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Vanessa L
278 abonnés
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3,5
Publiée le 30 avril 2014
N’étant vraiment pas fan de films français, je me suis fais violence pour regarder ce film et je dois dire que j’ai vraiment bien rigoler. C’est une très bonne surprise, le scénario est original et les acteurs jouent très bien leur rôle. Ça change des comédies de nos jours qui sont lourdes au niveau de l’humour, ici rien de trop il y a d’excellents passages comme Jean Dujardin et son apparition qui est vraiment tordante. Une comédie vraiment à voir de toute urgence !
“9 mois fermes” a réussi le petit exploit d’être très favorablement accueilli par la presse et, deuxième exploit, d’avoir également séduit le public, cette rencontre entre ces deux interlocuteurs souvent en désaccord sur ce genre est assez rare pour être souligné. Pour ma part si j’ai passé un bon moment, je n’en ai pas été pour autant renversé par la drôlerie de l’entreprise. Le scénario est cocasse et montre bien le côté un peu anar d'Albert Dupontel, mais après un début bien mené, la partie où son personnage et celui de Kiberlain sont enfermés dans l’appart est vraiment très en dessous niveau comique ; heureusement le procès amène une brillante envolée burlesque qui permet au film de retrouver sa drôlerie en perdition jusque-là. Le personnage de l’avocat, Me Trolos, donne durant cette séquence une des prestations les plus drôles du film ; Nicolas Marié y est absolument extraordinaire. Sandrine Kiberlain est elle aussi en grande forme et comme à son habitude parvient avec cet air mi-ingénu, mi-psychorigide à amener beaucoup de drôlerie à son personnage. Le film n’est pas pour moi la comédie géniale que tout le monde a vanté, mais elle reste, c’est vrai, bien au-dessus du lot de ce qui se fait habituellement en France. Un bon moment, donc, dont il faut absolument profiter.
Avec 9 Mois Ferme Albert Dupontel nous offre un film avec beaucoup de qualités mais aussi quelques défauts qui aurait pu être éviter et rendre le film encore meilleur que ce qu'il est. L'histoire est originale et nous plonge dans le vif du sujet assez rapidement. C'est plaisant à suivre même si dès le début j'ai été embêter par un élément. En effetspoiler: il y a une grosse erreur dans les dates de la caméra qui film la sortie de la fête au palais de justice . Je ne comprends pas comment ils n'ont pas pu voir ça en montant le film. Mis à part ça j'ai quand même pris du plaisir devant le film avec de bonnes scènes comme spoiler: la vidéosurveillance qui retrace le parcours de la juge ou encore la reconstitution de la mort du vieux monsieur qui s'est fait cambrioler. Malheureusement malgré de bonnes scènes il y a aussi des moments un peu plat et certains passage manquent de rythme. Côté casting c'est vraiment pas mal, le duo Kiberlain, Dupontel fonctionne bien et j'ai bien aimé Philippe Uchan ainsi que l'apparition de Jean Dujardin qui est sympathique. Les personnages sont bien barrés, c'est très loufoque mais par contre l'avocat Mr Trolos est fatigant avec son bégaiement. Je trouve ce personnage raté. Reste que le film arrache quelques rires grâce à son côté burlesque et surtout la réalisation est superbe. C'est très travailler à ce niveau la avec des angles de caméra variés. Par contre la fin est décevante, pendant tout le film je me suis demander comment ça allait finir et au final c'est frustrant de voir comme elle est bâclée. En conclusion 9 Mois Ferme est un bon film qui vaut le coup d’œil surtout pour les globophages.
J'ai vu un film... qui m'a vraiment séduit par la qualité de sa réalisation et par le jeu des comédiens... Il convient également de souligner la présence et la truculence des seconds rôles (mention spéciale à Nicolas Marié qui m'a fait tellement rire, ainsi que Philippe Uchan...) qui donnent à ce film un supplément d'âme, comme ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu... Albert Dupontel est un vrai "monstre sacré" du cinéma comico-grinçant, et Sandrine Kiberlain donne des gages de sérieux dans ce personnage décalé et attachant.. La réalisation est vive et enlevée, et est porteuse de tellement d'innovations (dans les lumières, le cadrage, les mouvements de caméra) et de légèreté que l'on ne peut qu'en sortir séduit. C'est un film ambitieux porté par des épaules modestes que c'en est touchant. J'ai aussi beaucoup aimé voir passer à travers l'écran Jean Dujardin, Terry Gilliam, etc)... Ce film est un plaisir à partager...
