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gimliamideselfes
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1,0
Publiée le 18 janvier 2016
Pfff... franchement je pensais que ça serait bien. Du réalisateur j'avais juste vu et aimé I'm Not There... qui était assez particulier et intéressant, mais ce truc là : Carol, c'est juste chiant comme la mort et totalement inintéressant. Alors je donne toute de suite le point positif du film, qui n'en est pas vraiment un, c'est que le film n'est pas dégueulasse idéologiquement, on n'assiste pas à un film misandre ou autre où l'on verrait à quel point le monde en veut aux lesbiennes, le tout avec beaucoup de misérabilisme...
Et j'aime bien Rooney Mara qui est je pense avec Emily Blunt et Emma Stone l'une des actrices les plus pétillantes du moment (Gerwig n'est pas loin derrière) et elle arrive à rester à peu près juste malgré sa coupe de cheveux improbable et l’inconsistance de son rôle. Il y a une juste belle scène dans le film, histoire qu'on en parle tout de suite, Carol dit à Terry qu'elle n'est pas obligée d'utiliser l'autre lit et Terry vient la rejoindre et l'enlace... Tout le reste est faux, artificiel et assez laid.
Parce que ouais on a ici un film de filmeur de tapisserie... c'est dégueulasse ces couleurs jaunâtres partout, sans doute pour idéaliser la relation étant donné qu'après la scène de sexe on comprend que tout a changé étant donné que la lumière est plus naturelle... Reste que c'est moche... Ce petit maniérisme délicat m'énerve, ça m'exaspère tellement que j'ai eu envie de me casser de la salle...
En plus Cate Blanchett je crois que je ne la supporte plus dans ses petits rôles de bourgeoise coincée qui fait des petits sourires en voulant avoir l'air noble (un peu ce qu'elle jouait chez Woody Allen). Stop quoi...
C'est quoi aussi cette scène de sexe de frigide ? Il faut que tout soit beau, délicat... Comment peut-on oser filmer un truc aussi mou et morne, sans vie, sans passion (la faute de Blanchett toujours dans réserve de son rôle de bourgeoise sans sentiment) alors qu'on a eu la Vie d'Adèle. Alors sans aller forcément jusque là... on pouvait faire un truc qui existe, qui ressemble à quelque chose... pas cette pudibonderie !
Et la fin est nulle, mais nulle... elle ressemble un peu à celle de l'Hermine, sauf que Christian Vincent savait prolonger les regards, faire en sorte qu'il se passe un truc... on avait des visages expressifs...
De toute façon dans ce film il ne se passe rien, ça n'a pas de but, ça ne raconte rien ni sur l'amour, ni sur rien du tout en fait... on filme juste platement cette romance nulle qu'on a tous déjà vue mille fois...
Bon documentaire sur l'Amérique des années 1950, remarquable interprétation de Marat et surtout de Blanchett mais l'intrigue est sans surprise. Il y a un décalage très net entre la qualité de l'interprétation des deux principales actrices , le talent du réalisateur et l'absence d'émotions généré par ce film: on s'est ennuyé.
Sans en dire trop, j'écrirai simplement que " Carol " est un film d'une poésie et d'une justesse incroyables. Entre une Cate Blanchett en femme fatale des années 50 et une Rooney Mara fragile et délicate, paumée dans ce grand fouillis qu'est la vie, on ne peut qu'être tenu en haleine. Toutes les deux sont époustouflantes tellement elles sonnent justes, alors qu'elles sont simplement deux jeunes femmes, parmi tant d'autres. C'est une histoire d'amour dans une société bridée par les préjugés et l'intolérance... Mais une histoire d'amour, avant tout.
Un film soporifique comme on en fait plus beaucoup. Des scènes aux images soignées à un tel point que cet univers suranné nous laisse à l'extérieur du film. On n'entre pas dans cet histoire édulcorée. Le jeu des actrices est lui aussi très conventionnel et c'est un peut triste de se voir attribuer une récompense pour une prestation si banale.
Avec Carol, Todd Haynes livre un testament amoureux dont on ressort mouchoir en main. Entre souffle romanesque et véritable sensualité, le film est un mélodrame poignant, où les deux interprètes sont au sommet de leur art. L'effet de miroir conçu par le récit leur permet d'imposer une griffe subtilement différente à chaque personnage. Sublime. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Esthétiquement sublime, presque trop ; deux actrices au sommet (prix d'interprétation à Cannes pour Rooney Mara) ; un scénario simple mais émouvant ; musique envoutante de Carter Burwell ; un très beau film et peut être même le meilleur film de Todd Haynes.
L’auteur de Far from heaven évoque ici la passion amoureuse de deux femmes que tout devrait éloigner, la condition sociale, l’âge et le tempérament, dans l’Amérique des années 1950.
