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    Terre battue
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    Cadre licencié de la grande distribution, Jérôme espère rebondir en montant sa propre entreprise. Mais engager un nouveau match à son âge n’est pas facile. Le premier échec en annonce d’autres. Professionnels et sentimentaux, puisque sa femme le quitte pour un autre. Le voilà donc seul pour accompagner son fils, « Petit As » du tennis, qui rêve de faire carrière, encouragé par son entourage. Tandis qu’Ugo s’apprête à intégrer le centre national d’entrainement de Roland Garros, Jérôme donne le change…
    L’ascension du fils est inversement proportionnelle à la glissade du père. Et la motivation du premier est même renforcée par l’image abimée du second. Parallèlement, Jérôme vit quasiment par procuration la réussite sportive d’Ugo, seul capable de lui mettre le baume au cœur que la vie lui refuse. Cette fierté qui fuit le père, le fils va donc tenter de lui rendre. Leur relation, forte et pudique, ne sera même pas cassée par une grosse bêtise d’Hugo, que Jérôme tente de couvrir. A cet instant, la terre battue devient glissante.
    En partie inspiré d’une affaire qui avait éclaté dans la Ligue Aquitaine en 2003, le film avance avec les deux histoires en parallèle. Puisque tous deux agissent au nom du père ou du fils. Pour s’aider l’un l’autre et se renforcer chacun. C’est assez finement observé du point de vue psychologique et le milieu du tennis de compétition fidèlement décrit. Et c’est surtout, remarquablement interprété, notamment par Olivier Gourmet qui confirme être un acteur de première série…
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Voici un film d'une extrême lucidité ou si l'on préfère d'un beau cynisme, ce qui revient souvent au même. Un directeur commercial est licencié de son entreprise et se retrouve ainsi du jour au lendemain contraint à affronter un chômage auquel il n'était pas préparé. Mais sa volonté et surtout sa passion de la grande distribution l'amènent à concevoir un projet de vente en gros de chaussures pour femmes. Dans le même temps, il connaît des déboires conjugaux. Pas très original jusque là. Sauf qu'il a un fils, Ugo, 11 ans, qui ne rêve que de devenir champion de tennis et de jouer à Roland-Garros. Belle ambition à laquelle va pleinement souscrire le père. Mais comment le père et le fils peuvent-ils atteindre leurs objectifs ? Telle est la question que pose le film en même temps qu'il soulève l'épineux problème des voies et moyens. Peut-on tout se permettre dans une société où l'ultralibéralisme ne recule devant aucune bassesse, où il est admis de virer des salariés sous des prétextes fallacieux, mais aussi où l'esprit de compétition s'autorise les pires fraudes, voire l'atteinte aux personnes physiques ? Le film ne se donne pas pour objectif, on le devine, de répondre à ces questions. Il ne fait que développer une fable cruelle où l'âge mûr et l'enfance se trouvent confrontés à des situations et à des dilemmes semblables. Autant le dire tout net, les acteurs sont impeccables. Olivier Gourmet est parfait dans son rôle de père débordant de tendresse et de complicité envers son fils. Valeria Bruni-Tedeschi, dans un rôle certes modeste, affirme une présence toujours convaincante, voire émouvante dans ses interventions. Mais la révélation, c'est bien sûr le jeune Charles Mérienne qui joue doublement dans le film : joueur de tennis émérite, il joue aussi à la perfection le rôle de ce petit garçon prêt à tout pour parvenir à ses fins et du coup sa frimousse devient le masque élégant d'une odieuse perfidie. Une belle réussite pour ce premier long-métrage de Stéphane Demoustier.
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Qui est battu? La terre certes, mais aussi et surtout les hommes et, pour certains d'entre eux, c'est insupportable. Pour Jérôme Sauvage (Olivier Gourmet, formidable une fois de plus), qui vient d'être licencié de son emploi de manager d'une vingtaine de magasins, l'échec est impensable. Aussitôt viré de son travail, il échafaude des projets et s'imagine déjà en patron d'un magasin de chaussures pour femmes. Il aime ça, les grandes surfaces le font vibrer, il ne peut s'en passer. Et pour arriver à ses fins, on le devine prêt à tout, même à des petites combines pas très honnêtes...
    En vérité, Jérôme se comporte d'une manière très ambigüe: on le sent déterminé, incapable qu'il est de penser l'échec ou d'accepter d'être battu, et hésitant comme un enfant, au point de se conduire parfois comme le dernier des potaches. L'échec le cerne cependant, sans qu'il s'en rende compte: tout part à vau l'eau, non seulement dans sa vie professionnelle mais aussi dans sa vie de famille. Sent-il seulement que sa femme (Valéria Bruni Tedeschi) s'éloigne de plus en plus de lui? Dans un monde et dans une société où il faut être gagnant à tout prix, Jérôme ne peut concevoir autre chose que de remporter les batailles. Il va mal, il ne dort qu'au moyen d'un puissant somnifère, mais il croit toujours à la victoire.
    Mais c'est avec son fils Hugo (Charles Mérienne) que les relations sont les plus étranges et les plus ambigües. Hugo se passionne pour le tennis au point qu'il est repéré et choisi pour s'entraîner comme un futur champion. Doté d'un coeur exceptionnel, il peut aller loin, lui dit-on, et il ne demande qu'à le croire. Son entraîneur a beau lui dire que, dans ce sport-là, il y a 99% de d'efforts et de souffrances pour 1% de plaisir (quand on gagne!), Hugo se lance dans l'aventure, tout en cherchant auprès de son père le soutien dont il a besoin. Mais au tennis comme dans le management de grands magasins ou dans la vie de couple, il y a de possibles échecs, la réussite n'est pas garantie. Comment donc se comportera le garçon? Saura-t-il, mieux que son père, accepter d'en passer par là?
    Ce n'est pas la première fois, bien sûr, qu'un film scrute des relations père-fils qui oscillent, qui, sans en avoir l'air, insidieusement, parce qu'elles ne sont pas totalement limpides, conduisent à de funestes dérapages. Ce film de Stéphane Demoustier ne donne pas trop, cependant, une impression de déjà-vu. Le réalisateur a su adopter un ton et un regard qui ne manquent pas d'originalité. Et, bien sûr, on ne vantera jamais assez les qualités des acteurs, en particulier d'Olivier Gourmet!
    7,5/10
    Fabien N.
    Fabien N.

