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traversay1
3 558 abonnés
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3,5
Publiée le 30 septembre 2013
On se souvient du premier long-métrage de François Dupeyron, Drôle d'endroit pour une rencontre (1988), au climat singulier loin des standards du cinéma français. Depuis, le réalisateur n'a jamais pu réellement tracer sa voie, sans doute plus à cause des contingences matérielles que faute d'inspiration. Il s'est toujours situé délibérément en marge incapable de trouver sa vraie place. Est-ce un hasard, sans doute pas, mais tous les personnages de Mon âme par toi guérie semblent à côté de la plaque, comme inadaptés à la société. Dans un film qui insuffle un peu de poésie (forcée ?) dans un quotidien étouffant et qui jongle parfois entre réalisme sourd et fantastique léger, ce sont des existences fracassées que contemple Dupeyron, avec le regard d'un humaniste blessé. Grégory Gadebois, fragile force de la nature, y est gigantesque et les seconds rôles, de Céline Sallette à Darroussin mélancolisent une partition qui ne s'enfonce jamais tout à fait dans la noirceur. Fuyant et énigmatique, le film est pourtant incroyablement attachant de par ce qu'il montre des failles de l'âme humaine.
Un régal! J'avais peur, de par les premières scènes, qu'il tombe dans le mélo fadasse.. et bien pas du tout! Joué avec sincérité et justesse par tous les acteurs; à recommander.
Au bout d’une demi-heure, le sujet est oublié et on passe à autre chose, c’est-à-dire une suite de conversations si oiseuses qu’on n’est pas loin de Kechiche ! Des bagues entre copains dans un café, une bagarre dans un autre café, les bisbilles entre le frère de Frédi et sa femmespoiler: pour cause d’adultère , des conversations avec le pèrespoiler: (va-t-il lâcher son travail, va-t-il en reprendre un autre ?) , et un début d’histoire d’amour avec une fille alcooliquespoiler: vivant dans un palais que lui a laissé son amant peintre qui la battait .
De ce délayage vite insipide, ne surnagent que deux scènes avec les mères d’un enfant accidenté, puis d’une petite fille atteinte de leucémie. Le tout filmé : 1. avec une caméra portée qui gigote sans arrêt et surtout sans raison, et 2. en contrejour pour la moindre prise de vue en extérieurs-jour : le réalisateur semble adorer le fait de pointer sa caméra vers le Soleil, et l’image alors devient complètement jaune – cela, une demi-douzaine de fois au moins.
Une remarque : Dupeyron n’a trouvé ni chaîne de télévision ni distributeur pour financer son film, jugé sans intérêt. Et figurez-vous que certains producteurs ont estimé que le sujet n’était pas traité. Mais où sont-ils allés chercher tout ça ?
C'est très beau. La lumière est belle. L'histoire est très simple, pas facile mais simple. spoiler: Un type renverse un petit garçon qui va être gravement accidenté. Ce type à toujours refusé d’utiliser le dont de guérisseur qui lui vient de sa mère qui est morte récemment. Il culpabilise à cause de l'accident. Il décide d'utiliser son don et les choses s'arrange pour lui. Il rencontre une femme qu'il va sauver, ce qui finira de le sortir de sa souffrance. Je recommande ce filme à ceux qui aiment les films psychologiques.
Bien que ce film reste diamétralement opposé à mon registre cinématographique, il n'en reste pas moins excellent. Il n'y a pas de FX ou d'action mais il y a de la magie. On est transporté dans ce film du début à la fin sans s'ennuyer tout au long des deux heures. Les acteurs sont tous simplement magnifiques ! Mention spéciale à Gregory Gadebois, excellent et touchant. Un film touchant et exceptionnel qui rentre directement à la 9ème place de mes meilleurs films. Par contre petit bémol, l'alcool est omniprésent. (le héros dégoupille presque toute les 5 minutes, une bouteille de bière) mais cela n'est qu'infime devant l'excellence de la réalisation de ce film. Ce n'est pas un Pacific RIM ou un Man of Steel mais il a tout pour plaire et tout qui le démarque ! Allez le voir !
