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C'est un drame banal je dirais. Ou plutôt 2 drames. Car on suit l'histoire d'un père et d'un fils. Le père perd son boulot et cherche à en retrouver un aussi vite que possible, quitte à délaisser un peu son fils et sa femme, qui va finalement le quitter. Au milieu il y a le fils de 11ans, une graine de champion de tennis.
Le vrai drame c'est que la vie de l'un et celle de l'autre vont être gâché par une erreur de jeunesse.
On peut imaginer que cela va leur permettre de se rapprocher dans cette épreuve car l'un comme l'autre a voulu protéger l'autre. Et on peut aussi imaginer un nouveau départ avec la femme qui revient.
C'est un film sur le quotidien, qui se termine en drame.
Le vrai drame c'est que la vie de l'un et celle de l'autre vont être gâché par une erreur de jeunesse.
On peut imaginer que cela va leur permettre de se rapprocher dans cette épreuve car l'un comme l'autre a voulu protéger l'autre. Et on peut aussi imaginer un nouveau départ avec la femme qui revient.
C'est un film sur le quotidien, qui se termine en drame.
Avec une histoire toute simple Stéphane Demoustier nous raconte une fable sur notre monde et son côté compétitif. Pour être clair ce n'est pas un film sportif mais un film social. Nous suivons un père qui quitte son travail refusant une rétrogradation et son fils découvrant le monde du tennis de compétition à 11 ans. Tous deux luttent pour trouver leur voie et doivent se demander jusqu'où ils sont prêts à gagner. Le succès devient une façon d'exister devant les autres à tel point qu'il passe avant tout. Mais tous les moyens sont ils bons pour atteindre vos objectifs. Construire un projet avec son ancienne entreprise, mentir et même tricher. Tout cela est abordé d'une manière ou d'une autre. Il s'agit aussi de savoir comment gérer un échec. Sans prêcher ni essayer de donner ses propres réponses le réalisateur nous montre les choix du personnage et l'impact de ces choix. On nous montre aussi principalement un monde d'hommes, la mère et le premier formateur n'étant que des personnages de soutien. Il est clair que Stéphane Demoustier veut montrer que la compétition est masculine ce qui est clairement un raccourci à mon avis...
Superbe film hyper réaliste et touchant ! Gourmet est excellent comme toujours ! On prend plaisir à suivre sa descente aux enfers (licenciement, infidélités de sa femme...) et surtout les ambitions de son fils dans le monde du tennis ! la fin est très très prenante et on en rate pas une miette ! Des drames sociaux comme on les aime !
Très bon film et une mention particulière à Olivier Gourmet, excellent de bout en bout. Une histoire qui fait réfléchir sur la soif de pouvoir, la compétitivité du monde actuel et les incidence sur la jeunesse d'aujourd'hui. Derrière le film, un authentique fait-divers ayant défrayé la chronique en son temps.
Le film se regarde avec plaisir mais il manque des ingrédients tel l'intensité dramatique par exemple pour nous faire verser une petite larme ou encore un scénario plus étoffé pour que l'on accroche davantage au film.
Le thème du film est clair, il s’agit de montrer jusqu’où peut mener la volonté de réussir à tout prix dans une société où l’esprit de compétition règne en maître. Sur ce sujet porteur, W. Allen avait réalisé une œuvre magistrale avec « match point ». Stéphane Demoustier, qui signe ici son premier film, s’en tire aussi très bien. Le récit, qui montre en parallèle les parcours respectifs du père et du fils et dépeint avec justesse leur relation, est particulièrement bien conduit et les acteurs donnent à leurs personnages toute la densité requise. Voilà des débuts très prometteurs.
Acteurs excellents mais scenario un peu juste. Exemple. Le fiston continue son entrainement de tennis le lendemain du depart de sa maman qui quitte le domicile familial. De meme la fin est courte. Apres l'épisode de l'empoisonnement volontaire de son camarade de jeu le garçon passe aux aveux contre la volonté de son pere Mais le film s'arrête brutalement et l'on reste sur sa fin. Car le scenario est construit sur fond de chômage et de recherche d'emploi. On aurait aime connaitre l'avenir du pere.
Un film social sur fond de drame autour d'un tennis man en herbe.
Rien ne réussit à ce pauvre Jérome qui se voit coup sur coup, licencié, largué par sa femme et confronté à un drame avec son fils qui semblait être le seul espoir de sa vie avec ses prouesses au tennis.
Ca fait un peu too much, ( spoiler: heureusement l'adversaire du fils s'en sort
) mais bon, j'avoue avoir bien accroché à cette histoire finalement assez poignante entre un mari et une femme puis un père et un fils face à un choix cornélien.
Je craignais comme on pouvait s'y attendre que cela se termine encore une fois par une négligence du père...
Les 2 principaux acteurs jouent très bien mais sont aussi dans leur rôle favori (Valéria dans le rôle de la mère grincheuse et Olivier Gourmet dans le rôle de celui qui se bat malgré les malheurs qui lui tombent dessus)
spoiler: La fin laisse un peu à désirer avec tous les problèmes laissés en "plan" et non résolus. De même, les aveux contradictoires du père et du fils n'ont, en définitive, que peu d'importance. il suffisait au père de dire qu'il a "forcé" son fils à le faire pour être accusé du crime, le père étant, de surcroit, pénalement responsable. Le même cas à un age plus avancé aurait été plus cornélien.
