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Votre avis sur Le Promeneur d'oiseau ?
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Avec son joli titre, Le Promeneur d'oiseau intrigue. L'histoire de ce grand père et de sa petite fille contrainte de l'accompagner à travers de magnifiques paysages chinois pour un retour sur les traces du passé n'a rien d'extraordinaire mais réussit malgré tout à mettre le monde entre parenthèses. Le film traite, avec quelques facilités scénaristiques, des travers de notre société hyper-active, des moyens de communication qui n'empêche en rien la solitude et, de la recherche du toujours mieux. Grâce au voyage initiatique de cette jeune fille, on se laisse aller à parcourir la Chine. Les acteurs, très bons, permettent de donner corps à ce film qui séduit sans nous ébahir. Simple et dépaysant, touchant mais jamais larmoyant, ce petit périple permet de passer un agréable moment sous couvert d'évasion. On ne criera pas au génie mais l'intention est louable pour un film qui remet l'être et la beauté des choses au centre. Le résultat, c'est une histoire optimiste en tous points et plutôt concluante.
Philippe Muyl (Cuisine et dépendances, Le Papillon, Magique) aime filmé les rapports humains. Le promeneur d'oiseau est un bon exemple de réussite dans ce sens. D'un sujet basique mais d'actualité, opposant le monde moderne à l'ancien, notamment en Asie, il passionne, interroge, émeut profondément sans jamais exagérer. Cependant, quelques défauts viennent entacher ces atouts : un démarrage trop long, une réalisation façon téléfilm et un doublage voix du grand-père un peu ridicule...
Julien D
Quand le gout pour les rencontres intergénérationnelles faites dans un cadre bucolique, qui a fait le succès des précédents films de Philippe Muyl, vient se mêler de l’explosion économique chinoise, en résulte une fable familiale débordant de bons sentiments et de magnifiques paysages dépaysants. Le face à face entre ce grand-père taciturne et son insupportable petite-fille trop gâtée commence vite à devenir un peu répétitif en amusants petits caprices et, puisque l’on sait dès le début que les deux vont finir par s’attacher l'un à l'autre, peut alors donner une impression de naïveté infantile. Mais la délicatesse avec laquelle est dépeinte leurs relations conflictuelles puis affectives, symbole de la dislocation entre les populations urbaines et rurales dans ce pays divisé par son industrialisation inégale et trop rapide, ainsi que la beauté des images et la sagesse distillée par les discours de ce vieil homme font du Promeneur d’oiseau une œuvre réellement attendrissante qui plaira aux spectateurs de tous âges.
Jorik V
Le nouveau film de Philippe Muyl est un somptueux livre d’images traversant la Chine rurale d’aujourd’hui, c’est plastiquement parfait. Ce que l’on voit à l’écran et la façon dont il le filme est irréprochable. On pourra en revanche reprocher au metteur en scène de se plagier lui-même : en effet, il nous livre peu ou prou la même histoire que dans « Le Papillon », film avec feu Michel Serrault sorti il y a plus de dix ans, où ledit papillon tenait lieu et place de l’oiseau. Il faut également laisser son cynisme au vestiaire tant tout est ici pétri de bonnes intentions. Cela manque un peu de scènes rigolotes mais les différentes oppositions entre la petite fille et le grand-père, la ville et la campagne, la technologie et les joies de la nature sont bien amenées et représentées. Elles permettent d’assister à un joli récit initiatique sous forme de road-movie. D’ailleurs, quoi de mieux que cette forme de récit pour amener deux personnes à s’apprivoiser et traverser de sublimes paysages de la Chine rurale. On est émus par l’histoire de famille qu’est censé résoudre le film et tout cela passe tellement vite et semble tellement gentil que l’on ne peut s’empêcher d’apprécier. Inoffensif et naïf mais si joli, parfois cela fait du bien !
Le réalisateur français Philippe Muyl reprend son film Le Papillon sorti en 2002 avec Michel Serrault et l'exporte en Chine. Même histoire, centrée sur la relation entre un grand père et sa petite fille, on a juste troqué le papillon par un oiseau. Mignonne petite histoire mais pas non plus hyper touchante. De beaux paysages c'est sur mais ça ne suffit pas. Je ne sais pas si c'est très représentatif de la Chine actuelle non plus. En plus de tout ça, j'ai eu le malheur de voir le film en VF, affreux. Je pense que c'est un bon film pour les enfants
Merveilleux film avec ce grand père qui fait un voyage avec sa petite fille. Ce conte est tout simplement joli et plein de bonnes intentons. Il est réussi !
