Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 11 janvier 2015
Super film, surtout pour ceux qui pratiquent le tennis! Je connais Charles (qui joue Ugo dans le film) depuis quelques années et ça m'a fait bizarre de le voir sur grand écran. Par contre il incarne "son" vrai personnage car il reste très simple et surtout lui même! Sinon j'ai bien aimé Olivier Gourmet que je ne connaissais pas mais j'ai moins aimé la femme. Film à aller voir
Je suis passée à coté de ce film et je n'y ai vu que ses défauts... Un film sur la relation père/fils ? Quand ? L'histoire du père prends la place des 3/4 du film, Olivier Gourmet joue bien, mais le rôle est si peu attachant qu'il énerve... le gamin est parfois bon parfois mauvais, on y croit pas... beaucoup de ratés, tout est trop écrit, trop mise en scène et du coup c'est pas très naturel... tout ça pour ça.. Les frères Dardenne ??? y a encore du chemin....
Cela arrive de temps en temps : même si le film ne m'a pas déplu, je n'ai pas grand-chose à écrire dessus. Je vais quand même essayer. Bien qu'il ne suscite pas l'enthousiasme, « Terre battue » parvient à créer un parallèle intéressant entre la situation d'un père et celle de son fils, donnant également au scénario une connotation sociale et réaliste bien ancrée dans la société d'aujourd'hui, à l'image du parcours complexe du héros pour chercher à monter son entreprise après son licenciement. Stéphane Demoustier aime la sobriété, la relation unissant ces deux personnages étant beaucoup faites de non-dit et d'incompréhension, ce qui n'empêche pas une profonde affection, le regard restant toujours subtil sur le sujet. De plus, voir un film s'intéressant d'assez près au monde du tennis, notamment concernant la sélection des futurs talents, ça n'est vraiment pas pour me déplaire, d'autant que c'est un sport que j'apprécie beaucoup. Et puis... C'est à peu près tout. La relation entre Jérôme et sa femme m'a laissé de marbre, les seconds rôles dans leur ensemble n'ayant par ailleurs rien à jouer ou presque, ce qui est quand même dommage lorsque vous avez au casting Vimala Pons ou Jean-Yves Berteloot. L'entreprise m'a paru froide, très « cinéma d'auteur français » : on est réaliste, sérieux, appliqué, sans chercher à provoquer l'émotion, l'empathie. Reste cette fin, plutôt réussie dans sa volonté despoiler: lier les deux protagonistes dans leur chute : elle est bien amenée, construite avec habileté, sans pour autant éveiller quelque chose de fort chez le spectateur. Pas mal, donc. Plutôt bien joué, intéressant dans la démarche. De là à aimer, il y a un pas qu'il m'est difficile de franchir.
A nos actes manqués. La plus belle des défaites. Joue pas, pas avec moi. Le jeu époustouflant d'Olivier Gourmet, la maitrise de Stephane Demoustier pour un revers le long de la ligne. C'est soigné sur la surface rouge et un passing shot sur la balle de match.
Au regard du sujet et de son ambition : la volonté de faire coïncider la grande histoire (un père chômeur et un enfant voulant devenir un champion de tennis) enserrant une femme malheureuse, le film est décevant. Certes, Olivier Gourmet, Valéria Bruni Tedeschi et surtout Charles Mérienne (éblouissant et au regard troublant) sont formidables bien que parfois, pour les deux premiers, un peu en roues libres. Le scénario a pour défaut principal ses nombreuses incohérences et prévisibilités : la scène pathétique de l'inauguration de la médiathèque et la fameuse clause de non concurrence que le cadre au chômage avait ignorée. Le film est ensuite souvent ennuyeux et aux scènes étirées. Nous sommes loin des oeuvres de Laurent Cantet et des frères Dardenne ! Restent toutes les scènes où il y a du tennis, je trouve celles-ci fort bien filmées avec passion, intelligence et professionnalisme. Les scènes conclusives au commissariat sont correctes. Terre battue glisse vite entre les mains pour donner un film moyen.
Un petit film moralisateur sur la soif de réussite et l'esprit de compétition, qui peut parfois faire basculer certaines personnes dans l'irréparable. Un film par contre assez lent, mais Bien joué. Olivier GOURMET impeccable .