Finalement, C'est dommage que l'histoire ne décolle que tardivement pour s'arrêter alors que le drame naissant méritait que l'on se penche dessus un peu plus longtemps.
Par exemple, comment auraient évolué les relations avec sa femme ? Avec son boulot ?
Rien ne réussit à ce pauvre Jérome qui se voit coup sur coup, licencié, largué par sa femme et confronté à un drame avec son fils qui semblait être le seul espoir de sa vie avec ses prouesses au tennis.
Ca fait un peu too much, ( spoiler: heureusement l'adversaire du fils s'en sort
) mais bon, j'avoue avoir bien accroché à cette histoire finalement assez poignante entre un mari et une femme puis un père et un fils face à un choix cornélien.
Je craignais comme on pouvait s'y attendre que cela se termine encore une fois par une négligence du père...
Les 2 principaux acteurs jouent très bien mais sont aussi dans leur rôle favori (Valéria dans le rôle de la mère grincheuse et Olivier Gourmet dans le rôle de celui qui se bat malgré les malheurs qui lui tombent dessus)
spoiler: La fin laisse un peu à désirer avec tous les problèmes laissés en "plan" et non résolus. De même, les aveux contradictoires du père et du fils n'ont, en définitive, que peu d'importance. il suffisait au père de dire qu'il a "forcé" son fils à le faire pour être accusé du crime, le père étant, de surcroit, pénalement responsable. Le même cas à un age plus avancé aurait été plus cornélien.
Finalement, C'est dommage que l'histoire ne décolle que tardivement pour s'arrêter alors que le drame naissant méritait que l'on se penche dessus un peu plus longtemps.
Par exemple, comment auraient évolué les relations avec sa femme ? Avec son boulot ?
Original et bien joué, ce film mêle plusieurs tranches de vie d'une famille désunie, même si le scénario est loin d'être palpitant, on veux en savoir plus sur le futur des protagonistes, car fort bien joués. Un bon petit film français sans prétentions et bien agréable.
Un père de famille dépassé par des problèmes privés et professionnels ne parvient plus à s'occuper correctement de son fils dont la vie prend un tournant décisif.
Un film dramatique passionnant.
Largement recommandé.
Un film dramatique passionnant.
Largement recommandé.
Super film !
Merci a toute l'équipe du film et bravo au réalisateur!!
Merci a toute l'équipe du film et bravo au réalisateur!!
Touchant comme histoire. De très crédibles comédiens. Le sport a haut niveau et la relation père-fils. Beaucoup de sujets abordés peut-être un peu trop.
Original et bien joué, ce film mêle plusieurs tranches de vie d'une famille désunie, même si le scénario est loin d'être palpitant, on veux en savoir plus sur le futur des protagonistes, car fort bien joués. Un bon petit film français sans prétentions et bien agréable.
Super prestation du gamin (Charles Merienne). bravo.
Le petit tennisman va toucher beaucoup de monde car ce n’est pas souvent que l’on assiste de si près à pareil développement de situation.
Au départ donc, un petit garçon doué pour un sport qu’il aime, s’y adonnant et s’y défendant on ne peut mieux. Le même qui va, à mesure que la tension familiale augmente, avoir viscéralement de l’empathie pour un père en totale détresse, jusqu’à pouvoir envisager –ce sera son “faux-pas”- de lui venir en aide, en même temps que s’offrirait à lui de plus amples moyens de développer le talent qu’il montre pour sa passion. Au drame social mettant en lumière l’écrasement de l’humain et du génie inventif par le bulldozer du marketing et de l’argent-roi, s’ajoute, en interaction -comme si cela ne suffisait pas-, l’écroulement familial comme conséquence. La dureté des choses exacerbe le besoin de tendresse. Ainsi le monde sensible oppose-t-il à la cruauté des faits ses derniers pions, fussent-ils coupables, car ce monde rend dingue.
Du gros plan au plan général, beau portrait d’enfant, de mère, de père. On y croit.
Au départ donc, un petit garçon doué pour un sport qu’il aime, s’y adonnant et s’y défendant on ne peut mieux. Le même qui va, à mesure que la tension familiale augmente, avoir viscéralement de l’empathie pour un père en totale détresse, jusqu’à pouvoir envisager –ce sera son “faux-pas”- de lui venir en aide, en même temps que s’offrirait à lui de plus amples moyens de développer le talent qu’il montre pour sa passion. Au drame social mettant en lumière l’écrasement de l’humain et du génie inventif par le bulldozer du marketing et de l’argent-roi, s’ajoute, en interaction -comme si cela ne suffisait pas-, l’écroulement familial comme conséquence. La dureté des choses exacerbe le besoin de tendresse. Ainsi le monde sensible oppose-t-il à la cruauté des faits ses derniers pions, fussent-ils coupables, car ce monde rend dingue.
Du gros plan au plan général, beau portrait d’enfant, de mère, de père. On y croit.
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