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Edgar L.
193 abonnés
271 critiques
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3,5
Publiée le 1 décembre 2014
Le film prend la forme d'une jolie fable écologique qui plaira aussi bien aux petits qu'à leurs parents. On y retrouve Zhigen, un vieil homme plutôt solitaire, car isolé de sa famille avec laquelle il a connu quelques conflits. Il entreprend de voyages de Pékin à Yangshuo, village où il a vécu avec sa femme désormais décédée, afin d'y libérer son oiseau. Il emmène avec lui sa petite-fille de 8 ans Renxing, peu convaincue par l'idée. Elle est le symbole de la Chine d'aujourd'hui marquée par le modernisme et la technologie. Petite fille pourrie gâtée, elle passe ses journées sur son Ipod, ne dit bonjour à personne, et a un caractère plus qu'affirmé. Lui est ancré dans une Chine plus traditionnelle : il aime se balader, écouter le chant des oiseaux et se sentir proche de la Nature. [...] Subtil, émouvant, malin : les qualificatifs ne manquent pas pour ce petit bijou de pureté et de simplicité. Philippe Muyl nous offre ici une réelle invitation au voyage, et parvient parfaitement son pari : en sortant de la salle, on n'a plus qu'une envie : visiter ce magnifique pays qu'est la Chine. Un film à voir en famille et qui vous dépaysera le temps d'1h40.
Le double charme de ce film est de voir l'évolution du caractère de la gamine, sa découverte des autres et de son environnement, en parallèle avec l'évolution de la relation entre le grand-père et son propre fils à propos d'une blessure ancienne jamais refermée.
Au fur et à mesure que le film s'avance, l'arc donc se tend, se tend… et quand il décoche sa flèche, le miracle s'accomplit !
Et l'on se retrouve soudain marchant nous-mêmes aux côtés de ces deux-là, émus aux larmes par leur complicité grandissante, subjugués par les images sublimes des lieux que nous traversons, emportés par la musique belle comme le jour d'Armand Amar.
Un vrai P'tit Bonheur de film pour faire le plein d'un grand bol d'air pur saupoudré d'un parfum de tendresse, ça ne se refuse pas !
Quel moment de fraicheur dans ce monde de "brutes"......De la poésie dans les dialogues, dans les images, dans l'histoire et une relation entre un grand père et une petite fille qui porte beaucoup de tendresse et de douceur..... Le grand père fait avec sa petite fille un beau voyage dans de superbes paysages pour relâcher son oiseau dans son village natal, il fait quelques rencontres discrètes et dévoile une philosophie où transparait surtout sagesse et amour..... C'est un vrai moment de poésie et de simplicité, un film filmé dans un cadre et avec un parfum exotique (la chine), et beaucoup de maitrise technique......Je conseille pour tous les âges.....ce réel moment de douceur......
Un film tout simplement magnifique. J'ai passé un excellent moment. C'est émouvant, marrant, beau. Une petite fille pourrie/gâtée, capricieuse mais aussi très intelligente, espiègle et marrante doit faire un petit voyage avec son grand père paternel qu'elle connaît très mal. Au début elle va se montrer assez insupportable mais rapidement elle va s'ouvrir à la nature, aux autres, à son grand père. Par le même occasion le grand père va renouer des liens avec son fils. Et puis il y a cette histoire d'oiseau également, un compagnon pour le grand père, qu'il doit emmener quelque part, c'est pour cela qu'il fait le voyage.
Quel film apaisant... Paysages sublimes, personnages très attachants et authentiques. On voudrait que le film ne s'arrête pas et quand on sent que la fin approche, on se crispe un peu à l'idée de sortir de la salle pour se retrouver dans nos rues névrosées.
