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Julien D
1 196 abonnés
3 461 critiques
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4,5
Publiée le 22 octobre 2013
Après Enfermés dehors que l’on sentait souffrir de son faible budget et le décevant Le vilain, Albert Dupontel revient au meilleur de sa forme dans une nouvelle réalisation survoltée. Sous couvert d’une comédie de mœurs décalée, autour de la relation ambiguë qu’entretiennent une juge obsédée par son travail et un taulard au casier judiciaire peu reluisant, le scénario réussit à cumuler des gags et des dialogues d’un humour à la fois absurde dans sa démesure, corrosif et trash. Dès le plan-séquence d’ouverture on constate à quel point la mise en scène est soignée, avec une fluidité des mouvements de caméra et des cadrages qui parviennent à apporter au long-métrage un charme visuel épatant lui-même sublimé par l’irréprochable qualité de la photographie. En à peine plus d’une heure et quart, la délicatesse qui émane du jeu de Sandrine Kiberlain fait merveilleusement contrepoids à la violence de celui de Dupontel, rappelant celui de Bernie, pour aboutir à une harmonie émotionnelle qui ne fait qu’accentuer l’impact comique de leurs rapports et l’image néfaste donnée aux institutions judiciaires. Le reste du casting est constitué d’acteurs habitués des réalisations de Dupontel mais aussi de quelques caméos aussi surprenants qu’irrésistibles (Jean Dujardin, Gaspard Noé, Jan Kounen mais aussi Terry Gilliam que le réalisateur a toujours affirmé avoir considéré comme sa référence). 9 mois fermes se pose indubitablement comme la meilleure comédie de l’année mais surtout comme la plus belle preuve d’audace donnée par le cinéma français depuis déjà quelques années.
Dans le paysage globalement assez conformiste du cinéma français, Albert Dupontel apporte un vent d'air frais, salvateur à la fois en tant qu'acteur que réalisateur. Pour son cinquième long métrage, il parvient enfin à une maîtrise totale du scénario en général son point faible; l'idée saugrenue de départ ne parvenant pas à se nourrir d'une intrigue propre à éviter l'effet de répétition des gags, induit par un manque de rupture de ton. Les progrès étaient déjà patents sur "Le vilain", ici c'est la presque parfaite maîtrise de son sujet qu'atteint Albert Dupontel. Il est paradoxal de remarquer que c'est au fur et à mesure qu'il réduit sa présence à l'écran, offrant des rôles sur mesure à des actrices chevronnées, Catherine Frot dans "Le vilain", Sandrine Kiberlain dans "9 mois ferme", que les films de "l'énervé" du cinéma français se font les plus intéressants. Pour le coup, Sandrine Kiberlain dirigée de main de maître a décroché un César hautement mérité. L'abnégation de Dupontel et le grand talent de Kiberlain ont donc été récompensés par cette consécration. Espérons que la direction prise par le comédien réalisateur sera maintenue, ce qui donnera soyons-en sûrs de futures comédies tout aussi réussies. Pour en revenir au film proprement dit, le propos alléchant du scénario, jouant sur un contraste pour le moins saisissant est aussi parfaitement introduit qu'il est développé et conclus. En somme, la recette d'une comédie de très haut niveau ce qui n'est pas monnaie courante ces derniers temps, avouons-le. Pour autant Dupontel ne fait aucune concession sur son humour féroce et il est plaisant de voir Sandrine Kiberlain se hisser au niveau de dérision des partenaires habituels du réalisateur que sont les Nicolas Marié, Philippe Duquesne, Philippe Uchan ou Bouli Lanners. Pour en revenir à Bouli Lanners, il faut saluer sa courte apparition dans ce qui constitue un des moments d'anthologie du film avec le traçage coquin sur caméra de vidéo surveillance par un agent de sécurité du parcours alcoolisé de l'avocate traditionnellement rangée, jouée par Sandrine Kiberlain lors d'un réveillon de la Saint Sylvestre, clef de tout le film. Mais on pourrait en dire tout autant des scènes de Philippe Uchan ou de Philippe Duquesne. Du grand art !
Ce film est une vraie réussite : scénario & dialogues très fins ("les parents écrivent des tragédies jouées par les enfants"...), acteurs ultra convaincants, photographie et musique impeccable... bref, une vraie réussite frôlant délicieusement avec le politiquement incorrect, la chronique sociale, le gore & le mauvais goût tout en restant accessible. Difficile de demander plus à un genre aussi éculé que celui de la comédie romantique, même détournée!
La bande annonce m'avait donné une vrai hâte d'aller voir ce film. Finalement je suis vraiment déçu de ce film, je ne dirai pas qu'il est mauvais mais il n'est pas non plus un grand chef d'oeuvre loin de là. Nous avons tout les moment drôle du film qui sont déjà à l’intérieur de la bande annonce. Malheureusement je me suis ennuyée à certains passage, ce qui sauve se film c'est l'attendrissement que l'on peut avoir pour les personnages et que le film soir cours. Un film à aller voir si on n'a vraiment rien à faire.
Un film qui aurait dû être en anglais dixit son créateur lors de l'avant-première (d'où la présence amicale de spoiler: Terry Gilliam dans le casting) et qui finalement se fait en anglais mais qui ne perd rien de sa drôlerie cartoonesque. Sandrine Kimberlain se révèle parfaite dans le rôle de cette juriste coincée qui se retrouve enceinte d'un prévenu, Albert Dupontel est plus classique dans un personnage abimé et débile. Le tout fonctionne parfaitement, grâce notamment à des seconds rôles brillants et des caméos surprises comme celui de spoiler: Jean Dujardin . Une comédie légère, où le rire est omniprésent. La sanction est irrévocable : courrez le voir !
Je n'aime pas les comédies et surtout quand elles sont françaises. J'espérais que ce film soit une exception. Et ben NON. C'est pas drôle, c'est juste long et chiant. (C'est un avis personnel bien sûr).
Humour absurde de Dupontel au rendez vous bien fait malgré quelques moments surfaits. Film assez cool dans l ensemble même si l histoire n est pas excitante.
Les critiques élogieuses m apparaissent incompréhensibles : tout cela est invraisemblable , surjoué , et seuls quelques moments sont drôles . Heureusement le film est court .
oui, un chef d'oeuvre d'humour et de sentiments ! c'est du Dupontel pur jus quand il veut nous faire rire, car c'est surtout cela aussi "9 mois ferme" des dialogues déclenchant une grande hilarité du début à la fin du film, chose rare. Ce n'est pas un quart d'heure de rire, c'est 1h25 ! Quand le film est fini, les spectateurs restent scotchés dans leur fauteuil de surprise, de rires encore, d'étonnement devant une histoire qui nous laisse demandeur encore et encore de d'éclats de rires ! Bravo à toute l'équipe.
cette nouvelle réalisation de dupontel est très réussie. j'ai vraiment passé un très bon moment. La scène où il raconte le meurtre dont on l accuse est grandiose. Sandrine est également excellente.