    5 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    Jusqu'où peut aller l'esprit de compétition? Loin, très loin, trop loin, jusqu'au drame quand on baigne dans un milieu qui le valorise à l'excès. On ne craindra pas, une fois n'est pas coutume, de dévoiler l'argument du film. On connait en effet le fait divers qui l'a inspiré, on sait d'emblée quel geste ignoble sera accompli même si le réalisateur a pris une liberté notable avec la réalité...
    Ce film est produit par les frères Dardenne. Mais si on n'est pas très loin de la Wallonie (dans la métropole liloise), on l'est beaucoup plus du milieu social de "Rosetta" ou de "l'Enfant". Tout comme on est éloigné du niveau de ces deux chefs d'oeuvre! L'idée de départ est bonne, les acteurs remarquables. D'où vient alors ce sentiment, que, si le film n'est pas déshonorant, il nous laisse tout de même sérieusement sur notre faim? Le réalisateur aborde avec justesse de nombreux thèmes (l'esprit de compétition exacerbé, dans la vie professionnelle comme chez les petits sportifs, la relation père-fils, la dislocation de la celulle familiale) mais on aurait tant aimé voir prolonger cette réflexion qui, hélas ne semble ici qu'effleurée dans un film qui peine à trouver son rythme.
    traversay1
    traversay1

