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Le cinéphile
713 abonnés
2 751 critiques
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4,0
Publiée le 9 septembre 2022
Le début et la mise en abîme sont interminables et d'une lourdeurs pas possible, où des personnages caricaturaux a l'excès apparaissent, (on pense par exemple au médecin légiste irritant au possible) appuyé par une mise en scène a la fois banale, faussement originale, qui orchestre le tout, se voulant absurde. Le long métrage commence réellement a la première apparition de Dupontel, déclic véritable qui apporte humour potache attendrissant et léger, absurde, et totalement décalé! On pense aux explications délirantes de Dupontel, a Kimberland totalement ivre dans les rues de Paris, a DuJardin en traducteur pour sourd-muet, a l'avocat bidon incompétent et les bonnes idées s'enchaînent pour signer une comédie très drôle! A noter l'apparition de Terry Gilliam, réalisateur de Las Vegas Parano.
De manière objective, je reconnais qu’Albert Dupontel est un excellent réalisateur. Surement un des meilleurs en France. Ses films sont visuellement très inventifs, d’un esthétisme particulièrement réussi et parfaitement rythmés. Maintenant, de manière plus subjective, j’avoue que je n’ai jamais été fan du côté « trash » de ses scénarios qui m’a toujours empêché d’apprécier vraiment ses œuvres. Dans « 9 mois ferme », on retrouve ces qualités objectives et ce défaut subjectif. Ici, il faudrait en plus rajouter un nouvel aspect : la tendresse. Ce qui donne le mix plutôt original d’un film à la fois tendre et trash. Le tout est sympathique et souriant mais sans jamais être transcendant ou vraiment drôle (à part une ou deux scènes).
9 mois ferme n'est peut être pas le meilleur, du moins pas le plus drôle du grandiose Dupontel mais il reste très tendre et doux avec une nouvelle manière de réaliser qui lui va à merveille, un scénario bien barré comme il sait les faire, un casting en or, lui et Kiberlain font un couple parfait, Nicolas Marié est comment dire à crever de rire, Philippe Uchan est déjanté complet, Philippe Duquesne et Bouli Lanners sont toujours aussi irrésistible, Christian Hecq est grave fun, Gilles Gaston-Dreyfus est sciant et c'est le cas de le dire^^, Yolande Moreau ne peut pas être juger tellement on la voit peu, idem pour les 2 malades du palmashow mais en tout cas spoiler: Jean Dujardin c'est la cerise sur le gâteau, monstrueusement drôle. En bref un pur régale, un petit bijou comme seul notre chers Albert sait les faire.
Une vraie réussite. Un Dupontel au sommet, des seconds rôles hilarants, un exercice d'équilibre entre grand guignol et grosse rigolade, il faut courir voir cet OVNI dans le paysage humoristique franchouillard actuel! L'inventivité de la mise en scène, le dynamisme du montage, l'entrain des acteurs choisis pour leur compétence plus que sur leur notoriété portent ce film vers des niveaux rarement atteints. La salle explose littéralement de rire.
Sous ses faux airs de gentille comédie colorée, le cinéma de Dupontel a toujours été méchant et peint d'une épaisse couche d'humour noir. "9 mois ferme" ne fait pas exception à la règle. En témoigne cette magnifique scène d'autopsie avec un Philippe Duquesne qui tient plus du charpentier que du légiste. Bref, "neuf mois ferme" est un film drôle. Mais il ne s’arrête pas là, puisqu'en plus de nous faire rire, notre cher Albert nous offre une mise en scène toujours inventive, jamais paresseuse, qui fourmille de petits détails amusants et peaufine les second rôles, comme cet avocat bègue qui volerait presque la vedette à Kiberlain, pourtant excellente. J'ai beau chercher, difficile de trouver des défaut à ce film. Les fans de Dupontel seront aux anges, les autres apprécieront. Moi, je suis aux anges.
