Avis : Le Promeneur d'oiseau - Page 5

Les feuilles mortes retombent toujours sur leurs racines. Voici une bien belle image qui

pourrait à elle seule résumer la magie du Promeneur d’Oiseau. Ce vieux sage chinois (Baotian Li) qui, pour

honorer une promesse faite à sa femme de son vivant, va traverser son pays pour rendre

la liberté à son plus fidèle compagnon, un Huamei : un oiseau. Dans cette

mission, il est accompagné de sa petite-fille (Yang Kin Yi) qui incarne à elle seule la

jeunesse insolente, curieuse de tout et moderne jusqu’aux couettes. S’affrontent alors,

en plein cœur d’une majestueuse forêt de bambous peuplée de buffles et de chenilles

poilues, le recueillement et l’impétuosité, la discrétion et les bavardages, l’humilité et

l’égocentrisme. Leur complémentarité, bouleversante de beauté, nous apprend que chaque

pas fait vers la compréhension de l’autre nous offre de véritables trésors. L’enfant,

plutôt peste avant son voyage vers l’inconnu, devient capable au contact de ce vieil

homme de réparer les âmes. Le sage, au contact de cette enfant, ouvre de nouveau son

cœur, cadenassé par les erreurs passées. La fin est évidemment heureuse. Le cœur est léger.

A l’heure où l’espoir et l’optimisme sont de nouveau au goût du jour, il est donc

IMPERATIF d’aller voir ce GRAND film !

Un bon film mais au scénario définitivement trop prévisible et aux personnages trop caricaturaux à mon goût. Le casting est excellent et les paysages vraiment très beaux. cela me fait penser à un film qui aurait voulu être dans la même veine que Le Grand Chemin mais sans parvenir au même niveau de finesse. Mais un bon moment malgré tout. A voir - il va sans dire ! - en version originale.

Avec ce vieil homme et sa petite fille, ce sont les deux visages de la Chine qui s’embarquent pour un voyage dans un pays hors du temps, loin des artifices contemporains et au plus près de valeurs familiales universelles. Dirigeant ses acteurs « à la française », Philippe Muyl a cherché la plus grande authenticité, évacuant le surjeu apprécié des acteurs chinois qui, profitant du décalage imposé par la traduction, se sont impliqués activement dans le processus de création. Le résultat est parfaitement convaincant. En suivant les péripéties tendres et drôles de ce duo attachant, le public occidental va découvrir la beauté d’une Chine aux ethnies méconnues, à l’exemple du magnifique village Dong. Une carte postale soit, mais dotée d’une âme et d’une poésie illustrant l’évident coup de coeur du réalisateur. Le public chinois tombera sous le même charme, mais sera certainement séduit par le sens profond donné à ce beau voyage. Il est en effet rare en Chine que la question de la sauvegarde du passé, menacé par un bétonnage galopant, soit évoquée avec tant de retenue, de sourire. En jouant la carte de la beauté, Muyl gagne à sa tendre cause tous les publics, des deux côtés de la planète.

Très beau film. Beaucoup de poésie.
Un très bon moment d'évasion.

Le film aborde la relation entre un grand-père, plutôt philosophe et sa petite-fille, plutôt chipie. Leur relation va beaucoup évoluer tout au long du film. Magnifique, doux et poétique. Avec de très beaux paysages à faire rêver.

Une belle histoire, des beau décores, de bon acteurs, bref tout pour passé un bon moment et être émue.
Cinématographiquement, rien de bien nouveau.
Mon avis: un beau film, somme toute un peu classique, la petite originalité étant qu'il s'agisse d'un film chinois, suffisamment rare (surtout en VO) sur le marché français pour avoir retenue mon attention.

Un film que je conseille à toute personne qui lit cette critique.

Attention, ce que je dis ci-dessous n'est qu'une idée véhiculée en arrière-plan. En le regardant, vous pouvez comprendre autre chose.
Ce film confronte de quelques manières deux espaces : urbains et ruraux et de deux vies. Il montre à quel point nous avons perdu l'essentiel. La vie n'est pas la technologie mais ce qui, autrefois, nous entourait. Depuis, l'influence occidentale a détruit ce qui est vert, les relations et bien d'autres choses.

Un film à voir si l'opportunité se présente, ça va vous rafraîchir et vous sortirez penseur ou souriant.

C'est un regard plutôt gentillet ou complaisant sur la Chine mais j'ai bien aimé cette histoire fraiche et douce. De beaux paysages. un peu long parfois. mais c'est une jolie histoire.

一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一坨翔 一星是给李宝田的，半星给胧月 打分底还不给分享靠！

Belle histoire à regarder en famille.
C’est doux, touchant et les paysages sont magnifiques.
Enfin un peu de bonheur et de douceur dans un film ! Bravo !

Une petite fable O combien rafraichissante dans un univers de moins en moins ouvert a ce genre de cinéma simple, sans autre prétention que celle de raconter une fort jolie histoire totalement transgénérationnelle. Philippe Muyl nous offre un périple tout sauf clinquant dans une Chine "réelle" vidée de toute idée politique, jamais représentée comme une menace mais comme le simple arrière plan d'une peinture familiale morcelée qui va cheminer tranquillement jusqu’à retrouver son unité. Les acteurs jouent sobrement, le cœur gonflé d’émotions retenues qui se libèrent peu a peu par le biais d'un humour léger, totalement dans le ton de ce véritable petit bijou regardable de 7 a 77 ans. Le promeneur d'oiseau est un beau film, un film dont on aimera se sentir proche et dont on aimerait étreindre chaque personnage. Quel beau voyage !

Film magnifique, complètement à l'eau de rose, mais MAGNIFIQUE.
Une petite fille urbaine face à son grand-père qui lui offre les beautés ancestrales de ses valeurs.
Les acteurs, la petite fille, et la beauté de la langue chinoise sont un bonheur à chaque instant.
à voir ABSOLUMENT.

j ai beaucoup aimé ce film qui nous emmène sur les routes de la campagne chinoise , j ai découvert des paysages magnifiques; l histoire est simple mais je me suis beaucoup amusée; il y avait beaucoup de poésie !! je vous recommande ce film

Belle fable dans cet environnement rural naturel grandiose contràstant avec les megalpoles ....
Le film n'évoque pas les disparités Sociales...Volonté artistique du réalisateur ... Beauté et poésie emplissent
le film

Joli film, beaux paysages. Histoire un peu trop convenue et une fin franchement gnangnan.
L'histoire présente des similitudes frappantes avec une autre histoire de grand-père fâché avec son fils, le film "Riding alone: pour un fils" de Zhang Imou. On retrouve la relation entre le grand-père et l'enfant, la nuit à la belle étoile, la fête dans le village avec la longue rangée de tables, l'irruption des nouvelles technologies dans les coins reculés de Chine ....
Mais par rapport à ce film sino-japonais, le Promeneur d'oiseau franco-chinois paraît bien édulcoré.