    3 235 abonnés 4 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Le nom des frères Dardenne à la production menace Terre Battue d'être trop facilement assimilé aux films des réalisateurs belges. Pour son premier long-métrage, Stéphane Demoustier s'en détache cependant quelque peu, tout en l'ancrant dans une identité sociale régionale forte, celle du Nord. Au fond, Terre battue traite d'un seul thème à travers trois prismes (le père et le chômage, un couple et l'usure, le fils et le tennis) : la compétitivité, absurde et destructeur élément de notre époque. Le film a toutefois tendance à s'éparpiller entre ses sujets et souffre d'un manque de profondeur mais son ton sec et sans aucune sensiblerie lui permet de rester vrai, qualité que la valeur de l'interprétation d'Olivier Gourmet renforce encore. Bizarrement, les matches de tennis sont filmés comme s'ils se jouaient sans un adversaire en face. L'intention est sans doute de se focaliser sur l'essence d'une discipline individuelle mais c'est un contresens que d'oublier qu'il est un sport qui n'existe que parce qu'il tient compte de la valeur de l'opposant.
    MC4815162342
    MC4815162342

    376 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Pour son premier long métrage Stéphane Demoustier place sa caméra au sein d'une famille, une famille banale qui a ses hauts et ses bas, le père Jérôme vient de subir un licenciement à l'amiable et ne voulant plus travailler pour quelqu'un décide de monter son propre magasin. Les choses se dégrade coté sentimental puisque sa femme le quitte, le seul espoir dans tout ça c'est le fils, Ugo, passionné de Tennis et s’entraîne pour aller à Roland Garros.

    Ce film m'intéressais depuis que j'avais découvert la bande annonce, étant friand des films sociaux comme les Dardenne n'arrêtent pas d'en faire, j'ai tout de suite eu une attirance pour celui ci, je redoutais cependant la fin trop gentil, trop mielleuse et remplie de bon sentiments comme cela arrive souvent, et j'ai finalement été agréablement surpris.
    Sans en dire plus sur l'histoire, elle est très bien écrite, Demoustier ne tombe pas dans la facilité et offre un drame (plus représentatif que le terme ''comédie dramatique'' ici à mon sens) prenant, beau et simple. C'est cette simplicité que j'aime retrouver parfois au cinéma, certains veulent découvrir des choses qu'on ne voit pas tous les jours dans la vraie vie, bah moi j'aime voir la vie des autres, et c'est bien bizarre au vu de mon égoïsme.
    Une autre chose m'a poussé à voir ce film, c'est bien entendu la présence d'Oliver Gourmet, je ne le répéterais jamais assez mais ce mec m'épate à chaque fois, son naturel, son coté ''monsieur tout le monde'', incroyable donc une fois de plus ici. A ses cotés Valeria Bruni Tedeschi s'en sort très bien et le jeune Charles Mérienne est loin d'être mauvais.

    Je parlais des Dardenne plus haut, outre le réalisme de leurs films et de celui ci, les réalisateurs ont autre chose en commun, Demoustier travaille lui aussi beaucoup sur les plans séquences, ce qui rend le film encore plus prenant et naturel. Pour ce qui est du coté Tennis, je ne pense pas que les non-fans seront rebutés car ce n'est pas vraiment l'élément principal, moi j'aime bien ce sport donc ça ne m'a en tout cas pas dérangé.

    Bravo donc à ce monsieur qui j’espère nous sortira encore des films comme celui ci, qui est d'ailleurs malheureusement passé inaperçu.
    dominique P.
    dominique P.