Ca fait 2 fois que Dupontel ne se positionne plus comme acteur vedette du film, celui qui déclenche les actions comme dans ses précédentes réalisations, mais devient le second rôle, qui tourmente le premier rôle. Il ré-enchaîne dans le monde du banditisme, en frappant plus fort dans celui de la justice. Dupontel effectue un retour à ses sources, celles du one-man show, avec son personnage Bob ( qui d'ailleurs saute par la fenêtre dans le film en référence au sketch ). Ce clin d'oeil est encore plus flagrant avec l'hilarante séquence de la reconstitution des faits, où il déchaîne tout son humour noir et l'absurde qui lui sont propres. Ses personnages ridiculisent toujours les haut-placés de la société, ici l'avocat bégue et un directeur du tribunal dragueur. La première séquence du film nous plonge dans ce délire satirique, où la statue de la Justice est couverte de confettis et de guirlandes, devant une foule d'avocats, de juges et de magistrats en pleine orgie. Dupontel a réussi une nouvelle fois sa réalisation, soignant ses plans, obliques et virtuoses, sa bande-son ( superbe musique ), sa direction d'acteurs, comprenant Gilliam et Dujardin en guest-star, et sa lumière, donnant une dominante orange/rouge/noir. Ses dialogues, pointus et explosifs, sont toujours un délice pour les connaisseurs, ainsi que son intrigue qui témoigne de son univers loufoque et déjanté.
Toujours aussi loufoque (voir les scènes burlesques et gore), moins poétique et moins acerbe (quoique la défense en prend pour son grade) mais plus accessible que son film "Enfermés dehors", cette fantaisie judiciaire signée Albert Dupontel est dominée par l'excellente Sandrine Kiberlain, très crédible en Juge d'Instruction coincée. J'adore lorsqu'elle spoiler: visionne les vidéos de surveillance sur lesquelles elle se découvre sous un nouveau jour... Cependant pour moi, Albert Dupontel est meilleur réalisateur qu'acteur.
un des meilleurs Dupontel, très réussi dans le style, avec d'excellents acteurs. Sandrine kimberlain vraiment drôle, Nicolas Marié parfait, et Jean Dujardin en guest star parfait comme à son habitude. Si vous êtes fan du genre, courez y !
9 mois ferme : Les comédies de Dupontel sont vraiment a part et assez spécial, il a un genre bien a lui, un délire ou on arroche ou c’est fichu. Et la, c’est une comédie dramatique que je n’ai pas rigolé a chaudes larmes car il y a ce coté silence et dramatique qui nous empêche de rire, surtout au début du film. Donc coté humour, ça pourrait gêner certains. Mais, je dois comment même applaudir le scénario original et déjanté du film et le style de Dupontel qui est toujours aussi barré. Avec des gags et des situations vraiment énormes mais qui sont dans le délire du film et il y va à fond. Car, c’est un juge qui après une soirée du nouvel an va être enceinte, elle va donc enquête sur qui sait et le jour elle va savoir que c’est un grand criminel, elle ne va pas en revenir… Donc voila, scénario, c’est original et bien trouvé, avec une bonne critique du milieu judiciaire et de la société, Dupontel aime critiquer de façon humoristique tous ça dans ses films. Ensuite coté mise en scène, c’est du made in Dupontel, une réalisation en accords avec son délire. Et pour finir, les acteurs sont bons mais le film vaut beaucoup par la prestation impeccable de Dupontel. Voila, un film mi figue mi raisin qui réussit a captivé par l’univers et le style de Dupontel qui fait encore mouche.