Quand Philippe Muyl plagie, dix ans plus tard, son propre film Le Papillon avec Michel Serrault dans une version chinoise qui s'appelle désormais le promeneur d'oiseau. Pour le coup, il y a un côté dépaysant avec la campagne asiatique, avec le clivage chine moderne et chine ancestrale, et avec l'histoire touchante de ce grand père, mais rien de nouveau n'est proposé par rapport à la première version. L'autre point faible est qu'il n'y a pas d'évolution dans le personnage de la jeune fille, elle est agaçante et capricieuse du début jusqu'à la fin. Il aurait pu y avoir une scène déterminante dans l'histoire où
spoiler:
on la verrait donner son Ipad contre un oiseau
, cela aurait montré qu'elle a changé, mais bien au contraire, on la conforte dans son personnage matérialiste et immature, dommage. Je suis déçu et partagé !
, cela aurait montré qu'elle a changé, mais bien au contraire, on la conforte dans son personnage matérialiste et immature, dommage. Je suis déçu et partagé !
Ce film m'a touché pour l'histoire qu'il raconte et que d'autres internautes ont déjà rapportée. Puis j'ai un peu réfléchi. Ce film m'inquiète. Il parle d'une Chine qui n'existe pas. Une Chine dans laquelle tout est beau. Les habitants ne souffrent pas de la pollution, ils ne mettent jamais de masque dans la rue. Tout le monde y semble heureux. C'est une Chine dans laquelle il n'y a pas de prisonnier politique, pas de torture, pas de mafia, pas de corruption, pas d'esclves obligiés de travailler dans des conditions inhumaines. Que dirait-on d'un film champètre et bon enfant qui aurait été monté dans l'Allemagne nazie? Les historiens parleraient de propagande. Et c'est bien cela qui nous est montré. Le talent, qui ne manque pas dans cette belle histoire, ne suffit pas à faire un bon film. Lorsque le talent se met au service de la propagande d'un Etat totalitaire, il sort des critères habituels pour évaluer une oeuvre.
J'ai passé un très bon moment pendant ce film, belle histoire, belle images, les acteurs sont geniaux. ça donne envie d'aller en Chine, jr suis très émue par ce film! :-)
Tournée dans les décors sublimes de la Chine rurale, une fable bucolique touchante et pleine de tendresse sur la rencontre entre deux générations, mais au scénario un peu lisse et manquant de souffle.
FaRem
Un film très gentillet qui sous la forme d'un road-movie met en avant la relation entre un grand-père et sa petite-fille, une relation qui va beaucoup évoluer tout au long du film. J'ai trouvé ce film plutôt sympathique dans un premier temps avec de beaux paysages et des personnages caricaturaux ce qui apporte un peu d'humour, mais sur la longueur le manque d'enjeu se fait sentir et mon intérêt pour ce film n'a cessé de diminuer. Je trouve que la relation entre le père et son fils était très intéressante dommage qu'elle soit si peu exploitée peut-être qu'en trouvant un prétexte pour remplacer la petite fille par son père aurait pu donner quelque chose de beaucoup plus touchant et intéressant, car on sent qu'il y a un gros passif entre les deux et une relation père/fils peut transmettre beaucoup d'émotion.
WutheringHeights
(...
La célébration d'un retour à la nature (ou de sa découverte, pour la petite fille) aurait pu donner lieu à une belle contemplation mais le film est sans cesse rattrapé par une vision trop lisse et trop anecdotique.
La célébration d'un retour à la nature (ou de sa découverte, pour la petite fille) aurait pu donner lieu à une belle contemplation mais le film est sans cesse rattrapé par une vision trop lisse et trop anecdotique.
Poétique, drôle, émouvant, "le promeneur d'oiseau" ne laisse pas indifférent. Tourné dans une Chine rurale aux paysages époustouflants on suit avec plaisir cette histoire d'un grand père et de sa petite fille tout au long de leur parcours. Reste un goût trop "occidental" dans la façon de tourner, des mises en situation, de trop nombreux clichés et une fin malheureusement emprunte de bons sentiments nuit à l'ensemble (le rachat de la maison, la réconciliation des parents, etc....). La petite actrice est néanmoins remarquable et on ressort heureux avec ce joli petit film.
Un beau film de vie avec la nature et des rapports plus humains que technologiques, une leçon appliquée.
Malgré une réalisation parfois franchement maladroite et très artificielle dans sa manière de planter le décors - et qui empêche de "rentrer" dans le film - le film réussit, après 30 minutes vraiment laborieuses (tant au niveau du scénario que de l'écriture des personnages), à se hisser lentement vers le cœur de son histoire et à toucher un peu, surtout grâce à l'acteur principal, grand père souriant et placide. Gentillet.
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