bout, par sa simplicité, son humanité -en cela il doit beaucoup à son acteur Grégory Gadebois: masse-monstre d’ humanisme doux- et nous montre la vie de Frédi, son chemin, son ascension en révélation de lui-même et parfois, de ceux qu’il va croiser.
Comme cette Nina (Céline Salette, toute en fêlures). Ils se rencontrent afin de se sauver l’un l’autre. Le but même de la rencontre? Alors on se souvient du film qui nous a fait découvrir François Dupeyron « Drôle d’endroit pour une rencontre »: Depardieu/Deneuve/ une aire d’autoroute… un très beau premier film. Tous les comédiens de « Mon âme par toi guérie » animent avec vibrance tous ces personnages, leurs coups durs et leurs tendresses, la subtilité de leur jeu d’acteur accompagne à l’unisson la finesse de la mise en scène de Dupeyron.
Un bien joli film qui nous reste, parsemant parfois d’éclat réminiscent notre mémoire cinéma.
Un film au scénario intéressant. On y suit l'évolution intérieure d'un homme qui se découvre un don de guériseur suite à un traumatisme. Il devient d'une infinie tolérance et patience vis-à-vis du monde qui l'entoure, d'une profonde humanité. Sa fille qui somatisait, pleurait ou avait peur continuellement va mieux avec le mieux être de son père. Daroussin dira d'elle et de manière très touchante : "Ta fille pleurait pour toi". L'émotion est au rendez-vous avec la rencontre de vies cabossées, de souffrances et misères humaines. C'est toutefois un peu lent et un peu long.
Avec un certain charme, les comédiens (tous très justes) nous embarque dans une reflexion intéressante sur ce qui pourrait être l'âme et la façon dont celle-ci se meut en chacun de nous. Il est dommage que le film s'allonge sur une telle durée (2 heures) car entre scènes un peu bavardes et redondantes l'ennuie nous gagne par intermittences.