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benoitG80
3 410 abonnés
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5,0
Publiée le 22 octobre 2013
"Neuf Mois Ferme" fera partie de ces petits bijoux qu'on aime toujours revoir avec grand, très grand plaisir ! Que cela fait du bien de sortir d'une salle de cinéma, le sourire jusqu'aux oreilles et la tête pleine de toutes ces mimiques et de tous ces gags, tous plus drôles les uns que les autres ! Déjà d'emblée, on part sur une idée très originale quoique tirée par les cheveux, qui campe des personnages impayables aux caractéristiques uniques dans leur genre, c'est à dire une juge d'instruction besogneuse, coincée et un cambrioleur pas bien malin, que l'impossible va réunir !... Pour ce faire, Sandrine Kiberlain/Ariane et Albert Dupontel/Bob sont tous deux, au top de leur forme et le cocktail des deux est explosif tant les situations toutes plus loufoques les unes que les autres s'enchaînent à un rythme de plus en plus rapide si bien que la salle complète n'en finit pas de rire de cette rencontre et de ces invraisemblances très bien trouvées ! On sort vraiment de la comédie traditionnelle qui ne sait que trimbaler des clichés bien lourds, car justement tout est ici désopilant sans se prendre une minute au sérieux afin de devenir curieusement et au contraire très léger... Les personnages secondaires sont également inénarrables en particulier l'avocat bègue de Bob dont la plaidoirie restera vraiment un moment d'anthologie en la matière ! Et pour parfaire le tout l'atmosphère générale est très intéressante, que ce soit au niveau des scènes au Palais de Justice ou celles tournées dans l'appartement d'Ariane avec cette particularité dans les cadrages vraiment étonnants que l'on trouve dans les films d'animation, comme dans ces folles hypothèses imaginées par Bob où tous ces appareils et ustensiles ménagers deviennent des assassins. Et malgré tout, quel tour de force lorsque surgit l'émotion au sein du couple Dupontel/Kiberlain, alors que chacun découvre et apprivoise l'autre... Franchement c'est tout simplement excellent et on en redemande !
Albert Dupontel signe ici une comédie à la fois terriblement déjanté mais aussi très touchante. Il y dirige une Sandrine Kiberlain qui mérite amplement son César. En bref, j'ai beaucoup apprécié ce film devant lequel j'ai beaucoup rit. A voir !
9 mois ferme est une comédie d'Albert Dupontel qui est assez spécial à mon gout. Basé sur le thème de la justice, Dupontel met son humour absurde et totalement déjanté au service d'une histoire humaine et à la fois touchante. Les situations et les acteurs sont parfois drôles, étonnantes mais certains passages sont extrêmement gores. Ce qui est dommage, l'univers de Dupontel reste perplexe. Le voir une seule fois suffit !
Dans cette comédie décalée, on attend quelques minutes seulement et l'action démarre. Ce scénario nous conte une histoire surréaliste, des scènes fantastiques, des dialogues aussi drôles qu'inattendus, des prises de vues judicieuses, des cammeo excellents... Avec un montage très audacieux et extrêmement efficace, on ne s'ennuie pas un seul instant. Les personnages sont plus que pittoresques : un médecin légiste improbable , un avocat de la défense impensable dont le plaidoyer est à se tordre de rire... Le réalisateur et comédien A. Dupontel nous offre 1H20 de pur bonheur.
Effectivement, tout est excellent dans ce film: les comédiens, bien entendu, TOUS les comédiens. Mais aussi les idées de mise en scène, la lumière, les décors, les cadrages. Tout. Et puis, bien sûr, les dialogues, qui font facilement oublier qu'il n'y a pas de véritable scénario, ce qui m'insupporte d'ordinaire mais là, pas eu le temps! Ne me demandez pas pourquoi. Sans doute parce qu'il fait bon rire sans retenue et sans que les ressorts du rire mettent mal à l'aise à un quelconque moment. Peut-être que j'y retournerai, j'ai surement loupé certains détails, les yeux voilés par les larmes... de rire.
Un peu long à démarrer, mais quand c'est parti, ça ne s'arrête plus. Si Sandrine Kiberlain nous livre un numéro exceptionnel, il faut bien reconnaitre que Dupontel en fait de trop en tant qu'acteur perdant en crédibilité. Dans les seconds rôles Nicolas Marié en avocat bègue rate ses premières apparitions mais se rattrape avec une plaidoirie d'anthologie. Les vannes vachardes contre les médias sont excellentes. Dupontel nous montre aussi qu'il sait filmer, le film débutant par un plan séquence de pure folie. Une bonne surprise.