Si vous avez reproché à J.J. Abrams l’usage abusif des flairs dans ses films, celui que François Dupeyron nous signe-là risque de vous faire mal aux yeux. Une fois avertis de l’omniprésence de ces effets lumineux, la grande surprise de Mon âme par toi guérie est la partition de Grégory Gadebois qui, après avoir été cantonné depuis dix ans dans divers seconds rôles, se voit enfin l’occasion d’incarner un personnage principal dont la profondeur émotionnel est à la mesure de sa palette de jeu. Dans le scénario de cette étonnante fable mystico-réaliste, l’humanisme tient une place centrale puisqu’elle transcende les interrogations sur les origines religieuses du don de son héros pour s’attarder sur son besoin de rédemption et ses rapports avec ses proches. C’est avec une mise en scène pleine de modestie que Dupeyron adapte son propre roman et nous offre, en plus d’un zig-zig surprenant entre histoire d’amour et thématiques fantastiques, une chronique sociale au cœur d’une Cote d’Azur en pleine crise.
Mon âme par toi guérie présente une mise en scène originale combinant le grand angle aux gros plans, une caméra flottant autour du personnage principal dont on nous offre le point de vue, incarné par l'excellent Grégory Gadebois. François Dupeyron traite d'un thème peu couru au cinéma jusqu'à présent et nous le rend crédible: les dons de guérisseur. Une bonne première heure s'égrène dans la région de Fréjus (merci de n'avoir pas situé cette histoire de locataires de mobile-home autour d'un terril du Nord... on évite les clichés) et on se dit que ce long-métrage recèle plein de qualités... et puis il y a l'histoire d'amour avec cette jeune alcoolique jouée par Céline Salette qui vient faire chavirer le coeur de notre héros... et là on ne comprend plus tant ce personnage féminin est peu approfondi. Le film devient long, on sent qu'au montage on n'a une nouvelle fois pas su de défaire de plans franchement pas essentiels et que le scénario présente décidément beaucoup de faiblesses. Très inégal, dommage.
Un très beau film au scénario très travaillé autour d'un sujet qui nous touche : les difficultés à joindre les deux bouts, le chômage, les problèmes de logements, les problèmes de couples, etc... : une histoire très réaliste mais néanmoins empreinte de beaucoup de poésie. Le tout bien mis en valeur par une magnifique photo, et un casting irréprochable : les excellents Grégory Gadebois et Jean-Pierre Darroussin en tête.
film singulier , touchant , les personnages , magistrale interprétation pour le personnage principal qui évolue tout au long du film , son humanité , film réalisto-positivo-poétique
Un vrai bon film de cinéma Français, avec des acteurs particulièrement attachants, et Gregory Gadebois est solaire. Vraiment découvert dans Angèle et Tony, et il est très présent sur les affiches et sait s'amuser quand il le faut comme and Pop Redemption. C'est peu dire qu'il campe le personnage principal, il est le film, et nous le suivons dans ses interrogations, ses secrets, ses douleurs et ses amours. Les échanges avec les potes de comptoirs, et son père sont particulièrement savoureux, et à mon avis le film aurait pu s'arrêter à cette sphère là, il y avait suffisamment de matière, et Guédiguian le prouve régulièrement, et je suis donc assez réservé sur l'apport du rôle de Nina dans le scenario, même si il permet d'ouvrir le champs de la camera à des univers plus Riviera. Par contre, sur la forme, Celine Sallette, tellement entière dans Ici-bas, campe encore une fois un personnage radical et à haut risque. De Rouille et d'Os n'est pas loin dans l'atmosphère et les échanges, mais en moins violent. Bien sûr, je ne peux m'empêcher de penser à Revenants, même si le registre n'est pas du tout le même.
C'est magnifique ! Gros,gros coup de cœur pour ce film vibrant d'humanité Coup de cœur pour le titre,déjà, qui m'a amenée dans la salle, et coup de coeur pour un Grégory Gadebois excellentissime, bloc d'émotion et d'intelligence. Le film ressemble à son titre, il est étrange, sensible, poétique, étonnant, libre et lumineux, impossible à résumer car il arrive à attraper l'impalpable.. C'est l'histoire d'un fils et de son père, mais aussi une histoire de deuil, de souffrance d'exister, de fragilité, d'héritage psychique, de transmission, de courage pour rester debout. Film d'amour essentiellement, au sens large. Il y a quelque chose de l'Idiot de Dostoïevski dans ce personnage de Fredi, qui éclaire la détresse et la solitude de ses compagnons humains de sa bonté et de son innocence Tous les personnages sont attachants, remarquablement interprétés, avec en tête, évidemment JP Darroussin . A ne pas manquer!
Un film décevant en rapport au thème que je trouve sous exploité, plutôt que d'entretenir un côté positif, le metteur en scène suggère d'avantage la tristesse et le malêtre des personnages, ce qui plombe le film de façon interminable. Dommage!