Après quelques ratés ("Le vilain", "Le bruit des glaçons", "Le grand soir "), on est heureux de retrouver l'Albert Dupontel talentueux et qu'on aime ("Deux jours à tuer", "La proie"). Sandrine Kiberlain est, elle aussi, irrégulière mais je ne sais pas trop pourquoi, je lui en veux moins, peut-être parce que quand elle joue dans un mauvais film, le film paraît moins mauvais ? Voici donc un film totalement jouissif, où les acteurs d'en donnent à cœur- joie sur un scénario passablement déjanté et truffé de gags tous aussi inattendus qu'irrésistibles (la plaidoirie bégayante de Maître Trolos ou les traductions pour sourds-muets par Jean Dujardin sont démentes). Sans oublier les innombrables mimiques, parfois subtiles, des unes et des autres... Un excellent moment donc, et pour une fois nettement plus drôle que ne le laissait penser la bande-annonce !
Vendu comme LA comédie française de l'année, « 9 mois ferme » est de ce point de vue une petite déception. C'est qu'une fois encore, on a tendance à s'enflammer dès qu'on voit autre chose qu'une bouse dans le domaine, expliquant ainsi l'enthousiasme autour de ce film. Alors je ne dis pas, l'ami Dupontel a plusieurs mérites : d'abord celui d'avoir nettement maîtrisé ses effets et de s'être contrôlé pour éviter de partir dans un grand n'importe quoi comme il sait malheureusement si bien le faire. De plus, l'œuvre est courte, lui permettant de garder un rythme plaisant, sans oublier une imagination toujours débordante et surtout quelques scènes assez irrésistibles. A ce titre, son duo avec Sandrine Kiberlain fonctionne bien, d'autant que leurs deux personnages s'avèrent plutôt bien écrits. Mais c'est en définitive à peu près tout... Ce qui est déjà pas mal me direz-vous, et vous aurez raison. Reste qu'au vue de ce concert de louanges, j'avouais m'attendre à plus concernant une comédie à des années-lumière de la moyenne hexagonale, mais donc pas aussi drôle et réjouissante que prévu. Je ne regrette pour autant pas le déplacement, content d'avoir vu un spectacle agréable et respectueux de son public : tout le monde ne peut pas en dire autant...
Film vraiment étonnant ! Le style loufoque est rare au cinéma, mais il est souvent très casse-gueule si le spectateur ne rentre pas dans le délire du réalisateur. Je n'ai en mémoire que "Delicatessen" de Jean Pierre Jeunet comme vraie réussite du genre. "Neuf mois ferme" vient se ranger derrière son brillant aîné. C'est un film qui fera date. Deux raisons à ce succès : une mise en scène très réussie, bien agencée dans la découverte de l'histoire ( le spectateur est balloté dans l'histoire comme les personnages qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive ); et surtout quelques acteurs exceptionnels, en premier lieu, Sandrine Kimberlain, très à l'aise dans son rôle de juge stakhanoviste et coincée. Mais il ne faut pas oublier la formidable brochette de seconds rôles : Nicolas Marie hilarant en avocat bègue, Philippe Uchan sidérant en juge séducteur devenant un abruti obsessionnel; Christian Hecq toujours aussi juste en policier visqueux; et Philippe Duquesne énorme en médecin légiste déjanté.... Ils sont tous parfaits !... Alors, on rit de bon coeur, même devant les scènes les plus gore, car Dupontel n'y va pas avec le dos de la cuillère. C'est de la bonne grosse farce, servie à la louche !... Moi, j'aime... Le temps d'un film.
Du très très bon Dupontel, déjanté et drôlissime sans être pour autant aussi noir que Bernie. Il y en a pour tous les goûts même pour les plus rebutés aux délires de cet énergumène inimitable dans le cinéma français. Les apparitions amusantes de plusieurs pointures sont à saluer, le rythme et les gags déferlent pour notre plus grand bonheur, mais surtout on découvre une Sandrine Kimberlain touchante et hilarante.
Un film complètement atypique: on aime ou on n'aime pas. Je n'ai pas aimé. L'incrédibilité des situations et des personnages devient rapidement lourdingue, on n'a même plus envie de connaître la fin passé un certain point. Les gags sont bateau, le scénar' est téléphoné... A noter tout de même, deux apparitions surprise qui font plaisir: Jean Dujardin et Pierre Ninney.
Je ne suis pas fan de Dupontel et j'y suis vraiment allé a reculons. Mais, là, c'est la surprise ! le film est très drôle, toujours décalé et Sandrine Kiberlain superbe dans le rôle de la juge. Quant à Dupontel, il m'a bluffé! Dans son rôle un peu benet, il sait faire passer des émotions tout en faisant rire.