    805 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Un très bon film dramatique.
    J'ai beaucoup apprécié.
    C'est vraiment une histoire terrible.
    Le père de famille se fait licencier, sa femme le quitte mais il tient le coup, il espère monter sa propre entreprise, il espère y arriver et puis...
    Son fils, très bon joueur de tennis à 11 ans, espère pouvoir intégrer les entraînements au centre de Roland Garros et puis...
    Et puis.... que se passe-t-il...? C'est un film à aller voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    C'est un très beau film que signe Stéphane Demoustier et que portent les magnifiques acteurs Olivier Gourmet et Valeria Bruni Tedeschi. Il fallait beaucoup de finesse pour donner corps à ce film à la fois réaliste et allégorique. Réaliste parce qu'il y est question du drame d'un entrepreneur dont on ne sait pas si l'enthousiasme quasi enfantin est sincère ou trompe la mort; allégorique, parce que le terrain de tennis, ou le monde des affaires est un microcosme où les hommes se livrent bataille, de l'enfance à l'âge adulte. La trame de l'histoire du père et celle du fils évoluent d'abord en parallèle, sans apparemment se croiser, mais petit à petit, les deux entrent en résonance. Le monologue du personnage incarné par Olivier Gourmet, à la fin du film, au moment où tombent les masques, est sublime. Un film subtil et fort, entre autres, sur la filiation et la règle du jeu.
    ffred
    ffred

    1 560 abonnés 3 992 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Terre battue est le premier film de Stéphane Demoustier (frère de...). Attiré par le casting et le tennis, je me suis dit tout le long que cela ressemblait tout de même aux frères Dardenne (le Nord, Olivier Gourmet, un drame social et familial). Pas surpris donc de voir sur le générique de fin « produit par Luc et Jean-Pierre Dardenne ». Seulement si le tout est plutôt bien fait, scénario classique (apparemment légèrement auto-biographique), mise en scène appliquée mais discrète et direction d'acteurs impeccable, l'ensemble reste tout de même un peu en dedans. C'est un pléonasme de dire qu'Olivier Gourmet est très bien, tout comme Valeria Bruni-Tedeschi d'ailleurs. Face à eux, pour son premier film le jeune Charles Mérienne (vrai champion de tennis) tient bien la distance. Le film est court et sans temps mort mais il manque donc un petit quelque chose pour en faire un vrai drame marquant. On ne blâmera pas le jeune metteur en scène pour autant, car pour un premier long métrage (après plusieurs courts), il s'en sort malgré tout et nous donne envie de voir la suite. Si toutefois il s'éloigne de ses références et ne reproduit pas un sous-Dardenne...
    labellejardinière
    labellejardinière

    77 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 avril 2015
    Un curieux film, dont on se demande quel peut être son public. Film "social" (avec embranchement "cht'i" - le réalisateur, frère de, est de Villeneuve-d'Ascq, comme son "héros"), mais tendance "sec" (très sec) et "épuré", qui n'a de "belge" que certains de ses acteurs (dont Olivier Gourmet, bien sûr, moins bon qu'à l'habitude) et ses producteurs (modèles ??), les Dardenne. Film "familial", avec une mère dépressive, qui se barre (la grande bourgeoise à la ville Bruni-Tedeschi, franchement plus à l'aise en bobo ou germanopratine, ou "happy few" italienne), un père incohérent et un gamin obsessionnel... Film de sport, avec quelques vagues séquences tennistiques.... Film "psychologique", avec un "rebondissement" (vers la fin - chouette, on s'endormait), aboutissant sur 2 minutes de fausse conclusion, "ouvrant" (sans doute) sur une "réflexion" (en forme de "morale").... Bof, et rebof. 1 h 30 de vraiment pas grand chose.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    983 abonnés 4 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2016
    Idée vraiment intéressante de mettre en correspondance les destins de cet homme et cet enfant. La tension, la concurrence et pour l'enfant l'erreur fatale qui conduit à la destruction du rêve. Joli
    Florence
    Florence