L'affiche originale et la petite phrase des "1,5 millions de spectateurs", m'avaient fortement encouragé à découvrir le film d'Albert Dupontel. Sa réalisation minutieuse et originale, passe une énorme coup de balai sur le classicisme et l'académisme du cinéma français ! Ne serait-ce que le plan séquence qui ouvre le film, tout bonnement hallucinant dans une comédie ! Les nombreux plans débullés et les mouvements de caméra fantasques, crées au film une aura unique, à la fois cartoonesque et froide, comique et dramatique. Original et amusant, le film ne se révèle pourtant pas si drôle que ça, et bien que le jeu d'acteur sois superbe, nous passons plus notre temps a sourire qu'à véritablement rire. Ajouté à cela un scénario quelque peu niais, surtout dans sa conclusion, et nous obtenons un bon film, mais tout de même décevant, par rapport à ces "1,5 millions de spectateurs". Ne vous privez cependant pas de découvrir cette fable originale et rafraîchissante !
Albert Dupontel signe ici une comédie irrésistible au scénario original, très bien écrit, drôle et jouissif, porté par la remarquable prestation de Sandrine Kiberlain. Un très bon moment de cinéma.
Juste un mot : « Merci Albert ! » (Bon d’accord, ça fait deux, mais il les mérite !) J’en ai tellement marre d’aller voir un film français en traînant les savates que cela fait plaisir de voir qu’au moins un d'entre eux sait s’affranchir de toutes les pesanteurs et conventions d’usage. Bah oui, en même temps rien d’étonnant : c’est du Dupontel. C’est créatif, c’est enlevé... On ressent sur chaque plan l’envie de créer, de transcender, d’esthétiser. Oui, Dupontel est un esthète. Il estime que le cinéma ça doit être beau, ça doit être rythmé, ça doit être joyeux. Bah moi j’aime ce cinéma là. Comme souvent avec ce mec, on a affaire ici à un cinéma direct, un peu fou mais tellement tendre avec ses personnages. Ce n’est pas aussi barré et surexcité que "Bernie" ou "Enfermé dehors" (et moi ce n’est pas pour me déplaire) mais c’est suffisamment foutraque pour faire en sorte que, me concernant, ça me fasse bien me poiler. L’air de rien, il y a là-dedans un bon équilibre entre esprit corrosif et tendresse ainsi qu’entre folie et rigueur. Sans être absolument bouleversant, "9 mois ferme" est parvenu au moins à me faire rire régulièrement, parfois sur des épisodes fanfarons, parfois sur des détails. Il est même parvenu à faire en sorte que je ne m’ennuie jamais. Ça n’a rien de révolutionnaire, mais au moins c’est frais et efficace. Des qualités trop rares malheureusement...
Avec Bernie, Albert Dupontel avait commencé sa carrière de réalisateur sur les chapeaux de roue. Après malheureusement, chaque film était, pour moi, un peu moins bon que le précédent (même si Le vilain était plutôt drôle). Invité à l'avant-première UGC en sa présence (le débat était pour une fois intéressant), j'avais donc peu d'espoir. J'ai bien fait d'y aller finalement car 9 mois ferme est (pour l'instant) la comédie de l'année ! Il y a bien longtemps que je n'avais pas ri autant au cinéma. Dupontel frappe un grand coup en nous offrant une comédie...
Dupontel et son cinéma ont perdus leur cinglant,il manque à 9 mois ferme le coté incisif du début de carrière du réalisateur. La plupart du temps Dupontel arrondit les angles ce qui donne une comédie manquant de rythme,de saveur,pour finir par tourner en rond. Le film réserve quelques petits passages sympathiques,tel que les explications(gore)des faits par les suspects. Mais une fois encore ces passages ne semblent être ici pour combler le manque de truculence du reste du film. Dupontel fourre tout dans un seul passage,histoire de montrer qu'il n'a rien perdu de son coté subversif. Hormis ces quelques instants pas grand chose on sourit plus que l'on ne rit. Le film ne dure qu'une petite heure vingt c'est deja beaucoup vu ce qu'a à dire Dupontel,c'est à dire pas grand chose.