Un souffle sur le cinéma français , on en a besoin, cette comédie est un rafraichissement meme s'il n'y a pas de quoi se rouler par terre non plus. Le couple dupontel Kimberlain semble fait pour jouer ensemble , Dupontel est toujours fidele à son humour et sa personnalité décalé dans le role d'un presque méchant quant à Madame la Juge , elle brille par son talent de comédienne sans concession . La réalisation est bonne mais encore une fois les films de Dupontel ont toujours ce coté malsain à l'ecran qui finit par lasser un peu, j'aurai aimé plus de gags , de drolerie!
Ariane Felder, juge d’instruction vouée à une carrière brillante, apprend qu’elle est enceinte après 6 mois de grossesse. 6 mois auparavant avait lieu le réveillon au Palais de Justice ; soirée dont elle a oublié le déroulé. Remontant dans le passé pour comprendre cette grossesse, sa vie va basculer car heurtée de plein fouet par celle de Bob, un braqueur accusé de globophagie. Vous êtes donc bien dans un film de Dupontel. Le roi de la comédie française déjantée, irrévérencieuse et trash revient après avoir digéré ces 5 films précédents avec un cinéma jubilatoire plus abouti ; son meilleur film. J’avais pourtant déjà adoré « Bernie ». Du grand Dupontel : une énergie débordante, un montage hyper resserré afin de décupler l’impact des situations et des dialogues, un sens du gag grandguignolesque comme marque de fabrique,… En condensant son film, 1h20 seulement, il ne se perd jamais en route, garde le cap de l’outrance et offre un rythme endiablé à son film. Cette comédie burlesque au scénario sans faille ni facilité est assurément une des meilleures comédies françaises des 10 dernières années. Une véritable bouffée d’oxygène dans un cinéma français trop souvent cantonné à une distance timorée à ces sujets ; là çà ose, çà dépote un max. Là où on sent surtout la maturité de Dupontel, c’est qu’il parvient enfin à canaliser sa méchanceté débordante et son côté sale gosse assumé. Ce film est loin de n’être qu’un bloc de trash culture. Ici, il sait être tendre, émouvant tout en étant cruel ; une première judicieuse. Un monstre mais adorable en conclusion. Dupontel joue ici son personnage habituel de primate décérébré (comme Chaplin devenant Charlot le vagabond) mais il lui apporte une délicatesse et une humanité qui donne une autre envergure à sa créature. Grâce à cela, son film a un véritable ancrage avec la société. Son film n’est pas un film militant mais il met tout de même une belle charge à la justice sur le thème : forts ou faibles, la justice n’est pas la même pour tous. Et puis le casting est une belle claque. Le choix de Kiberlain dans ce rôle était surprenant. Le cinéma va devoir penser à elle maintenant dans des rôles à contre emploi. Bouillonnante d’énergie et de présence ; convaincu par le choix à la fin du film. Ce contremploi rend le personnage encore beaucoup plus crédible. Et puis les seconds rôles sont croustillants : Nicolas Marié, Christian Hecq, Bouli Lanners et la pige rigolote de Dujardin. Question réalisation, on sent qu’il doit prouver sa légitimité. De fait, il entame avec un long plan séquence super virtuose ; en se disant çà s’est fait. Mais il enchaine tout de même avec toute une gamme de déformations optiques et cadrages biscornus digne d’un Terry Gillian. Il assure aussi à ce niveau là, et parvient à donner une identité à son film. Découvert lorsque j’avais 18 ans avec ses one man shows, je suis plus que jamais un Dupontelophile… Si vous n’en êtes pas, j’hésiterais à vous le conseiller.
Allelluyia !! Albert Dupontel est de retour et comme d'habitude offre quelque chose que le cinéma français semble avoir renoncer à faire: du cinéma. Mais il booste surtout le (quasiment ) seul genre que notre beau pays semble savoir produire mais qui nous fait honte neuf fois sur dix: la comédie. Enfin une comédie finement écrite, avec des dialogues affutés qui font mouche, enfin des acteurs dirigés à la perfection pour un meilleur rythme, enfin un vrai style visuel et une mise en scène créatrice et un fond intelligent jamais lourdeaux ou formaté. "9 mois ferme" est une comédie sans temps mort, ou son auteur critique les travers de la justice parfois expeditive et trop peu porté sur l'humain au profit des faits.