Film "social" sur le thème de la réussite plutôt encourageant pour la suite de ce jeune réalisateur, entre le père obnubilé par le commerce et sa volonté de ne dépendre de personne, et son fils passionné de tennis et sur de sa force pour jouer parmi les plus grands. Ces deux là se retrouvent dans leur caractère et jouisse d'une grande complicité, éloignant progressivement et involontairement la mère de famille qui se retrouve sous les feux de l'incompréhension. Mais ce couple inséparable va vite se faire rattraper par la réalité du monde réel, ses lois, ses enjeux. L'interprétation des acteurs à l'écran est très juste, nous offrant une belle intimité et une bonne compréhension des émotions et ressentis de chacun. Une oeuvre qui parle du présent, assurément.
Ce film assez lent raconte deux histoires qui s'entremêlent : un père au chômage tentant de créer son entreprise tout en faisant face au départ de sa femme ; son fils qui, passionné par le tennis, va essayer de décrocher une victoire en tournoi régional, spoiler: au final par des moyens anti-sportifs . La fin arrive d'une façon très abrupte laissant le spectateur perplexe, avec une sorte de goût d'inachevé.
Pour un premier long métrage ce n'est pas catastrophique mais il reste encore à Stéphane Demoustier beaucoup de travail à faire pour passer de la réalisation de courts métrages à la réalisation d'un long métrage. Il a sans doute voulu mettre beaucoup de choses, un peu trop, dans son film et cela explique peut-être l'effet fourre tout. Il a voulu nous raconter l'histoire d'un l'homme qui se retrouve au chômage, d'une femme malheureuse qui quitte le domicile, d'un fils qui veut devenir champion de tennis. D'ailleurs vu le titre et le sujet du film, on s'attend à plus de tennis mais c'est l'histoire du père, plus que l'histoire du fils, qui est l'emporte dans ce film. Même si les deux histoires finissent par se relier. Olivier Gourmet qui endosse le rôle du père, du mari, du chômeur, nous confirme qu'il est un bon acteur, sans être exceptionnel, mais un bon acteur. Les faiblesses du scenario et du montage font que ce film est sympathique à regarder mais cela reste trop moyen, trop bâclé et cela manque indéniablement de cohérence et de profondeur. Il y a encore du travail à effectuer pour réussir un film pour le grand écran mais en attendant,Terre Battue est un bon téléfilm et un moyen long métrage !
Un film de relation père fils avec en fond notre société ultra compétitive ou l échec et la défaite sont vues comme des tares. Comme toujours Olivier Gourmet est impeccable, mais les seconds rôles ne sont pas en reste. Le film a le bon goût de ne pas verser dans le positivisme et trace sa route quitte à déplaire.
Un drame troublant mais inégal, qui témoigne, à travers la relation d'un père et son fils, des dérives d'une société ultra-compétitive, porté par l'excellente interprétation d'Olivier Gourmet.
13 920 abonnés
12 474 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 9 septembre 2018
Jusqu'à quel point peut-on aller pour essayer de rèussir à tout pris ? Dans "Terre battue", il y a presque deux films en un! Un père et son fils, subtilement et sensiblement à l'ècoute de son paternel sans aucune dèmonstration! Un père, chef d'entreprise qui a perdu son boulot et qui essaye de monter une affaire et un fils, futur champion de tennis, avec un coeur rare et inusable! On suit ces deux histoires qui n'en font qu'une, dans un premier film prometteur [...] Un bel ècho sur la sociètè d'aujourd'hui avec une histoire sensible, des vrais personnages et un vrai parti pris pour le coup! Les thèmatiques du film, c'est quand même cette relation père-fils qu'Olivier Gourmet (formidable, avec toujours ce mèlange de tendresse et de force qu'il dègage) commence à bien connaitre depuis "La promesse" et surtout "Le fils" pour lequel il avait reçu le Prix d'interprètation masculine à Cannes! Scandale dans le monde du tennis! Jeu, set et match pour Stèphane Demoustier qui signe là une oeuvre troublante avec un univers singulier et bien à lui...
Stéphane Demoustier signe un premier film très personnel s'inspirant à la fois de son parcours et d'un fait divers sordide. Seulement, il veut trop en mettre, trop en dire. Son film est dense, traitant de la relation entre père et fils, du rêve d'une vie meilleure, de l'esprit de compétition poussé à outrance... En adoptant systématiquement le point du vue du père, Demoustier passe à côté de certains éléments de son histoire (notamment sur la fin).