La gentille histoire du papy qui montre la voie de la sagesse à son petit enfant, on nous l’a déjà servie cent fois ! Il faut donc y ajouter celle de Zhigen et Renxing. Tous deux quittent Pékin pour rejoindre le village ou a vécu le vieil homme. Lui va pouvoir tenir la promesse faite à sa femme de libérer sur sa tombe l’oiseau qui l’accompagne depuis 18 ans. La fillette suit à contre cœur, parce que ses riches parents sont trop pris pour la garder. Au début, tout oppose les deux voyageurs : portable, tablette et caprices d’enfant gâtée pour l’insupportable Renxing ; sagesse, patience et humilité pour Zhigen. Puis, la fillette vivant des aventures qui la changent de sa condition de « pauvre petite fille riche », les contraires se rapprochent. Cela donne lieu à de splendides scènes d’une nature sauvage et hospitalière : nuits à la belle étoile et surtout ce village de bois perché au-dessus des cultures en terrasse. L’exotisme des images a pourtant du mal à faire oublier la banalité des conversations entre deux personnages eux-mêmes trop caricaturaux. On devine bien que le réalisateur veut nous parler du passage et de la mémoire, de l’apprentissage et de la transmission Mais la naïveté du propos ne résiste pas à l’absence d’originalité. Et si on ajoute une version française, juste pas possible, le chant de ce promeneur d’oiseau ne nous fait pas monter au ciel.
Trois générations et un voyage en Chine qui nous entraînera de Pékin au fin fond de la province du Guangxi.
Le réalisateur a confié qu'il a "d’abord été frappé par le contraste saisissant entre la richesse apparente et l’exhibition de l’argent de certains et le dénuement de ceux qui n’ont rien."
S'éloigner du modernisme et fuir tout ce qui nous rend prisonnier. Tout semble trop beau. Des luxueux appartements de Pékin, à ce repas dans un village reculé, où l'on fête le départ d'un des enfants. "Un héros qui a vu la mer", après avoir passé deux ans d'études à Bordeaux. Ville dans laquelle il a pris le goût du grand large. De la voile.
Dans ce retour aux sources, un grand–père, sage entre les sages, initie sa petite fille aux bonheurs des choses simples. À l'importance que revêtent les liens familiaux, aux us et coutumes ancestraux, aux beautés encore existantes d'une nature magnifique. Animale et végétale.
Les images invitent au rêve. Il est très aisé de se laisser emporter par leur seule beauté. D'une forêt de bambous, aux rivières qui traversent d'immenses espaces à la verdure riche et apaisante, la petite fille découvrira les arbres millénaires qui font la joie des enfants, les plaisirs simples d'une baignade au bas d'une cascade, aussi.
"Les feuilles mortes retombent sur les racines" dira le grand-père dont le souhait est de finir sa vie dans le village qui l'a vu naître. Il finira toutefois par se laisser convaincre de l'utilité d'un portable qu'il utilisera pour parler avec sa petite fille via Skype.
C'est très simple, trop beau. Sans aspérité. Un paradis perdu.
Un flm à ne pas rater en ces temps moroses, basé sur des valeurs, de l'émotion et du rire à travers des paysages somptueux, entre modernité et traditions. C'est juste exceptionnel.
Mon sentiment esthétique a été comblé c'est vrai Cependant j'ai été très génée d’être en position de voyeuse au service d'une propagande qui confond dépliant touristique avec ses stéréotypes aussi lénifiants qu"irréalistes avec une oeuvre cinématographique qui se doit de s'appuyer sur la vision personnelle du réalisateur : c'est beau et faux comme une pub ...dommage!!!
Les films sur la relation entre un grand-père et sa petite-fille sont assez rares. Ici l'histoire confronte ces deux individus en les caricaturant un peu: le grand-père tient au tradition et ne connait rien à la technologie, la petite-fille est pourrie gâtée et ne décroche pas ses yeux de son iPad. Même si l’interaction entre les deux est touchante, c'est tout ce qui se passe autour qui n'est pas vraiment intéressant et gâche un peu le film. La réalisation est inégale. Par moment, nous avons de superbes plans sur les personnages et les lieux qui nous donnent beaucoup d'émotions. Et, à côté de ça, des plans (trop) numériques, très insupportables à regarder. Même si la thématique et les décors donnent envie, l'inégalité présente dans le film nous laisse en dehors et ne nous invite pas à y entrer...