Dupontel semble revenir sur les devants du grand écran en 2013 avec tout ce qu'il avait déjà avant, en plus de tout ce qu'il n'avait pas encore. Avec 9 mois ferme, Albert Dupontel affirme enfin sans concession son immense talent de réalisateur, d'acteur, de cinéaste. En plus de tous ce qui faisait auparavant de bons films Dupontel avec la touche de noirceur pour le sujet du film, la petite dose d'humour pour le récit ainsi que beaucoup de violence et de farfelux pour les situations (toujours aussi gratuit, mais qu'est-ce que c'est cool) Dupontel signe un nouveau bijoux avec une nouvelle fois un personnage en marge totale et profondément atteint, des traits de prédilections pour un personnage typique qui a toujours cultivé l'imagination du réalisateur, et qui dans 9 mois ferme n'a jamais eu autant d'épaisseur. Voilà ce que 9 mois ferme a de plus, c'est tout simplement la maturité, et l'expérience d'un réalisateur qui a toujours assumé son extrême fantaisie, et surtout son audace par ses choix de mises en scènes tous aussi brillant et impressionnant les uns que les autres (certaines idées sont bluffantes comme le plan-séquence du début, ou la séquence au mouvement circulaire avec le raccord sur les lampes dans la scène où Sandrine Kiberlain et lui même étudie les dossiers, un duo qui d'ailleurs est très attachant). 9 mois ferme, c'est un film formidablement écrit, où Dupontel peut enfin se laisser à sa guise à sa profonde inventivité, sa douce folie, et surtout, sa touchante poésie, car de l'émotion chez Dupontel, il n'y'en a jamais eu autant que dans ce dernier film, et elle n'a jamais été aussi juste et dense. Une oeuvre française qui a fière allure et qui témoigne de l'ascencion d'un réalisateur qui n'a sûrement pas finit de nous étonné.
Surement le meilleur long-métrage de Dupontel, 9 mois ferme doit sa réussite à Sandrine Kiberlain. Drôle, émouvante et sincère elle donne à son rôle une crédibilité et une force incomparable. Dupontel acteur sonne un peu faux mais reste attendrissant. Les personnages secondaires et silhouettes ne sont pas non plus bâclé. Nicolas Marié nous livre une scène mémorable en Maître Trolos lorsqu’il est appelé à la barre. Jean Dujardin nous offre une nouvelle prestation de muet très démonstrative et onirique en traducteur de langage des signes. On sourit également des clins d’œil lors des présences de Yolande Moreau, Terry Gililam, Gaspar Noé ou Jan Kounen. On profitera également d’une très jolie chanson écrite et chantée par Camille pour le film. Le scénario est vraiment bien rédigé et aussi bien mit en scène. Dupontel réalisateur propose enfin une comédie qui séduira aussi bien les ados que les seniors. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film est un vrai plaisir à vivre dans une salle obscure. Il n’y a rien à jeter. A commencer par l’histoire même si celle-ci n’a rien de mirobolante, parfois, de simples histoires bien maîtrisées, bien interprétées valent tous les scénarios dits bien corsés. C’est comme un plat simple. Il arrive de bien mieux se régaler dans un troquet ou chez soi que dans un restaurant dit gastronomique. Dupontel réalise encore un film qui colle parfaitement à son caractère. Avec une griffe qui lui est propre et une langue bien pendue sur le monde survolé, certes, judiciaire. De toute façon, j’aime son esprit même si tous ses films sont inégaux. Ça n’a pas d’importance, l’univers de Dupontel reste toujours suprenant pour les yeux. Sa direction d’acteur est au top, tous les acteurs son bons, du second au vingtième rôle, peu importe leur apparition, c’est juste et roboratif. Des trouvailles de mise en scène en veux-tu en voilà, sont captivantes et certaines séquences ne sont pas dénuées d’une certaine tendresse au milieu de dialogues bruts de décoffrage. Enfin, Sandrine Kiberlain s’impose de plus en plus comme une actrice de comédie. Ce n’est pas d’aujourd’hui, certes, mais la comédie lui sied bien. Son jeu est sobre, authentique, aucune surenchère. Je la préfère mille fois dans ce registre, en ce qui me concerne. « 9 mois ferme », on en reprendrait plus... avec l’achat du DVD, par exemple.