    19 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Je suis ressortie déçue de ce film, à la dernière image, on se dit: "tout ça pour ça". C'est exactement ce que je n'aime pas dans le cinéma: on nous raconte un moment de vie; oui et alors ? Certes, c'est un film à classer dans la catégorie drame, mais c'est vraiment un mini-drame. Il y a des longueurs qui rendent le film un peu ennuyeux. Les acteurs sont bons et crédibles mais le scénario ne m'a pas convaincue.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 063 abonnés 4 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Produit par les frères Dardenne, réalisé par le frère d'Anaïs Demoustier et joué par Olivier Gourmet, "Terre battue" se veut jusqu'à l'os un film naturaliste. Il ne faut donc pas compter sur le tout jeune réalisateur Stéphane Demoustier pour donner une quelconque stylisation visuelle à son premier long métrage qui sera le plus souvent filmé en plan moyen comme dans la vraie vie. Devant un tel cahier des charges imposé par le parrainage prestigieux mais un peu imposant qui le toise, on pouvait se douter que la mise en scène de l'impétrant serait un peu sous camisole. C'est effectivement le cas, mais Olivier Gourmet comme toujours prodigieux apporte sa formidable nature à cette tranche de vie d'un quinqua qui doit affronter simultanément la perte de son emploi de directeur de grande surface, le départ de sa femme et le début de carrière de son jeune fils dans le monde impitoyable du tennis. Chose pas souvent dite, les managers de ces grandes surfaces standardisées aiment parfois leur travail et dans une déclaration d'amour poignante devant sa femme absente (Valéria Bruni Tedeschi) Gourmet enfiévré nous narre l'émotion ressentie devant les mines réjouies des mères de familles arpentant les rayons remplis de chaussures. Passion mal comprise et sans doute envahissante qui éloigne l'être aimé qui du coup se sent hors de la sphère intime de son époux. Il va falloir désormais à Jérôme affronter seul la dure loi de la compétition imposée aux cadres qui veulent encore exister. Compétition acharnée que son fils va lui aussi découvrir et avec d'autant plus d'amertume qu'elle lui a été imposée par des coachs qui lui ont mis en tête (sans doute à tort) que s'ouvrait à lui un destin de champion. L'épouse et la mère s'effaçant, il leur faudra trouver l'un chez l'autre les ressources pour ne pas sortir trop abîmés de cette épreuve. Se concentrant sur une courte tranche de vie on peut reprocher au film son manque d'ampleur tant esthétique que narrative mais la composition de Gourmet et la justesse du propos dans lequel chacun peut se retrouver donne suffisamment de force à ce premier film qui en appelle d'autres où Stéphane Demoustiers pourra et devra s'affirmer davantage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Insipide ! Des actes aux conséquences graves, une relation père-fils compliquée, la spirale infernale du chômage, une intrigue policière… quel est le sujet du film ? Je ne le sais pas. La réalité filmée ici est lucide, prévisible, triste, pesante, ennuyeuse, sans surprise, tout comme le film qui la présente et les acteurs qui l’interprètent.
    lilybelle91
    lilybelle91

    51 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Un premier film sous la forme d'un drame traité malheureusement trop linéairement à la manière d'un téléfilm qu'on dirait issu de France 3 Nord pas de Calais ! Si la direction d'acteurs est plutôt bonne c'est du coté du récit que le bas blesse, car le film aurait mieux fait de s'intituler "Grande surface" tant en réalité l'histoire principale est celle du père qui rêverai d'ouvrir un grand magasin. Renvoyant au second plan l'histoire sportive de son fils, beaucoup plus intéressante, mais qui n'est véritablement traité qu'au dernier quart d'heure, alors que curieusement le réalisateur connais apparemment personnellement, le sport de haut niveau ! D’où un sentiment de gâchis et d'être passé à coté d'un formidable drame sur le sport avec comme toile de fond une terrible histoire de tricherie et dopage inversé ! Tout cela manque cruellement de panache, d'un récit plus centré sur le sujet promis par le titre et l'affiche, d'une mise en scène rythmé et inventive, manquant indéniablement de cinéma avec grand C ...Dommage !!!
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