Je ne pensais pas dire ça un jour en parlant d'un film de Dupontel, mais vous pouvez y allez le voir les yeux fermés :-)
Je m'y suis précipité convaincu par la critique du Monde. J'en ressors un peu déçu...une des comédies les plus drôles qu'il nous était donné de voir depuis longtemps ? plutôt une grosse farce assez courte, d'un humour parfois grossier avec un coté Grand Guignol notamment dans les scènes d'autopsie ou la relation de la dernière victime du globophage.. Dupontel cite souvent les Monty Python parmi ses inspirateurs. Sandrine Kiberlain dans un rôle à contre emploi se lâche, Dupontel est un peu trash..certains seconds rôles sont désopilants...le film ne prend pas la tête, mais je m'attendais à plus de finesse.
Une comédie (vraiment ?) décevante parce que jamais drôle, recyclant à l’envi des effets comiques très datés (qui fait encore rire un avocat bègue plus de quelques secondes ?), manquant cruellement de rythme et d’inventivité. L’évolution de cette ténébreuse histoire entre une juge qui s’est lâchée une nuit de la Saint Sylvestre, jusqu’au point d’oublier ses errements, et un cambrioleur accusé des pires exactions : avoir découpé à la meuleuse sa dernière victime avant de lui bouffer les yeux s’avère très vite prévisible et sans rebondissements. Une chose est sûre : on n’aura pas bouffé des mirettes ce film poussif, faussement subversif et réellement inintéressant, qui aura eu plutôt comme effet de nous les faire papillonner. Même la comédienne Sandrine Kiberlain qui possède un vrai talent comme actrice de comédie déjantée, avec l’implication physique et la confrontation au grotesque, sinon au mauvais goût, que cela sous-entend, semble sous-employée et le tandem qu’elle forme avec Albert Dupontel, devant et derrière la caméra, ne fonctionne jamais, contrairement à celui composé avec Isabelle Huppert dans Tip Top. Pourtant, la mise en scène s’avère curieusement luxueuse et ne manque pas d’idées et d’astuces. D’autant plus dommage qu’elle soit inutilement mise au service d’un scénario plat et sans ressorts. D’un format inhabituellement court, 9 mois ferme réussit à lasser et à paraître déséquilibré : introduction longue, développements fainéants et conclusion bâclée. Le sous-texte, sorte de parabole oiseuse sur la justice, finit même par totalement nous échapper.
5ème long métrage de l'excellentissime Albert Dupontel, sans jamais trébucher réellement il offre le plus souvent des univers aussi personnel que jouissif... Et avec ce dernier film il persiste et signe avec une comédie corrosive. Il a eu l'idée de cette histoire après avoir vu le très bon documentaire "10ème chambre - instants d'audience" (2003) de Raymond Depardon... Un documentaire qui l'a aidé pours on scénario et auquel il a "volé" l'interprète Michelle Bernard-Requin, véritable juge déjà présente dansle documentaire, qui a servi de conseillère technique (pour la véracité et la cohérence des procédures judiciaires) et qui joue également dans le film la présidente du tribunal dans le film... Bref un paramètre non négligeable au vu du délire juridique dans lequel Dupontel balance la pauvre Sandrine Kiberlain... Celle-ci incarne un juge à l'air sévère, dont la solitude semble la pousser à vivre boulot ; D'ailleurs bien lui a pris de choisir cette actrice plutôt que "... une petite brune agressive, pas une grande blonde tendre..." . Le récit qui conte l'incroyable destin croisé d'un juge et d'un criminel globophage vaut le détour. Le scénario est une merveille, entre les murs de Justice Dupontel délivre une histoire parfosi touchante (malgré tout) mais surtout offre des scènes hilarantes et tonitruantes, un humour aussi noir que cynique mais toujours avec uen certaine tendresse pour ses personnages. Outre Dupontel-Kiberlain il faut savourer le jeu de maitre Trolos interprété par Nicolas Marié, excellent avocat bégayeur !... En prime des guests énormes, cherchez Jan Kounen et Gaspard Noé, Yolande Moreau et surtout Terry Gilliam !... Tourné au sein même du Palais de Justice de Paris, cette histoire surréaliste (mais non impossible !) est un bijou. Ceux qui ont aimé Dupontel avant adoreront celui-là.