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alexdelaforest
38 abonnés
206 critiques
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3,0
Publiée le 6 septembre 2014
Intéressant cette confrontation entre la Chine ancienne et la nouvelle au travers d'une petite fille touchante. Cependant la caricature joue à plein et on ne quitte pas la fiction bébête.
La Chine que j'aime, du plus moderne au plus traditionnel. Un film tout en nuance et en délicatesse. Des paysages magnifiques. Beaucoup d'humanité et de profondeur. Un film qui fait du bien. Ne le ratez pas.
Vu en projection de presse, ce film est absolument magnifique... ! A voir avec toute la famille en ce weekend de Mai, Le film est une invitation au voyage et à la découverte, incitant à respirer l’air pur de la campagne de Chine, où les oiseaux émettent des sons familiers et poétiques. Cette aventure inattendue incite à partir loin, à la recherche de nos propres racines et à la conquête de notre histoire personnelle. Une chance, vraiment, que ce beau film, qui traverse des paysages incroyables, une fresque sur la transmission, un vrai chant d'oiseau !
Simple mais pas simpliste. joli comme une fable qui apprendrait à regarder le monde avec plus d'attention. Une fable ou les joies de la nature prendraient leur revanche sur les joies (?) de la technologie. La gamine est très amusante avec son timbre haut. Fait sans génie par Philippe Muys (le réalisateur du génial Cuisine et Dépendances) mais très agréable
Un conte humain, écologiste, basé sur le partage et l'entraide, mêlé à un drame poignant, Le Promeneur d'oiseau est un petit bijou à la fois drôle et tragique. La cohabitation forcée de la petite fille biberonnée à la technologie et aux disputes parentales (lorsqu'ils sont présents, chose rare...) et du grand-père naturaliste et poète dans l'âme, est absolument émouvante et cocasse ! Le fameux oiseau est plus un symbole de la famille, du souvenir de ceux qu'on aime que le ressort pur de l'histoire. La ballade passe par des paysages sublimes et uniques, qui nous transportent par l'esprit dans ces contrées chinoises... Seul le rythme peut parfois faire défaut à l’œuvre, mais le final émouvant à souhait rattrape ce petit manque. La musique est douce, les dialogues sont à écouter en version originale pour une immersion totale, et les lumières naturelles n'ont besoin d'aucun éclairage artificiel. La beauté naturelle se suffit à elle-même, surtout au travers de cette magnifique histoire de partage généreux.
Un vrai bonheur, ce film. Ce qui intéresse Philippe Muyl, c'est la transformation, la sociabilisation de son personnage principal . Elle verra désormais la vie autrement qu'à travers le prisme de ses gadgets technologiques. Du cocon aliénant de la froide urbanité éclot une petite fille comme les autres, joueuse et rieuse. Pas besoin de faire une critique du régime politique à chaque film. Est-ce qu'on demande aux réalisateurs tournant en France de critiquer notre "douce" démocratie, mesdames et messieurs les critiques bien-pensantes?
Relation entre un grand père et sa petite fille remarquablement interprétée et traitée avec beaucoup de finesse. Le contraste entre deux générations vivant dans des milieux si différents est montré avec intelligence et douceur, on se laisse agréablement balader parmi des paysages magnifiques au son d' une musique envoutante. Film remarquable, même si la fin ressemble un peu trop à celle d'un conte de fées.