Il y avait beaucoup d'éléments devant permettre l'émergence d'un très bon film : cette mise en parallèle de la Chine ultra-moderne et de la Chine ancestrale, la rencontre entre un "vieux" et sa petite-fille, aussi mal élevée, voire pire, que beaucoup de nos propres enfants. Manquait juste un cinéaste aux manettes : on s'ennuie un peu trop souvent !
Je ne suis pas un vrai fan de cinéma asiatique et c’est presque à reculons que je me suis mis devant cette production franco-chinoise ; grand bien m’a pris puisque j’ai passé un très bon moment. Philippe Muyl, seul européen sur le tournage, nous a fabriqué un film sur les deux visages de la Chine. D’un côté on a Ren Xing gamine de 8 ans élevée en ville et dont la vie tourne autour de l’iPhone et de iPad, presque une petite occidentale un peu trop gâtée et de l’autre Zhi Gen, son grand-père, migrant de l’intérieur qui a déménagé à Pékin pour travailler, mais dont le mode de vie ressemble à celui qu’il avait dans son village du fond de la Chine. On a donc, non pas un affrontement entre Occident et Orient, mais entre la Chine moderne et la Chine traditionnelle. Cet étrange attelage va essayer de rejoindre le village de naissance de Zhi Gen pour honorer une promesse. L’occasion pour le spectateur de voir ce pays au même niveau que la plupart des voyageurs chinois : en train et en bus. L’occasion également de saisir la diversité ethnique d’un pays où les Hans et le chinois (mandarin) ne sont pas les seules réalités de ce pays (avec ici une longue séquence dans un village Dong), le tout en suivant le périple de ces deux êtres qui vont apprendre à se connaître et à découvrir le monde de l’autre. Un film touchant et qui fait voyager, en somme une vraie réussite. À voir absolument.
Sous sa joliesse de façade (bande-annonce décourageante), l'histoire résume par petites touches l'esclavage technologique et les dégâts intergénérationnels décuplés de ces dernières années. La lenteur sénile et la tyrannie juvénile arrachent plus d'un sourire, quant aux jeunes parents, on se demande bien ce qui les anime vraiment... L'oiseau est au centre, interprétable, il a quand même un cache sur sa cage de bois tel un bâillon, cage portée délicatement comme s'il n'était qu'à moitié prisonnier, beau comme une fleur, limité et cependant force de la nature. La caméra se recentre sur lui ou les siens plus les événements s'empilent, tranquillement il est vrai (quelques longueurs). Petite famille façon pub ou étendue à la société, suite de fractures à colmater avant extinction pure et simple. Voilà un cinéaste visionnaire dont l'originalité tient au refus de l'hyperréalisme chinois habituel. Pas si optimiste que cela malgré beauté picturale digne d'un conte, gentillet de surface pour mieux capter le public de tous bords. Beaucoup de générosité plus que de racolage facile, la poésie ambiante, les gags, les passerelles posées ça et là... Reposant et qui change de scènes violentes et rien d'autre. Le sujet est traité sous tous les angles ou presque, chaque spectateur apte à faire ses déductions par rapport à ce qu'il vit.
comme tout conte qui se respecte, il n'échappe pas à son lot de bons sentiments, et alors?... l'histoire est tellement fraîche, poétique, que certaines scènes quelque peu lénifiantes sont vite effacées par ce voyage initiatique apaisant entre le grand-père philosophe et la chipie de petite-fille, enfant gâtée que l'aventure grandira en tout point. jolie fable dans de beaux paysages, ce charmant voyage accessible à tous,petits et grands, n'a aucune raison de ne pas emporter l'enthousiasme général. ..
Il faut aller voir ce merveilleux film, les images sont sublimes, l'idée, l'histoire, les contrastes saisissants, l'interprétation subtile et fine : j'ai adoré la poésie de ce film extraordinaire. En outre, ceux qui, comme moi, connaissent un peu la Chine, retrouveront ici, la vraie ambiance des campagnes chinoises qui contraste tellement avec l'ultra modernisme des villes.C'EST UN FILM FASCINANT