Si on commence à regarder la bande-annonce, on voit une Sandrine Kiberlain perdue et un Albert Dupontel aux blagues faiblardes. Je m'attendais à ça, mais j'ai eu tout le contraire! En fait, toutes les scènes misent sur le burlesque. Et c'est réussi! Outre un scénario abracadabrant, Dupontel mène une excellente réalisation, bien au dessus d'autres comédies sorties il y'a quelques temps. Je vous le conseille, à tous ceux qui ne l'ont pas vu, car c'est une véritable fontaine de nouveautés teintées d'hilarité. Et puis les personnages secondaires ajoutent eux aussi leurs pointes de sel, avec leurs mimiques (comme Nicolas Marié, qui joue à la perfection l'avocat de Dupontel) et d'autres actions qui provoquent le rire. Une véritable surprise! P.S. : spoiler: C'est rare de voir Jean Dujardin fait des petits caméos sympathique et inattendues!
Un pur délire. Comme toujours, Albert Dupontel laisse libre cours à sa folie dans ce film. On rit du début à la fin : les gags s'enchainent les uns derrière les autres à un rythme continu. Dupontel prolonge l'humour trash et la mise en scène inventive qui a fait le bonheur de ses films précédents. Il y a quasiment une idée de mise en scène par plan : Dupontel aime filmer et cela se voit. De plus, les seconds rôles (notamment Bouli Lanners et Philippe Duquesne) sont excellents et les différentes caméos sont réjouissantes (Yolande Moreau, Terry Gilliam, Gaspar Noé, Jan Kounen mais surtout Jean Dujardin dans un excellent rôle muet ...). Mais ce sont dans les premiers rôles que se font les véritables surprises. Outre Albert Dupontel (toujours excellent dans son rôle d'abruti déjanté), on trouve deux révélations : l'excellent Nicolas Marié (acteur fétiche de Dupontel) dans un rôle d'avocat bègue aux plaidoirires assez étranges (la séquence du procès est plus que mémorable) et surtout Sandrine Kiberlain, actrice très peu habituée aux comédies trashs. Cette dernière s'intègre parfaitement à l'univers déjanté du réalisateur (bien que son réalisateur ne la voyait pas dans le rôle avant les essais): elle arrive à un mélange parfait entre son côté grande bourgeoise et l'aspect dépressif de son personnage. Un grand moment de folie pure à mettre aux côtés des précédents films de cet électron libre du cinéma français.
Une comédie à la fois noire à la fois tendre, à la fois déjantée à la fois sensée, bien rythmée, parfaitement interprétée par Kiberlain et Dupontel mais aussi, voire surtout, par une brochette de seconds rôles épatants. Une réalisation très honorable et des moments très drôles. Pourquoi faudrait-il bouder son plaisir ?
Dupontel a fait du bon et du moins bon ces dernières années, et je suis très content que ce film là fasse partie du haut du panier. Dupontel part d'une situation abracadabrantesque comme prétexte à l'utilisation de tous les styles d'humour (noir, macabre, gore, de situations) servis par des dialogues très désopilants (spoiler: Qui vole un oeuf tue un veuf ) et beaucoup de créativité (à la manière de Monty Python). Ne s'obligeant pas à faire un film trop long, pas besoin de faire de pause, le rythme est bien là et tout s'enchaîne assez bien. Le seul reproche qu'on pourrait faire à Dupontel c'est de ne pas toujours aller au bout de toutes les idées. Pour le reste, la distribution est l'un des grands atouts du film: Sandrine Kiberlain est épatante, Albert Dupontel est gentiment drôle dans le rôle du mec un peu idiot, Jean Dujardin ou bien Terry Gilliam sont là pour faire des caméos hilarants et le scénario offre des running gags plaisants grâce aux personnages secondaires truculents (le légiste, le collègue juge, l'avocat, le flic). Enfin, j'ai beaucoup aimé le style graphique (la photographie lumineuse, les incrustations numériques) et la réalisation de Dupontel (le 360° avec les lampes en transition était brillant), qui filme pas mal de plans avec la caméra en diagonale, donnant une impression de grandeur aux différents espaces et conférant ainsi aux personnages un sentiment de petitesse face à la lourdeur des événements que subit l'héroïne. Fidèle à lui-même, Dupontel est extrêmement créatif en tout (photo, réalisation, situations, dialogues, humour, caméos) et sait s'entourer d'acteurs de talent. Le film pâtit juste de temps en temps d'idées pas complètement abouties.