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Craoux
33 abonnés
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2,0
Publiée le 18 décembre 2014
La super critique qu'a faite récemment Bruno Cras (Europe 1) m'a déterminé à aller goûter à cette "terre battue". Las, ça manque de densité, ça enchaîne du factuel sans que la réalisation prenne soin de nous faire ressentir pleinement le lien organique qui s'est construit et se déconstruit entre les personnages. Je veux bien reconnaître du talent à Olivier Gourmet, mais là, sa composition ne peut suffire à emporter mon adhésion. A aucun moment je n'ai vu le père qu'il incarne, bien que miné par son échec et en pleine phase de lose, mettre une quelconque pression sur son rejeton, ni l'entraîner d'ailleurs dans son sillage mortifère de perdant. Au contraire, j'ai vu dans sa composition un personnage plutôt démuni, voire à la limite encombré, devant la passion de son rejeton (passion pour le tennis qu'on ne voit pas du tout habiter le jeune acteur choisi, assez incolore et inodore, à tel point que j'ai trouvé comme parachutée la décision du rejeton de "droguer" son dernier adversaire). On est témoin de la décision de rompre de la mère, alias Valérie B.Tedeschi, sans qu'on en comprenne les motivations (cette scène est amenée comme en rupture de l'image plutôt chaleureuse qu'on perçoit du contexte familial .. étrange). Pour conclure, je dirai que j'impute mon manque d'enthousiasme à une réalisation manquant de consistance. PS: où avez-vous vu qu'on puisse confier ses registres comptables à un Inspecteur du Travail qui n'aurait pas décliné son identité professionnelle ? j'apprécierais qu'un scénario soit parfaitement réaliste.
j'ai été captivée par ce film. Chronique sociale d'aujourd'hui, on y retrouve la patte des Dardenne moins le misérabilisme. Olivier Gourmet est excellent. Scénario original avec en parallèle l'échec du père et la réussite du fils. Pour un premier long métrage, c'est une réussite, je recommande
Ca faisait longtemps que je n'avais pas aimé un film français, celui là est très beau. Il raconte l'histoire d'un père et de son fils avant de raconter une histoire de tennis ou de sport, c'est très bien joué et très émouvant. On ne s'ennuie jamais. Je conseille à tout le monde d'aller le voir.
Stéphane Demoustier, avec une mise en scène sobre mais efficace, filme le père et le fils comme un tandem, un couple de substitution en quelque sorte, où le plus important, c'est de gagner, de ne pas rester sur le banc de touche. Dans le monde moderne, on n'a plus le droit de perdre et l'ultime séquence, sèche et implacable, place son réalisateur parmi les beaux espoirs du cinéma français.
Dans ce film, il est question de compétition et de force de caractère qui sont montrés à travers un père et son fils et à travers leur activité. Le père vient de perdre sont job, mais montre beaucoup d'envie pour s'en sortir et son fils est un jeune joueur de tennis qui en prenant exemple sur son père développe une grande force de caractère et semble prêt à tout pour réussir. Je ne suis pas un grand fan de ce genre de films qui racontent un instant de vie et qui ne vont pas plus loin, celui-ci en particulier n'est pas mauvais, il se laisse regarder grâce à de bons acteurs, mais l'histoire est quand même vachement limitée et trop prévisible pour j'y montre plus d’intérêt.
Terre Battue est un beau film, sincère et poignant qui met surtout en valeur le portrait d'un homme et d'un père en recherche de réhabilitation personnelle. Ni trop long ni trop court, ce film va droit dans le cœur.
Chronique sociale très contemporaine, sur la réussite sociale et la réussite tout court. Casting surprenant et épatant. Pour un premier film c'est pas mal. Toutefois Olivier Gourmet n'est pas très convaincant dans son rôle de père et à aucun moment, je n'ai eu l'impression qu'Ugo était son fils. Je l'ai trouvé trop impliqué dans son rôle professionnel. J'ai bien aimé la fin en mode thriller.
"terre battue" aurait pu être un grand film, gâchis de scénario, pas de surprise dans le comportement des personnages, superbement interprétés, sauf celui d' Ugo qui dame le pion à ses parents...film sur un Nord lourd et pesant (le match de foot du RC de Lens).Finalement aucune surprise si on ne tient pas compte de cette fin dans laquelle, sans effet de choc, spoiler: la grande victime sera le gamin...
excellent film qui, à mon sens, va faire exploser la carrière d'Olivier Gourmet. Je ne l'avais mémorisé que dans des rôles sans intérêt majeur : ici il est époustouflant dans un film fort bien construit dont la conclusion était inattendue !
Un premier film sobre et qui sonne assez juste malgré quelques raccourcis et une fin un peu rapide. Le film doit beaucoup à la prestation d'Olivier Gourmet, toujours impeccable, et au jeune Charles Mérienne, étonnant et dont les qualités tennistiques réelles font beaucoup à la crédibilité du film (car d'habitude les acteurs censés être de bons joueurs de tennis dans les films ont un niveau technique assez pitoyable). Je connaissais en partie l'histoire sur laquelle est basé le film qui en montre plutôt bien les ressorts psychologiques.
Le trio d'acteurs principaux est remarquable. Olivier Gourmet porte bien son patronyme, il reste savoureux dans les rôles qu'il incarne, ici un cadre cinquantenaire, qui perd son emploi, dont la femme le quitte et qui tente de faire face. A ses côtés, Valéria Bruni Tedeschi, en épouse déboussolée, qui prend l'initiative de quitter son mari. Et puis le jeune Charles Mérienne, qui incarne un potentiel tennisman professionnel selon ses entraîneurs. La question est de savoir où conduit la compétition, ce qu'elle peut déclencher, engendrer... On a ici une autre déclinaison possible du discours tenu dans le champ musical par le chef d'orchestre dans Whiplash : comment détecter le meilleur, pourquoi et pour quoi? Mais après tout, quels que soient l'art, le sport ou la compétence, l'enjeu d'être le premier est-il si essentiel? Pour moi, la question reste ouverte...
J'ai été happé par le film. Souvent surpris. L'histoire glisse d'une problématique (et d'un personnage) à l'autre avec habileté et cohérence. Je m'attendais à un drame social mais le film part sur autre chose. La réussite et la place de l'homme dans sa famille ou dans la société d'aujourd'hui. Pour autant, ce n'est jamais un film à thèse ou un film théorique. Et c'est parfois drôle avec certaines scènes dont l'humour fait du bien! Rare de voir le sport aussi bien filmé. Rare aussi de voir des personnages aussi riches. L'enfant est sidérant.
On part d'abord sur l'histoire d'un cadre de la distribution qui se retrouve au chômage et qui se bat pour monter son propre grand magasin de chaussure. En chemin, on change d'histoire pour se retrouver avec un enfant qui rêve de devenir joueur professionnel de tennis. Au bout d'un moment, c'est soudain l'histoire d'un couple qui se sépare. Tout cela reste impersonnel avec des personnages sans aucun charisme. Olivier Gourmet passe le film avec un sourcil en l'air et l'air profondément satisfait de lui-même. Le gamin est littéralement insupportable et autocentré. Quant à la madame qui s'en va, eh bien on ne sait absolument rien d'elle. Ajoutez un éclairage à peine digne des films des années 80... Un gros loupé de plus !