J'ai vu le remake indien de "The body" il y a quelque temps et je supposais qu'il serait plus cohérent, ce qui n'est pas le cas. Le film d'Oriol Paulo pousse l'invraisemblance aussi loin, abuse des effets et d'une réalisation des plus criards, l'ambiance n'arrive jamais à être pesante. Finalement ça passe mieux avec le style de cinéma indien pour lequel on est plus tolérant aux excès. Dommage, en dehors de "L'accusé" et de "Innocent" que j'ai trouvé très bons, "The body" est à ranger dans l'autre catégorie maintenant majoritaire des déceptions.
Un polar ibérique plus proche du téléfilm tiré d'un roman de gare que de David Fincher. Les dialogues, effets et rebondissements sont tellement gros que c'est presque drôle... mais trop long (dommage car j'adore Belen Rueda).
Une nouvelle petite pépite du cinéma espagnol ce thriller est terriblement efficace il nous tient en haleine du début à la fin et ne s'éparpille jamais. L'histoire est très bien menée il y a beaucoup de mystère,de suspens et de fausses pistes puis on attend avec impatience le twist final et franchement on est pas déçu c'est un dénouement très bon et vraiment surprenant.
La vengeance est un plat qui se mange très très froid ! Un thriller espagnol machiavélique et prenant malgré une accumulation de rebondissements improbables.
Auriol Paolo était scénariste sur "Les yeux de Julia" de Guillem Morales avec déjà Bélen Rueda au casting. Il fait donc partie de cette génération de jeunes réalisateurs et scénaristes qui à la suite des Alejandro Amenabar, Jaume Balaguero ou Juan Antonio Bayona s'évertuent à prolonger le renouvellement du film de genre (à suspense et horrifique) venu d'Espagne. "The body" est un thriller paranoïaque de très bonne tenue dont l'intrigue bâtie sur un système de poupées russes tient le spectateur en haleine sans coup férir, ne délivrant sa solution qu'à la toute fin du métrage. Manipulation machiavélique, sensualité perverse, amants maudits sont au menu pour servir un climat mortifère largement favorisé par l'ambiance claustrophobe de la morgue où se déroule une enquête qui n'en finit de délivrer ses surprises et la prestation de Rueda Bélen. Une réussite à recommander chaudement.
Oh le moche téléfilm que voilà! Loin de moi l' idée que tous les téléfilms soient mauvais mais alors celui-ci je l'ai vraiment trouvé moche... Je n'ai d'ailleurs pas tenu jusqu'au bout. Peut être du fait que j'en attendais bcp mieux... J'ai trouvé que tous les personnages étaient de grosses caricatures, tout comme la mise en scène qui essaye se la jouer à la seven...Sans parler des dialogues... Mais c'est d'abord et avant tout le scénario que j'ai trouvé bien nul! Et pourtant, je pense être assez bon public... Pt être n'était-ce pas le jour pour moi de regarder ce film...à moins qu'il soit purement et simplement nul ! Je vous laisse juger par vous même 😉
Un thriller au scénario machiavélique comme les espagnols en raffolent, avec une ambiance oppressante et une mécanique bien huilée. Au niveau de la forme, Oriol Paulo emprunte au registre du fantastique, voire de l'horreur, avec de nombreuses séquences nocturnes et pluvieuses, une poursuite dans les bois, un cadavre qui disparaît, pour un dénouement finalement bien rationnel, avec un twist mémorable en guise d'explications. Certes, "El cuerpo" (2012) n'est sans doute pas un grand film, avec son acting outrancier, ses effets surlignés et son montage tape à l'oeil, mais il s'agit d'un divertissement très réussi, qui comblera les amateurs d'intrigues tarabiscotées et de rebondissements décomplexés.
Enorme delusion cette histoire sans tete ni queue. La musique est en outre insupportacle. C'est incroyable qu'il ait pu avoir des appreciations mais il s'agit probablement d'une erreur ou d'une manipulation. En tout cas à fuir!
Alors là je vais jouer franco. Le film est pas aussi bon que ce que je vais dire. Mais je m'en fiche. C'est pas un grand film de mise en scène. L'écriture est un peu facile par moment, c'est des petites twist à deux balles par moment. Mais qu'importe j'ai envie de dire, car je vais le défendre. Oui. Parce que j'ai lancé le film. Et puis il m'a pris. J'ai été intéressé tout du long. Je sais bien que c'est pas du grand cinéma, et je sais bien que l'écriture est parfois un peu... "wth ?", et que c'est des effets par moments un peu lourd, mais ça marche et le film m'a accroché. Du coup je peux pas dire que c'est vraiment un bon film mais j'ai apprécié ce film où voilà on est complètement emporté. Il a au moins le mérite d'être efficace. Un peu dommage qu'il n'ai pas eu droit à une sortie cinéma.
Pas si facile que ça de réaliser un bon film de manipulation machiavélique. Là où Hitchcock parvenait à susciter suspense et angoisse avec une grande économie de moyens, de petits détails mystérieux, Oriol Paulo en rajoute des louches et des louches pour ne parvenir en fin de compte qu'à engendrer la confusion. Au point qu'il se sent obligé à la fin de tout expliquer au spectateur qui n'aurait pas compris, comme on le fait dans les romans d'Agatha Christie. L'invraisemblance, voire l'absurdité, du scénario seraient tolérables si on accrochait à tous ces rebondissements qui frisent la loufoquerie, mais on s'en lasse assez vite. C'est une fois de plus tout ce qui fait la différence entre le maître génial et l'élève maladroit.
Très bon thriller au scénario parfaitement travaillé. Acteurs au top notamment José Coronado (actuellement dans "Entrevias"). Ambiance soignée avec un lieu de tournage propice et un déroulé (pour moi) totalement inattendu. A voir ! 4/5 !
Dans un climat tendu et anxiogène, O. Paulo concocte un scénario tortueux, partant d'une machination et s'avérant à choix multiples. Comme le héros soupçonné, le spectateur est pris en otage dans un suspense finement orchestré jusqu'au rebondissement final implacable. Le réalisateur espagnol réitèrera alors les récits à pistes variables brillamment avec Contratiempo (2016), Mirage (2018) et Les lignes courbes de dieu (2022).