Cette liaison est évoquée ici avec beaucoup de sensibilité et de fièvre (l’une n’excluant pas l’autre), en dépit de la froideur des apparences. Il suffit, pour s’en convaincre, de citer le dernier plan, d’une beauté et d’une sensualité bouleversantes : un échange de regards, de sourires, entre les deux actrices, suffit à susciter le trouble.
Todd Haynes offre un éblouissant écrin visuel à cette histoire, grâce à la photographie au grain vibrant d’Edward Lachman (chef opérateur régulier du cinéaste américain), qui s’inspire ici tout autant de l’œuvre d’Edward Hopper que de celle du grand Saul Leiter, avec un rendu évanescent, prodigieusement mélancolique, que renforce encore la déchirante partition de Carter Burwell.
Un mot encore, sur les deux actrices, sans lesquelles le film ne serait sans doute pas animé d’une âme aussi ardente. Cate Blanchett est, comme à son habitude, parfaite. Mais Rooney Mara étonne, exprimant à la fois une grâce fragile – on songe à Audrey Hepburn, et ce n’est pas rien ! – et la détermination.
"CAROL" m'a déçu malgré une mise en scène très léchée où chaque plan est calculé. Malheureusement, le scénario est indigent et sans surprise. Les actrices sont magnifiques, mais dans CAROL, leur jeu est froid. La psychologie des personnages incarnés est sans épaisseur. On s’ennuie malgré le beau visage des deux femmes et le décor new-yorkais manucuré des années 50. Et l'on regrette la Cate Blanchett complexe et torturée de « Blue Jasmine ».
Quelle déception ! Film lent et trop long, à la fin à l'eau de rose, aux scénario et dialogues inexistants, où on observe des personnages - notamment les deux héroïnes - à distance, sans s'y attacher et sans vraiment approfondir leur psychologie. La rencontre entre deux femmes si différentes par leur âge et leurs milieux, l’homosexualité féminine dans les années 50 auraient pu être intéressantes. Que garder ? Quelques plans esthétiques, quelques flocons de neige, une musique d'ambiance... La forme prime sur le fond et renforce l'absence d'émotion et de passion... et l'ennui.
Ça sent la naphtaline a l eau de rose. Aucune émotion . C est mièvre a souhait et ne mérite qu un passage un dimanche après-midi sur m6. Les personnages ne sont pas attachants et manque de consistante. La musique ajoute a l ennui du film ...grosse déception.
Le film est tourné en Super 16 pour capter et restituer religieusement la texture des films en 35 mm de l’époque. Edward Lachman, est un fidèle directeur de la photographie pour Todd Haynes. La photo n'est jamais "flamboyante" mais restitue parfaitement l'ambiance du cinéma de ces années-là.
Il en va de même pour les costumes de Sandy Powell, qui avait magnifiquement habillé Julianne Moore dans le chef d'œuvre du réalisateur, Loin du paradis.
L'ensemble n'a rien d'un mélodrame, mais explore davantage la profondeur des sentiments. Ceux des amours considérés comme interdites. Un passage souligne ce point quand l'un des protagonistes tente de déchiffrer les sentiments au travers d'un film censuré par le code Hays.
Il est facile de se laisser emporter par les regards, d'être fasciné ou étouffé par la précision de chaque élément et la reconstitution parfaite de cette époque. Tant au niveau des décors que des costumes. La mise en scène suit ce raffinement sans s'autoriser le moindre dérapage. Le scénario, très linéaire, ne s'accorde aucun débordement. Il faut attendre la toute fin du film pour être bouleversé par le lien fort et magnifique qui unit les deux principales protagonistes.
La jolie Rooney Mara est convaincante dans ce rôle de jeune femme "qui ne sait pas dire non".
Cate Blanchett, prisonnière de ce masque social imposé par une vie qui n'est pas la sienne est resplendissante. Quand il sera question de l'avenir de sa fille, au cours d'une très courte scène forte et douloureuse, elle explosera, enfin.
Un souffle de vie, de fièvre et d'émotions auraient permis une adhésion totale.
Carol reste un beau film, un questionnement aussi, pour toutes celles et de tous ceux qui n'ont pas pu pour certains, oser pour d'autres, choisir la liberté pour vivre pleinement leur propre vie.
Quel film! Une histoire à la fois magnifique et inspirante. Le seul reproche important que j'aurais à faire concerne le début du film. J'ai supposé (peut-être à tort) que Thérèse, avant de rencontrer Carol, n'avait jamais eu d'attirance pour une femme. Et là, Carol Aird débarque dans le magasin, et c'est comme si c'était une évidence entre les deux personnages. Carol impressionne Thérèse dès les premiers instants, qui tombe alors dans une profonde admiration envers cette belle femme blonde, mûre et pleine de charme. Or, je n'ai pas ressenti de réel "coup de foudre", puisque c'est bien de cela dont il s'agit. Car, s'il faut attendre plus d'une heure avant d'assister à spoiler: une scène d'amour - à couper le souffle , on comprend qu'elles en ont eu envie depuis bien plus longtemps que cela.