Un coup de cœur anticipé dès la première bande annonce. Alors forcément, en allant le voir au cinéma, j’ai appréhendé d’être déçue. Eh bien non, pas le moins du monde. « Le promeneur d’oiseau » est un coup de cœur du début jusqu’à la fin. Pourtant, l’histoire n’est pas exceptionnelle. Un grand-père ayant fait la promesse à sa défunte femme de ramener un oiseau dans leur village d’origine se retrouve accompagné par sa petite fille pékinoise, pourri-gâtée par ses parents. « Le promeneur d’oiseau » confronte deux générations. D’une part le traditionalisme des aînés, de l’autre la jeunesse chinoise moderne. A l’image de ses parents, Renxing (la petite fille) a vécu toute sa vie en ville, est accro à son téléphone et à sa tablette dernière génération. Son grand-père est pour elle démodé avec son petit téléphone fossile ayant "déjà" deux ans. Au contact de son aîné, la petite va apprendre que la vie à la campagne peut réserver de nombreuses surprises. Le film, en exposant tendrement les rapports familiaux, est touchant. La petite fille évolue tout en finesse et acquiert peu à peu une sensibilité émouvante. Elle finit par échanger l’un de ses biens les plus précieux dans l’unique but de rendre son grand-père heureux. Adorable. Interprété de façon très juste par Baotian Li, le grand-père Zhigen est un homme simple, aimant. Respectueux de la vie et des hommes, le personnage émeut. Au gré de leur voyage, les deux protagonistes entraînent le spectateur dans des provinces chinoises reculées. Les petits villages de la campagne chinoise ne donnent qu’une envie : faire ses valises et foncer les découvrir. Philippe Muyl transmet une sorte d’amour pour le pays, sans le juger de par sa situation politique actuelle. Le contraste avec Pékin en est encore plus fort. Inondée de monde, les villes semblent grises comparé aux campagnes luxuriantes. Une ode au voyage en somme. Si la petite fille représente la jeunesse chinoise suite à l’industrialisation massive du pays, le grand-père représente à lui seul les traditions, la douceur, le respect du peuple. Et devinez quoi ? La petite fille finit par prendre goût à sa vie à la campagne, et comme le spectateur qui ne veut pas que le film se termine, elle refuse de rentrer chez elle malgré son amour pour ses parents. Cette odyssée chinoise est sublimée par les plans du réalisateur français, déjà connu et apprécié là-bas pour son film « Le papillon ». Les musiques d’Armand Amar enrichissent l’univers et achèvent le spectateur ébahis. Une claque que je ne peux que vous conseiller.
Délicieux film vu cet après midi avec l'un de mes petits fils...cela change des blockbusters habituels !!! et de plus il a aussi aimé ...Tournée dans des décors naturels somptueux, cette fable parle de transmission avec humour, simplicité et tendresse et la petite fille accroc aux smartphones, tablettes et autres instruments de la modernité, découvrira au contact de ce grand père philosophe et amateur d'oiseaux, d'autres valeurs et les racines de sa famille, bien loin de la vie frénétique de ses parents...dans les rapports de grand père et de sa petite fille, on pense à Michel Serrault et la petite Elsa du Papillon...voir à Jacques Villeret dans le Malabar Princess...un film à voir en famille...C'est un vrai moment de poésie de douceur et de simplicité, film filmé dans un cadre et avec un parfum exotique ....
Notre pote Philippe Muyl est allé jusqu’en Chine pour son 8ème film. Le promeneur d’oiseau repose sur un schéma simple pour ne pas dire simpliste ; une petite fille délaissée par ses parents et accro à sa tablette numérique va redécouvrir à travers ce road-trip les joies du retour à la nature, à des plaisirs élémentaires. Le réalisateur français dépeint de façon assez grossière cette famille dispersée et seulement unie à travers leurs appareils high-tech. Il n’empêche que la petite Yang Xin Yi est aussi adorable qu’elle peut se montrer délicieusement peste et que cette promenade fait du bien. Parfois il faut savoir se contenter de peu et c’est le cas ici.
Vient de le voir. Je suis heureux de retrouver la culture chinoise quelques (longs mois) après avoir vu "A Touch Of Sin". "Le Promeneur d'Oiseau" est moins violent et radicale et focalise sont attention sur la relation entre son grand-père vivant en campagne, et sa petite-fille, une fille de bourgeoise qui est une véritable peste. Les deux ensemble vont vivre une aventure de découverte de la nature et de quelques métaphores sur les volatiles qui parlent de la vie. Un film sympathique pas trop compliqué et qui permet d'avoir une autre vision que les mégapoles chinoises. Sans compte que les paysages sont juste splendides et la photographie à tomber par terre. On ne s'ennuie pas et il y a un côté comique qui aide.
Belle fable poétique à la découverte des véritables valeurs ! Le Promeneur d'oiseau est drôle, tendre et réserve un lot d'émotions sur la fin pour refermer cette belle fable moderne pleine de poésies portée par Baotian Li. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Sans être un chef d'œuvre, ce film est très plaisant, très dépaysant aussi. Un certain regard sur les rapports entre un vieil homme, son fils et sa petite-fille, j'ai vraiment bien aimé malgré des longueurs
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1,0
Publiée le 27 août 2020
Il y a de la chimie entre l'enfant et son grand-père mais le reste de la formule s'effondre. La comédie dramatique française sur la réunion de famille intergénérationnelle n'a fonctionné que parce qu'il y avait et qu'il y a toujours un conflit intergénérationnel dans la société française entre la pré et la génération post-soixante un tel conflit n'existe pas vraiment en Chine. De plus le réalisateur essaie juste d'être dramatique pour le drame ce qui ne fonctionne pas. Un grand développement de la relation entre le petit-enfant et le grand-père mais tout le reste est confus et le film semble trop long bien qu'il soit formaté comme un téléfilm standard des années 80...